Grenoble-Alpes Métropole - Technopôle

Le Conseiller fédéral Pascal Couchepin visite des installations scientifiques à Grenoble

Berne, 10.09.2007
Le Conseiller fédéral Pascal Couchepin, chef du Département fédéral de l'intérieur, a visité, lundi à Grenoble, trois sites de recherche. Il s'agit de l'Institut Laue-Langevin (ILL), un organisme de recherche international fondé en 1967 et auquel la Suisse a adhéré en 1988, du synchroton de Grenoble, (European Synchrotron Radiation Facility) et du Partnership for Structural Biology.
L'ILL abrite un réacteur de recherche utilisé pour produire des faisceaux de neutrons qui permettent de sonder la matière. C'est la source de neutrons la plus intense du monde et c'est donc un instrument scientifique de tout premier ordre pour la communauté internationale. Le synchrotron de Grenoble est également un instrument de pointe pour les chercheurs. Il est notamment utilisé pour explorer de nouvelles voies pour soigner les tumeurs cancéreuses par le biais de rayons X.

La Suisse participe au financement de l'ILL. En échange, les chercheurs suisses ont accès à ces instruments scientifiques de premier ordre. La participation financière suisse à l'ILL - quelque 26 millions de francs pour les années 2009 à 2013 - est actuellement discutée au Parlement dans le cadre du message relatif à l'encouragement de la formation, de la recherche et de l'innovation pendant les années 2008 à 2011.

http://www.admin.ch/aktuell/00089/?lang … g-id=14473

Pour info 26 millions de francs (suisses) représente environ 16 millions d'euros.

Il semblerait qu'il y ait un projet de réaménagement urbain concernant le Polygone Scientifique à Grenoble afin qu'il devienne une sorte MIT français et où se cotoierait Université, Recherche et Industrie. Le projet ("GIANT") semble être porté par le directeur du CEA Grenoble. Une présentation a été faite lors d'une séance du conseil général de l'Isère (le 19/10/07) et une autre lors d'une séance du conseil municipal de Grenoble (le 22/10/07). L'architecte-urbaniste serait Claude Vasconi, mais je n'en sais pas plus. Dans certaines villes tout le monde aurait repris l'info, mais là rien ; bizarre... 

Le site, entre Isère et Drac:

CONSEIL MUNICIPAL DU 22 OCTOBRE 2007 : GIANT, GIANT....
L'intervention de Jean-Philippe Motte fait suite à la présentation en conseil municipal du projet « GIANT » qui consiste à réintégrer la presqu'île du Polygone scientifique au sein de la ville et de l'agglomération, et à en faire une sorte de campus à dominante scientifique technologique et universitaire, de rayonnement mondial.

[...]

http://grenoble-citoyennete.org/CONSEIL … _a444.html

POLYGONE SCIENTIFIQUE : un débat mal engagé...

Dans le désordre et dans la confusion...

La Ville de Grenoble a confié à la SEM Grenoble 2000 une étude sur l'aménagement du polygone scientifique qui concerne le développement d'un secteur urbain essentiel pour l'avenir de l'agglomération grenobloise : le Polygone scientifique. On peut regretter qu'un tel projet, à la mesure de notre ambition pour le Grenoble de demain, ait été abordé dans la précipitation. Le premier débat public en Conseil municipal, le 22 octobre, s'est, en effet, déroulé à une heure tardive, dans le désordre et la confusion.
Ce projet d'aménagement du secteur compris entre le Drac et l'Isère se déploie depuis la gare jusqu'au bout de la presqu'île. Sur cet espace, le polygone scientifique, au bout duquel est venu se loger le synchrotron, est aujourd'hui essentiellement occupé par des activités de Recherche et de Développement. Il héberge le CEA-Leti ainsi que des équipements scientifiques européens prestigieux.
Avec la dénucléarisation du CEA, des établissements de formation de R&D, consacrés à la microélectronique et aux nanotechnologies (Écoles d'ingénieurs ; Minatec) sont venus compléter le potentiel industriel représenté par STMicroélectronic. Demain, cet espace accueillera des laboratoires de recherche consacrés au développement des sciences du vivant et des biotechnologies, dans leurs convergences avec les nanotechnologies (Nanobio).

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http://grenoble-citoyennete.org/POLYGON … _a454.html

Grenoble : « Giant », « Presqu'île de l'avenir » :

Vendredi 19 octobre 2007, le Conseil Général de l'Isère a tenu une « séance historique ». André Vallini, le président, avait invité plusieurs personnalités (Michel Destot et Jean Therme entre autres) pour présenter « Giant », « projet de développement scientifique et technologique et de requalification urbaine du polygône scientifique ». Ce projet ne vous dit rien ? Normal, il avait été jusqu'ici tenu au secret et est pour l'instant connu des seules élites. Tachons donc de lui donner la mauvaise publicité qu'il mérite.

Le Daubé du 20 octobre :
Et si le Polygone scientifique devenait un centre-ville ?
Jusqu'ici le secret avait été bien gardé. Mais hier matin, ce projet pharaonique – qui changerait profondément la physionomie de l'agglomération grenobloise – a été exposé en ouverture de séance du Conseil Général. Le maire de Grenoble, Michel Destot, avait fait le déplacement pour soutenir publiquement ce « rêve » qui peut devenir réalité. Ce projet s'appelle pour l'instant « Giant » et il a pour vocation le développement et la recomposition urbaine du Polygone scientifique. Le but est de créer un nouveau centre de vie dans ce quartier qui concentre déjà une bonne partie des entreprises innovantes et centres de recherche de la région, mais qui semble « trop éloigné de tout ». Le site rénové – peut être bientôt rebaptisé « la presqu'île de l'avenir » – serait la prolongation du centre-ville actuel. Et surtout il deviendrait le lieu vivant de l'innovation. En effet sa recomposition s'accompagnerait d'une fusion entre l'université et le monde de l'entreprise pour créer un MIT à la française, capable de rivaliser avec les plus grands instituts de technologie mondiaux.

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http://grenoble.indymedia.org/index.php … mp;id=5564

Je viens de me rendre compte que je suis passé à côté de la construction du bâtiment du "Grenoble-Institut des Neuroscience". 
En fait ce nouveau centre de recherche devrait être inauguré le 30/11/17 par Valérie Pécresse, Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.

Objectifs
Le Centre de Recherche Inserm "Grenoble-Institut des Neuroscience" U836 a ouvert ses portes en octobre 2007 et rassemble 10 équipes de recherche (INSERM, CEA, CHU, Université Joseph Fourier) pour développer une approche multidisciplinaire des Neurosciences.

Cet Institut a pour ambition de devenir l'un des centres de recherche en Neurosciences les plus attractifs d'Europe.

En raison de l'expertise et des thématiques des différentes équipes, des programmes de recherche aussi bien en science fondamentale qu'en applications cliniques et thérapeutiques sont réalisés et concernent différentes pathologies telles que le cancer, la maladie de Parkinson, les épilepsies, les maladies neurovasculaires, la maladie d'Alzheimer et la schizophrénie.

Pour cela, une approche multidisciplinaire des Neurosciences moléculaires, cellulaires et intégrées est développée, ainsi que des méthodologies d'imagerie in vitro et in vivo.


Localisation
Le Centre de Recherche Inserm "Grenoble-Institut des Neuroscience" est localisé sur le campus médical de l'Université Joseph Fourier, à proximité immédiate :
du Pôle "Neurologie-Psychiatrie " du CHU de Grenoble
du Département d'Imagerie par Résonnance Magnétique du CHU de Grenoble
du Département de Neurochirurgie du CHU de Grenoble
du Centre d'Investigation Clinique Inserm

Des photos de la construction:
http://neurosciences.ujf-grenoble.fr/batiment/index.php

Dernière modification par marco (13-11-2007 12:12:09)

Stockage d'hydrogène: un bon candidat découvert à Grenoble

De façon inattendue, une équipe du synchrotron de Grenoble a mis au point un matériau capable de stocker de l’hydrogène dans de bonnes conditions. Un espoir pour en faire un réservoir qui prendra place, demain, dans nos voitures ou nos avions.

Classée VIP– Very Important Paper –, la publication de l’équipe grenobloise de l’ESRF (European Synchrotron Radiation Facility) dans la revue Angewandte Chemie a déjà fait le tour du monde. Défiant les lois de la physique, la découverte ouvre en effet une nouvelle piste pour le stockage de l’hydrogène, un domaine de recherche hyperactif. Chimistes et physiciens du monde entier s’acharnent depuis des années sur le sujet pour faire entrer la plus grande quantité possible d’hydrogène dans le volume le plus petit possible et dans des conditions pas trop contraignantes. On pourrait ainsi amener nos voitures électriques dans une station service pour faire le plein d’hydrogène (qui aura été fabriqué ailleurs, dans une centrale). Sous le capot, la pile à combustible le combinera à l’oxygène de l’air et en fera de l’eau, plus de l’électricité qui fera tourner le moteur.

...

http://www.futura-sciences.com/fr/sinfo … ble_13848/

Dernière modification par marco (10-12-2007 13:17:14)

La séance filmée du Conseil Général concernant le projet Giant:
http://stream.alibitivi.com/popup/popup … 191007/vod

CEA Leti de Grenoble: 40 ans d'innovations au service du quotidien

GRENOBLE (AFP) — Le déclencheur de l'airbag ou le ticket sans contact : ces techniques ancrées dans notre quotidien ont été inventées au Commissariat à l'énergie atomique (CEA) de Grenoble, devenu l'un des premiers centres de recherches en micro et nanotechnologies du monde.

"Nos chercheurs sont toujours en avance sur leur temps. Une invention brevetée est exploitée en moyenne 15 ans plus tard", a expliqué récemment le directeur du CEA Grenoble, Jean Therme, lors d'une journée porte ouverte marquant le 40e anniversaire du Laboratoire d'électronique et de technologie de l'information (Leti).

Ainsi, l'invention par un chercheur du CEA du "microaccéléromètre en silicium", à l'origine de la technologie des airbags, a été brevetée en 1985 puis exploitée des années plus tard par les constructeurs automobiles.

C'est à la fin des années 90 que le Leti (laboratoire d'électronique et de technologie de l'information) du CEA de Grenoble avait également mis au point la technique du ticket sans contact, qui permet d'éviter les files d'attente dans le métro et que la RATP a progressivement mis en place depuis 2001.

[...]

http://afp.google.com/article/ALeqM5gyQ … 3yHQMcoAyw

j'ai pas l'impression que mon lien marche mais celui-là est OK 
www.minatec.com/actualite/articles/nano2life_02-04.htm

AFP 11.02.08 | 17h30

Hewlett-Packard met gratuitement un supercalculateur à disposition de Minalogic

Le groupe informatique américain Hewlett-Packard (HP) a mis gratuitement, lundi, un supercalculateur à disposition des PME et des centres de recherche publics et privés du pôle de compétitivité Minalogic de Grenoble, selon un communiqué HP-Minalogic.

Ce supercalculateur d'une puissance d'environ 3 teraflops (mille milliards d'instructions par seconde) offre au bassin grenoblois une puissance de calcul jamais égalée jusqu'alors par un calculateur ouvert, selon HP, qui a rejoint le pôle mondial de compétitivité en mai 2007.

HP va également investir 7 millions d'euros dans un centre de donnée (data center) "nouvelle génération" sur le site de l'Isle d'Abeau (Isère), doublant ainsi la surface du centre de calcul actuel", annonce la même source.

Le pôle Minalogic de Grenoble-Isère, labellisé en juillet 2005, repose sur le mariage des micro-nanotechnologies et de l'intelligence logicielle embarquée. Il est considéré comme un modèle de fonctionnement et de collaboration efficace entre les secteurs de la recherche, de l'industrie de la formation et des acteurs publics et privés.

HP, qui emploie 4.500 personnes en France, dont 1.900 à Grenoble (sur le site HP Grenoble-Eybens) et 300 à l'Isle d'Abeau (Isère) est la cinquantième entreprise entrée dans le pôle Minalogic.

http://www.daily-bourse.fr/news.php?new … 0.qrzqkc3c

L'Etat va racheter 2,85% du capital de STMicroelectronics

L'Elysée a annoncé mercredi que l'Etat français allait racheter 2,85% du capital de la société franco-italienne STMicroelectronics, le leader mondial des semi-conducteurs à destination de secteurs aussi divers que la téléphonie mobile, le multimédia, l'automobile ou l'informatique.

[...]

"les circuits que conçoit et produit STMicroelectronics jouent ainsi un rôle stratégique pour l'innovation de branches industrielles majeures, en France et en Europe. Grâce à l'ensemble de ses implantations françaises, STMicroelectronics est un acteur-clé de la recherche, du développement et de la production dans le domaine technologique de pointe que constitue la nanoélectronique", souligne encore l'Elysée.

[...]

Dans un autre communiqué, le ministère de l'Economie et des Finances précise que "STMicroelectronics contribue de manière décisive à la dynamique du pôle de compétitivité de Crolles-Grenoble, reconnu au niveau mondial pour son expertise dans les nanotechnologies". "Sous réserve des engagements que STMicroelectronics sera prêt à souscrire ainsi que de la réponse qu'apporteront les collectivités locales, l'Etat est prêt à tenir son rôle pour le maintien d'un écosystème d'exception autour de Crolles-Grenoble dans le secteur de la nanoélectronique".

http://www.latribune.fr/info/L-Etat-va- … nel=France

En fait l'Etat n'a pas le choix: un accord prévoit que la part des actions détenues par les Etat français (via Areva) et italien (via Finmeccanica) doit rester identique et depuis le retrait du capital en 2005 de France Telecom ce n'était plus le cas...

PS: pour info STMicroelectronics est "uniquement" leader européen des semi-conducteurs et 5ème mondial. A moins que l'on parle spécifiquement des secteurs cités ci-dessus... 

Dernière modification par marco (27-02-2008 10:01:44)

STMicroelectronics prêt à investir 1,2 milliard d'euros en Isère

Le groupe de semi-conducteurs franco-italien, allié à IBM, s'apprête à investir 1,2 milliard d'euros sur son site de Crolles, près de Grenoble, dans le cadre de son programme de développement 2008-2012.

[...]

Parallèlement, le ministère de l'Economie a validé le programme de développement de STMicroelectronics pour le site de Crolles, en partenariat avec l'américain IBM avec lequel la compagnie franco-italienne a signé en juillet 2007 un accord de coopération pour développer les technologies de fabrication des semi-conducteurs de prochaine génération.

Achevé fin 2006, le précédent programme de développement de STMicro a généré 3,4 milliards d'euros d'investissements sur la période 2002-2007 et dépassé ses objectifs en terme de création d'emplois avec 1.300 postes. L'Etat et les collectivités locales l'avaient soutenu à hauteur de 543 millions d'euros, dont 148 millions d'euros pour les collectivités territoriales.

http://www.latribune.fr/info/STMicroele … 01001CF272

Dans le journal Grenoble et Moi de cette semaine:

Crolles: jamais 2 sans 3.

Maintenir et développer la compétitivité du site de Crolles en poursuivant le développement de la filière microélectronique dans le bassin grenoblois, c'est tout l'enjeu de "Nano 2012 - Crolles 3". Ce projet, qui s'inscrit dans la continuité de l'alliance Crolles 2 risque d'animer bien des débats au sein des élus. Au centre de toutes les discussions, le financement. "Nous ne nions pas toutes les retombées positives de Crolles 2 cependant ce n'est pas aux collectivités d'intervenir" explique Olivier Bertrand, conseiller général Verts. "Leur rôle doit se limiter à créer un environnement favorable pour les salariés". Autre peur: les délocalisations, comme NXP en 2007, qui avait déplacé sa production en Asie, laissant sur le carreau près de 150 salariés. "Mais dans un monde très concurrentiel, le levier public est essentiel pour maintenir et développer des emplois" rétorque Geneviève Fioraso, adjointe à l'économie à la mairie de Grenoble. "Et l'enjeu de Nano 2012 est de faire de Crolles le centre mondial de développement ouvert de filières technologiques pour les mémoires embarquées, les imageurs...", poursuit-elle. Pour Crolles 3, STMicroelectronics, le CEA et IBMb s'engagerait à mettre en place un programme de R&D qui s'élèverait à 2,372 milliards d'euros, dont 1,635 milliards éligibles aux aides à la recherche, donc financés par STMicroelectronics.

Le bilan de Crolles 2 est "exceptionnel" selon Geneviève Fioraso. Fin 2007, les dépenses réalisées par les 3 entreprise regroupées sur le projet Alliance étaient supérieures aux prévisions: 1,759 milliards de dollars d'investissement matériel, alors que 1540 emplois en CDI ont été créés sur le site.

Levier régional pour Crolles 3

La dernière séance du Conseil régional avant la trève estivale aura essentiellement tourné ce jeudi autour de l'engagement financier de Rhône-Alpes dans le troisième volet technologique du pôle semiconducteur autour du fabricant franco-italien STMicroelectronics en Isère. En effet, après la première usine de recherche-développement construite à Crolles, dans la vallée du Grésivaudan, dès 1992, puis la seconde ("Crolles 2") en 2002, il est question désormais d'un "Crolles 3" ou "Nano 2012" à partir de l'usine actuelle, et basé sur l'augmentation de la fabrication de tranches de silicium d'un diamètre de 300 mm.

L'investissement total pour Nano 2012 porte sur un montant de 3,6 milliards d'euros, avec l'objectif de créer 650 emplois directs sur Crolles et sur Grenoble. Avec trois acteurs de pointe : STMicroelectronics, le CEA/Leti et IBM. Et avec la bénédiction de l'Etat. Celui-ci devrait s'engager pour deux-tiers des aides publiques (¹), le dernier tiers restant à la charge des collectivités : la Région donc, avec le Conseil général de l'Isère (l'assemblée départementale vient de prendre une position de principe en faveur du projet), Grenoble Alpes  Métropole, la communauté de communes de Crolles, la ville de Grenoble...

La Région avait déjà abondé aux deux premiers projets pour 28,9 M€, et enregistré un retour de taxe professionnelle de 34 M€. Un argument de poids qui aura pesé dans la balance. La Région participera donc au financement de Crolles 3.

[...]

http://ledauphine.com/microelectronique … icle=35924