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Je pense, a priori, que ce problème du nombre d'étudiants vient des limites que l'on considère pour la "ville" : commune, agglo., communauté ? Et ainsi on ne compare pas toujours les mêmes choses.

Dernière modification par PaulH (24-05-2006 17:20:40)

Lille est une ville qui bouge aussi, trés vivante d'aprés mes anciens souvenirs, trés étudiante il est vrai, sauf qu'il y est fait froid alors les gens n'investissent pas les rues ou la grande place autant que la place du Capitole à Toulouse. Mais bon, c'est pas le bon forum pour parler de çà, mais c'est vrai que Lille est une ville agréable mais bon, partant de mon natal 59, c'est pas pour rien que je me retrouve aujourd'hui à Toulouse, à bon entendeur ...

Foi de ch'ti, je sais ce que je dis ... 

autre parenthése concernant ces rumeurs de températures sont quand même fausses la semaine derniére les températures de lille dépassées celles de marseille.
Ca me faire rire lorsque j'entend des gens dire à tous moments de l'année:  "tu vas à Lille met plusieurs pulls" il ne faut pas exagérer!

C'est vrai que perpi peut paraitre sud ouest (pour moi je la classerait dans le sud ouest) mais c'est vrai que lorsqu'on regarde d'un peu plus près c'est quasiment pile poil milieu du sud. Par contre je ne savais que les Toulousains considéraient montpellier comme une ville du sud ouest..car justement montpellier est tant géographiquement que du point de vue des mentalités "très sud-est"..je sais que pas mal de marseillais prennent la voiture les week ends et vont sortir sur montpellier (histoire de changer des boites d'aix-mrs).

Enfin, mention spéciale pour jerem 112! Tu viens d'égayer ma soirée, ta remarque m'a bien fait sourire..en effet, de temps à autres les températures de lille doivent dépasser celles de marseille, particulièrement quand il y a du mistral (qui glace l'aire!). Tout comme je suis sure, de temps en temps il fait beau à lille, alors qu'il  pleut à torrent sur marseille..allez j'arrête de te taquiner! 

Dernière modification par jack de mars (25-05-2006 00:22:58)

Je ne suis pas totalement d'accord avec ton analyse.
Pour faire la route souvent, je met environ 1h30 pour faire marseille montpellier et bien deux bonnes heures pour toulouse-montpellier. Je ne pense pas que l'aire d'influence de toulouse touche montpellier (à la rigueur jusqu'à narbonne..). Il me semble que Montpellier essait de se placer en ville intermédiaire entre toulouse et marseille (cf ses grosses campagnes com nationale). Maintenant, le projet de marseille est d'essayer de scinder une aire métropolitaine de 3 millions d'habitants (à laquelle se rattacherait montpellier car à l'echelle mondiale pas si loin que ça de marseille) en developpant de plus en plus de projet avec les départements de l'hérault et du gard (par exemple via des poles de compétitivité comme orpheme, les projets de ralliement ferroviaire de l'aéroport marseille provence à différentes villes dont montpellier (car pas mal de montpellierains passent par mrsP). Enfin au niveau étudiants, les habitants des BDR étudient principalement sur Aix-marseille et Montpellier (il y a également des projets de partenariats entre certaines facs de montpellier et marseille en projet).
En revanche je suis totalement d'accord avec toi sur le fait que toulouse et montpellier ont un passé en commun (cf "Langue d'oc") tout comme montpellier fait partie de la provence méridionale.
Et effectivement les plages du 34 et 66 doivent attirer pas mal de toulousains  .

Ok.
Connaissant assez bien le sud ouest (j'y est fait une partie de mes études et je réalise à l'heure actuelle des études sur cette région pour une boite marseillaise) je connais à peu près la physionnomie des départements et autres. Maintenant je trouve qu'extrapoler l'aire d'influence de toulouse à montpellier jusqu'à bayonne est un peu poussé. Tout simplement parce que Montpellier a son propre territoire d'attraction (comme tu l'a si justement notifié) et parce que Bayonne ( qui est quand même à 3H00 de Toulouse en voiture est à la croisée des aires d'influence de Bordeaux (département acquitaine), de celle des communes du pays basque et de la partie nord du pays basque espagnol (en plein renouveau économique).

Enfin,  Marseille n'a nullement l'intention d'enschlusser Montpellier (car d'une part, elle n'en a pas les moyens à l'heure actuelle et d'autres parts a tiré les conclusions des difficultés de créer sa propre aire urbaine (cf: scindée en une ribambelle de communautés d'agglo..). C'est ainsi qu'est né l'idée d'harmoniser plus le territoire de Marseille en lançant des projets intercommunautaire et interregionaux afin de fédérer et fomenter petit à petit de véritables échanges entre les villes ainsi qu'un pole/bloc scindé révélateur d'une puissance économique et démographique.
Entre nous je ne pense pas qu'à court terme l'avenir de Marseille se fera sur le schéma d'un grand Lyon ou grand Toulouse mais plus comme la tête de proue d'une région qui pèse. Ce processus à déjà commencé avec les différentes communautés d'agglo qui dépendent directement de marseille et commencent à s'étendre à d'autres territoires.

En tout cas, je prends note des références du livre.
Bonne nuit.

Effectivement l'aire d 'influence d'une métropole comporte plusieurs strates.
Lorsque je parle de Toulouse dont l'influence va de Bayonne à Montpellier, pour Marseille çà va de Nice à Perpignan, pour Bordeaux çà va  de Bayonne à La Rochelle, pour Lyon çà va de Dijon à Avignon ...
La strate que j'ai distinguée est la plus étendue concernant les fonctions métropolitaines supérieures (économiques ... ...).

Concernant l'aire d'influence directe, pour Toulouse celà va de Pau à Agen, à Brive, puis Rodez puis Narbonne.
Pour Marseille celà va de Nîmes à Avignon, à Manosque et Toulon.
Pour Bordeaux, celà va de Bayonne à Mont de Marsan, puis Agen, puis Sarlat, et Angoulême.
Pour Lyon, celà va de Mâcon à Saint-Etienne, Privas, Valence, Vienne et Bourg en Bresse.

Disons que les grandes aires d'influence s'intercroisent dans des interlands de villes plus petites qui ont aussi leur aire d'influence propre et donc qui réduisent les aires d'influence directes des métropoles voisines concernant toutes les fonctions classiques d'uen ville dont les habitants alentours trouvent sur cette ville.
Pour Montpellier son aire directe va de Narbonne à Nîmes en gros. Celle d'Avignon fait le dépt 84, celle de Toulon, le 83 en gros. Celle de perpignan va du 66 à Narbonne. Celle de Pau va de tarbes à Bayonne ... ... ...

Toulouse bien sûr!! Cette ville est exceptionnelle, envoutante, belle, dynamique, charmeuse, changeante, majestueuse aussi parfois, et surtout une ville de caractère!

Et en deuxième position, Pau, car j'y vis actuellement, et que malgré sa taille réduite (env. 180 000hab.), on a tout ce qui nous faut ici, et surtout la qualité de vie!

Belle analyse Philippe!
Il est vrai qu'il manque Albi dans les villes du Sud-Ouest! Dommage car elle a de nombreux charmes et d'atouts. Une petite Toulouse tout comme Montauban!

Je viens de passer quelques jours à Toulouse, qui restait la seule grande ville française que je ne connaissais pas. J'ai pourtant grandi à 150 kilomètres de là...

C'est vrai que Toulouse a du charme. Sur les quais ou sur la place du Capitole, la brique prend parfois des teintes italiennes. Et le système de Velib (pardon, Velô) marche très bien. Pourtant je préfère sans doute encore Bordeaux, en partie par nostalgie de mes années d'étudiant, en partie parce que j'aime les grandes villes. Et Bordeaux, plus monumentale, a parfois des allures de grande capitale. Elle ressemble, par son architecture de pierre, par ses grandes avenues droites, à Paris. C'est peut-être par parisianisme que je choisirais Bordeaux.

Et aussi Bayonne-Biarritz, surtout pour Biarritz. Un peu bizarre d'accoler deux villes aussi différentes. Bayonne, ville basque, Biarritz, ville de nulle part.  Biarritz est une ville impériale, anglaise, espagnole, béarnaise, occasionnellement basque. Peuplée de retraités et de vacanciers. Une ville où l'on peut être seul d'une manière plus agréable qu'ailleurs. Biarritz, station balnéaire, collectionne les styles architecturaux sans chercher la cohérence. Les critères du bon goût y sont plus larges que dans les villes sérieuses. Mais c'est aussi un cadre naturel exceptionnel. Bayonne m'intéresse moins : c'est la capitale du pays Basque, on trouve l'atmosphère et les bibelots qu'on vient y chercher, tout le monde met la même tenue blanche et le même foulard rouge pour les fêtes. Pour apprécier il faut aimer faire la fête ou bien être un touriste de passage.

Pau, c'est une ville étonnamment peu intéressante par rapport à sa taille. Un peu froide et arrêtée dans le temps, comme Biarritz. Mais sans les falaises, sans l'Océan et sans les curiosités architecturales. Une fois qu'on a visité le château d'Henri IV, on n'a plus grand chose à voir. Il y a toutefois un boulevard qui, les jours de beau temps, offre sur les Pyrénées le plus beau panorama qu'on puisse voir dans une ville française, après celui de Paris.

MyNight a écrit:

Question idiote qui renforcerait la thèse d'un Montpellier pôle structurant d'un interland entre Toulouse et Marseille : Montpellier/Nîmes peut-elle être considérée comme une entité de type métropole duale aux fonctions incomplètes ? Ce type de système contre souvent les influences des grandes métropoles d'équilibre (voir par exemple Dijon entre Paris et Lyon, ou Mulhouse/Bâle entre Strasbourg et Lyon, Clermont entre Paris et Lyon/St-Etienne, etc.) Ces pôles relais sont souvent logiques dans les interlands (on peut aussi évoquer Limoges, Pau, Niort/Poitiers, etc).

Je répondrais par l'affirmative à la question de MyNight. Si l'agglomération de Montpellier tourne autour des 300 000 habitants, je considère de plus en plus les aires cumulées de Sète-Montpellier-Nîmes qui dépasse à présent les 800 000 habitants. C'est un multi-pôle intermédiaire important.
Nombre de forumeurs me diront qu'il ne s'agit pas là d'une conurbation du type Lille-Roubaix-Tourcoing ou Nice-Cannes-Grasse-Antibes-Menton, mais la proximité de ces pôles peut donner une image d'unité métropolitaine malgré son éclatement effectif.
Après, il est évident que les taux de croissance exceptionnels de Montpellier (démographie, économie) sont dilués par ceux forcément plus faible de ses voisines, mais en valeur absolue, la taille ainsi obtenue s'avère tout à fait intéressante (Cf. projet de grande intercommunalité avec Sète, au delà de l'agglo naturelle et même de l'aire urbaine montpelliéraine).

Dernière modification par Philippe (05-01-2008 16:17:30)

En tout cas, plus au centre que perpi dans le sud, y a pas! 

L'argument de la catalanité n'est pas invalidant selon moi.

Jack : merci pour ton super graphique. C'est vrai, match nul pour Perpignan. Ceci dit, Perpignan est topologiquement rattachée au plein du Sud-Ouest, sinon, ce serait une île (or la Corse nous suffit déjà...).
Ses relations historiques avec le Languedoc toulousain et les Pyrénées expliquent la si grande familiarité dans notre relation. D'ailleurs, on est un peu de la même famille... d'où nos positions.