Angers Loire Métropole - PLU, loi SRU, réaménagement des quartiers

Ouest-France, 11/05/2006

jeudi 11 mai 2006
Le Plan local d'urbanisme examiné ce soir

Selon les associations, le Plan local d'urbanisme rendrait constructible, sous certaines conditions, le jardin des Plantes. 

Les élus de l'agglo doivent adopter le PLU modifié. Il a déjà été présenté à des associations de riverains. Elles contestent toujours le projet.

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Les commissaires avaient souhaité que l'urbanisation dans le quartier des Capucins soit limitée à 23 m de hauteur, et non 33 m comme le préconisait le premier document. L'agglo s'est rangé à leur avis, « sauf pour l'îlot central, qui est déjà le point culminant du secteur ! »

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Le Couac, qui considère que le PLU ne protège pas assez le patrimoine de la ville, compte écrire au préfet. Il appartiendra au représentant de l'État de signer ou non l'arrêté de Déclaration d'utilité publique (DUP) pour le PLU. Si la DUP est entérinée, alors les associations ont d'ores et déjà prévu de porter l'affaire devant le tribunal administratif.

Guillaume BALLARD.

95 millions d'euros pour la Roseraie

L'Agence nationale de rénovation urbaine (Anru) avait déjà donné son accord pour quatre quartiers : Monplaisir, Belle-Beille, Verneau et Grand-Pigeon. Mais elle avait demandé à la municipalité d'approfondir le dossier de la Roseraie. Il s'agissait de renforcer la mixité sociale, de remanier les espaces publics et de tenir compte de l'arrivée du tramway. « Il sera demain la véritable colonne vertébrale du quartier », a estimé Jean-Claude Antonini.

L'élu est revenu à temps de Paris pour présenter, hier soir en conseil municipal, le projet validé par le Comité national. « Les discussions se sont déroulées sans concession, mais cela en valait la peine. On parle quand même de 95 millions d'euros pour la Roseraie. »

Le financement. L'enveloppe de l'Oru pour les cinq quartiers s'élève à 215,06 millions d'euros. D'après la convention signée en juillet 2004 avec le ministre Jean-Louis Borloo, l'Anru apportera 52,94 millions. Sur les 94,877 millions réservés à la Roseraie, 68 millions serviront à l'habitat social : 31,8 millions pour des réhabilitations, 19,4 millions pour des constructions neuves, 12 millions pour la résidentialisation. Le solde, soit près de 27 millions, sera investi dans les équipements et les aménagements publics. Sur ce dossier de la Roseraie, les bailleurs sociaux contribueront à hauteur de 46,2 millions, suivis par l'Anru (22,5 millions) et la ville (20 millions).

Les principales opérations. 2 248 logements seront réhabilités, et 1 941 seront résidentialisés, avec des espaces privatifs. La place Jean-XXIII, appelée à devenir « le coeur du quartier », sera requalifiée, avec un nouveau centre commercial. L'avenue Jean-XXIII sera redressée et accueillera de nouveaux logements, ainsi qu'un pôle pour personnes âgées avec 102 appartements. L'ancienne résidence pour personnes âgées se transformera en un programme de 80 logements privés.

Dans l'îlot Frémur, 60 logements seront déconstruits. La banque alimentaire (Ozanam) sera déplacée rue Marc Sangnier pour laisser place à 60 logements. Une parcelle de 7 000 m2, boulevard D'Arbrissel, sera libérée pour y construire de petits immeubles. Les n° 3, 5 et 7 du square des Jonchères seront démolis pour aménager la rue Gagarine avec du stationnement.

L'avenue Winston-Churchill, la place du Maréchal-Juin, la rue André-Maurois et la rue Henri-Bergson accueilleront de nouveaux logements.

Une nouvelle salle de sport sera construite à Jean-Vilar, « l'autre pôle » du quartier. Tout devra être terminé pour l'arrivée du tramway, en 2009.
Près de 95 millions d'euros vont être investis à la Roseraie pour transformer le quartier.

Ouest-France, 24/06/2006

Nouveau visage pour le boulevard Allonneau
Le conseil consultatif du quartier Monplaisir a eu jeudi soir la primeur des travaux qui débutent la semaine prochaine boulevard Allonneau.
Les travaux du boulevard Allonneau qui débutent dès ce lundi 26 avec l'abattage des arbres (et une replantation à l'automne) prennent inévitablement une importance considérable vus les enjeux commerciaux dans le secteur, pour les commerçants de la place de l'Europe et les non sédentaires des marchés. Il s'agit de reprendre toutes les voiries, trottoirs, parkings et espaces verts. Notamment pour résoudre les problèmes des marchés du dimanche, très fréquentés par les habitants de l'agglomération angevine.

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Le Courrier de l'Ouest, 18/09/06

URBANISME
Le PLU se discutera devant le tribunal

Le collectif d’associations de quartier COUAC vient d’engager un recours «gracieux» contre le Plan local d’urbanisme. Le COUAC est prêt à en découdre devant les tribunaux administratifs.


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La hache de guerre est donc déterrée. Vendredi 8 septembre, les dix associations composant le Collectif pour un urbanisme et un aménagement concerté (COUAC) ont officiellement engagé un recours gracieux, en vue de faire annuler la délibération approuvant le Plan local d’urbanisme centre (PLU).
L’hiver dernier lors de l’enquête publique du PLU, une vive polémique avait opposé les associations au président de l’agglomération, Jean-Claude Antonini, sur quelques points cruciaux et symboliques telles que la «constructibilité» de la place La Rochefoucauld, celle des jardins de l’avenue Jeanne-d’Arc et la hauteur des immeubles à construire sur le plateau des Capucins (33 mètres).
Plus généralement, ces associations de quartiers dénonçaient l’absence de toute concertation avec les élus et surtout l’espèce de «libéralisme foncier» que le PLU institue en supprimant la plupart des contraintes d’urbanisme que contenait l’ancien plan d’occupation des sols.

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Jean-Yves Lignel

Le COUAC: il s’agit des associations de quartiers suivantes:
• Collectif pour un aménagement concerté (CRAC Terrien-Cocherel) (Saint-Serge),
• Renaissance de la Doutre (La Doutre),
• Association Thiers-Boisnet-Ralliement (Centre-ville),
• Association Les Chalets (Verneau-Capucins),
• Association des habitants de Verneau, plateau des Capucins,
• Association Maison pour tous de Verneau,
• Association pour la sauvegarde de cadre de vie (quartier du Lycée),
• Association Saint-Antoine (Grand-Pigeon),
• Association des riverains du Pont Noir,
• Association Vigilance la Fayette.

Entre le tram et le PLU sont jamais content 

Ouest-France, 5/10/2006

jeudi 5 octobre 2006
Les quartiers prioritaires sous la loupe des élus
Pauvreté, emploi des jeunes, vieillissement de la population... La Ville dispose désormais d'un outil pour observer finement l'évolution de ses quartiers. Cinq quartiers sont jugés prioritaires.

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Un constat qui amène des réponses. Dans le cadre du contrat de cohésion sociale qu'elle élabore, la Ville va faire porter ses efforts principalement sur les quartiers de Montplaisir, Verneau-Capucins, Deux-Croix-Blanchais, la Roseraie-Orgemont et Belle-Beille, les plus touchés par la précarité. « L'ambition de la ville est d'intervenir auprès des publics les plus fragilisés », assure le premier adjoint, Michelle Moreau.

A la lecture de ce rapport, Laurent Gerrault (UDF) a souligné que cet observatoire doit être perçu « moins sous l'angle de la maladie que des soins à apporter ». Des choix très clairs devront être opérés, selon lui, dans le cadre du contrat de cohésion sociale. « Avec de tels chiffres et un pouvoir d'achat par habitant inférieur de 20 % à la moyenne nationale, cela nous obligera à faire des choix. » En guise de recommandation, Laurent Gerrault invite à ne pas « reproduire les erreurs du passé en matière de densification des quartiers », et note une dérive des prix dans le locatif social qu'il serait bon de contenir. « Les opérations de rénovation urbaine entraînent pour certains quartiers une augmentation des loyers de 30 à 40 %. »


Arnaud WAJDZIK.

Rénovation urbaine : la tour, prends garde !   
 
  Elles ne répondent pas au stéréotype de la « cité dégradée ». Pas de façades lépreuses, d’espaces communs à l’abandon, de halls d’immeubles vandalisés, de logements vacants…Elles ont normalement vieilli et on trouverait bien pire que leurs standards de confort. Pourtant, sept tours de Belle Beille sont fixées sur leur sort : la destruction (et celle de leurs 332 logements). Deux d’entre elles ont déjà mordu la poussière.

Elles ne seront pas les seules sur Angers. Celle du 50 avenue Notre Dame-du-Lac à Belle Beille est « déconstruite ». Les tours des 3, 5 et 7, square des Jonchères à La Roseraie, vont disparaître pour laisser la place à un bâtiment. Un autre bâtiment s’élèvera à la place de la tour du 6. Les barres « Million » et « Lopofa » au Grand Pigeon connaîtront le même sort. Le ministère de la Ville n’incite pas à réhabiliter les bâtiments inadaptés dans les grands ensembles. Quand le bâti est trop dégradé, rénover reviendrait trop cher. La démolition figure donc au même rang que la construction et la réhabilitation dans le Programme national de rénovation urbaine du gouvernement. Ce dernier s’est engagé à y consacrer 4 milliards d’euros sur 8 ans. Une Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU) est chargée d’accélérer sa mise en œuvre. 180 projets sont en cours d’instruction dans ses services, 250 quartiers sensibles y attendent leur salut.

Trente et une conventions ont été signées au Havre, à Nantes, Châteauroux, Boulogne-sur-Mer… ou Toulouse. Des financements ont été garantis, des travaux engagés. C’est en décembre dernier que la convention liant l’ANRU à la Ville d’Angers et les autres partenaires (Etat, bailleurs, Caisse des Dépôts et Consignations…) a été conclue. Le plan de rénovation touche cinq quartiers, Belle Beille, Grand Pigeon, La Roseraie, Monplaisir et Verneau. L’ensemble regroupe plus de 60 000 habitants, pas moins de 40 % de la population de la ville.

Plus de 223 millions d’euros TTC (sans compter un avenant pour La Roseraie) sont mobilisés jusqu’à 2008, 220 opérations prévues. C’est le plus gros contrat passé après celui du Havre. Une opportunité pour l’industrie du bâtiment et des travaux publics. Aucune opération de restructuration engagée depuis la Libération n’avait été aussi importante. 53 millions sont amenés par l’ANRU, 22 par la Région et le Conseil général, 34 par la Ville d’Angers et 21 par les bailleurs sociaux. Le reste (94 millions d’euros) est financé par des prêts Habitat social.

Christian Gobin, directeur général adjoint du Pôle Aménagement et Equipements à la Ville d’Angers, est chargé du plan opérationnel. « Les trois quarts des sommes réunies financeront des opérations d’habitat social, le reste sera utilisé pour aménager des espaces publics et des projets structurants qui apporteront activités et services. La SARA (Société d’aménagement de la région angevine) qui bénéficie de services d’ingénierie intervient sur trois quartiers dont la mise en œuvre du projet apparaît la plus complexe. Il faut souligner qu’un partenariat très fort a été noué entre tous les protagonistes de cette opération, publics et privés ».

Dans trois quartiers, plus de logements seront détruits que reconstruits : Belle Beille (322 contre 171), Grand Pigeon (347 contre 256), La Roseraie (181 contre 103), Verneau (42 contre 38). A Monplaisir, rien ne change ou presque : aucune destruction, cinq constructions. Au final, il y aura quand même autant de reconstructions sur un territoire plus large (892 au total… sans compter les opérations de promotion privée de La Foncière sur la ville) car 174 logements seront construits dans d’autres quartiers d’Angers et 145 dans le reste de l’agglomération. A cela s’ajoutent 3 871 réhabilitations et 3 191 résidentialisations (c’est-à-dire la transformation de HLM en résidences par création de voies intérieures, de stationnements, d’aires de jeux, plantation de végétaux ou sécurisation des accès).

Grand Pigeon : le commerce renforcé

Une somme de 55 m€ a été engagée au Grand Pigeon, au nord du cimetière de l’Est, entre le boulevard des Deux Croix, la rue du Daguenet et la rue des Banchais. L’opération de renouvellement urbain a pour objectifs, outre la requalification de l’offre d’habitat, d’assurer une meilleure liaison avec la ville et de redynamiser les équipements de proximité. Le seul regroupement commercial dans la cité se trouve au Grand Pigeon, auquel s’ajoutent quelques commerces isolés rue des Banchais. C’est dans cette rue que les commerces seront regroupés au rez-de-chaussée des nouveaux immeubles à caractère social pour mieux répondre aux besoins des habitants du quartier, mais aussi des clients de passage. Des commerces venus d’ailleurs pourront s’y installer également. Des services de proximité (médecin…) renforceront l’offre.

Belle Beille : reconquête d’un quartier et changement d’image

L’opération de Belle Beille est d’importance analogue au niveau des investissements (55 m€), Les sept tours Hamon remontent à la construction de ce quartier, l’un des premiers grands ensembles apparus en France. Elles seront détruites au rythme d’une par an. L’avenue Patton est son épine dorsale. Une cinquantaine de commerces, dont un supermarché et un discompte alimentaire, se concentrent dans le polygone Patton-Beaussier-Notre-Dame-du-Lac. Le secteur de l’ancien cinéma Elysée, aux portes du centre-ville, sera entièrement réaménagé en 2007 pour offrir une mixité de l’habitat et des activités. Dans l’ancien cinéma, démoli et reconverti en logements, le rez-de-chaussée recevra des commerces et autres activités, en priorité des « relogés » (bar-tabac, auto-école,…). Quelques restructurations sont prévues sur le secteur Notre Dame-du-Lac. Certaines sont déjà engagées sur le secteur Beaussier : un gros travail d’étude est en cours pour l’agrandissement du Super U.


La Roseraie : la réhabilitation est lancée

Le quartier avait connu peu de changements depuis les années 75-80. Plus des trois quarts des 33 commerces et services de proximités sont regroupés dans les centres commerciaux Jean Vilar et Jean XXIII. 42 millions d’euros (pour le premier dossier) vont être consacrés au traitement des places Jules Verne et du Maréchal Juin. La destruction d’un immeuble square des Jonchères va désenclaver l’avenue Winston Churchill. Cela permettra d’ouvrir la place et de rendre plus visibles les commerces devant lesquels doit passer le tramway. Dans le quartier Jean XXIII, le commerce devrait gagner en lisibilité et attractivité grâce à la recomposition des bâtiments. Une résidence pour personnes âgées sera ouverte sur la place. Le centre commercial Jean Vilar devrait aussi bénéficier de retombées intéressantes de la restructuration du quartier et des équipements publics qui sera entreprise.

Monplaisir et Verneau-Capucins : des programmes d’importance similaire

La rénovation des quartiers Monplaisir et Verneau-Capucins coûtera respectivement 10,37 et 9,48 m€.

Monplaisir fut la seconde ZUP à s’élever à Angers entre 1963 et 1973. Les points de regroupement commercial sont le centre Europe, au cœur des collectifs, et Allonneau à l’entrée du quartier. Ce dernier va être requalifié par une amélioration du stationnement et une intégration du marché. Le dimanche, ce dernier est l’événement du quartier. Surnommé « Marrakech » en raison de l’affluence de commerçants non sédentaires originaires du Maghreb, il attire une clientèle lointaine. Le désenclavement de la rue de l’Ecriture permettra de mieux desservir le centre commercial et les équipements publics.

A Verneau, l’objectif est d’intégrer le quartier dans celui, plus vaste, du plateau des Capucins. La démolition de deux bâtiments sociaux et la construction de plusieurs pavillons par Angers Habitat sont en cours, l’association foncière y édifiera de nouveaux logements. Le quartier ne possède pas de centre commercial, commerces et services se trouvent au long de l’axe St Lazare-Gasnier et en bordure de Verneau.

A Trélazé aussi…

Avec Montereau (Seine-et-Marne), Trélazé a été la première bénéficiaire du plan de rénovation urbaine lancé par Jean-Louis Borloo. Après quatre ans d’études, le feu vert a été donné en juin 2003 pour cette opération de recomposition urbaine et sociologique destinée à créer de la « mixité sociale ». Elle bénéficie d’une enveloppe de 38 millions d’euros dont un tiers de l’Etat. Au coeur de l’entreprise : le quartier des Plaines, pauvre en activités, et ses 4 000 habitants touchés par un taux de chômage élevé. « Le projet a été construit comme réponse au souhait des habitants de renouveler les équipements publics, scolaires en particulier, mais aussi les commerces et les services à la personne » explicite Henri Bellanger, responsable de la politique de la ville à Trélazé. 800 logements y seront reconstruits ou réhabilités ; cinq bâtiments dont une tour ont déjà été abattus. Le commerce est très présent dans l’opération trélazéenne. Un promoteur a réalisé un centre commercial entre l’axe Angers-Saumur (rues Jean Jaurès et de la Pyramide) et la nouvelle rue Pierre Mendès-France vers les Plaines : un supermarché Atac avec station-service, un hôtel-restaurant de 40 chambres, 3 000 m² de bureaux, plusieurs commerces et services. Trois de ceux-ci (tabac, pharmacie, coiffeur) viennent du petit centre commercial des Plaines, fermé, est promis à la démolition pour donner naissance, en 2007, à un nouvel ensemble autour de la place Picasso. Les Ce dernier couvrira 8 000 m², dont deux tiers d’habitat et un tiers d’activités, services de santé surtout, voire quelques commerces. Un parking de 90 places sera construit sous la place. A vrai dire, l’idée de restructurer les espaces et le bâti n’est pas tout à fait neuve : une cinquantaine de logements HLM avaient déjà été détruits en 1985 et un collège reconstruit en 1997.

Article d'Alain Ratour


Ci-dessous, fichier à télécharger (format pdf - 97 ko) avec un tableau récapitulatif du nombre de démolitions, reconstructions, réhabilitation et résidentialisations par quartiers.

Source : L'Anjou Economique - n°277 juin 2005

Je ne sais pas quelle est la limite de hauteur dans le quartier St serge mais en passant devant le futur siège d'afone, j'ai remarqué que la hauteur au sol du batiment dépasserait les 30m! j'étais assez étonné, je pensais que c'était impossible dans ce quartier...

@ Davrillé

Je ne connais pas le PLU angevin, mais le vélum peut y être de 31 ou de 37 mètres sans dérogation.

Par contre, cela signifie que l'immeuble @Phone, s'il dépasse 28 mètres, sera un IGH au sens du code de l'urbanisme, et que les mesures de sécurité y seront donc impressionnantes en cas d'évacuation ou pour le gardiennage...

Ouest-France, 25/11/2006

Édition du samedi 25 novembre 2006
La résidence La Chalouère II a été inaugurée

Angers Habitat et ses partenaires ont inauguré ce lundi la résidence La Chalouère II, au 77 de la rue du même nom. Les nouveaux locataires ont pris possession des douze logements, d'une superficie allant du type 2 au type 4. M. Garbaa, locataire d'un des appartements du rez-de-chaussée s'en réjouit : « Je suis très heureux car cela fait longtemps que je cherchais un logement accessible aux fauteuils roulants. »

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Ouest-France

Le même type de présentation pour La Roseraie :

http://www.angers.fr/page/p-303/art_id-1192/

Merci Micanjou ! 

Michelin n'est pas le premier venu !...
--> http://www.pss-archi.eu/forum/viewtopic.php?id=27941

Dommage qu'on reste mou du genou dans cette zone et qu'on doive sans doute se contenter de low-rise (manière PRG ou Lyon-Part-Dieu).... Un IGH était jouable dans cette aire...