Saint-Malo - CA St Malo Agglomération

Projet quai Trichet par Meignan Engasser Peraud Architectes

Saint-Malo. Aux Nielles, le projet Raulic revu à la baisse

Le groupe Raulic (Thermes Marins de Saint-Malo) s’est porté acquéreur de l’ancien camping municipal des Nielles, en 2016, à Saint-Malo. L’entreprise projette de construire sur le terrain de 15 000 m2, un complexe hôtelier et de thalassothérapie. Hier, lundi 15 janvier 2018, des modifications ont été dévoilées lors de la réunion publique qui s’est tenue au théâtre Bouvet.

Ce lundi 15 janvier 2018, s’est tenue la 3e réunion publique. Des modifications ont été apportées au projet : la capacité d’accueil a diminué de 14 %, la surface de plancher du programme de 11 % et l’emprise au sol de 19 %.

Pour l’hôtel 5 étoiles : un niveau en front de mer a été supprimé (R-4), le bâtiment a été reculé d’environ 6,75 m selon les niveaux par rapport au front de mer. Un bélvédère public sera créé sur l’emprise de l’ancien camping.

Résidence hôtelière : suppression du bâtiment situé à l’entrée du projet sur l’avenue Kennedy pour libérer des espaces verts des deux côtés. Retrait des façades sur les étages supérieurs. Résidence de tourisme : éloignement par rapport aux riverains Nord, retrait des façades sur les étages supérieurs.

La réunion de ce lundi 15 janvier 2018 marque le démarrage d’une concertation préalable du public qui va se dérouler jusqu’au mercredi 28 février 2018.

Saint-Malo. 270 personnes à la réunion publique sur les Nielles

Projet d’aménagement de l’ancien camping des Nielles

Les porteurs du projet ont rappelé que "150 emplois directs vont voir le jour", a précisé Olivier Raulic.

Le montant de l’investissement s’élève à 60 millions d’euros, dont 7,6 millions pour l’achat du terrain de l’ex-camping des Nielles.

Une concertation préalable est ouverte du lundi 15 janvier 2018 au mercredi 28 février 2018 inclus, pour une durée de 45 jours.

La population est invitée à consigner ses observations et propositions sur le registre de concertation, au format papier, disponible à la Direction de l’Aménagement et de l’Urbanisme, 18 chaussée Eric Tabarly, fort du Naye, à Saint-Malo.

Pour le R-4 je ne dis pas mais pour tout le reste... Et puis sérieusement, si ils voulaient vraiment préserver notre côte "sauvage", ils habiteraient ailleurs. Ça fait un bon moment qu'elle a perdue son caractère sauvage pour moi, il n'y a qu'à voir la densité d'habitation dans ce quartier.
Qu'ils soient honnêtes. pour la plupart ils ont peur de perdre leur tranquillité avec l'arrivé de cette hôtel. Hors cette cote ne leurs appartient pas; malgré ce qu'ils peuvent penser. Pas plus à eux qu'au groupe Raulic.

Saint-Malo. Malgré les ambitions de la CCI, le port restera à la traîne

Quelles ambitions pour le port de Saint-Malo ? La question est posée. Au-delà d’être une destination touristique prisée et le point de départ de la Route du Rhum, la cité corsaire ne brille pas particulièrement par son dynamisme portuaire. Une situation à laquelle entend remédier la CCI d’Ille-et-Vilaine. Mais des limites devraient vite apparaître.

La CCI veut renouveler son bail
Le port de Saint-Malo est la propriété de la Région Bretagne depuis 2007. Mais la gestion des infrastructures a été déléguée à un opérateur. En l’occurrence à la Chambre de Commerce et d’Industrie d’Ille-et-Vilaine. La concession de la CCI 35 arrive à son terme à la fin de l’année 2018. Un appel d’offres pour la reprise de la délégation portuaire a été lancé par la région.

Alors qu’elle souhaite en conserver l’exploitation, la Chambre de Commerce va proposer un dossier de candidature à sa propre succession. Une candidature dans laquelle la CCI s’est entourée de plusieurs partenaires. Parmi ceux-ci, le Crédit Agricole, la Banque Populaire du Grand Ouest mais aussi SemBreizh ou encore la CCI du Finistère.

« Hissez haut Saint-Malo »
Le projet de reprise prévoit ainsi un plan d’investissement pour les 25 prochaines années. Baptisé « Hissez haut Saint-Malo », le dossier entend réaliser 150 millions d’euros de dépenses, matérialisées notamment par des infrastructures. À titre informatif, la CCI 35 est également en charge de la gestion des aéroports de Rennes et de Dinard.

La CCI d’Ille-et-Vilaine compte par ailleurs transformer le port de Saint-Malo en « un pôle économique régional et une porte d’entrée et de sortie, et donc de débouchés, pour les entreprises bretonnes ».

Mais concrètement, en quoi consistent ces ambitions ?

Une gare maritime pour seule perspective
La gestion du port par la Chambre de Commerce comprend plusieurs activités distinctes. Tout d’abord, la CCI aura en charge la criée située sur les quais du bassin Bouvet. Elle régira aussi le terminal ferry du Naye, la réparation navale et le trafic des marchandises du port de commerce.

Et, malgré les bons mots et la communication ambitieuse de la direction de la CCI sur sa volonté de « développer tout le potentiel portuaire », la réalité sera beaucoup plus timorée.

Ainsi, le seul chantier prévu pour l’heure est la construction d’une nouvelle gare maritime avec pour finalité l’accueil de navires de plus grandes capacités. Sachant que le terminal du Naye ne fonctionne qu’avec le trafic transmanche, il aurait été intéressant que la Chambre de Commerce évoque ses pistes pour développer le trafic en question. L’activité du transmanche est déjà saturée par les opérateurs et les rotations actuelles sont largement suffisantes en termes de capacités.

Définitivement à la traîne
Accessoirement, le projet de candidature doit également comprendre un volet sur l’aménagement des terre-pleins et sur une meilleure liaison entre le port et la ville. Mais, avec un peu d’honnêteté intellectuelle, il apparaît assez évident que Saint-Malo restera un port secondaire dans les années à venir. Comment augmenter le trafic du port de commerce alors que les infrastructures sont enclavées dans la ville et que les obstructions à leur développement sont nombreuses ?

Comment s’imposer sur un territoire quand Nantes Saint-Nazaire, Brest et même Lorient sont davantage attractifs pour les chargeurs comme les armateurs ?

Voilà des questions que la CCI et l’ensemble des acteurs politiques, malouins comme bretons, devront se poser tôt ou tard. Au risque de voir les ambitions de Saint-Malo toujours bloquées à quai dans 25 ans, malgré le plan d’investissement.

Dernière modification par Dylan35 (19-01-2018 15:55:20)

Saint-Malo : un nouvel espace de 600 m2 pour les associations

La Ville de Saint-Malo organisait ce jeudi 18 janvier 2018 sa traditionnelle cérémonie des vœux au personnel de la ville, au sein du nouvel espace réservé à ses associations.

Trois salles

La salle Surcouf (250 m2) est la plus grande et dispose d’une scène de 40 m2. Située au-dessus du théâtre, elle n’est pas encore ouverte au public, quelques travaux étant toujours en cours.

La salle Bouvet (220 m2) peut se diviser en deux salles et ainsi accueillir deux associations en même temps.

Enfin, la salle Charcot (122 m2) est la plus petite.

L’espace Bouvet dispose également d’un office traiteur, pour la partie cuisines.

Saint-Malo. Une résidence universitaire meublée près de l’IUT

Cette future résidence universitaire sera la première qui ressemblera à une Cité U, à Saint-Malo. Les 66 premiers logements seront livrés en juin, clefs en main. Avant une 2e tranche de 33 studios en 2019.

367 €, charges comprises

Ces logements de19 m2, 20 m2 ou 23 m2, pour les personnes à mobilité réduite, seront tous aménagés de la même manière : lit, salle de douche, toilette, bureau, rangement et petite table modulable. Le loyer sera de 367 € charges comprises (eau, électricité, internet…), hors APL.

On sent que Saint-Malo commence à avoir de l'ambition et ça fait plaisir 

zichiqou35200 a écrit:

On sent que Saint-Malo commence à avoir de l'ambition et ça fait plaisir 

Pourvu que ça dure... 

Projet AquaMalo - Partie1 - 24 01 2018

Très joli programme 

Cinéma. Saint-Malo aura son multiplexe en 2019

Le projet était dans les tuyaux depuis plus de dix ans. Ce mardi 6 février 2018, le maire de Saint-Malo et l’association qui gère les deux cinémas malouins ont annoncé le lancement du projet multiplexe avec une ouverture prévue en fin d'année 2019.

8 salles
Claude Renoult, le maire de Saint-Malo, Georges Coudray, le président de l’association qui gère les deux cinémas malouins (Vauban 1 et Vauban 2) et le directeur des cinémas, Loïc Frémont, ont annoncé, ce mardi 6 février 2018, le lancement du projet CinéVauban, un multiplexe de 8 salles pouvant accueillir près de 1 500 spectateurs simultanément.
En face de l’IUT à Paramé
Ce multiplexe sera installé non pas dans le quartier de La Découverte à l’entrée de Saint-Malo, mais en proximité du pôle universitaire qui comprend l’IUT, le lycée Florence-Arthaud et bientôt de l’école nationale supérieure maritime (ENSM) dans le quartier de Paramé.
Cinéville partenaire
Dans quelques jours, une société sera créée avec les deux porteurs du projet malouin : l’association Vauban et le groupe Soredic via sa filiale Cinéville. Montant de l’investissement à Saint-Malo entre 8 et 10 M €. Cette évaluation comprend le prix d’achat du terrain qui fera l’objet d’une cession de la Ville de Saint-Malo.

Le Vauban 2 conservé

Ce projet de multiplexe sonne la fin du Vauban 1 et de ses cinq salles. Un projet immobilier, dont le permis de construire est en insctruction, devrait voir le jour sur le site du cinéma. En revanche, les trois salles du Vauban 2, installées au sein de la Médiathèque seront conservées. En 2019, l'offre cinéma pourra donc s'appuyer sur un total de 11 salles à Saint-Malo.

Dernière modification par Dylan35 (06-02-2018 14:35:49)