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Nom | Fonction(s) | Hauteur | Niveaux | Année |
---|---|---|---|---|
La Cité du Cinéma | Bureaux, Culture, Éducation | 30.00 m | R+6 | 1932 |
Pleyel : le projet Besson
Le réalisateur et producteur de cinéma Luc Besson est à l’origine d’un projet qui prévoit la reconversion des anciennes centrales EDF dans le cinéma.
20 hectares à restructurer sur le site EDF
Entre la tour Pleyel et la Seine un vaste espace est remodelé depuis un quinzaine d’années.
Après la l’édification du siège de la Direction Production Transport d’EDF, puis de celui de la Banque Populaire, de logements et bureaux, il reste 20 ha à restructurer.
Patrimoine industriel
Cet espace est occupé par des transformateurs (qu’EDF prévoir de miniaturiser) et par les bâtiments des deux centrales de production d’électricité historiques aujourd’hui désaffectées. Elles constituent un patrimoine industriel précieux mais difficile à reconvertir du fait de leur caractère monumental.
Un centre de production cinématographique
Le groupe de production du réalisateur (Europacorp) envisage sur un premier site de 4 ha de créer un centre de production cinématographique, des bureaux, des locaux de post-production, dans le cadre d’une unité à l’échelle européenne intégrant les besoins propres du groupe et une offre de location de moyens de production.
Un parc de loisirs
Un parc de loisirs sur le thème du cinéma pourrait voir le jour sur 9 ha supplémentaires, le projet n’est, à ce jour, qu’à l’état de réflexion.
Des incertitudes et des atouts
Un groupe de suivi a été mis en place par le prefet de la Seine-Saint-Denis.
Des incertitudes persistent à propos de ce projet : son montage financier, sa compatibilité avec les projets des villes, les accompagnements nécessaires (bretelle de l’autoroute…) Mais il présente de forts avantages : il offre une destination à un site en souffrance, valorise le patrimoine industriel, contribue au désenclavement du quartier, renforce la filière audiovisuelle du territoire.
Plus de 200 entreprises concernées par le Pôle Audiovisuel
L’association du pôle audiovisuel, cinéma, multimédia du nord parisien entend promouvoir et faciliter le développement de ce secteur qui regroupe plus de 200 entreprises sur son territoire.
Les industries de l’audiovisuel, du cinéma et du multimédia accompagnent la mutation du Nord parisien et y occupent une place significative. Plus de 200 entreprises y emploient près de 3 500 salariés permanents et intermittents.
On y trouve des plateaux de tournage cinéma et télévision, des prestataires techniques en post-production, des producteurs d’émission et de programmes, des loueurs de matériels, des décorateurs et naturellement les sociétés liées à ces métiers.
Sur ce même territoire, les universités à Paris 8 et Paris 13, le lycée Suger de Saint-Denis, l’association Altermédia, la School of Audio Engineering à Aubervilliers, dispensent des formations dans de nombreux secteurs audiovisuels.
Cette filière ne cesse de se renforcer, prenant notamment en compte le développement des TIC.
Le Pôle Audiovisuel est né de la volonté commune de ces acteurs et des collectivités territoriales de conforter la filière économique et son ancrage dans le territoire du nord parisien.
Le Pôle audiovisuel
L’association Le Pôle audiovisuel, cinéma, multimédia du Nord Parisien, à laquelle Plaine Commune adhère, a pour mission de promouvoir et faciliter ce secteur regroupant plus de 200 entreprises sur le territoire.
Le Pôle est une association loi 1901 créée à l’initiative de Plaine Commune (Saint-Denis, Aubervilliers et Stains) et de la ville de Saint-Ouen.
Elle est gérée par un conseil d’administration composé notamment de la Fédération des industries du cinéma, de l’audiovisuel et du multimédia (FICAM), des principales entreprises de la filière présente sur le territoire, du Conseil Général, de représentants des universités Paris 8 et Paris 13, des représentants de la Maison des Sciences de l’Homme et la plate-forme Art –Science – Technologie et des villes partenaires.
Le Pôle a pour ambition de développer des actions à caractère économique dans les domaines de l’audiovisuel et du cinéma - domaines d’activité où la Seine Saint-Denis a des compétences fortes (avec notamment 200 prestataires techniques sur les 500 prestataires au niveau national, 5 des 8 principaux plateaux de tournage français) - en favorisant une cohérence générale avec les actions culturelles développées localement par les partenaires habituels (des villes et du département).
Des axes de développement
Création d’une plate-forme de services pour les industries techniques et les créateurs de contenus de la filière audiovisuelle et cinéma, pour les artistes et techniciens locaux, pour les partenaires variés (institutions publiques, organismes de formation, associations culturelles locales), et pour la population locale en général et les jeunes en particulier.
Organisation de rencontres, de débats et de colloques sur des sujets d’actualité (techniques, juridiques, économiques, scientifiques).
Organisation d’une rencontre européenne des producteurs et industries techniques, capable de positionner le département comme un territoire stratégique.
La Commission du film
Premier outil d'une palette développée par Le Pôle, la première Commission du film en Ile-De-France voit le jour. Son objectif : favoriser et faciliter la localisation de tournages sur son territoire et cosolider les industries techniques présentes.
La Commission du film du nord parisien
Le Pôle audiovisuel, cinéma, multimédia du Nord Parisien a mis en place la première Commission du film en Ile-De-France. Elle espère ainsi favoriser et faciliter la localisation de tournages sur son territoire et consolider les industries techniques présentes.
La Commission du film du nord parisien est un outil destiné à faciliter le travail des professionnels du film lors de leurs activités dans le nord parisien.
Elle offre des services gratuits destinés à tous les professionnels de l’audiovisuel et du cinéma.
Une base de données des ressources locales...
Un concentré d’informations sur les sites, décors, industries techniques, contacts, pour faciliter la mise en relation des sociétés de production et de tous leurs interlocuteurs locaux.
... de multiples services
Selon les demandes : pré-repérages ciblés, accompagnement lors des repérages, assistance et conseils avant et lors du tournage – notamment pour les autorisations de tournage –, mise à disposition d’un fichier de figurants locaux, relations avec les collectivités locales, les entreprises et les habitants...
Au coeur d'un environnement riche
Au nord de Paris, le territoire de Plaine Commune et de Saint-Ouen offre un environnement riche en possibilités plastiques et matérielles pour tous les tournages : de nombreux décors et la proximité de tous les moyens techniques nécessaires (studios, loueurs de matériel, prestataires techniques).
Les méthodes adaptées et des initiatives novatrices
La Commission du film du nord parisien s’attache à s’adapter aux besoins et aux techniques de travail de tous ses interlocuteurs : productions, techniciens, administrations...
Pour mieux répondre à toutes les demandes, la Commission a constitué un réseau original de partenaires incluant notamment le réseau de l’ANPE Culture-Spectacle (antenne de Saint-Denis).
Une cité de la télé à Aubervilliers
Dans le cadre du projet de la Porte d’Aubervilliers, une cité de la télé est envisagée qui s’appuierait sur la proximité des studios existant à l’intérieur du site des Magasins Généraux. L’univers de la petite lucarne sera repris et décliné (participation aux émissions, musée...) à l’intérieur et autour du futur pôle d’activité du quartier du canal.
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AFP
Plus d'un film sur deux se tourne à Paris, selon la mairie
La ville de Paris a accueilli en 2004 plus de 650 tournages de films dont 104 longs métrages, plus d'un film français sur deux se tournant désormais à Paris, a annoncé mercredi la mairie.
Parmi les films tournés dans la capitale, la mairie a énuméré dans un communiqué plusieurs films déjà sortis tels "Pont des Arts" (Eugène Green), "L'un reste l'autre part" (Claude Berri), "36 quai des Orfèvres" (Olivier Marchal), et d'autres à venir, comme "Du promeneur du Champ de mars" (Robert Guédiguian), "De battre mon coeur s'est arrêté" (Jacques Audiard), "Les poupées russes" (Cédric Klapisch) ou "L'enfer" (Denis Tanovic).
A noter aussi 23 premiers longs métrages, comme "Les soeurs fâchées" (Alexandra Leclère) ou "Le plus beau jour de ma vie" (Julie Lipinski), 150 fictions TV, 125 courts métrages et nombre de tournages étrangers, dont la série "Sex and the city", "Ocean's 12", ainsi que plusieurs films russes, chinois ou indiens.
La mairie ne comptabilise que les tournages impliquant plus de 10 personnes.
Les arrondissements qui ont accueilli le plus de tournages sont les XVIe, Xe, XVIIIe, ceux qui ont accueilli le moins les IIIe, XIVe et XVIIe.
En 2005, devraient être mis au point une charte d'agrément entre les producteurs et la ville précisant les engagements réciproques, et un site professionnel informatif et pratique.
Enfin une étude d'impact économique devrait être réalisée, précisant l'influence des tournages sur le tourisme et le commerce.
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Le Monde, 30/01/2005
La Cité du cinéma de Luc Besson prend forme
Le réalisateur et producteur veut convertir une ancienne centrale électrique de Saint-Denis, au nord de Paris, en un gigantesque ensemble de plateaux de tournage et d'ateliers. Le projet inquiète les responsables des studios d'Ile-de-France, dans un contexte de concurrence internationale accrue
En 1933, la centrale électrique EDF de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) faisait partie des plus modernes du monde. Depuis un quart de siècle, les turbines se sont assoupies. Ce lieu emblématique de l'architecture industrielle, qui a failli devenir siège de sociétés spécialisées dans Internet puis musée d'art contemporain, devrait finalement sortir de sa léthargie sous l'impulsion de Luc Besson, réalisateur, producteur et scénariste boulimique.
Annoncé voilà plus d'un an, son projet d'en faire un petit Hollywood prend corps, même s'il a quelques mois de retard (Le Monde du 9 février 2004).
Le permis de construire d'une Cité du cinéma, dont Le Monde publie une vue, a été déposé le 23 décembre 2004 à la mairie de Saint-Denis, explique Geneviève Salinier, chargée du projet au sein du groupe de Luc Besson, Europacorp. Sont prévus neuf plateaux de tournage de 600 à 2 100 m2, des ateliers de décors, de maquillage, de costumes, des salles de montage, de mixage, 14 000 m2 de bureaux, des restaurants.
Différentes sociétés spécialisées dans les industries techniques du cinéma (comme Eclair, Transpalux, Technovision ou Buf Compagnie) pourraient rejoindre le site. L'idée du réalisateur du Cinquième Elément est d'attirer les grands tournages étrangers, notamment américains, sur ce site de Saint-Denis, qu'il juge sans équivalent en France. Il souhaite devenir le premier producteur à disposer de ses studios et de ses outils techniques.
[...]
Des studios concentrés en région parisienne
L'annuaire Bellefaye du cinéma 2004, la bible professionnelle du secteur, recense quelque 65 sociétés de location de plateaux et studios de prise de vue dans l'Hexagone. Hormis le studio de la Victorine à Nice, et la Belle de Mai à Marseille, plus de 90 % des infrastructures sont concentrées en région parisienne. Une douzaine de studios importants sont ainsi installés dans le Val-de-Marne, à Bry-sur-Marne (SFP), où se tourne actuellement Un ticket pour l'espace, d'Eric Lartigau, et où Sofia Coppola a loué un studio comme base de décoration pour son prochain film, Marie-Antoinette. Dans l'Essonne, à Arpajon (SFP), où a été filmé récemment L'Enfer, de Danis Tanovic. Mais surtout en Seine-Saint-Denis : à Epinay (groupe Tectis), à Aubervilliers (groupe Image), à Saint-Ouen, à la Plaine Saint-Denis, au Pré-Saint-Gervais ou encore à Stains. Ce dernier studio a aussi servi de base de décoration à un gros film américain de la MGM, un remake de La Panthère rose, de Shawn Levy. En termes de concentration d'activités (studios et métiers annexes de cinéma), c'est la SFP qui ressemble le plus au projet de cité du cinéma de Luc Besson.[...]
• ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 30.01.05
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Le Monde a écrit:
Une centrale électrique reconvertie en bord de Seine
LE MONDE | 31.01.05 |
Philippe Robert est un spécialiste incontesté - avec son associé Bernard Reichen - de la réutilisation de l'architecture industrielle. Aussi Luc Besson fit-il appel à lui pour transformer l'ancienne centrale thermique EDF de Saint-Denis en studios de cinéma. Le promoteur Tertial, qui formait un tandem avec les architectes Chaix et Morel, venait de sortir de son paysage, et le cinéaste avait sans doute été convaincu par sa visite de l'ancienne chocolaterie Menier de Noisiel, à l'est de Paris (en Seine-et-Marne). Philippe Robert avait converti avec succès cette usine, dont certains éléments étaient classés, en bureaux pour la société Nestlé France.
[...]
Les plateaux de tournage proprement dits sont à construire à côté de l'ensemble des bâtiments "art déco". Ce bloc compact de neuf plateaux (11 000 m2, au total) sera totalement insonorisé. Un vaste parking arboré de 500 places est prévu du côté Plaine-Saint-Denis. Il faut noter que la Cité du cinéma est située à proximité de l'autoroute A86 comme de la station de métro Carrefour-Pleyel (ligne 13).
"Le projet est conçu pour pouvoir différer la réalisation d'environ 15 000 m2 de bureaux", précise l'architecte. En dépit d'un phasage des travaux en tiroir, le calendrier reste tendu. Le permis de construire, déposé fin décembre, est en cours d'instruction, l'enquête publique doit durer un an - il faut déplacer des lignes électriques ; 24 à 30 mois de travaux seront nécessaires. Le coût du chantier seul est estimé entre 70 et 100 millions d'euros.
LeMonde.fr - Emmanuel de Roux
http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 … 156,0.html
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20 minutes, 28/04/2005
Luc Besson cherche talent caché dans les banlieues
Jeudi 28 avril 2005
[...]
L’équipe chargée du casting a décidé de faire la tournée des cités franciliennes, pour « être sûre de ne pas passer à côté du vrai Michou », selon Anne Barbier, directrice de casting. Et, depuis lundi, « quelques Michou potentiels ont déjà été retenus » pour « proposer plus de choix au réalisateur », ajoute Marie de Laubier, sa collègue. Pour les enfants qui se présentent, l’idée même du casting intrigue. Si la plupart sont venus « par curiosité », d’autres affichent leur motivation. « J’ai fait du théâtre un été, et ça m’a bien plu », raconte Mehdi, 9 ans. Sofiane est, lui, trop grand pour le rôle proposé, du haut de ses 12 ans, mais il a peut-être une chance « pour le rôle du grand frère ». Et les cousins, oncles ou parents ne sont jamais bien loin pour les soutenir. « Mon fils a peut-être un talent caché », espère Aldjia, maman du petit Mehdi. « Ça lui fera une expérience », ajoute Hakim, oncle d’Akim, 14 ans, tandis que Samira, la mère de Rayane, espère que le casting « lui donnera confiance en lui ». Magali Gruet
A savoir :
dates Castings aujourd’hui à Bonneuil-sur-Marne et Villepinte, demain à Nanterre et Argenteuil, lundi à Villeneuve-Saint-Georges et Saint-Denis. Rens. sur les autres dates (à partir de lundi) : 01 46 07 98 01.
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Pleyel : le projet Luc Besson
La cité européenne du cinéma
C’est en bord de Seine, à deux pas de la tour Pleyel à Saint-Denis, sur le site d’une ancienne usine EDF, que va s’implanter la cité européenne du cinéma du réalisateur Luc Besson, dont l’ouverture est prévue fin 2007
La cité européenne du cinéma
Europacorp/DR
Le permis de construire est déposé et, Luc Besson l’a annoncé lors du Festival de Cannes 2005, son budget de 130 millions d’euros pour le projet est bouclé.
C’est bien sur le site de l’ancienne centrale thermique, dans le quartier Pleyel à Saint-Denis, que va s’implanter la Cité européenne du cinéma de Luc Besson.
Ce projet ambitieux, qui s’étend sur 6,5 hectares, vise à regrouper toutes les compétences de la chaîne de production cinématographique pour permettre de réaliser un film de A à Z, sans sortir du site.
Cet ensemble offrira notamment 9 plateaux de tournages de 600 à 2000 m2 répartis sur 13 000 m2, des ateliers pour les décors, le stockage du matériel, des boutiques et des restaurants.
A terme, 30 000 m² de bureaux sont également prévus :
- La moitié sera louée par Europacorp.
La société de Luc Besson y installera son siège social sur 4 000 m². Le reste de la superficie sera découpé en bureaux à louer pour répondre aux besoins des sociétés présentes le temps d’un tournage.
- Les 15 000 m² restant sont quant à eux réservés aux sociétés de production qui choisiront de s’implanter sur le site.
Un temps évoqué, la création d’un parc de loisirs public a été retirée du projet. Mais Europacorp n’écarte pas la possibilité d’un éventuel musée du cinéma ou de visites des studios.
Transformer une centrale EDF désaffectée en cité du cinéma
Europacorp/DR
Situé entre la tour Pleyel et la Seine, à quelques minutes de Paris et de Roissy, un vaste espace est aujourd’hui occupé par des transformateurs EDF et par les bâtiments des deux centrales de production d’électricité désaffectées. Elles constituent un patrimoine industriel précieux mais difficile à reconvertir du fait de leur caractère monumental.
La plus grande de ces centrales est au centre du projet. Ce bâtiment de 220 m de long, Luc Besson le connaît bien puisqu’il y a tourné des scènes de Nikita et de Léon.
Pour l’aménager, Europacorp a choisi l'architecte Philippe ROBERT de l'agence REICHEN et ROBERT.
Son projet architectural vise à conserver le patrimoine industriel Art Déco en réhabilitant la centrale thermique de 1933 et en construisant de nouveaux bâtiments dans la logique du plan d’origine.
Certaines salles comme la salle des machines (nef), la salle des pompes et leurs annexes seront intégralement reconverties et transformées en halls et restaurant.
Les couleurs initiales du bâtiment, dans les teintes rose/orangé, seront conservées. Les façades anciennes seront ravalées et recevront de nouveaux vitrages conçus selon le découpage d’origine.
Un projet d’envergure
Avec la Cité du cinéma, l’objectif de Luc BESSON est de doter la France d’un équipement majeur sur le modèle des studios Pinewood en Grande-Bretagne.
Elle permettrait de dynamiser le secteur du cinéma pour continuer à produire un nombre élevé de films et attirer sur le sol français des productions étrangères plus habituées à ce genre d’outil.
Le projet amènerait également un équipement de haute valeur technique et favoriserait le partenariat entre les entreprises présentes sur un même site de production.
Il pourrait enfin créer une forte émulation au sein du cinéma français, tant sur un plan artistique que sur un plan technologique permettant de promouvoir la qualité des industries techniques du secteur et de favoriser leur développement.
Des retombées locales
Les retombées locales de ce projet sont multiples : outre l'impact en terme de valorisation du territoire et de dynamique pour le quartier Pleyel, ce projet aurait également des retombées économiques puisque environ 30 % du budget d’un film sont dépensées localement.
Des négociations sont également en cours pour favoriser le recrutement local de professionnels du cinéma et d'emplois de service.
Calendrier
» Le permis de construire a été déposé le 23 décembre 2004.
» 3 enquêtes publiques sont en cours dont une sur le déplacement des lignes haute tension qui se tiendra du 14 juin au 16 juillet 2005
» Lors du festival de Cannes 2005, Luc Besson a annoncé avoir bouclé son budget de 130 millions d’euros.
» Les travaux devraient durer 18 à 24 mois avec une ouverture du site fin 2007.
Liens utiles :
Le projet Besson sur le site de la ville de Saint-Denis
> Le site de Saint-Denis
http://www.ville-saint-denis.fr/jsp/sit … age_id=152
La société de production de Luc Besson
> Europacorp
http://www.europacorp.com/
http://www.plainecommune.fr/page/p-72/art_id-/
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Europacorp/DR - L'actuelle centrale EDF
Europacorp/DR - Perspective d'ensemble du projet
Europacorp/DR - La cité du cinéma regroupera plusieurs plateaux, des ateliers décors, des bureaux, des restaurants...
.Monico/DR - La maquette du projet Besson a été présentée aux Forums de Plaine Commune
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20 minutes, 28/10/2005
Premiers crédits pour le pôle de La Plaine
Vendredi 28 octobre 2005
François Loos, ministre délégué à l’Industrie, rencontrait hier les acteurs du pôle de compétitivité « Image multimédia et vie numérique » de La Plaine-Saint-Denis (93). Il leur a annoncé qu’ils bénéficieraient ces prochaines semaines des premiers financements de ce nouveau dispositif. 2,6 millions d’euros ont ainsi été accordés au site. En tout, c’est un budget de 30 millions d’euros que l’Etat a dégagé pour toute la France cette année. Une goutte d’eau par rapport aux 1,5 milliard d’euros promis pour la période 2006-2008. En juillet dernier, le gouvernement avait annoncé la création de soixante-sept pôles de compétitivité – dont trois d’envergure mondiale en Ile-de-France – afin de permettre au pays de rester compétitif dans les secteurs de pointe. « L’Ile-de-France a le plus gros palmarès des crédits », a déclaré le ministre hier.
[...]
A savoir :
google L’un des projets phares du pôle de compétitivité de La Plaine-Saint-Denis reste la création d’un moteur de recherche capable de concurrencer Google. « Nous n’avons pas encore trouvé son nom », déclare le ministre.
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Wo un moteur de recherche francophone (ou européen?) capable de concurrencer Google. Ils ont des milliards à investir pour rattraper le retard?
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excellent ce pole de cinéma, et tellement logique pour la France !!
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Il est vrai que la France est le premier pays producteur européen (en 2000 : 171 longs métrages, contre 103 en Italie, 98 au Royaume-Uni et en Espagne, et 75 en Allemagne !), et le cinquième au niveau mondial (derrière l'Inde, les USA, le Japon et les Philippines)...
Et pourtant, il n'existe aucun grand sutio en France, alors que les Anglais ont Pinewood (où on tourne les James Bond) et les Italiens ont cinecitta (où furent tournés les westerns spaghetti, et plus récemment "Gang of New york" de Martin Scorcese)...
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"L’objectif de la Cité du cinéma est en effet de créer un nouveau pôle d’attraction européen, concurrent de Pinewood, Cinecitta’ et des studios allemands, apte à attirer de manière durable le tournage de productions étrangères sur le territoire français. Le pari est audacieux, mais s’inscrit dans un large mouvement en marche depuis dix ans dans les pays anglo-saxons, avec à la clef la création de studios flambant neufs en Australie, au Canada, aux Etats-Unis et en Allemagne. En Grande-Bretagne, les frères Scott – Tony et Ridley – affichent une démarche similaire en investissant dans Pinewood et Shepperton, dont ils sont les actionnaires de référence.
Mais dans presque tous ces pays, cette démarche s’appuie sur un solide système d’incitation fiscale et de baisses des charges. Dans le contexte actuel de crise des industries techniques et de surcapacité chronique des plateaux en France, le projet de la Cité du Cinéma de Luc Besson trouvera-t-il son équilibre sans la mise en place d’un système d’incitation français ? Une mesure réclamée depuis des années par de nombreux prestataires"
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LE FIGARO 21-12-2005
[...]Et le projet de site cinématographique à Saint-Denis, que devient-il ?
Il avance. Ça a été un petit peu lent parce que les problèmes de dépollution sont toujours délicats à régler. L'ouverture est prévue vers 2007-2008.
A quoi servira-t-il ?
C'est un marché énorme. Il faut savoir que les Américains dépensent 400 millions d'euros par an dans leurs tournages à l'étranger. Et nous n'avons pas de studio pour les accueillir, contrairement à l'Italie avec Cinecitta, l'Allemagne avec Bavaria, l'Angleterre avec Pinewood. Ce qui est un comble pour la France qui est le plus gros producteur européen avec 180 films par an. C'est nous qui avons le potentiel de films mais on va dépenser notre argent ailleurs, alors qu'il y a un système en France qui existe, plafonné à un million d'euros. Avec un film de 50 millions de dollars, les Anglais vous remboursent 10 millions. Le même film en France est remboursé un million. Non seulement, on n'attire pas les productions étrangères mais, en plus, c'est nous qui partons à l'étranger. C'est dommage pour notre industrie.[...]
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Le Parisien, le 17.11.06
Plus qu'une signature avant les travaux
IL NE RESTE à Luc Besson qu'un dernier obstacle à franchir avant de déboucher le champagne : la signature avec EDF de la vente de son site de Saint-Denis-Pleyel. Voilà quatre ans que le réalisateur du « Grand Bleu » a conclu le premier protocole...
http://www.leparisien.com/home/maville/ … =275912316
Le Parisien, le 17.11.06
Saint-Denis
Besson peut enfin faire son cinéma
C'EST une petite signature qui enlève une grosse épine du pied de Luc Besson, à un mois du lancement sur les écrans de son très attendu « Arthur et les Minimoys ». Le maire de Saint-Denis, Didier Paillard (PCF), a accordé hier le permis de construire de...
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Le Permis de Construire a été obtenu hier.
A peu près 30,000 m² de bureaux et 12,000 m² de studios
Livraison prévu début 2009.
Dernière modification par Electron (17-11-2006 19:52:21)
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Feu vert pour la Cité du cinéma de Luc Besson à Saint-Denis
L'ambitieux projet (130 millions d'euros) du producteur et réalisateur Luc Besson et de la société Europacorp va voir le jour. Didier Paillard, le maire de Saint-Denis (93) a signé le permis de construire de la Cité du cinéma qui s'installera sur le site de l'ancienne centrale thermique EDF du quartier Pleyel, en bord de Seine.
Conçu par l'architecte Philippe Robert de l'agence Reichen et Robert, le projet prévoit l'aménagement sur 6,5 hectares de neuf plateaux de tournage de films de 600 à 2.000 m2 répartis sur 13.000 m2, des ateliers de décors, les costumes[... ]
Jean-Philippe Defawe
(17/11/2006)
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Le Bruxellois a écrit:
Il est vrai que la France est le premier pays producteur européen (en 2000 : 171 longs métrages, contre 103 en Italie, 98 au Royaume-Uni et en Espagne, et 75 en Allemagne !), et le cinquième au niveau mondial (derrière l'Inde, les USA, le Japon et les Philippines)...
Et pourtant, il n'existe aucun grand sutio en France, alors que les Anglais ont Pinewood (où on tourne les James Bond) et les Italiens ont cinecitta (où furent tournés les westerns spaghetti, et plus récemment "Gang of New york" de Martin Scorcese)...
En France on as Walt Disney Studio .Ok je sort -> []
Sinon pour repondre a Stickyesman, le moteur d recherche Europeen qui doit conccurencer Google, s'appellera Quaero (rechercher en latin), il est soutenu par la France et l'Allemande ainsi que par de grandes entreprises francaise et europeenne comme France Telecom, Thomson, Alcaltel ...
Voila fin du HS
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20 minutes, 20/11/2006
La future Cité du cinéma bientôt en chantier
20 Minutes | édition du 20.11.06
Le bébé de Luc Besson va pouvoir voir le jour. Didier Paillard, maire PCF de Saint-Denis (93) a annoncé, vendredi, avoir signé le permis de construire de la Cité du cinéma, projet porté par le producteur et réalisateur Luc Besson et sa société Europa Corp. [...]
©2006 20 minutes
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BatiActu 07/02/2008
Luc Besson dévoile sa cité du cinéma
La cité du cinéma, projet du réalisateur et producteur Luc Besson, sortira de terre dès cet été à Saint-Denis (Seine Saint-Denis). Ce site où se déploiera toute la chaîne de production cinématographique doit ouvrir ses portes en 2010.
Le producteur et réalisateur Luc Besson a présenté jeudi soir son projet de Cité du cinéma aux riverains du quartier Pleyel, à Saint-Denis. Installé sur 63.500 m² autour d’une ancienne centrale thermique EDF, acheté en 2006, ce mini Hollywood à la française pourra accueillir toute la chaîne de production d’un film, du synopsis au montage.
[...]
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Luc Besson commence à cadrer sa Cité du cinéma
Accueilli en messie à La Plaine-Saint-Denis. Des centaines de riverains se sont pressés hier soir à la Tour Pleyel (Saint-Denis) pour poser des questions à Luc Besson, dont la Cité du cinéma doit ouvrir à la mi-2010. Le PDG d'EuropaCorp a réussi l'exploit de se faire applaudir à son arrivée, malgré une demi-heure en retard.[...]
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dooby59 a écrit:
En France on as Walt Disney Studio .Ok je sort -> []
En effet on a pas de studios dignes de ce nom mais ce parc d'attraction sur le cinéma, serait en concurrence directe avec les Walt Disney Studios, à moins qu'il ne se penche sur un autre créneau... (si ils choisissent l'image c'est déja plus ou moins pris par la villette et le futuroscope)
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http://actu.orange.fr/articles/a-la-une … -2012.html
Rêvée par Luc Besson, la Cité du Cinéma ouvrira ses portes en 2012
Le producteur et réalisateur de cinéma Luc Besson a lancé jeudi sur le site d'une ancienne centrale thermique EDF à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) la Cité du Cinéma, un studio à l'hollywoodienne qui ouvrira ses portes en 2012, pour un coût de 140 millions d'euros.
Ce projet de longue haleine conçu dès l'année 2000 par Besson vise à attirer des productions à gros budget françaises mais aussi européennes et américaines, en regroupant tous les métiers du cinéma impliqués dans la fabrication d'un film, dans un même lieu aux portes de Paris.
"Lorsque j'ai tourné +Le Cinquième élément+ pour 90 millions d'euros je n'ai pas pu le faire en France, parce qu'il n'y avait pas les studios nécessaires pour nous accueillir. J'ai dû aller à Londres et j'étais très triste pour les industries techniques, qui m'avaient soutenu à mes débuts", a expliqué Besson lors d'une conférence de presse dans les murs de la centrale désaffectée, où les casques de chantier étaient de rigueur.
[...]
"Nous avons le troisième cinéma du monde et le premier en Europe, il nous manquait un lieu comme celui-là, qui nous permette d'être à la hauteur de nos ambitions", a déclaré de son côté la ministre de la Culture Christine Albanel.
La Cité du Cinéma sera financée par la Caisse des dépôts à hauteur de 130 millions d'euros - 100 M EUR d'emprunt sur 20 ans, 30 M EUR de fonds propres - et par le promoteur Vinci immobilier qui apportera les 10 millions restants.
Elle abritera 23.000 m2 de bureaux - dont 19.000 dédiés à Europacorp, la société de Luc Besson, qui y sera locataire - 11.000 m2 d'activités de production cinématographique, 10.000 m2 répartis en neuf plateaux de tournage et enfin 8.000 m2 qui abriteront l'Ecole Nationale Supérieure Louis Lumière.
[...]
La ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Valérie Pécresse, a souhaité que la Cité du Cinéma donne accès aux métiers du cinéma aux étudiants des universités voisines, de Paris VIII et Paris XIII.
"La plus belle usine à rêves du monde va ouvrir ici en 2012", a déclaré pour sa part le producteur Alain Terzian, ajoutant : "j'espère que beaucoup de nos amis producteurs viendront s'installer ici".
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"Même à Los Angeles, aucun studio ne centralise l'ensemble des métiers du cinéma. Ce sera un outil unique", a lancé Tarak Ben Ammar.
Le cabinet d'architectes Reichen et Robert, spécialiste de la réhabilitation de bâtiments industriels, supervisera un chantier qui démarrera fin 2009.
Dernière modification par Silvio69 (12-06-2009 07:29:51)
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http://www.20minutes.fr/article/332067/ … ecitta.php
Hier, la finalisation des négociations financières entre investisseurs de la future « Cité du cinéma » a été présentée en grande pompe sur son futur site, qui est celui de l'ancienne centrale thermique de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Pour 160 millions d'euros, l'impressionnante cathédrale rouillée de 62 000 m2 sera transformée, d'ici à 2012, en plateaux de tournage, en salles de projection et de réception et en bureaux dédiés au septième art. L'ensemble accueillera également l'école de formation au cinéma Louis-Lumière et des loges pour les stars américaines, « ravies de pouvoir enfin tourner à Paris », explique Luc Besson. Seront propriétaires Nef Lumière, association de la Caisse des dépôts et consignations, Vinci Immobilier, ainsi qu'un regroupement de professionnels du cinéma, dont EuropaCorp, la société de Luc Besson. « J'ai pris ma tête de Droopy auprès de Claude Guéant », le secrétaire général de l'Elysée, a expliqué le cinéaste, reconnaissant que l'intervention des plus hautes autorités de l'Etat avait été nécessaire pour faire avancer un dossier bloqué depuis longtemps. « C'est moi qui ferai le premier film pour essuyer les éventuels plâtres techniques, a-t-il indiqué. Des scripts sont déjà en route. » Début des travaux en septembre. W
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http://www.sonovision.com/news/new_mate … mp;nf=2821
L'école Louis Lumière avec Luc Besson à la Cité du cinéma en 2012
Signature d'un accord préalable d'installation de l'Ecole nationale supérieure Louis-Lumière dans la Cité du Cinéma à la Plaine Saint Denis en 2012
Francine Lévy, directrice de l’Ecole nationale supérieure Louis-Lumière, a signé le jeudi 28 mai 2009 avec la Caisse des Dépôts et Consignations les principaux termes et conditions d’un accord prévoyant l’installation de l’ENS Louis Lumière à la Plaine Saint-Denis, sur le site de la Cité du Cinéma. Cet accord, signé au Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche retient toute l’attention de la direction depuis plus d’un an. Il devrait permettre le déménagement de l’Ecole pour la rentrée 2012.
Ce projet a été élaboré sur des perspectives tout à fait stimulantes pour l’école, sa formation, sa recherche, son rayonnement futur, et son ouverture à l’international.
Le renforcement des liens avec les professionnels des métiers de l’image et du son ne peut que favoriser l’insertion professionnelle des étudiants, sur un territoire très dynamique en termes de production cinématographique et audiovisuelle, grâce au voisinage des entreprises déjà actives à la Plaine Saint Denis puis de celles qui rejoindront le site, notamment Europacorp.
Le site de la Cité du Cinéma permettra de développer des synergies entre formation, recherche appliquée et industrie, au cœur de l’épicentre de la production des images et des sons, à proximité immédiate des universités de Paris VIII et Paris XIII, et dans le prolongement des projets déjà développés au sein du pôle de compétitivité Régional Cap Digital.
Ce projet a bénéficié de fructueux échanges entre l'Ecole, le Rectorat de Créteil, le Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et a abouti grâce à un dialogue toujours positif avec Europacorp pour élaborer les premiers plans des futures installations.
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Le Bruxellois a écrit:
Il est vrai que la France est le premier pays producteur européen (en 2000 : 171 longs métrages, contre 103 en Italie, 98 au Royaume-Uni et en Espagne, et 75 en Allemagne !), et le cinquième au niveau mondial (derrière l'Inde, les USA, le Japon et les Philippines)...
Et pourtant, il n'existe aucun grand studio en France, alors que les Anglais ont Pinewood (où on tourne les James Bond) et les Italiens ont cinecitta (où furent tournés les westerns spaghetti, et plus récemment "Gang of New york" de Martin Scorcese)...
Le cinéma français est bel et bien le troisième du monde, derrière les USA et l'Inde.
Je ne sais pas où tu as vu que le cinéma philippin était devant la France !
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La Cité du Cinéma © Q_DC |
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