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Un article très intéressant que j'ai découvert dans Time (qui a mis en ligne toutes ses archives, comme le New York Times). C'est le tableau d'une France qui était en plein boom économique et fourmillait de projets, bien loin d'aujourd'hui où on est plutôt en panne de projets. Une France qui s'apprêtait à dépasser la RFA pour devenir la première économie européenne (ce qui n'est finalement pas arrivé, du fait du choc pétrolier de 1973 et de la fin des Trente glorieuses). C'est fascinant de lire ça 38 ans plus tard.
L'article :
Business: France Enters The Enjoyable Epoch
Time Magazine
December 6, 1971
MUCH of Western Europe has been gripped this fall by the sudden fear of a recession. West Germany's Council of Economic Advisers, for example, last week reached the gloomy conclusion that the German economy, the Continent's most powerful, will sink to a growth rate of only 3% in 1971 —about half the increase registered last year—and predicted that still worse times were ahead for 1972. In large part because of President Nixon's defense of the dollar, which has made U.S. goods more competitive abroad and foreign-made goods more expensive in the U.S., similar setbacks have befallen Belgium, Italy, The Netherlands and parts of Scandinavia. Almost the sole exception is France. In a time of worldwide economic uncertainty, the French have managed to engineer their own economic liftoff.
French exports, few of which go to the blockaded U.S. market, jumped to $2 billion in October, an alltime monthly record. Economic growth is expected by the government to total 5.6% this year and about the same in 1972. With the help of profitable long-term deals like the ten-year trade agreement recently signed with the Soviet Union, which included a $500 million contract for the construction of a Renault truck factory 500 miles southeast of Moscow, French economists expect the nation to increase exports from 14% of production now to 19% by 1980. Per capita gross national product ($2,064) is already ahead of West Germany's ($ 1,848). Some time in the middle of this decade, according to Common Market economists and Futurologist Herman Kahn's Hudson Institute, France's total G.N.P. will surpass that of West Germany. The result would give Frenchmen the world's fourth largest economy (after the U.S., the U.S.S.R. and Japan).
[...]
http://www.time.com/time/magazine/artic … -1,00.html
Dernière modification par wanchun (16-03-2010 01:07:14)
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Clairement, une autre époque. On parle dans l'article du boom de la production industrielle... depuis l'économie a changé de paradigme. Par contre, on retrouve des constantes de la production industrielle et de l'exportation française : l'automobile et l'armement. Pour transformer l'image il faudrait oublier les "ordinateurs du général" et parler d'Airbus et de production aéronautique. Et aussi, encore et toujours le tropisme russe. Il y a des choses qui ne changent jamais.
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Cet article ne m'étonne pas tant que ça. Je me souviens encore de mon prof d'histoire me disant qu'au début des années 70, l'économie européenne sur laquelle on aurait le plus parié était la France.
Dernière modification par Nijal (16-03-2010 19:18:18)
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Et n'est-ce pas le cas finalement ?
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L'économie française en pourcentage de l'économie britannique depuis 1950.
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Est-ce que ce tableau est à taux de change constant?
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Il n'y a pas de taux de change constant. Ce tableau est aux taux de change nominaux de chaque année.
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Les valeurs sont biaisées par la variation des taux de change, la Livre et le Franc, puis l'Euro ont bcp fluctué durant ces 60 dernières années.
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Oui, mais c'est ainsi. Tout fluctue. Sur le long terme, la fluctuation des taux de change reflète la force ou la faiblesse des économies.
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Puisque qu'on parlait de l'Allemagne et de la France:
La France va évaluer la compétitivité de l'Allemagne
http://www.lefigaro.fr/conjoncture/2010 … emagne.php
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wanchun a écrit:
Un article très intéressant que j'ai découvert dans Time (qui a mis en ligne toutes ses archives, comme le New York Times). C'est le tableau d'une France qui était en plein boom économique et fourmillait de projets, bien loin d'aujourd'hui où on est plutôt en panne de projets. Une France qui s'apprêtait à dépasser la RFA pour devenir la première économie européenne (ce qui n'est finalement pas arrivé, du fait du choc pétrolier de 1973 et de la fin des Trente glorieuses). C'est fascinant de lire ça 38 ans plus tard.
Il faut quand même être conscient que la France n'est pas vraiment en panne de projets, elle est quand même la CINQUIEME puissance du monde... Je tenais à le préciser.
Dernière modification par Silvio823 (13-07-2010 22:27:48)
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Silvio823 a écrit:
Il faut quand même être conscient que la France n'est pas vraiment en panne de projets, elle est quand même la CINQUIEME puissance du monde... Je tenais à le préciser.
Le plus dur, ce n'est pas de l'être, c'est de le rester
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La France première destination des investissements étrangers en Europe
Les flux d’investissements étrangers ont mieux résisté en France que dans le reste de l’Europe en 2009, avec un recul de 35 %, à 65milliards d’euros, quand ils se contractaient de 41%en Allemagne et de 93%au Royaume-Uni, selon des chiffres publiés lundi 19juillet par l’Agence française pour les investissements internationaux (AFII). La France est la première destination européenne des investissements et la troisième mondiale derrière les Etats-Unis et la Chine. L’AFII a rappelé que l’Hexagone est le pays européen où les frais d’installation sont les plus faibles. Elle a aussi cherché à combattre l’idée répandue chez les investisseurs selon laquelle la fiscalité française serait dissuasive. Certes, «le taux de prélèvements obligatoires (43%en 2008) est un des plus élevés», relève l’Agence. Mais, souligne-t-elle, «la charge fiscale effective pesant sur les entreprises en France apparaît beaucoup plus faible que le taux nominal de l’impôt sur les sociétés ne le laisse supposer». Si l’on prend en compte l’assiette de cet impôt et les exemptions qui lui sont attachées, le taux d’imposition réel des bénéfices en France n’excéderait pas 17%
Le Monde
La Tribune article plus complet
http://www.latribune.fr/entreprises/ban … ngers.html
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Allez, tout ne va pas si mal que ça au royaume de France et de Navarre.
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J'aimerais bien connaître les critères de calcul.
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Par rapport à la même la même carte de 2008/2009, la différence est flagrante pour la Grande Bretagne, l'Irlande et l'Islande qui pâlissent vraiment suite à la crise financière ! Et la France relativement s'en sort très bien ....
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La Norvège... Impressionnant !!!!
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Le pétrole, mon cher, le pétrole...
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tuguesh a écrit:
Par rapport à la même la même carte de 2008/2009, la différence est flagrante pour la Grande Bretagne, l'Irlande et l'Islande qui pâlissent vraiment suite à la crise financière ! Et la France relativement s'en sort très bien ....
"Rien ne sert de courir, il faut partir à point." - Jean de La Fontaine
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Sur le PIB francais; quel est la part de la bulle immobiliere; que se passe t'il si elle eclate ? on regarde la carte du R.U et on a la reponse
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rocky a écrit:
Sur le PIB francais; quel est la part de la bulle immobiliere; que se passe t'il si elle eclate ? on regarde la carte du R.U et on a la reponse
Y'a-t-il réellement une bulle immobilière en france ? Peut-être sur les appartements aidés par les lois successives style borloo ?
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Une infographie bien intéressante du Monde
Le Monde - 07/02-11
Les taux de chômage par bassin d'emploi depuis dix ans
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Bon. Hausse de 22% des opérations d'investissement étranger, mais baisse des montants investis...
AFP - 28/03/2011
La France "ouverte" aux investissements étrangers, en hausse l'an dernier
PARIS - Les investissements étrangers ont augmenté de 22% en 2010, une avancée brandie comme un "record" par le gouvernement, qui y voit une preuve que la France est plus que jamais "ouverte" à l'implantation d'entreprises étrangères créatrices d'emplois.
http://www.lexpress.fr/actualites/1/eco … tml?actu=1
L'Expansion.com - 28/03/2011
Comment la France attire les investissements étrangers
Les investissements directs étrangers en France ont progressé de 22% en 2010, pour atteindre le chiffre record de 782 projets. Si le montant a baissé à 57 milliards de dollars, il place la France au quatrième rang mondial et au premier rang européen.
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Où en est l'économie dans votre région ?
Chômage, revenus, création de richesses... Découvrez grâce à cette carte interactive l'état de l'économie près de chez vous.
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Pas très sérieux au niveau méthodologique cette analyse qui prétend classer les résistances des Régions à la crise au travers de ces seuls 5 critères. C'est un peu fainéant comme travail
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