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Debut de la démolition de la Centrale Edf d'Albi avec sur place la Cat 5080 d'ARNAUD DEMOLITIONS avec sont bras de 40 metres.
Place aux photos.
La 5080.
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Démolition partielle du Théâtre d'albi par Benezech tp.
Sur place leur Ec240b avec la Ec210c.
ptite video:http://www.youtube.com/watch?v=sLLMO9dJbNQ&feature=channel_video_title
"Des Racines et des Ailes" plonge au coeur d'Albi ce soir : http://www.ladepeche.fr/article/2011/10 … geois.html
Je sais que ça n'a pas grand-chose à voir avec les sujets habituels de ce forum, mais après tout la cathédrale Ste Cécile peut être considérée comme un skyscraper médiéval
Exceptionnel.
L'émission a proposé un panel de la richesse architecturale d'Albi. j'ai trouvé cette richesse impressionnante qui m'a donné envie de redécouvrir cette ville que je connaissais déjà mais que j'avais si peu "regardé" à sa juste valeur.
Le "Vieil Alby" n'est pas classé Patrimoine Mondial de l'UNESCO par hasard, c'est magnifique.
Très beau reportage en effet. Moi aussi ça m'a donné envie d'y retourner. Si j'ai le temps et si la météo le permet j'irai y passer une journée en fin de mois pour prendre des photos, je les posterai sur ce forum comme je l'ai fait pour Toulouse.
Vue de la cathédrale en contre bas :
Superbe daurade31 ! C'est le viaduc de la voie ferrée ça, non ? Ce n'est pas un pont sur le Tarn ?
oui exact c'est la voie ferrée juste après le pont vieux.
Hello !
Je vous propose une visite photographique d'Albi. J'y ai passé la journée d'hier, il faisait beau et doux, que demander de plus ?
Albi est située sur les bords du Tarn, un des plus grands affluents de la Garonne. C'est une préfecture d'environ 50.000 habitants (et presque 100.000 pour son agglomération). En 2010 sa "cité épiscopale", correspondant à une partie de son vieux centre, a été classée au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Premier aperçu depuis les environs de la gare :
Je ne vais pas vous mener tout de suite vers Sainte Cécile, la magnifique cathédrale de brique, retenons notre plaisir et allons d'abord rive droite profiter de la vue tant que le soleil encore matinal ne fait pas trop de contre-jour.
En suivant les boulevards pour contourner le centre, traversons le Jardin National et la place du Vigan :
Et voici le Tarn et, en face, la rive droite que l'on va rejoindre :
Du pont, on voit enfin la cathédrale qui trône sur la rive gauche :
Devant nous le pont-vieux, qui n'a plus tout à fait son aspect d'origine, est un des plus vieux ponts de France. Il a été construit vers 1040 !
Sur la rive droite il y a quelques beaux belvédères d'où on peut admirer la vue. Celui-ci s'appelle Botany bay, en l'honneur du navigateur Jean-François de La Pérouse (ou Lapérouse), né dans les environs, qui jeta l'ancre dans cette baie australienne lors de son funeste tour du monde en 1788. Il y laissa la vie ainsi que celle de ses compagnons. On dit que Louis XVI, au moment de monter sur l'échafaud, s'inquiétait encore de savoir si on avait reçu des nouvelles de Lapérouse !
Je n'ai malheureusement pas vu visiter son musée, qui donne sur ce square, car il était fermé le lundi
Nous revoici rive gauche, il est temps de partir à la recherche de cette fameuse cathédrale...
J'enfile les rues au hasard, le centre d'Albi n'est pas très grand et je n'ai même pas pris de plan.
Le marché couvert :
Ah ! La voilà, entre deux toits :
40 mètres de muraille, 78 mètres au clocher, 15 millions de briques. On dit que c'est le plus gros bâtiment de brique au monde.
D'aspect extérieur cette cathédrale ressemble à une forteresse. En fait ce n'est pas un hasard, elle a effectivement tenu ce rôle.
Presque 7 mètres ont été rajoutés au 19ème siècle au motif de refaire le toit qui fuyait. On voit bien la différence de couleur des briques.
Cette tour ronde, à gauche de l'entrée, était autrefois partie prenante des fortifications. On y trouvait aussi des geôles :
Pour comprendre l'aspect de Sainte Cécile, il faut remonter au 13ème siècle à une époque où "l'hérésie cathare" inquiétait tant le Pape qu'il ordonna contre les terres du Comte de Toulouse - Raimond VI, coupable de bienveillance à l'égard des hérétiques - la seule croisade qui ait jamais pris pour cible une terre chrétienne : la croisade des Albigeois.
Au terme d'années de lutte les cathares furent éradiqués, le Roi de France posa sa grosse patte sur la région et l'évêque Bernard de Castanet, en terrain peu sûr, décida la construction de cette "forteresse de la foi". L'évêque vivait au Palais de la Berbie, qui jouxte la cathédrale, et qui semble lui aussi être un château fort. Là-dessus survint la guerre de cent ans et les temps troublés d'alors ne firent que confirmer le double rôle de la cathédrale.
Le baldaquin de pierre date du 16ème siècle, son style en gothique flamboyant tranche quelque peu avec la masse de brique dont il figure l'entrée.
La construction de Sainte Cécile dura deux siècles, de 1282 à 1480. Quelques ajouts ultérieurs comme le baldaquin ou le rehaussement du clocher sont un peu postérieurs (début 16ème siècle).
Dans le clocher se trouvaient des salles de garde.
Sainte Cécile réchappa par miracle de la Révolution française, car il était prévu qu'elle soit détruite. Finalement elle devint un "Temple de la Raison".
Allez, on va entrer à l'intérieur, dirigeons-nous vers les escaliers !
Ces statues ont été refaites au 19ème siècle après que les originales aient été détruites à la Révolution :
Un cadran solaire sur un mur du baldaquin :
A l'intérieur, nef unique sans transept, 20.000 m² de peintures du début du 16ème siècle nous attendent (l'équivalent de la surface de 4 terrains de foo... de rugby).
A gauche en entrant, côté clocher, un superbe Jugement Dernier dont il manque malheureusement le milieu, sacrifié plus tard pour pratiquer une entrée monumentale qui ne s'imposait pas à la chapelle. Jésus a donc disparu, ainsi que le péché de la paresse.
Les heureux élus, destinés au Paradis, portent bien haut le livre de leur vie :
Par contre ceux qui ont cédé à l'un des 7 péchés capitaux vont en baver :
A 30 mètres de hauteur, la voûte peinte par des artistes italiens venus de Bologne a gardé 500 ans plus tard toutes ses magnifiques couleurs. Grâce à la qualité des matériaux employés, aucun ravalement n'a été nécessaire.
Le jubé, véritable dentelle de pierre :
Moins de 10 cathédrales en France ont conservé leur jubé, celui d'Albi n'est certainement pas le moindre.
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