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Nom | Fonction(s) | Hauteur | Niveaux | Année |
---|---|---|---|---|
Cinéma Euromed-Center | Commerces et activités | 27.77 m | R+4 | 2019 |
Euromed Center | Bureaux, Hôtel, Commerces et activités, Parking public | 50.00 m | R+12 | 2016 |
urbanoids a écrit:
Bonjour à tous. Bonne nouvelle pour le chantier d'euromed center, la destruction du parking à côté des docks a commencé.
C'est pas trop tot !
Je croyais bien qu'ils ne le detruirait jamais !
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Je reste pantois devant la maquette! SUPERBE!
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NOTICE ARCHITECTURALE
2ème Phase
- LE SITE ET SES ENJEUX
L’îlot consacré à la réalisation d’« Euromed-Center » accueillera un ensemble immobilier qui participera fortement à la ré-identification de la zone portuaire marseillaise en pleine mutation.
Cet ensemble immobilier, à réaliser au cœur du quartier d’affaire de La Joliette, est constitué de bureaux, hôtellerie, espaces de conventions, commerces, services, loisirs et d’un multiplexe. Il assurera la transition avec l’opération « Cité de la Méditerranée ». L’ensemble s’appuiera sur la réalisation d’équipements emblématiques et fonctionnels ainsi que d’infrastructures performantes telles qu’une salle de spectacles de 2000 places dans le Silo et la future ligne 1 du tramway.
Le site mis à disposition est avant tout un lieu à fort caractère. Il dégage une forte énergie, de part la proximité du centre-ville de Marseille, et celle de la mer.
Situé dans l’alignement du bâtiment des Docks, dans la direction Nord-Sud, le site représente le dernier espace constructible de la ZAC de La Joliette. Dans le sens Est-Ouest le site se situe en rive du domaine maritime. Il matérialise ainsi la limite entre la ville et la mer.
L’articulation du site, au Sud, avec la future place de la méditerranée crée un lien organique avec le centre-ville alors que son ancrage, au Nord, avec le port en mutation, permet de polariser l’axe du site sans que celui-ci se détache de son environnement urbain.
L’îlot dédié à l’« Euromed-Center » incarne donc une sorte de zone frontalière, dans laquelle différentes réalités urbaines se frottent ; chacune ayant sa propre échelle, ses caractéristiques et ses contraintes.
Le futur projet d’aménagement de l’« Euromed-Center » devra donc être à même de concilier les différentes échelles et réalités urbaines préalablement identifiées.
La société, comme la ville, sont faites de conflits. Autant en prendre acte et travailler avec les matériaux qui sont à notre disposition. Qu’on se situe en périphérie ou en centre-ville : le lieu et le contexte sont extrêmement importants. De même il est important de comprendre les habitudes des citadins et tout ce qu’ils aiment de leur ville, de leur Marseille. Donc cette ville éternelle, dans toute sa complexité, avec ses tensions, ses contradictions, son passé et son avenir,…sans oublier sa lutte avec les éléments, ainsi que la foi en son étoile.
Il y a la une magnifique matière pour doter ce lieu d’une nouvelle géographie porteuse d’une nouvelle identité.
- L’INSERTION URBAINE
Nous nous sommes interrogés sur notre capacité à instaurer un dialogue avec le site existant, ce site reçu en héritage, puis de partir à la quête de notre propre « histoire ».
La ville environnante nous a inspirée : Un grand mélange de formes, de choses, de personnes, de possibilités, d’architectures souvent régies par la discordance.
La stratification et la complexité des styles et des modes de vie créent la magie de la discordance. La ville est perçue comme un monde en perpétuel mouvement où rien ne doit jamais s’arrêter.
La mobilité des personnes, la permanence de la communication, l’évolution continuelle de la perception de l’environnement, sont des vecteurs qui façonnent la ville et qui participent à l’urbanité vécue et projetée.
Dans nos divers travaux d’architecture et d’urbanisme notre préoccupation majeure est d’une part de percevoir et de concevoir le territoire comme un lieu en quête de sa propre identité et d’autre part de permettre au Lieu de révéler sa géographie. Ainsi tous nos projets sont conçus comme des entités vivantes qui viennent s’insérer dans l’organisme que représente la nature et la ville.
Cette démarche oblige l’investigation du contexte et permet l’intégration du projet dans le paysage sans tomber dans l’excès stérile. Dans la continuité de cette position se situe notre volonté de redonner à l’Architecture un impact humain se situant dans la réalité du présent. L’éthique remplace l’utopie.
La première chose à faire est donc de fabriquer un paysage, une géographie.
Géographie comme identité d’un lieu physique.
Mais, au-delà de la réalité, au-delà des contraintes, il faut doter un projet d’une dimension poétique.
Une architecture capable de créer des émotions …
- LE PARTI ARCHITECTURAL
L’architecture est aussi émotionnelle… Car elle se préoccupe de l’homme, puis de son économie, puisqu’il n’y a pas de démocratie sans économie. La réalité est la conjugaison des deux : l’économie qui intègre l’homme, et l’homme que reconnaît l’économie. Le résultat est la géographie. La première chose que doit faire un architecte est de fabriquer un paysage, une géographie, car c’est la géographie qui dote le lieu physique de son identité.
La réponse du projet dans ce cas ne peut pas être de l’ordre du « design » ou du «maquillage» urbain.
L’étude de son fonctionnement, le positionnement de ses accès, son orientation urbaine, sa lisibilité morphologique sont des enjeux importants afin que ce quartier ne soit pas conçu comme un énième îlot isolé et introverti qui se juxtapose ou s’ajoute à la ville, mais qu’il devienne un véritable « générateur d’urbanité ».
Redonner à l’architecture son rôle et sa fonction d’origine, être à la fois le produit représentatif et l’accompagnement fonctionnel de l’activité humaine.
Ce concept implique bien évidemment, sur le plan de l’aménagement urbain, de prévoir des cheminements piétons faciles, des places et des esplanades raccordées à la ville. Une intégration très forte est donc nécessaire pour la réussite de cet ensemble immobilier entre d’une part la localisation des équipements et d’autre part l’aménagement urbain.
La définition des cheminements d’accès a été naturellement dictée par les éléments caractéristiques du contexte :
- Le cœur d’îlot est axé sur la rue des Docks pour conserver les vues de la magnifique coupole de la Major. Il est aussi au même niveau que cette rue intérieure pour renforcer la liaison avec le centre-ville de Marseille. Il relie la Place de La Méditerranée et le Parc d’Arenc avec une forme sinueuse jusqu’à former devant le Multiplex une esplanade pour mieux intégrer le Jardin du Château Vert.
- Divers escaliers, dont un monumental, raccordent facilement le dénivellement entre le Boulevard de Dunkerque et le cœur du projet, le mail central.
- Ce mail crée le lien fonctionnel entre les bâtiments de bureaux donnants sur le boulevard de Dunkerque et qui dans leur socle abritent des commerces et des cafés-restaurants et les bâtiments qui longent le boulevard du Littoral, en particulier du hall de l’hôtel, l’ensemble du bâtiment de bureaux classé IGH avec le Centre de Convention.
- Depuis le boulevard du Littoral un cheminement piéton traverse l’îlot tout le long du Jardin du Château Vert et un passage couvert en pied d’immeuble le relie au cœur d’îlot.
Une fois ces principes de connexion fixés, tels une trame de liaison générant un véritable paysage nous avons commencé à traiter et modeler les volumes pleins comme la résultante de la composition des vides.
Nous sommes partis de la considération qu’une ville est un monde en perpétuel mouvement où rien ne doit jamais s’arrêter. Où la complexité de styles et la modification continue d’impératifs et de modes de vie créent une magie de la discordance.
L’idée formelle, régissant notre intervention sur l’îlot, est de traduire le mouvement, le devenir d’une ville à travers la manipulation des volumes de ses bâtiments, comme dans une recherche d’un jeu spasmodique avec la lumière. De ce jeu émergent des volumes, ou plutôt des masses, comme érodées par l’eau et par le vent.
Les bâtiments que nous avons conçus sont faits non pas pour être contemplés mais pour être parcourus comme des morceaux de ville.
Nous avons, dans le respect des surfaces demandées et des limites de hauteur des bâtiments imposées par le PAZ, essayé de réduire au maximum l’effet de forte densité. A ce sujet nous aurions préféré pour le bâtiment de bureaux classé IGH et qui longe le boulevard du Littoral concevoir une tour très élancée pour réduire l’effet barrière et donc dégager les vues des bâtiments de bureaux du Boulevard de Dunkerque vers la mer et en même temps réaliser un véritable signal urbain.
Le Centre de Convention est situé, comme demandé dans la fiche synthétique de consultation, à proximité de l’hôtel. En effet il s’étend au rez-de-chaussée de cet immeuble, avec des accès sur le boulevard du Littoral et le cœur de l’îlot, jusqu’au Jardin du Château Vert, car nous avons prévu la possibilité d’utiliser le jardin aussi pour des manifestations liées au Centre de Convention.
Un centre de mise en forme avec piscine complète l’équipement hôtelier dans la partie inférieur de ce bâtiment. La vie au quotidien de l’hôtel, le ballet des taxis, les chariots des bagages, la terrasse animée du café, les drapeaux claquant au vent, tout cela aussi est intégré dans le scénario d’utilisation du site et de ses plantations.
Les bâtiments prennent pied sur un sol largement occupé par la végétation et parsemée d’eau. Ce sol se densifie vers le minéral, là ou des besoins en trafic (accès pour pompiers ou livraisons et taxis) sont les plus importants.
Les arbres, la végétation et l’eau au sol, participent à un microclimat qui apportera de la qualité de vie au quotidien, tant pour le corps que pour l’esprit.
Pour cette raison la complémentarité, voir la complicité, entre les espaces extérieurs et intérieurs est primordiale. Ce sont ces cheminements verdoyants qui guident les visiteurs et les utilisateurs vers les différents bâtiments, vers les différents lieux d’activité. Que ce soient les halls des immeubles de bureaux, le lobby de l’hôtel, l’accueil du Centre de Conventions, ou encore le hall d’accueil du multiplex qui relie le Boulevard de Dunkerque au mail et au Jardin d’Arenc.
Le Jardin d’Arenc est doté de la capacité d’accueillir, de jour comme de nuit, les promeneurs du moment ou les citadins en rendez-vous avec un évènement. Il est important qu’un ensemble construit de cette taille dispose aussi d’espaces ouverts, accueillants et librement utilisables.
La qualité environnementale ne peut se restreindre à la végétalisation des espaces extérieurs et intérieurs, mais doit aussi intégrer la conception des ouvrages et de leur peau.
Ainsi à fort ensoleillement, plus particulièrement du côté du Boulevard du Littoral, les façades des bâtiments de bureau et d’hôtel (exposition ouest) seront traitées avec des systèmes de protection solaire et de protection acoustique, vu la proximité de la voie rapide.
Le Multiplex participe par sa couverture sculpturale à doter l’ensemble architectural d’une forte présence visuelle dans le paysage urbain redessiné. Les formes fluides s’intègrent volontairement dans l’ensemble des constructions qui se glissent dans le vent.
Tout semble participer à cette volonté de ville en mouvement, toujours « in-progress », tout semble jouer avec la lumière qui se plaît par ses caresses de mettre en valeur et de transformer les douceurs et les rondeurs des volumes et des surfaces.
Ainsi se fait notre apport aux Architectures qui constituent la ville et qui l’ont toujours nourrie et enrichie, dans la discordance.
Mais au-delà de la réalité, au-delà des contraintes, nous avons cherché à doter ce projet d’une dimension poétique.
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Fabemariclem a écrit:
NOTICE ARCHITECTURALE
2ème Phase
- LE SITE ET SES ENJEUX
L’îlot consacré à la réalisation d’« Euromed-Center » accueillera un ensemble immobilier qui participera fortement à la ré-identification de la zone portuaire marseillaise en pleine mutation.
Cet ensemble immobilier, à réaliser au cœur du quartier d’affaire de La Joliette, est constitué de bureaux, hôtellerie, espaces de conventions, commerces, services, loisirs et d’un multiplexe. Il assurera la transition avec l’opération « Cité de la Méditerranée ». L’ensemble s’appuiera sur la réalisation d’équipements emblématiques et fonctionnels ainsi que d’infrastructures performantes telles qu’une salle de spectacles de 2000 places dans le Silo et la future ligne 1 du tramway.
Le site mis à disposition est avant tout un lieu à fort caractère. Il dégage une forte énergie, de part la proximité du centre-ville de Marseille, et celle de la mer.
Situé dans l’alignement du bâtiment des Docks, dans la direction Nord-Sud, le site représente le dernier espace constructible de la ZAC de La Joliette. Dans le sens Est-Ouest le site se situe en rive du domaine maritime. Il matérialise ainsi la limite entre la ville et la mer.
L’articulation du site, au Sud, avec la future place de la méditerranée crée un lien organique avec le centre-ville alors que son ancrage, au Nord, avec le port en mutation, permet de polariser l’axe du site sans que celui-ci se détache de son environnement urbain.
L’îlot dédié à l’« Euromed-Center » incarne donc une sorte de zone frontalière, dans laquelle différentes réalités urbaines se frottent ; chacune ayant sa propre échelle, ses caractéristiques et ses contraintes.
Le futur projet d’aménagement de l’« Euromed-Center » devra donc être à même de concilier les différentes échelles et réalités urbaines préalablement identifiées.
La société, comme la ville, sont faites de conflits. Autant en prendre acte et travailler avec les matériaux qui sont à notre disposition. Qu’on se situe en périphérie ou en centre-ville : le lieu et le contexte sont extrêmement importants. De même il est important de comprendre les habitudes des citadins et tout ce qu’ils aiment de leur ville, de leur Marseille. Donc cette ville éternelle, dans toute sa complexité, avec ses tensions, ses contradictions, son passé et son avenir,…sans oublier sa lutte avec les éléments, ainsi que la foi en son étoile.
Il y a la une magnifique matière pour doter ce lieu d’une nouvelle géographie porteuse d’une nouvelle identité.
- L’INSERTION URBAINE
Nous nous sommes interrogés sur notre capacité à instaurer un dialogue avec le site existant, ce site reçu en héritage, puis de partir à la quête de notre propre « histoire ».
La ville environnante nous a inspirée : Un grand mélange de formes, de choses, de personnes, de possibilités, d’architectures souvent régies par la discordance.
La stratification et la complexité des styles et des modes de vie créent la magie de la discordance. La ville est perçue comme un monde en perpétuel mouvement où rien ne doit jamais s’arrêter.
La mobilité des personnes, la permanence de la communication, l’évolution continuelle de la perception de l’environnement, sont des vecteurs qui façonnent la ville et qui participent à l’urbanité vécue et projetée.
Dans nos divers travaux d’architecture et d’urbanisme notre préoccupation majeure est d’une part de percevoir et de concevoir le territoire comme un lieu en quête de sa propre identité et d’autre part de permettre au Lieu de révéler sa géographie. Ainsi tous nos projets sont conçus comme des entités vivantes qui viennent s’insérer dans l’organisme que représente la nature et la ville.
Cette démarche oblige l’investigation du contexte et permet l’intégration du projet dans le paysage sans tomber dans l’excès stérile. Dans la continuité de cette position se situe notre volonté de redonner à l’Architecture un impact humain se situant dans la réalité du présent. L’éthique remplace l’utopie.
La première chose à faire est donc de fabriquer un paysage, une géographie.
Géographie comme identité d’un lieu physique.
Mais, au-delà de la réalité, au-delà des contraintes, il faut doter un projet d’une dimension poétique.
Une architecture capable de créer des émotions …
- LE PARTI ARCHITECTURAL
L’architecture est aussi émotionnelle… Car elle se préoccupe de l’homme, puis de son économie, puisqu’il n’y a pas de démocratie sans économie. La réalité est la conjugaison des deux : l’économie qui intègre l’homme, et l’homme que reconnaît l’économie. Le résultat est la géographie. La première chose que doit faire un architecte est de fabriquer un paysage, une géographie, car c’est la géographie qui dote le lieu physique de son identité.
La réponse du projet dans ce cas ne peut pas être de l’ordre du « design » ou du «maquillage» urbain.
L’étude de son fonctionnement, le positionnement de ses accès, son orientation urbaine, sa lisibilité morphologique sont des enjeux importants afin que ce quartier ne soit pas conçu comme un énième îlot isolé et introverti qui se juxtapose ou s’ajoute à la ville, mais qu’il devienne un véritable « générateur d’urbanité ».
Redonner à l’architecture son rôle et sa fonction d’origine, être à la fois le produit représentatif et l’accompagnement fonctionnel de l’activité humaine.
Ce concept implique bien évidemment, sur le plan de l’aménagement urbain, de prévoir des cheminements piétons faciles, des places et des esplanades raccordées à la ville. Une intégration très forte est donc nécessaire pour la réussite de cet ensemble immobilier entre d’une part la localisation des équipements et d’autre part l’aménagement urbain.
La définition des cheminements d’accès a été naturellement dictée par les éléments caractéristiques du contexte :
- Le cœur d’îlot est axé sur la rue des Docks pour conserver les vues de la magnifique coupole de la Major. Il est aussi au même niveau que cette rue intérieure pour renforcer la liaison avec le centre-ville de Marseille. Il relie la Place de La Méditerranée et le Parc d’Arenc avec une forme sinueuse jusqu’à former devant le Multiplex une esplanade pour mieux intégrer le Jardin du Château Vert.
- Divers escaliers, dont un monumental, raccordent facilement le dénivellement entre le Boulevard de Dunkerque et le cœur du projet, le mail central.
- Ce mail crée le lien fonctionnel entre les bâtiments de bureaux donnants sur le boulevard de Dunkerque et qui dans leur socle abritent des commerces et des cafés-restaurants et les bâtiments qui longent le boulevard du Littoral, en particulier du hall de l’hôtel, l’ensemble du bâtiment de bureaux classé IGH avec le Centre de Convention.
- Depuis le boulevard du Littoral un cheminement piéton traverse l’îlot tout le long du Jardin du Château Vert et un passage couvert en pied d’immeuble le relie au cœur d’îlot.
Une fois ces principes de connexion fixés, tels une trame de liaison générant un véritable paysage nous avons commencé à traiter et modeler les volumes pleins comme la résultante de la composition des vides.
Nous sommes partis de la considération qu’une ville est un monde en perpétuel mouvement où rien ne doit jamais s’arrêter. Où la complexité de styles et la modification continue d’impératifs et de modes de vie créent une magie de la discordance.
L’idée formelle, régissant notre intervention sur l’îlot, est de traduire le mouvement, le devenir d’une ville à travers la manipulation des volumes de ses bâtiments, comme dans une recherche d’un jeu spasmodique avec la lumière. De ce jeu émergent des volumes, ou plutôt des masses, comme érodées par l’eau et par le vent.
Les bâtiments que nous avons conçus sont faits non pas pour être contemplés mais pour être parcourus comme des morceaux de ville.
Nous avons, dans le respect des surfaces demandées et des limites de hauteur des bâtiments imposées par le PAZ, essayé de réduire au maximum l’effet de forte densité. A ce sujet nous aurions préféré pour le bâtiment de bureaux classé IGH et qui longe le boulevard du Littoral concevoir une tour très élancée pour réduire l’effet barrière et donc dégager les vues des bâtiments de bureaux du Boulevard de Dunkerque vers la mer et en même temps réaliser un véritable signal urbain.
Le Centre de Convention est situé, comme demandé dans la fiche synthétique de consultation, à proximité de l’hôtel. En effet il s’étend au rez-de-chaussée de cet immeuble, avec des accès sur le boulevard du Littoral et le cœur de l’îlot, jusqu’au Jardin du Château Vert, car nous avons prévu la possibilité d’utiliser le jardin aussi pour des manifestations liées au Centre de Convention.
Un centre de mise en forme avec piscine complète l’équipement hôtelier dans la partie inférieur de ce bâtiment. La vie au quotidien de l’hôtel, le ballet des taxis, les chariots des bagages, la terrasse animée du café, les drapeaux claquant au vent, tout cela aussi est intégré dans le scénario d’utilisation du site et de ses plantations.
Les bâtiments prennent pied sur un sol largement occupé par la végétation et parsemée d’eau. Ce sol se densifie vers le minéral, là ou des besoins en trafic (accès pour pompiers ou livraisons et taxis) sont les plus importants.
Les arbres, la végétation et l’eau au sol, participent à un microclimat qui apportera de la qualité de vie au quotidien, tant pour le corps que pour l’esprit.
Pour cette raison la complémentarité, voir la complicité, entre les espaces extérieurs et intérieurs est primordiale. Ce sont ces cheminements verdoyants qui guident les visiteurs et les utilisateurs vers les différents bâtiments, vers les différents lieux d’activité. Que ce soient les halls des immeubles de bureaux, le lobby de l’hôtel, l’accueil du Centre de Conventions, ou encore le hall d’accueil du multiplex qui relie le Boulevard de Dunkerque au mail et au Jardin d’Arenc.
Le Jardin d’Arenc est doté de la capacité d’accueillir, de jour comme de nuit, les promeneurs du moment ou les citadins en rendez-vous avec un évènement. Il est important qu’un ensemble construit de cette taille dispose aussi d’espaces ouverts, accueillants et librement utilisables.
La qualité environnementale ne peut se restreindre à la végétalisation des espaces extérieurs et intérieurs, mais doit aussi intégrer la conception des ouvrages et de leur peau.
Ainsi à fort ensoleillement, plus particulièrement du côté du Boulevard du Littoral, les façades des bâtiments de bureau et d’hôtel (exposition ouest) seront traitées avec des systèmes de protection solaire et de protection acoustique, vu la proximité de la voie rapide.
Le Multiplex participe par sa couverture sculpturale à doter l’ensemble architectural d’une forte présence visuelle dans le paysage urbain redessiné. Les formes fluides s’intègrent volontairement dans l’ensemble des constructions qui se glissent dans le vent.
Tout semble participer à cette volonté de ville en mouvement, toujours « in-progress », tout semble jouer avec la lumière qui se plaît par ses caresses de mettre en valeur et de transformer les douceurs et les rondeurs des volumes et des surfaces.
Ainsi se fait notre apport aux Architectures qui constituent la ville et qui l’ont toujours nourrie et enrichie, dans la discordance.
Mais au-delà de la réalité, au-delà des contraintes, nous avons cherché à doter ce projet d’une dimension poétique.
C'est vraiment du baratin d'architecte tout ça. A quand le debut des travaux c'est tout ce qui m'interesse moi.
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+1
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LE parking n'a plus de toit. sa destruction est proche et donc j'espere le debut des travaux aussi
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Ont été posés des gaines rouges tout au long du bâtiment restant à détruire (ça date de quelques jours), ...
je crois que l'implosion de ce vestige zqt toute proche...
A mon sens, le chantier démarrera à l'automne.
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un permis de construire a t il été déposé sur le site ?
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pas à ma connaissance ...
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Il est censé être déposé avant la fin de l'année et les premiers coup de pioche doivent avoir lieu avant Janvier 2008. Maintenant, j'ai l'impression qu'Euromed Center va suivre le même parcours que la gare multimodale Saint Charles/Honorat...
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Je n'en suis pas persuadé... Euromed center me donne l'impression d'avoir calqué sur le calendrier des élections,
Sarko fait son show architectural à Paris, Euromed demarre (un peu après) sur Marseille...
Quoi qu'il en soit, il faut que ce chantier démarre avant la fin du premier trimestre 2008 (politiquement parlant) sinon fiasco (cf besoins en surfaces de bureaux secteur)... donc le temps presse.
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Je n'ai pas bien saisi le rapport avec Sarko. Il était prévu depuis des mois que le chantier démarre à cette période. Mais il n'a pas encore démarré et peut très bien être retardé encore une fois...
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Début ce matin de la destruction des murs du dernier Hangar présent sur le site avant début de construction ...
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Super, merci pour l'info Jal
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Oui hier, il y avait des pompiers et de l'activité autour du site. J'en ai déduit que ce hangar n'en aurait plus pour longtemps.
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Où en est on de la destruction des deux hangars?
A défaut d'avoir des nouvelles sur la date de début des travaux, voici quelques rendus qui n'ont pas encore été posté.
ps: D'après le site de la cogedim. Livraison définitive du programme 2011...pas près de débuter tout ce bazar!
Infos tirées du site de la cogedim:
Instauration d'un dialogue
COGEDIM s'est inspiré de la ville environnante, de sa complexité, de ses tensions, de son passé et de son avenir, un monde en perpétuel mouvement où rien ne doit jamais s’arrêter. Dans le respect des surfaces demandées et des limites de hauteur imposées par le PAZ, COGEDIM a travaillé sur la création d’un véritable signal urbain, en réponse aux volumes des bâtiments environnants. L’étude du fonctionnement du site, le positionnement de ses accès, son orientation urbaine, sa lisibilité morphologique sont des enjeux importants. La complémentarité entre les espaces extérieurs et intérieurs est primordiale. Les cheminements verdoyants du Mail et le Jardin d’Arenc relient les boulevards de Dunkerque et du Littoral, et guident les visiteurs et les utilisateurs vers les différents bâtiments, les différents lieux d’activité et de loisirs.
Création d'une dimension poétique.
L’architecture est aussi émotionnelle : traduire le mouvement, le devenir d’une ville à travers la manipulation des volumes de ses bâtiments ; jouer avec la lumière. La ville de Marseille est porteuse d’une magnifique matière pour doter ce lieu d’une nouvelle identité. Les bâtiments prennent pied sur un sol largement occupé par la végétation et ponctuée d’eau. Ce sol se densifie vers le minéral, là où les besoins en trafic sont les plus importants. Les arbres, la végétation et l’eau apporteront de la qualité de vie au quotidien. De ce projet émergent des volumes comme érodés par l’eau et par le vent : les coques des cinémas en forme de dauphins, l’immeuble IGH tel un navire voguant sur la vague formée par l’hôtel…
Les informations techniques
Adresse : Port de la Joliette - 13000 Marseille
Bureaux d'études : OTH / OGER INTERNATIONAL / COTEBA / AVEL ACOUSTIQUE
Investisseurs : PREDICA et groupe Foncière des régions
Architectes : FUKSAS, LEHOUX - PHILY - SAMAHA, MATHOULIN - JARDIN, INTERNATIONAL D'ARCHITECTURE, DESVIGNE
Surface : 71 500 m2 HON
Date de livraison : 2nd semestre 2011
Dernière modification par jack de mars (04-11-2007 15:50:36)
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4 ans pour construire ce programme! Comprend toujours pas cette lenteur!
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Je pense que ça tient au parking qui occupe le terrain. Le stationnement dans le quartier est un problème et Euromed a dû demander d'attendre la livraison des parkings sous le bd de Dunkerque.
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Oui cela doit en partie en être la raison.
C'est rageant car ce programme est réellement un petit bijou d'architecture!
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Le hangar a déjà été complètement déconstruit.
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nan le sol est très pollué par les remblais de l'avancée sur la mer créée au XIX ° siècle.
Voilà pourquoi tant de retard !
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Peut-être mais alors pourquoi laisser le parking en place au lieu de commencer la "dépollution" ?
PS: pour la tour CMA, ce chantier préalable avait retardé le démarrage des travaux de seulement quelques semaines...
Dernière modification par pastis (05-11-2007 13:50:06)
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Je pense que c'est plutôt en effet un problème de stationnement qu'autre chose. Le parking d'Espercieux ( 450 places ) devant être livré sous peu et étant attendu depuis début Juillet ...
Par contre fin 2011 me semble logique désormais car construire cet ensemble en 3 ans sera déjà pas mal ... même si c'est bien trop tard ... par rapport aux besoins en m2 !!
Dernière modification par Jal de Mars (05-11-2007 17:43:35)
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Et pendant ce temps, coeur med et sextant ont déjà trouvé acquéreur (à 80% complet) alors que nous sommes à plusieurs mois de leur mise sur le marché...quel gachis mes amis!
Il me semble que des programmes low rise et mid rise dervaient être lancés en attendant que les tours soient livrés et que l'hypothétique euromed center ne devienne un jour réalité.
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Cinéma Euromed-Center © Massimiliano Fuskas |
Euromed Center AkarSarren |
Euromed Center © Q_DC |
Euromed Center © Q_DC |
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