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Le Monde, 31/01/2006 (Extraits de l'article)
La France s'intègre à grand-peine dans le réseau écologique européen Natura 2000
LE MONDE | 31.01.06 | 14h07 • Mis à jour le 31.01.06 | 14h07
SAINT-VIGOR-D'YMONVILLE (SEINE-MARITIME) ENVOYÉE SPÉCIALE
En pleine réserve naturelle de l'estuaire de la Seine, quelques mots griffonnés au marqueur barrent un panneau de signalisation : "Interdit aux enculés d'écolos." Le chemin mène au coeur d'un site estampillé du label européen de protection Natura 2000. C'est une grande étendue de prairies humides, de roseaux et de vasières, refuges de choix pour les oiseaux. Mais l'espace est très convoité. Le site est cerné d'usines fumantes, et un centre d'enfouissement de déchets occupe son coeur. Des travaux d'extension du port du Havre et d'aménagement des berges de la Seine sont en cours. Dans les champs alentour, les cultures intensives gagnent du terrain sur l'herbe des prairies. Enfin, à peine visibles sous la végétation, de multiples abris de chasse affleurent à la surface du sol.
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LEXIQUE
NATURA 2000.
Il s'agit du réseau européen de sites où sont présents les espèces et les habitats naturels dont la protection est exigée. Ceux-ci sont recensés dans les directives oiseaux (1979) et habitats (1992). Le classement n'interdit pas la poursuite d'activités économiques ou de loisirs compatibles avec la protection de l'environnement.
(...)
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Dans cet estuaire sont réunis presque tous les protagonistes de l'épineux dossier Natura 2000, lancé au début des années 1990 dans toute l'Europe. L'objectif de ce réseau est de faire coexister activités humaines et préservation de la nature, afin de ralentir le rythme vertigineux auquel disparaissent de multiples espèces animales et végétales. Avec dix ans de retard, la France achève aujourd'hui la constitution de son réseau. Elle n'a plus le choix. Excédée devant la faiblesse des propositions françaises successives, la Commission européenne, après de multiples remontrances et poursuites, a fixé une ultime date butoir. Si à la fin du mois d'avril le réseau n'est pas complet, la France risque de nouvelles poursuites et une astreinte d'au moins 130 000 euros par jour.
La consigne a donc été donnée dans les préfectures : il faut vite trouver de nouveaux sites. La moyenne européenne se situe à 20 % du territoire classé. En dépit du choix de plus de 300 nouveaux sites, la France n'atteindra pas ce chiffre, malgré la richesse de son territoire, qui devrait la placer parmi les premiers pays de l'Union. "Le réseau final est un très large compromis entre les impératifs scientifiques, socioprofessionnels et politiques, selon un des experts de la biodiversité en France. La France a fait le service minimum."
(...)
Cependant, toutes les régions n'ont pas subi le même sort. Les régions atlantiques et continentales, plus peuplées, sont celles où le réseau est le plus faible (de 1 % à 5 % du territoire pour les habitats). "Les domaines méditerranéen et alpin comptent plus de sites et leur responsabilité dans la protection de la biodiversité est plus forte", affirme Jean-Marc Michel, directeur de la nature et des paysages au ministère de l'écologie. Les pourcentages grimpent jusqu'à 16 % en Languedoc-Roussillon et 19 % en PACA.
Après le classement, une seule obligation s'impose : maintenir ou restaurer les espèces et les habitats protégés. Les Etats peuvent agir comme bon leur semble. La France a fait le pari du volontariat. Tous les acteurs concernés doivent s'accorder sur les mesures. Par exemple : diminuer l'emploi des pesticides, restaurer les haies, maintenir les feuillus en forêt... Tous les projets d'aménagement doivent être évalués et amendés si leur impact sur le milieu naturel est trop grand. En pratique, la procédure est lourde et les contraintes modérées, pour l'instant. La France devra pourtant rendre des comptes. A partir de 2007, puis tous les six ans, elle devra prouver le maintien de la biodiversité dans ses sites.
Gaëlle Dupont
Article paru dans l'édition du 01.02.06
Hors ligne
Le Télégramme, 17/01/2008
Natura 2000. Vingt sites en mer à protéger
Natura 2000 s’étend. Après les zones terrestres et littorales, l’Union européenne a décidé de créer des aires en mer à protéger. En Bretagne, vingt sites remarquables ont été retenus qui font actuellement l’objet d’une concertation.
En mer aussi la faune et la flore sont menacées. Les protéger est devenu une priorité de l’Europe qui a décidé de créer un réseau Natura 2000 en mer. La Bretagne, dont la zone marine est particulièrement riche, est évidemment concernée au premier chef par cette initiative. Vingt sites, qui représentent plus de 500.000 hectares en mer, ont été choisis pour être intégrés à ce nouveau réseau.
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La suite : http://www.letelegramme.com/gratuit/gen … 186794.php
Hors ligne
Ouest-France, 30/01/2008
Natura 2000 va se prolonger en mer
Quatre nouvelles zones de protection doivent voir le jour au large des Pays de la Loire. Les usagers sont invités à établir les règles de protection des espaces.
Du poisson pour nos descendants... 90 % des espèces marines se reproduisent le long des côtes. Sachant que les petites bêtes se font manger par les grosses, que la chaîne alimentaire a besoin de tous ses maillons, il est plus qu'urgent de préserver la biodiversité.
L'Union européenne a fixé le cadre et les grandes lignes. Les pays doivent avoir délimité leurs zones de protection d'ici fin juin. La Commission européenne validera la copie.
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http://www.ouest-france.fr/Natura-2000- … _actu.html
Hors ligne
Le marais de la Petite Amazonie de Malakoff à Nantes situé quasiment en plein centre-ville et voisin d'Euronantes-Pré-Gauchet est classé Natura 2000. Je me rappelle avoir fait mes tpe il y a de cela déjà 4 ans
http://www.nantesmetropole.fr/116654175 … __article/
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