Région toulousaine - Aire Métropolitaine

Je n'ai absolument rien contre ce principe mais j'ai du mal à comprendre en quoi 2 villes distantes de 85 kilomètres peuvent s'associer...Quels bénéfices en tirer ?

Non, on ne parle pas d'aire urbaine mais bien d'aire métropolitaine. A ne pas confondre. Toulouse dispose de son aire urbaine tout comme chacune des villes moyennes mentionnées.

Il s'agit plutôt de modalités d'association d'aires urbaines dans des projets communs, dans des coopérations et des synergies. L'historique vient d'un appel à projets de la DIACT où l'on a vue émerger plusieurs aires métropolitaines constituées de plusieurs agglomérations française. Malheureusement, pour l'heure, cette démarche n'a pas débouché sur beaucoup de concret.

Il ne s'agit donc pas d'étendre une aire urbaine par son étalement entre deux  agglos mais de rendre la proximité géographique plus vertueuse en réduisant (...quoique ce n'est pas toujours évident) les concurrences territoriales. Cela pourrait également servir de moyens de mobilisation des énergies et de lobbying autour de certains projets (infra structurante par exemple ou grands équipements ...).

Il s'agit donc plutôt d'une démarche de projets et d'association plus que du contour d'une unité urbaine fonctionnelle.

Un bon exemple de l'intérêt de ce type d'association est le pôle de compétitivité bio-santé qui associe (via un autre dispositif que la démarche d'aire métropolitaine) étroitement les agglos de Toulouse et de Castres-Mazamet, où les projets sont menés en complémentarité.

exact ptiloulou je me suis planté

Aire metropolitaine, dans le cadre d'un projet de reforme de collectivité territoriale, c'est surtout de la com pour donner une appelation aux villes qui ne seront pas metropoles ...
L'on ne va pas quand même créer un echelon supplémentaire ...

Diagonal a écrit:

Aire metropolitaine, dans le cadre d'un projet de reforme de collectivité territoriale, c'est surtout de la com pour donner une appelation aux villes qui ne seront pas metropoles ...
L'on ne va pas quand même créer un echelon supplémentaire ...

Je suis d'accord avec Diagonal sur la remarque de l'echelon supplémentaire.
Sur le principe des pôles métropolitains, on aurait mieux fait de créer de nouveau départements qui auraient la taille de ces pôles métropolitains et qui aurait permis de diviser par deux le nombre de départements. Evidemment en disolvant les 95 départements actuels.

invité01 a écrit:

Je ne comprends pas non plus pourquoi seules Lille et Toulouse seraientt intégrées dans un pôle métropolitain et pas Lyon et Marseille par exemple ?

_ Lille parce que le tissu local est construit et peuplé de partout ?
_ Toulouse à cause de l'étalement qui va jusqu'à St-Sulpice, Montauban et Saint-Jory ? Et en prévoyant aussi la démographie à venir ?

Mais Lyon aurait largement pu avoir son aire de St-Etienne à Grenoble. Marseille aussi d'Aix à Toulon.
Je trouve encore plus curieux que Montpellier et Nimes ne soient pas associés, tout comme Nice et Cannes.



Après ce n'est qu'une vue de journaliste.

Dernière modification par Romuald (12-10-2009 00:01:55)

pour Toulouse, s'il vont chercher à 80-90 km (Albi) et 20 000 habitants (Auch), le pôle Pamiers-Foix a aussi toute sa place, d'autant plus qu'il est situé en continuité de Paris-Montauban-Toulouse, avec un potentiel structurant supérieur à Auch me semble-t-il, à moins qu'ils ne se méfient de la non-coopérativité/"non modernité" légentaire des Ariégeois (ce sont des bigourdans et commingeois qui m'en ont fait la remarque récemment...).

oui effectivement, si l'on reprend le périmètre de l'air métropolitaine définie précédemment.
J'espère dans ce cas que la carte du Figaro doit être une carte d'information générale seulement.

Pour rebondir sur l'étalement spatial de la croissance démographique toulousaine sur les départements voisins qui connaissent aussi de bonnes croissances démographiques http://www.pss-archi.eu/forum/viewtopic … 0#p341240.

L'une de ses raisons L'aire urbaine de Toulouse, un pôle d'emplois stratégiques de premier plan selon l'insee et l'auat.

Par sa forte concentration en emplois de cadres des fonctions métropolitaines, l'aire urbaine de Toulouse constitue le deuxième pôle d'emplois stratégiques de province. La forte croissance de ces emplois est portée par les fonctions de conception et de recherche, mais pas seulement. Des activités plus en lien avec la population et les services qui lui sont rendus concourent aussi à la dynamique de métropolisation. Celle-ci s'étend aux banlieues et au réseau de villes moyennes de l'espace métropolitain toulousain. Elle se caractérise également par une forte arrivée de jeunes cadres.

Promue « métropole d'équilibre » dans les années 60, l'aire urbaine de Toulouse s'est depuis hissée parmi les grandes métropoles du pays les plus dynamiques en matière d'emplois : 290 000 emplois en 1982, 507 000 en 2006.

Plus que les autres grandes aires urbaines, Toulouse s'est appuyée sur le développement d'emplois de cadres occupant des fonctions dites « métropolitaines ». Ces fonctions à fort rayonnement recouvrent la conception-recherche, la gestion, les prestations intellectuelles, le commerce interentreprises, ou encore la culture et les loisirs. Les emplois « stratégiques », qu'occupent ces cadres des fonctions métropolitaines, représentent 13,7 % des emplois de l'aire urbaine en 2006, contre 6,0 % en 1982. Avec 51 500 emplois stratégiques supplémentaires en 24 ans, l'aire urbaine de Toulouse se situe ainsi au troisième rang en termes d'évolution derrière Paris (+ 500 000) et Lyon (+ 57 500), mais devant Marseille (+ 30 500), Lille, Bordeaux, Nantes et Grenoble (+ 21 000 à + 26 500). Rapporté à la population, le nombre d'emplois stratégiques permet à Toulouse de se hisser au deuxième rang des grandes aires urbaines de province, juste derrière Grenoble.

Les emplois métropolitains supérieurs s'installent en proche banlieue de Toulouse (surtout Labège et Blagnac qui dépassent les 25%).



Le développement métropolitain toulousain profite aux agglomérations moyennes voisines de son espace métropolitain





Ce constat m'amène à penser que le développement métropolitain toulousain profite aux villes voisines qui dans cet effet d'entraînement commencent à elle-même générer leur propre développement métropolitain endogène en lien avec Toulouse.

Spot image n'est pas à Ramonville mais à Toulouse, maintenant je n'explique pas non plus ce chiffre.

Dernière modification par midi.31 (22-01-2011 23:02:27)

Oui urbatoulousain31, le parc du canal
l'adresse de spot image
http://maps.google.fr/maps/place?hl=fr& … 4481940348
le site de spot image
http://www.spotimage.com/web/fr/64-qui-sommes-nous.php
Donc je sais pas d'ou tu as eu l'info mais spot image est bel et bien à Toulouse, de plus la présentation de la mairie de ramonville, sans le dire, s'attribue des engtreprises situées à Toulouse se trouvant, il est vrai, à côté du parc du canal, mais pas sur la commune de ramonville, comme le CNES

Dernière modification par midi.31 (24-01-2011 15:55:44)

au niveau formel, il n'y aurait pas plus indiqué qu'un ancien maire de Ramonville à la tête de Toulouse pour mener une telle opération. Ce serait un gage personnel fort et un signal pour un début de fusion éventuel.

Carcassonne : L'Agglo et la Ville lorgnent sur Toulouse

Le 8 avril, au Jardin des Plantes de Toulouse, les présidents et maires des villes centres de la zone d'influence de la ville rose porteront sur les fonts baptismaux l'association du dialogue métropolitain toulousain. Seuls représentants de la région Languedoc-Roussillon, Carcassonne et son Agglo seront de la partie. Vendredi, l'Agglo se prononcera sur l'adhésion à cette association.

De quoi s'agit-il ? D'une coopération entre les villes et agglos situées grosso modo à une heure de Toulouse. Une mise en réseau hors appartenances politiques sur un territoire de 1,3 million d'habitants.

Ce que Carcassonne a à y gagner ? «Il y a trois domaines majeurs sur lesquels nous pouvons préempter, explique le maire, Jean-Claude Pérez : l'international, le tourisme et la culture.»

C'est une très bonne chose. Ca ne remplacera pas l'unification des collectivités territoriales toulousaines mais c'est une très bonne chose.