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Thomas3 a écrit:
Si on ne les compte pas il doit bien avoir une raison à cela .( faudrait penser à demander a l ´Insee)
Ce sont quand même des professionnels rien n’est le hasard avec l’Insee
La partie allemande pour Strasbourg c’est pareil.
Il doit bien y avoir une raison que nous ignorons .
La réponse est pourtant évidente non ? L'insee est un institut français par conséquent elle s'arrête aux seules frontières françaises. Sauf que l'urbanisation n'a elle pas de frontière.
L'institut statistique européen en revanche comptabilise Lille comme étant une agglomération de 2,1 millions d'habitants.
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Thomas3 a écrit:
Si on ne les compte pas il doit bien avoir une raison à cela .( faudrait penser à demander a l ´Insee)
Ce sont quand même des professionnels rien n’est le hasard avec l’Insee
La partie allemande pour Strasbourg c’est pareil.
Il doit bien y avoir une raison que nous ignorons .
C'est tout simplement parce qu'ils ne s'occupent que de statistiques nationales, au-delà des frontières ce n'est pas dans leur périmètre. D'ailleurs parfois ce concept de frontière existe aussi pour les régions, vu que l'INSEE a des instances régionales. D'ailleurs ça m'agaçait souvent quand ils faisaient des articles concernant une région, ils oubliaient systématiquement les populations de la région d'à-côté mais vivant dans l'aire urbaine centrée sur une ville de la région étudiée. Cela faussait complètement les comparaisons faites entre villes au sein de la même région. Et là c'était que des données françaises, qu'ils avaient donc. J'ai déjà écrit à l'INSEE sur ce sujet, ils m'ont répondu que j'avais raison, et que dorénavant ils ajoutaient un nota spécifiant que les chiffres pris en compte ne concernaient que la région étudiée. Bref ils ont fait le minimum...
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l'INSEE c'est l'Institut FRANÇAIS ! À la rigueur il faudrait voir du côté de l'Institut de statistiques belge pour la partie Courtrai/Mouscron.
Pour la partie internationale mieux vaut voir auprès d'eurostat.
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Dernières nouvelles de l'étalement urbain au vu des dernières populations municipales totales de 2015:
votre serviteur s'est servi des données UU et AU rafraîchies par le vaillant Forsen :
... pour donner le tableau suivant, où l'on peut évaluer l'évolution démographique des couronnes des aires urbaines de plus de 400.000 hab sur la période 2010-2015:
L'AU de Montpellier se distingue nettement du reste du classement, puisqu'elle est la seule à connaître une croissance plus faible de sa couronne par rapport au reste du zonage. Cependant sa croissance annuelle s'est faite à un rythme de 1.46% par an sur la période, à l'image de son dynamisme démographique.
Les couronnes urbaines des AU d'Orléans, Strasbourg et Grenoble connaissent un différentiel de croissance quasi nul sur la période.
Les chiffres de l'INSEE avec les résultats des prochains recensements, les composantes extension et densification, mais surtout le nouveau découpage 2020 des AU et UU devraient nous donner un portrait plus précis de l'étendue du désastre que constitue l'étalement urbain, largement alimenté par l'absence de maîtrise foncière et de volonté politique pour tenter de réguler la situation, malgré l'existence de dispositifs déjà anciens (EPF et EPFL en particulier)...
Notons enfin que certaines AU en stagnation démographique peuvent connaître une forte inflation de leur couronne urbaine :
ainsi de Metz, Nice et Rouen...
Les EPCI centraux de ces AU devraient réfléchir aux dispositifs cités et recruter d'urgence des armées d'urbanistes et d'aménageurs rompus aux techniques du développement durable urbain...
Dernière modification par géogaga (06-01-2018 15:17:15)
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Bordeaux est donc la championne française de l’étalement urbain !
Sait-on s’il y a lieu plutôt du côté littoral de l’aire urbaine ou au contraire dans l’entre deux mers ?
Peut-être que lors du nouveau zonage la population de son unité urbaine dépassera celle de l’UU toulousaine.
Et merci à toi @geogaga.
Dernière modification par hugosbrr (06-01-2018 15:35:41)
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Géogaga, votre tableau reprend l'évolution démographique 2010-2015 des couronnes péri urbaines et non urbaines.
La couronne urbaine étant celle de l'unité urbaine. La couronne periurbaine étant celle qui entoure l'unité urbaine pour former l'aire urbaine.
La couronne periurbaine bordelaise connaît le taux de croissance le plus élevé entre 2010-2015, mais valeur absolue les couronnes periurbaines de Lyon, Toulouse et Rennes ont une croissance démographique supérieure.
Concernant l'extension urbaine induite par l'étalement péri urbain, si vous reprenez une image satellite de 2017, l'unité urbaine bordelaise pourrait gagner une demi douzaine de communes et l'unité urbaine de Toulouse pourrait en gagner une quinzaine.
oc311 a écrit:
Étant donné que le nouveau périmètre devrait être défini en 2020, quelle pourrait en être la population à ce moment là (divulgation des chiffres 2020 au 31/12/2022 avec nouveau périmètre)
UU Toulouse :----------------1 017 183
UU castelnau :---------------------13 044
UU Bouloc :----------------------------6 873
Vacquiers :-----------------------------1 358
Canals :-------------------------------------833
UU Fonsorbes :---------------------18 936
Saubens :--------------------------------2 439
Corronsac :---------------------------------850
Flourens :--------------------------------1 985
Merville :----------------------------------5 697
Future UU 2020 :-------------1 069 198 dont :
Toulouse :---------------------------502 080
Couronne urbaine :-------------567 118
Aux vues des images satellites, je pense qu'on peut ajouter les communes de :
Capian :----------------647----------703
Madirac :---------------184----------226
Sadirac :--------------3 501-------4 119
Beychac & Caillau----1 983-------2 161
Genissac :------------1 835-------1 922
La Brède :------------3 825-------4 109
UU Bordeaux :-----843 425----904 359
Future UU :--------855 400----917 599 soit +62 199 ou +12 440/an
En gardant le rythme, 954 918 en 2018.
En 2020, l'unité urbaine toulousaine pourrait compter 1 069 198 habitants et l'unité urbaine bordelaise pourrait compter 979 798 habitants.
Dernière modification par oc311 (06-01-2018 16:42:16)
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Je le répète encore et encore mais dans les 389 000 de la couronne rennaise, il y a des communes urbaines très proches de Rennes comme Vezin le Coquet, Vern sur Seiche, Le Rheu ou Betton.
Contrairement aux autres villes où cette couronne se situent automatiquement après le pôle à 20 ou 40km. Ici des communes ne sont pas comptés alors qu'elles sont ultra proches de Rennes (surtout Vezin le coquet*).
Donc oui a Rennes la périurbanisation est marqué mais pas autant que ces chiffres... (la vraie périurbanisation avec étalement est plus proche des 300 000 et surtout hors métropole -interco- car le dernier SCOT incite aux petits collectifs denses avec moins d'étalement).
*Dans ton calcul (tu n'y est pour rien c'est juste la limite de l'AU dans ce cas précis), Vezin apparait donc dans la couronne et non dans l'UU. Ici sur cette vue on voit les tours de Rennes à l'horizon (la rocade est à 1km) et les 1 000 nouveaux habitants entre 2010 et 2015 dans la commune ont été comptabilisés dans la couronne et non dans l'UU. On est pourtant loin de l'étalement urbain pavillonnaire à 35km d'un périphérique.
Dernière modification par Floch PC 11 (06-01-2018 17:18:31)
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Je vous avoue que je ne comprends pas l'ajout de Melesse dans l'unité urbaine de Rennes. Je ne trouve pas moins de 200m de continuité de bâti.
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Quoi que si, le long de la d82 et à l'approche de la rocade avec jonction vers la d91.
Au vue de l'image satellite 2017, je pense qu'en 2020 on ajoutera Vezin le Coquet à l'unité urbaine car je vois continuité du bâti.
Dernière modification par oc311 (06-01-2018 17:44:06)
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Oui enfin ça montre l'aberrance du calcul parfois ! Une belle unité bien dense entre Rennes et Melesse !
Il faudrait presque inverser Vezin et Melesse.
Quoiqu'il en soit, il faudra pour Rennes veiller à continuer ce qui a été commencé en 2010 : recentrer les nouvelles constructions sur les 2 premières couronnes et la 30aine de ville plus proche de Rennes.
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hugosbrr a écrit:
Les mêmes tableaux mais cette fois-ci par secteur :
Tertiaire Marchand
De très belles croissances pour la façade ouest et Lyon.
On note que le Nord progresse plus vite que la moyenne nationale, ce qui conforte les analyses faites précédemment.
Tertiaire Non Marchand
Les départements les plus dynamiques au plan démographique sont également ceux dont ce secteur se développe le plus rapidement ce qui est tout à fait logique.
Industrie
Là c'est le drame. Seule la Haute-Garonne a une dynamique industrielle importante.
A noter que la désindustrialisation semble s'accélérer à Lyon et dans le Nord ...
Dernière modification par hugosbrr (06-01-2018 18:24:24)
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hugosbrr a écrit:
A noter que la désindustrialisation semble s'accélérer à Lyon et dans le Nord ...
L'île de France, c'est le nord ?
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ANDRE a écrit:
L'île de France, c'est le nord ?
Je parlais du département ...
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-2.06 % si c'est pas de la désindustrialisation qu'est ce que c'est ? En tout cas c'est un mal Français.
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Certes mais je n'ai pas dit qu'il n'y avait pas de désindustrialisation en Ile-de-France, j'ai dit qu'entre 2015 et 2016 le phénomène s'est accéléré dans le Nord et dans le Rhône. Au contraire de l'Ile-de-France qui a perdu moins d'emplois en 2016 qu'en 2015.
Et il faut noter que le cas de l'Ile-de-France est particulier, le phénomène peut être amplifié par le fait que l'Etat incite les entreprises à s'installer en province plutôt qu'à Paris.
Dernière modification par hugosbrr (06-01-2018 18:32:14)
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hugosbrr a écrit:
Et il faut noter que le cas de l'Ile-de-France est particulier, le phénomène peut être amplifié par le fait que l'Etat incite les entreprises à s'installer en province plutôt qu'à Paris.
OK. Isoler des années et ne pas regarder la tendance à moyen terme, c'est moyen comme analyse.
Je ne pense pas que l'état incite les entreprises industrielles à quitter l'IdF, sans doute à se relocaliser en banlieue, avec tous les travaux du grand Paris!!!
Pour les industries les plus polluantes, le problème est le même en province (industrie pétrolière dans le couloir de la chimie au sud de Lyon ou les raffineries de l'étang de Berre et de la zone de Fos/mer dans les BdR).
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Voilà la croissance de l'emploi industriel dans le Nord depuis 2011 :
-1,34 % -1,37 % -1,38 % -1,85 % -1,63 % -1,91%
Voilà pourquoi je parlais d'un phénomène allant en s'accélérant.
Idem pour le Rhône :
-0,20 % -0,80 % -0,33 % -0,87 % -0,71 % -0,81%
Je ne pense pas que l'état incite les entreprises industrielles à quitter l'IdF, sans doute à se relocaliser en banlieue, avec tous les travaux du grand Paris!!!
Je pensais surtout à la taxe sur les bureaux qui s'applique uniquement en IDF.
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hugosbrr a écrit:
.....
Là c'est le drame. Seule la Haute-Garonne a une dynamique industrielle importante.
A noter que la désindustrialisation semble s'accélérer à Lyon et dans le Nord ...
C'est pas très grave en réalité. Alors, je sais qu'on surfe actuellement sur le modèle économique allemand et son fameux "mittelstand" (je sais plus si on l'écrit comme çà, pardon pour les germanophones...). L'industrie allemande représente plus de 20% du PIB....quand la France est à 11% ( comme les États-Unis)....Alors, c'est vrai que si on s'arrête à ce constat et qu'on fait le parallèle avec les excédents records qu'enregistrent l'Allemagne on pourrait s’inquiéter mais n'oubliez pas le formidable bond technologique qui est entrain de se produire dans la digitalisation de l'économie et notamment dans l'industrie. Les succès d’aujourd’hui pourraient devenir les échecs de demain. C'est d'ailleurs un débat qui a lieu actuellement en Allemagne où ils voient arriver ces lourdes transformations et leur impact sur l'emploi. La désindustrialisation va encore continuer dans le futur. Les emplois vont surtout se situer (et encore c'est vite dit!!) dans le secteur des services (éducation, soin, loisir, expertise,etc...). En gros, des experts projettent une société à 2 niveaux avec des super emplois tertiaire à fort pouvoir d'achat d'un côté et des mini jobs de l'autre.
Bon, j'arrête car je m'éloigne de ce fil...
Sinon, pour revenir à tous ces échanges sur ces comparaisons démographoques, il ne faut pas oublier qu'on est sur des critères arbitraires de mesure. Par exemple pour l'UU, on l'a définie avec une distance de 200 m entre le bâti mais pourquoi pas 100, 300, 500, 4213.5623m????Donc gardez bien cela en tête!!!On est dans de l'arbitraire!
Mais bon si certains aiment comparer "leur" ville alors il leur reste une multitude d'étude et il faut reconnaître que hormis Paris elles ne sont pas très flatteuses pour les métropoles Française.
Allez pour la route: une des plus connu: Globalization and World Cities Research Network
Dans celle ci vous retrouverez un tableau pour 2016:
Je vous laisse chercher vos villes....mais je sais déjà que pour certains cela va pas leur plaire....Mais les gars, c'est pas grave, c'est qu'un classement....
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Ce sont les classements de croissance démographique ?
Je ne pensais pas que Kinshasa avait une faible croissance démographique comparé à Londres.
Ah mais oui, c'est une étude anglaise. comme d'habitude, Bigorre à côté de la plaque avec un HS complémentaire.
Précision supplémentaire pour Bigorre qui n'est plus à cela près en terme de mauvaise interprétation des choses
https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1501
Remarque
Ces seuils, 200 mètres pour la continuité du bâti et 2 000 habitants pour la population des zones bâties, résultent de recommandations adoptées au niveau international.
En France, le calcul de l'espace entre deux constructions est réalisé par l'analyse des bases de données sur le bâti de l'Institut Géographique National (IGN). Il tient compte des coupures du tissu urbain telles que cours d'eau en l'absence de ponts, gravières, dénivelés importants. Depuis le découpage de 2010, certains espaces publics (cimetières, stades, aérodromes, parcs de stationnement...), terrains industriels ou commerciaux (usines, zones d'activités, centres commerciaux,...) ont été traités comme des bâtis avec la règle des 200 mètres pour relier des zones de construction habitées, à la différence des découpages précédents où ces espaces étaient seulement annulés dans le calcul des distances entre bâtis
Ce n'est pas ce que nous pouvons qualifier d'arbitraire tout de même. Enfin bref, on se renseigne au préalable !
Dernière modification par oc311 (06-01-2018 19:37:46)
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dadolovitch a écrit:
Bah justement tout le problème est là, personne ne les compte ou ne fait d'études sur ce problème. La partie Belge est ignorée à tort. On sait juste que si on se basait sur la méthode de comptage de l'INSEE pour créer une unité urbaine alors on obtient 1 421 000 habitants. On sait aussi que l'aire métropolitaine de Lille (sa zone d'influence calculée là par l'Insee par contre) pèse 3,9 millions d'habitants sur seulement 7000 km2.
Oui ça j'ai compris mais au niveau des statistiques Belges ils les comptent comment ces habitants de la zone d'influence de Lille ?
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oc311 a écrit:
Géogaga, votre tableau reprend l'évolution démographique 2010-2015 des couronnes péri urbaines et non urbaines.
La couronne urbaine étant celle de l'unité urbaine. La couronne periurbaine étant celle qui entoure l'unité urbaine pour former l'aire urbaine.
La couronne periurbaine bordelaise connaît le taux de croissance le plus élevé entre 2010-2015, mais valeur absolue les couronnes periurbaines de Lyon, Toulouse et Rennes ont une croissance démographique supérieure.
Concernant l'extension urbaine induite par l'étalement péri urbain, si vous reprenez une image satellite de 2017, l'unité urbaine bordelaise pourrait gagner une demi douzaine de communes et l'unité urbaine de Toulouse pourrait en gagner une quinzaine.oc311 a écrit:
Étant donné que le nouveau périmètre devrait être défini en 2020, quelle pourrait en être la population à ce moment là (divulgation des chiffres 2020 au 31/12/2022 avec nouveau périmètre)
UU Toulouse :----------------1 017 183
UU castelnau :---------------------13 044
UU Bouloc :----------------------------6 873
Vacquiers :-----------------------------1 358
Canals :-------------------------------------833
UU Fonsorbes :---------------------18 936
Saubens :--------------------------------2 439
Corronsac :---------------------------------850
Flourens :--------------------------------1 985
Merville :----------------------------------5 697
Future UU 2020 :-------------1 069 198 dont :
Toulouse :---------------------------502 080
Couronne urbaine :-------------567 118Aux vues des images satellites, je pense qu'on peut ajouter les communes de :
Capian :----------------647----------703
Madirac :---------------184----------226
Sadirac :--------------3 501-------4 119
Beychac & Caillau----1 983-------2 161
Genissac :------------1 835-------1 922
La Brède :------------3 825-------4 109
UU Bordeaux :-----843 425----904 359
Future UU :--------855 400----917 599 soit +62 199 ou +12 440/an
En gardant le rythme, 954 918 en 2018.En 2020, l'unité urbaine toulousaine pourrait compter 1 069 198 habitants et l'unité urbaine bordelaise pourrait compter 979 798 habitants.
Oui Oc, il n'y a pas de problème :
couronne = AU - UU
Je n'avais pas fait gaffe, dans mon commentaire, à la pôle position bordelaise pour le dynamisme démographique de couronne... ! En fait c'est peut être secondaire dans la mesure où c'est le reflet de la forte croissance de l'AU, comme Montpellier et Toulouse...
De quelles images satellitaires disposes-tu pour voir où on en est pour la continuité urbaine et récemment... ? Je ne sais toujours pas comment trouver les métadonnées de Google Earth...
@+
Dernière modification par géogaga (06-01-2018 20:06:55)
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oc311 a écrit:
Ce sont les classements de croissance démographique ?
Je ne pensais pas que Kinshasa avait une faible croissance démographique comparé à Londres.
Ah mais oui, c'est une étude anglaise. comme d'habitude, Bigorre à côté de la plaque avec un HS complémentaire.
Précision supplémentaire pour Bigorre qui n'est plus à cela près en terme de mauvaise interprétation des choses
https://www.insee.fr/fr/metadonnees/definition/c1501Remarque
Ces seuils, 200 mètres pour la continuité du bâti et 2 000 habitants pour la population des zones bâties, résultent de recommandations adoptées au niveau international.
En France, le calcul de l'espace entre deux constructions est réalisé par l'analyse des bases de données sur le bâti de l'Institut Géographique National (IGN). Il tient compte des coupures du tissu urbain telles que cours d'eau en l'absence de ponts, gravières, dénivelés importants. Depuis le découpage de 2010, certains espaces publics (cimetières, stades, aérodromes, parcs de stationnement...), terrains industriels ou commerciaux (usines, zones d'activités, centres commerciaux,...) ont été traités comme des bâtis avec la règle des 200 mètres pour relier des zones de construction habitées, à la différence des découpages précédents où ces espaces étaient seulement annulés dans le calcul des distances entre bâtisCe n'est pas ce que nous pouvons qualifier d'arbitraire tout de même. Enfin bref, on se renseigne au préalable !
c'est bien ce que je dis : arbitraire....ou alors il faut me donner le travail scientifique derrière et pourquoi 200 m serait le nombre d'or.....
Sinon, merci de ne pas être aussi agressif mais c'est peut être le positionnement de Toulouse dans cette étude anglaise qui fait mal....
allez je te laisse oc31, tu n'en vaux pas la peine...
Dernière modification par bigorre (06-01-2018 20:27:58)
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Comme à votre habitude, votre aversion à Toulouse vous entraîne sur des hors-sujet et même à contester les règles internationales dont se conforme l'INSEE. Vos interventions ayant pour but de dénigrer Toulouse comme à votre habitude, n'en valent pas la peine.
Vous avez raison de nous laisser débattre dans le sujet et de vous en éloigner.
Dernière modification par oc311 (06-01-2018 20:45:51)
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géogaga a écrit:
oc311 a écrit:
Géogaga, votre tableau reprend l'évolution démographique 2010-2015 des couronnes péri urbaines et non urbaines.
La couronne urbaine étant celle de l'unité urbaine. La couronne periurbaine étant celle qui entoure l'unité urbaine pour former l'aire urbaine.
La couronne periurbaine bordelaise connaît le taux de croissance le plus élevé entre 2010-2015, mais valeur absolue les couronnes periurbaines de Lyon, Toulouse et Rennes ont une croissance démographique supérieure.
Concernant l'extension urbaine induite par l'étalement péri urbain, si vous reprenez une image satellite de 2017, l'unité urbaine bordelaise pourrait gagner une demi douzaine de communes et l'unité urbaine de Toulouse pourrait en gagner une quinzaine.oc311 a écrit:
Étant donné que le nouveau périmètre devrait être défini en 2020, quelle pourrait en être la population à ce moment là (divulgation des chiffres 2020 au 31/12/2022 avec nouveau périmètre)
UU Toulouse :----------------1 017 183
UU castelnau :---------------------13 044
UU Bouloc :----------------------------6 873
Vacquiers :-----------------------------1 358
Canals :-------------------------------------833
UU Fonsorbes :---------------------18 936
Saubens :--------------------------------2 439
Corronsac :---------------------------------850
Flourens :--------------------------------1 985
Merville :----------------------------------5 697
Future UU 2020 :-------------1 069 198 dont :
Toulouse :---------------------------502 080
Couronne urbaine :-------------567 118Aux vues des images satellites, je pense qu'on peut ajouter les communes de :
Capian :----------------647----------703
Madirac :---------------184----------226
Sadirac :--------------3 501-------4 119
Beychac & Caillau----1 983-------2 161
Genissac :------------1 835-------1 922
La Brède :------------3 825-------4 109
UU Bordeaux :-----843 425----904 359
Future UU :--------855 400----917 599 soit +62 199 ou +12 440/an
En gardant le rythme, 954 918 en 2018.En 2020, l'unité urbaine toulousaine pourrait compter 1 069 198 habitants et l'unité urbaine bordelaise pourrait compter 979 798 habitants.
Oui Oc, il n'y a pas de problème :
couronne = AU - UU
Je n'avais pas fait gaffe, dans mon commentaire, à la pôle position bordelaise pour le dynamisme démographique de couronne... ! En fait c'est peut être secondaire dans la mesure où c'est le reflet de la forte croissance de l'AU, comme Montpellier et Toulouse...
De quelles images satellitaires disposes-tu pour voir où on en est pour la continuité urbaine et récemment... ? Je ne sais toujours pas comment trouver les métadonnées de Google Earth...
@+
Effectivement géogaga, je vous remercie de rester effectivement dans le sujet contrairement à d'autres.
En fait, les images satellite de Google datent de mai-juin 2017, ce qui permet mieux d'identifier les communes dont le bâti nouveau permet des rapprochements de 200m. J'hésite à ajouter Ludon médoc à la liste car il y a toujours un secteur de plus de 300m. Mais il suffit que d'un bâti pour faire rentrer une commune dans une unité urbaine le long des routes secondaires.
Dernière modification par oc311 (06-01-2018 20:49:12)
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La différence d'attractivité entre l'aire urbaine d'Annemasse, limitrophe du canton de Genève, et celle de Thionville, limitrophe du Luxembourg, m'interpelle. Dans le premier cas, il s'agit de l'aire urbaine enregistrant la plus forte croissance démographique à niveau national, alors que dans le second la croissance se révèle très modeste. Pourtant, le canton de Genève et le Grand-Duché de Luxembourg comptent une population similaire (un demi-million d'habitants), un taux de chômage équivalent (5,2% dans le canton de Genève contre 5,8% au Luxembourg), ainsi que des salaires tout aussi attractifs. Les communes les plus riches de Moselle (Hagen, Kanfen, Mondorff, Rodemack, Roussy-le-Village, Zoufftgen), dont le niveau de vie médian s'apparente à celui des arrondissements les plus aisés de la capitale, ne font pas partie de l'aire urbaine thionvilloise, alors qu'elles ne sont situées qu'à une quinzaine de kilomètres de Thionville. Ces communes enregistrent une forte croissance démographique, nettement supérieure à la moyenne départementale, en raison de leur proximité immédiate avec le Grand-Duché. Le phénomène semble ne concerner que les villages frontaliers et ne pas atteindre Thionville, pourtant située à une trentaine de kilomètres seulement de Luxembourg-Ville (contre dix kilomètres dans le cas d'Annemasse par rapport à Genève). Cette distance est-elle trop importante pour que la capitale luxembourgeoise puisse exercer le même pouvoir d'attractivité que Genève ? Ou cela tient-il à une métropolisation moins poussée (il n'existe pas de "Grand Luxembourg" sur le modèle d'un Grand Genève) ?
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