Aix-Marseille Université

Edito de Marseille l'Hebdo:

Guéguerre d'un autre âge

Ainsi donc, Aix et Marseille, vieilles voisines en sempiternelles bisbilles, se crêpent derechef le chignon ! Rien de nouveau dans les sujets de discorde, puisqu'il s'agit encore et toujours des universités que se partagent ces deux pôles de l'académie, et de Plan-de-Campagne. Alors qu'est amorcé le mouvement qui conduira les trois universités à fusionner d'ici 2009 - de quoi tirer notre enseignement supérieur vers le haut des classements internationaux dont il n'occupe aujourd'hui que les profondeurs - la communauté d'agglomération du Pays d'Aix (CPA) vote une motion d'hostilité et menace de ne plus contribuer au contrat Etat-Région.
Mofif de cette querelle pusillanime ? L'éventualité que, à la faveur du projet auquel souscrivent les trois universités, la méchante Marseille s'octroie le siège administratif unique. Et ces parrains du savoir de proposer un bon vieux partage entre les deux villes. Comme si les 20000 étudiants de 130 pays s'inscrivaient chaque année à Harvard, rassurés de savoir que l'université se trouve à Cambridge (USA), qui porte l'humble nom d'un pasteur du 17e siècle...
Là dessus, Aix et sa députée-maire s'alarment de voir les Marseillais, leur maire et des associations de commerçants en tête, "faire obstacle au maintien du dynamisme" de Plan-de-Campagne en réclamant la fermeture dominicale des commerces.
Dans un pays qui prend conscience qu'il compte deux fois trop de régions, qu'une pléthore de communes et collectivités territoriales complique sa modernisation, et qu'il faut équilibrer l'Union européenne par une Union de la Méditerranée, cette guéguerre de tranchées à 35 kilomètres de distance n'est plus supportable.

Jean-Michel Gardanne

Un article peu sympathique sur l'état de la cité U de médecine...

http://www.laprovence.com/articles/2007 … rement.php

Ca serait une très bonne chose d'ouvrir sur la ville cette caserne à la très belle architecture. En supposant que le mur d'enceinte serait démoli ou au moins réduit et que les façades soient rénovées.

Les facs essaient de rassurer Aix

Le conseil d'administration de l'université de Provence (Aix-Marseille I) se réunit aujourd'hui pour débattre notamment du projet de fusion des trois universités d'Aix-Marseille. Les groupes de travail réunissant professeurs, étudiants et personnels des trois universités, devraient être constitués avant la fin de l'année. « Nous allons commencer par identifier les services que nous voulons mettre en commun », explique Daniel Dufresne, vice-président du conseil des études et de la vie universitaire d'Aix-Marseille II.

Parallèlement, les facs vont tenter de rassurer les hommes politiques aixois. Durant le mois de juillet, les élus de la communauté du pays d'Aix (CPA) ont voté à l'unanimité une motion dénonçant le principe d'université unique. Ils s'inquiètent de la « disparition éventuelle du siège administratif de l'université » à Aix et du « risque de lourdeur dans la gestion des différentes composantes » d'un établissement unique. La CPA a même menacé de revoir sa participation financière au volet « enseignement supérieur » du contrat de plan Etat-région. « Nous avons entamé des discussions avec Aix pour leur démontrer que nous voulons garder l'équilibre entre les deux villes », assure Daniel Dufresne. Dès le lancement du projet de fusion, les trois présidents de facs avaient assuré qu'il ne s'agissait pas de « spécialiser » les campus en mettant par exemple toutes les sciences sociales à Aix. Selon le calendrier fixé par les présidents, la nouvelle université unique pourrait voir le jour en janvier 2010.

Frédéric Legrand - ©20 Minutes, éditions du 17/09/2007 - 07h26

http://www.20minutes.fr/article/181314/ … er-Aix.php

Dernière modification par pastis (17-09-2007 17:43:18)

Normalement le processus est en route pour que l'ancienne bibliothèque municipale centrale accueille ces studieux.

Hugo_13 a écrit:

Hervé13 a écrit:

Il est à nouveau question de déménager l'ensemble des branches IUFM partie Marseille sur
la caserne du Muy : hausse d'effectif à venir (2300 étudiants)

http://img440.imageshack.us/img440/8010/22pw6.th.jpg

[img=http://img440.imageshack.us/img440/1262/casernedumuyya6.th.jpg]

C'est une excellente nouvelle....Les locaux situés sur la Canebière pourront être libérés....

Par ailleurs, où en est-on de la Faculté de Lettres et Sciences Humaines sur le Pôle St Charles ?

C'est bien, mais j'aimerai y voir plutôt l'école d'archi et celle des beaux-arts, excentrèes sur Luminy. Dans ce superbe ensemble, ça serai fantastique, et en cohérence avec le pôle culturel de la friche voisine. Ce projet est assez souvent évoqué depuis quelques années, mais on ne voit rien venir, dommage.

D'accord avec 3M sur la vocation de la caserne du Muy.

L'école Euromed refuse 2400 étudiants par an

Publié le lundi 29 octobre 2007 à 05H28

L'établissement est entrés dans le classement du Financial times

La réussite de l'école Euromed est "le fruit d'une stratégie de changement forte", selon la direction de l'établissement marseillais.

Une rentrée aux tableaux d'honneur. C'est ce qu'a vécu cette année l'école de management Euromed, implantée sur le campus de Luminy à Marseille. L'établissement vient en effet de faire son apparition à la vingt-deuxième place dans le classement des quarante meilleurs masters européens du Financial times.

Un bonheur ne venant jamais seul, l'école confirme par ailleurs son rang dans le top 10 français et prend la seconde place du palmarès dans le bassin méditerranéen. Le classement du Financial times se fonde sur quinze critères, parmi lesquels le taux d'emploi des diplômés trois mois après leur sortie, le salaire, leur mobilité internationale et l'excellence académique du corps enseignant.

La direction veut voir dans cette reconnaissance "le fruit d'une stratégie de changement forte. Initiée il y a cinq ans, elle s'est traduite par la mise en place d'une nouvelle gouvernance, de nouvelles équipes, d'une pédagogie innovante et par l'engagement de partenaires économiques et institutionnels".

Sur une période variant d'un à trois ans, est-on désormais aussi bien formé au management à Marseille qu'à Paris, avec les mêmes possibilités de carrières? "Les débouchés d'Euromed sont internationaux, martèle Bernard Belletante, le directeur général-adjoint. 25% des diplômés du programme ESC (École supérieure de commerce, formation post-prépa d'une durée de trois ans) et 55% de ceux du CESEmED (formation post-bac de quatre ans, dont deux passés dans un autre pays que le France) ont un premier poste à l'étranger. Seulement 25% des étudiants ont un job en Paca.

850 étudiants étrangers passent chaque année sur notre campus. Ces chiffres montrent qu'on forme aussi bien que dans les autres villes européennes." Pour preuve, sur l'ensemble des programmes, l'école est contrainte de refuser chaque année près de 2400 personnes.

Par C.R (aix@laprovence-presse.fr)

En voilà une bonne nouvelle qui prouve encore une fois qu'avec de la volonté et de la compétence rien n'est impossible... Même à Marseille. Voilà la voie à suivre pour la nouvelle école d'ingénieurs Centrale Marseille et pour le projet de fusion des universités.

PS : j'arrive pas à croire que j'ai pris pastis de vitesse !!

Dernière modification par Didou78 (29-10-2007 11:31:21)

Le plus grand institut de soins infirmiers privé régional sera marseillais
Publié le mercredi 7 novembre 2007 à 17H53

Le plus grand institut privé de formation aux soins infirmiers de la région Paca ouvrira ses portes le 1er septembre 2008 à Marseille. Il accueillera, dans les locaux de l'ancien hôpital du Camas (5e), près d'un millier d'élèves.

La structure regroupera les établissements de formation actuels de la Croix Rouge et de l'hôpital Saint-Joseph dont elle portera les deux noms. Compte tenu du manque d'infirmiers, ce nouvel institut fera certainement le plein très rapidement.

Plus d'informations demain dans La Provence (édition Marseille).

http://www.laprovence.com/articles/2007 … gional.php

Euromed, l’école qui a pris son envol

C. R.
27/11/2007 | Mise à jour : 13:37 | .
La grande école marseillaise a réussi la plus belle percée.
«Nous sommes passés de la 22 e place en France à la 22 e place européenne », commente avec le sourire Jean-Paul Léonardi, le patron d’Euromed Marseille. Avec lui, l’école a pris sa véritable place parmi l’élite. Longtemps cantonnée en milieu de tableau, Euromed Marseille fête enfin son entrée dans le top 10 national, quelques mois après avoir intégré le classement du Financial Times...

Avec le soutien de la deuxième chambre de commerce et d’industrie de France, mais aussi d’un conseil d’administration présidé par François Pierson, patron d’Axa France, l’école s’est lancée à marche forcée dans l’amélioration de la qualité de ses enseignements mais également de sa notoriété. « Je suis convaincu que le succès d’une grande école passe par un renforcement de la proximité avec les entreprises et les anciens élèves. Notre point fort par rapport à l’université reste l’employabilité de nos jeunes diplômés », ajoute Jean-Paul Léonardi.


70 entreprises partenaires

Fort de ce constat, l’école a développé un club d’entreprises partenaires de 70 membres, qui finance l’école et son développement « à des niveaux jamais atteints, commente-t-il. Nous avons porté notre effort auprès des grandes entreprises et notamment celles du CAC 40. Résultat : en à peine trois ans, la taxe d’apprentissage a été multipliée par deux, de 2,2 millions d’euros à 4,6 ; quant aux chaires d’entreprises elles sont passées de 0 à 5 ».

Autre avancée notable de l’école : sa taille. Aujourd’hui ce sont près de 4 000 étudiants qui suivent des études au sein du groupe Euromed Marseille. « Nous avons atteint une taille critique qui nous permet d’être à la hauteur de nos ambitions sur le plan mondial. »
...

Le figaro

+1

encore une fois, vive le regne de l'automobile...

Entièrement ok avec Didou. On en revient toujours aux mêmes abérrations. L'enquêteur d'un sondage sur les prochaines municipale, disait que quelque chose s'était cassé entre les Marseillais et Gaudin. C'est exactement ce qui s'est produit de mon côté il y a quelques mois, quand je me suis définitivement fait une raison sur la capacité de cette administration à mettre en place des politiques cohérentes en continuant à agir à vue, comme il y a 10 ans (à l'époque c'était compréhensible étant donné la situation de crise).