Paris – Espaces publics (T1-75)

Voici les grands repères de l'aménagement de l'espace public parisien qui ont conformé au fil du temps le paysage urbain parisien. Cette description est orientée vers l'histoire du mobilier urbain davantage que sur les infrastructures, cependant les deux sont imbriqués et c'est une autre approche que je trouve passionnante. (source : avec l'aimable autorisation de Denyse Rodriguez Tomé, « une chronologie », Voies publiques. Histoires et pratiques de l’espace public à Paris, sous la direction de Simon Texier, Paris, Picard / Pavillon de l’Arsenal, 2006, p. 317-334 - voir https://docplayer.fr/18303345-Sommaire- … ition.html).

1er siècle : La chaussée du cardo maximus est recouverte de dalles de pierres sur lit de béton. Des bornes sont placées à chaque mille qui indiquent vers quel peuple se dirige la route ad parisios.

IIe siècle : construction de l'aqueduc d'Arcueil alimentant en eau les fontaines publiques de Lutèce (2 000 m3 / jour).

1184 : Philippe-Auguste fait paver les ruers principales de Lutèce (rues Saint-Martin, Saint-Honoré, Saint-Antoine, Saint-Jacques. Les canaux sont édifiés, servant d'égoûts à ciel ouvert.

1178-1182 : aqueducs du Pré-Saint-Gervais et de Belleville. L'eau collectée est répartie sur six fontaines publiques (1182 à 1400) sur la rive droite. La première fontaine construite est la fontaine Saint-Laurent.

1258 : premier éclairage public imposé par le prévôt de Paris, Etienne Boileau. Les bourgeois sont obligés d'éclairer leurs façades, ce qui est peu suivi.

1370 environ : première horloge publique sur la tour carrée du Palais de la Cité.

XVIe siècle : pavage des rues dit "pavés de la ligue". Horloge de l'Hôtel de Ville.

1524-1558 : arrêtés du Parlement demandant que les bourgeois installent à leur frais des "flambeaux ardents" à leur fenêtre.

1531 : ordonnance du 26 août pour le ramassage des ordures domestiques.

1602 : construction de la pompe à eau de la Samaritaine sur le Pont Neuf pour l'alimentation du Louvre.

A partir de 1604 : lettre patente du 4 décembre du roi Henri IV : le Service du Pavé de Paris dispense des baux à des maîtres-paveurs chargés sur pavage de la chaussée et de son entretien.

1605-1612 : premiers bancs publics en bois sur la Place Royale (actuelle Place des Vosges).

1607 : édit royal définissant le statut de Grand Voyer chargé de la rectification du tracé des rues.

1628 : remise en service de l'aqueduc d'Arcueil qui alimente le Palais du Luxembourg et 14 fontaines rive gauche.

1653 : mise en place des premières boîtes aux lettres publiques. La poste royale date de 1479 (Louis XI).

1667 : septembre, ordonnance de La Reynie, lieutenant général de police, sur l'éclairage public parisien : 2 736 lanternes éclairent 912 rues de Paris.

1667 : mise en place d'une collecte régulière des ordures par La Reynie.

1670 : aménagement par Pierre Bullet du cours planté, les futurs 'Grands Boulevards'.

1685-1687 : création de la place des Victoires par Hardouin-Mansart.

1691 : Jean de Beausire et ses héritiers entretienne les fontaines parisiennes pendant un siècle (fontaine d'Antin, 1707).

1697 : l'éclairage public passe à la charge de l'Etat moyennant redevance.

1729 : Paris dispose de 5 772 lanternes.

1699 : création de la place Louis-Legrand (place Vendôme) par Hardouin-Mansart.

1719 : patente de Louis XV pour la construction de cinq fontaines par Beausire dans le faubourg Saint-Antoine à la demande des habitants du quartier.

1728 : 16 janvier, obligation de signalisation des rues par l'apposition de leur nom.

1730 : création du Service du Pavé parisien, dirigé par les ingénieurs des Ponts et Chaussées.

1731 : construction du grand égoût par Michelle-Etienne Turgot, prévôt des marchands.

1753 : le projet de Jacques-Anges Gabriel pour la place Louis XV (Concorde) est approuvé.

1766 : la lanterne à réverbère de Bourgeois de Châteaublanc est choisi après concours par Sartine, lieutenant général de la police, pour équiper les rues parisiennes.

1771 : mise en place des barils d'aisance par Sartine.

1776 : nouvelle pompe hydrolique au pont de Notre-Dame, alimentant 21 fontaines.

1779 : réglementation sur le stationnement des véhicules par Le Noir, lieutenant de police.

1781 : premier trottoir pour les piétons rue de l'Odéon : revêtement de minces pavés de grès soutenus par une bordure en pierre.

1784 : déclaration royale du 28 avril établissant la largeur des rues selon trois catégorie et la hauteur des constructions en fonction de la largeur des rues et des matériaux employés.

1805 : décret impérial instaurant le numérotage des rues par côtés pairs et impairs.

1806 : décret de Saint-Cloud le 2 mai : construction de 15 fontaines à Paris.

1821 : 12 761 becs de lumière dans Paris.

1823 : Chabrol, préfet de Paris, impose la construction de trottoirs aux propriétaires de voies nouvelles (rues Bayard et Jean-Goujon). Au choix des riverains, granit ou lave, bordures de granit.

1826 : création de la Compagnie des omnibus à Paris, premiers transports en commun. En 1828, une première ligne régulière circule entre Madeleine et Bastille. Lanternes du Palais-Royal par Fontaine.

1829 : installation générale de l'éclairage public au gaz.

vers 1830 : apparition des caniveaux latéraux consécutive à l'obligation de bomber les chaussées.

1830-1840 : un million de pavés par an.

1810-1848 : la dénomination d'une voie comme rue par autorisation préfectorale est soumise à l'installation d'un pavage ou d'un empierrement. La chaussée à empierrement (Tresaguet, 1775), appelé aussi 'macadam', est composée de trois couches d'empierrement posées sur champ battu à la masse, la dernière couche de petites pierres très dures formant un bombement. 180 rues ouvertes à la circulation, dont 110 entre 1830 et 1848.

1830-1848 : Rambuteau est nommé préfet (1833). Le nombre de bornes-fontaines passe de 146 à 1846. Extension du réseau d'égoûts de 8 km par an.

1833-1848 : la longueur de trottoirs passe de 16 km à 275 km.

1835 : premier trottoir en mastic bitumineux sur le Pont Royal.

1838 : aménagement des Champs-Elysées et candélabres par Hittorff.

1839 : installation de colonnes spécifiques pour l'affichage sur les Grands Boulevards. Rambuteau autorise la création de colonnes d'affiche contenant un urinoir monoplace.

1840 : installation des bancs publics sur les Grands Boulevards.

1841-1849 : embellissement du Faubourg Saint-Martin sur l'initiative des riverains : construction de trottoirs plantés dotés de 100 candélabres, 30 fontaines et 30 bornes vespasiennes en fonte.

1841 : premier puits artésien dans la cour des Abattoirs de Grenelle. D'autres puits du même type sont construits à Passy, Hébert, la Butte aux Cailles, Blomet.

1843 : 468 urinoirs 'colonne Rambuteau'.

1845 : loi rendant obligatoire la construction de trottoirs dans toutes les villes de France. Arrêté de 1846 fixant les règles d'établissement pour Paris.

1847 : Rambuteau impose la plaque en porcelaine émaillée à numéros blancs sur fond bleu.

1848 : arrêté ministériel du 22 juin : les Services du Pavé et des Eaux et Egoûts fusionnent dans le Service Municipal des Travaux de Paris. 2 608 réverbères à huile, 8 600 à gaz dans Paris.

1850-1871 : après les barricades de 1848, la volonté d'étendre la superficie des voies empierrées aboutit à la fin du Second Empire à une couverture de près de la moitié des rues parisiennes. Bordées de caniveaux et de revers pavés en granit ou en porphyre, elles sont dénommées 'chaussées mixtes'.

1852 : décrets-lois du 26 mars imposant pour toute construction le dépôt préalable d'un dossier de plans pour vérification de conformité aux réglements de voirie, et ordonnant le branchement au tout-à-l'égoût sur toute construction neuve. Candélabres de 3 m de haut sur tous les trottoirs de plus de 2,40 m de large, disposés en quinconce tous les 25 mètres. 13 733 becs de gaz sur Paris (les réverbères à huile ne servant que pour les voies secondaires.)

1853 : le baron Haussmann devient préfet de Paris.

1854 : novembre : l'ingénieur Alphand est nommé Administrateur des Promenades et Plantations de la Ville de Paris, laboratoire de projets parallèle au Service Municipal des Travaux de Paris. Le service est aussi responsable de la disposition des 'accessoires de voirie' dans les rues et jardins, dont l'essentiel est dessiné par Gabriel Davioud, architecte en chef du service. Création d'une typologie variée, propre à Paris, d'espaces de voies publiques plantées à partir d'un nombre restreint de composants. Mise en oeuvre d'une 'politique de l'arbre', avec création de tranchées continues, drainage du sol et préservation des agressions extérieures (corsets-tuteurs, plaques grilles en fonte). Sélection d'essences à croissance rapide : platane et marronnier. Première ligne de tramway entre Sèvres et Vincennes. De 1854 à 1890, près de 80 000 arbres d'alignement sont plantés. 24 squares sont créés sur les plans de Davioud, architecte en chef du service.

1855 : L'ingénieur Eugène Belgrand est nommé à la tête du Service des Eaux de Paris. Décret du 22 février : création de la Compagnie Générale des Omnibus (CGO), fusion des 11 compagnies de voitures publiques de Paris. La CGO devra fournir le matériel et le mobilier des stations et bureaux, selon le modèle publié par Alphand.

1855-1878 : 500 km d'égoûts sont construits, dont 170 aménagés pour le transit des bateaux-wagons-vannes et 300 dans lesquels les égoutiers peuvent circuler debout.

1856 : arrêté du 15 avril : règlement pour la construction des trottoirs à Paris et leur dimensionnement en fonction de la largeur des rues. Le principe retenu est établi sur une proportion de 3/5ème de chaussée pour 2/5ème de trottoir, complété pour les boulevards et avenues par l'arrêté préfectoral du 5 juin 1856. Arrêté du 28 décembre pour la création du Service de Plans de Paris, chargé d'établir de tracé des nouvelles voies et de leur nivellement.

1857 : 15 août, premiers kiosques à journaux lumineux ou 'pavillons-annonces'.

1858 : aménagement des Champs-Elysées, de la Concorde au Rond-Point.

1859 : Le Pavé de Paris devient la Voie Publique. Le Service Municipal des Travaux comprend la direction de la Voie Publique et du Nettoirment, les Eaux et les Egoûts, et les Promenades et les Plantations. Des fonctions remplies précédemment par la police passent au Service Municipal : éclairage, curage des égoûts et vidanges. 27 juillet : règlement de voirie qui reconduit les gabarits de 1784 et institue une limite pour les voies de plus de 20 m de large. La société Grant et Cie obtient de la Ville de paris la concession des kiosques à journaux et des urinoirs, construits d'après les modèles du Service des Promenades et les Plantations. Les kiosques doivent être éclairés de l'intérieur afin de permettre l'apposition d'affiches peintes.

1862 : le Service des Plans de Paris devient la Direction du Plan de Paris, à laquelle sont rattachés les architectes voyers de la Voirie de Paris, chargés de l'application des réglements de voirie.

A partir de 1865 : candélabres à la lyre de Charles Garnier pour l'Opéra (le 'candélabre Oudry'). Deux types de lanternes en laiton sont utilisés (rondes pour le centre de Paris, carrées pour la périphérie. Le candélabre-console est utilisé pour les voies peu larges. Un candélabre à trois branches est installé sur les grandes voies place Vendôme. 300 kiosques à journaux dans Paris.

1867 : le Service Municipal des Travaux comprend deux services, la Voie Publique et les Promenades, dirigé par Alphant, les Eaux et Egoûts par Belgrand.

1868 : arrêté préfectoral du 8 avril : concession à la compagnie d'affichage Morris pour la construction de 150 colonnes exclusivement affectées aux affiches des théâtres. L'administration se charge des éclairages. Création du laboratoire d'essai des matériaux de la Ville, organisme dont la notoriété est très renforcées à partir de 1873.

1869 : 1 088 km de trottoirs, 1 290 hectares affectés à la voie publique. 8 428 bancs publics en bois de chêne et fonte aux armes de paris.

1870 : 20 766 becs de gaz dans l'ancien Paris et 11 256 jusqu'aux fortifications. 971 lanternes à huile et 569 à pétrole.

1871 : arrêté préfectoral du 14 juin, donnant à Alphand l'autorité technique et administrative sur les services actifs et les Bureaux des Travaux. Après la mort de Belgrand en 1878, Alphand devient directeur de l'ensemble des services jusqu'à sa mort en 1891. Les chaussées mixtes sont remplacées par un revêtement uniforme de grès à la suite des barricades de la Commune. Septembre, dont par Richard Wallace de 50 fontaines en fer bronzé dessinées par Lebourg.

1872 : concession de 6 châlets de nécessité ouverts aux deux sexes. Marché aux fleurs, places de la Madeleine et de la Bourse, Champs-Elysées, boulevard Saint-Germain, Halles.

1877 : disparition des colonnes Rambuteau remplacées par des vespasiennes en maçonnerie et des candélabres-urinoirs nommés 'bornes-fontaines' de Duval, en maçonnerie et tôle. 350 kiosques à journaux dans Paris.

1878 : Février, éclairage de l'avenue de l'Opéra grâce à 62 foyers équipés de bougies Jablochkoff. Les becs intensifs sont introduits pour améliorer la qualité de l'éclairage au gaz.

1881 : premier tramway électrique entre Concorde et le Palais de l'Industrie.

1881-1885 : la compagnie générale des horloges pneumatiques installe des horloges fonctionnant à l'air comprimé sur la voie publique. Les candélabres, cadrans et aiguilles sont à la charge de la ville.

1882 : règlement municipal du 2 août interdisant les bornes en saillie. Pavage en bois du bas des Champs-Elysées.

1883 : le préfet Poubelle organise le ramassage des ordures. 3 boîtes sont prévues au tri des déchets : matières putrescibles, papiers et chiffons, verre, faïence et coquilles d'huîtres. Candélabres en bronze place de la République.

1886-1923 : le pavage en bois couvre 2 500 000 m².

1889 : lampes électriques à arc sur les Grands Boulevards.

1892 : deux grandes directions administratives : Service de la Voie Publique, Eaux, Egoûts, Eclairages et Carrières ; services d'Architecture et des Promenades et Plantations. Le siècle du 18 février annonce la formation d'une 'association des Parisiens pour la défense des trottoirs'.

1894 : loi du 10 juillet sur l'assainissement de Paris et du département de la Seine, imposant la généralisation du tout-à-l'égoût. 1 400 000 m² de voies en empierrement chaussées mixtes, 6 300 000 m² pavées.

1896-1900 : mise en service de l'établissement filtrant de Joinville pour la distribution d'eau potable issue de rivières, de l'établissement filtrant d'Ivry et de l'aqueduc du Loing.

1899 : systématisation des arrêts fixes des omnibus.

1900 : apparition du bâton blanc des agents de la circulation.

1900-1912 : installation des édicules en fonte de Guimard sur les lignes 1 à 7 du métropolitain.



1903 : apparition des bennes à ordures automobiles.

1904 : entrées des stations Opéra, rébublique, Madeleine, Concorde par Cassien-Bernard, avec balustrade en pierre.

1904-1911 : construction de kiosques à musique dans les jardins et boulevards, avec la vogue de la musique militaire.

1905 : première ligne d'autobus Montparnasse-Saint-Germain-des-prés. Avec l'apparition de l'automobile, remplacement progressif des chaussées empierrées par de l'asphalte comprimé.

1908 : premières corbeilles à papier sur la voie publique. 40 horloges dans Paris.

1910 : le 'gaz surpressé' est utilisé sur les grandes voies jusqu'en 1914 sur les grands candélabres à lyre. 385 urinoirs en fonte ; au moins 820 édicules en maçonnerie.

1911 : 6 février, installation du 1er arrêt de bus à Richelieu-Drouot. Relevé systématique des édicules existants par Adolphe Chérioux, président de la 3ème commission municipale, en vue de les limiter. 76 bascules automatiques, 415 boîtes-bornes postales, 234 châlets-abris, 112 châlets de nécessité, 225 colonnes Morris, 401 kiosques lumineux, 87 motifs lumineux, 280 abris de petits marchands, 1204 édicules utilitaires à deux ou trois stalles, 415 isolés, 401 kiosques à journaux sont recensés.

1912 : installation d'un feu de signalisation, le "kiosque-signal", au carrefour de la rue et du boulevard Montmartre.

1913 : 13 janvier, la dernière ligne omnibus à cheval Villette-Saint-Sulpice est fermée. Avril : interruption de la circulation des tramways.

A partir de 1914 : utilisation systématique de l'éclairage électrique. Les appareils électriques ont de 5m20 à 6m20 de hauteur, espacés de 35 à 45 m. La chaussée parisienne est constituée de 25,9% de pavage en bois, 5,9% d'asphalte et du reste en pavage en pierre.

1916 : la 'Société fermière des colonnes-affiches' obtient la concession des 224 colonnes Morris de la Ville de Paris.

A partir de 1921 : unification, extension et modernisation du réseau avec la création de la Société des Transports en Commun de la Région Parisienne (STCRP), société affermée au département.

1922 : stations de métro Pelleport, Saint-Fargeau, Porte des Lilas en béton par Charles Plumet. Nouveaux modèles d'arrêts de bus : abris en bois ou acier.

1923 : premiers signaux lumineux au carrefour Rivoli-Sébastopol à fonctionnement manuel. A partir de cette date, utilisation du pavage mosaïque - blocs de pierre de 8 à 10 cm de côté disposés en spirales, utilisés pour les carrefours. 4 603 édicules et 406 kiosques à journaux dans Paris (relevé de Chérioux du 15 juin).

1924 : dignal lumineux du métro par Aldolphe Dervaux.

1927 : premiers passages cloutés par le préfet Chiappe.

1930 : 1 200 vespasiennes.

1933 : nouveau modèle de kiosques à journaux - dit 'modèle 1933'. Armature en fer chromé. La chaussée parisienne est constituée de 55,6% de pavage pierre, de 21,1% de pavage bois et de 16,3% d'asphalte.

1934 : la ligne de Sceaux est électrifiée, premier pas vers un métro régional.

1935 : candélabres en acier de 7m50 de hauteur avec réflecteur à verre argenté. Bornes lumineuses au gaz pour délimiter les refuges piétons. 2 727 panneaux de signalisation conformes aux prescriptions du code de la route de la Convention internationale de Genève du 20 mai 1931. 725 000 clous dans la chaussée parisienne.

1936 : premiers signaux lumineux automatiques avec cycle déterminé par un préréglage des temps.

1939 : 94 horloges aux carrefours. 136 feux de signalisation. 3 600 panneaux de signalisation. 700 vespasiennes.

à partir de 1945 : l'asphalte bitumineux antidérapant, les dalles de béton et les pavés de pierre (pose 'échantillon' perpendiculaire à la chaussée, ou 'mosaïque' pour les carrefours), remplacent définitivement le pavage en bois.

1948 : création de la Régie Autonome des Transports Parisiens (RATP) et de l'Office Régional des Transports Parisiens (ORTP) qui réunissent l'ensemble des transports en commun parisiens.

1950 : 337 feux de signalisation.

1951 : nouveau modèle de kiosques de presse.

1956 : 334 vespasiennes.

1956 - 1962 : les dernières lanternes à gaz sont converties à l'électricité.

1957 : nouveau modèle de kiosques de presse en acier inoxydable et verre, dont 20 sont installés. Première coordination des feux par moteurs synchrones.

1958 : 1er avril, création du centre d'action pour la propreté de Paris. 500 carrefours sont équipés de feux synchronisés.

1959 : 700 000 clous forment 12 500 passages.

1961 : 6 000 bancs 'seulement' sur la voie publique. 6 000 corbeilles à papier.

1963 : 12 décembre, concession de kiosques de presse à l'Agence d'Affichage Publicité (AAP). Nouveau modèle kiosque en inox, dit 'kiosque Marigny'.

1964 : 1 280 bornes lumineuses hautes et 660 bornes basses peintes en blanc servent à délimiter les refuges piétons et les centres giratoires.

1966 : 40 000 panneaux de signalisation conformes au protocole relatif à la signalisation routière du 19 septembre 1949 de Genève. 14 000 passages piétons.

1967 : 785 feux de signalisation. 3 juillet : création de l'Atelier Parisien d'Urbanisme.

1968 : janvier : entrée en vigueur de la loi de 1964 faisant de Paris à la fois une commune et un département. Après mai 1968 : les pavés des chaussées sont remplacés par de l'asphalte.

Vers 1970 : les passages cloutés sont peu à peu remplacés par des passages à bandes.

1971 : arrêté préfectoral du 8 mars : création par la préfecture de la Seine de la Commission spécialisée du mobilier urbain, "pour orienter et promouvoir une politique de mobilier urbain, en vue de procéder à une mise en ordre, des sélections, des éliminations et un contrôle strict des éléments nouveaux". Premiers parcmètres. Décembre 1970-janvier 1971 : exposition 'L'Espace collectif. Ses signes et son mobilier' par le Centre de Création industrielle aux Halles Baltard. Concours pour la conception d'une unité de service organisé par la CCI.

1972 : 4 juillet, convention entre la Ville et la SOPACT (Société de publicité des abribus et des cabines téléphoniques) qui s'engage à fournir, à installer et à entretenir 1 500 abris pour voyageurs et des cabines téléphoniques. Décision du STP d'interconnecter les réseaux SNCF et RATP sur le réseau central des RER A et B. Novembre : premier abribus fabriqué par Decaux dans le XIIIe arrondissement. Corbeilles à papier SOPACT-Decaux 'receptacles de propreté' - boule blanche et brune. Signal lumineux 'M' pour le métro.

1973 : suppression de la distribution d'air comprimé dans Paris, qui entraîne l'arrêt et la disparition des horloges de carrefour. Mâts porte-affiches Decaux (agrément mai 1973). 25 mai : le modèle de kiosque de presse Barnum de l'AAP est installé aux sorties de métro et est approuvé par la Commission des Sites.

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Barnum AAP

1974 : Face à la multiplication des dispositifs d'obstacles de trottoir destinés à empêcher le stationnement automobile, une recherche pour l'amélioration de l'aspect des potelets est menée par l'administration des architectes voyers. Apparition de barrières et de potelets avec chaînes de bords de trottoirs pour canaliser les passants vers les passages piétons. 9-15 octobre : exposition par la direction des Télécommunications de Paris, sur le terre-plain central de l'avenue de Saxe, de 17 modèles de cabines téléphoniques, occasion d'une vaste consultation publique.

1975 : janvier, création de la cellule du Mobilier Urbain, composée de membres du service de l'Architecte voyer général (Ogé, le Cacheux, Vinkier) pour la recherche et la mise en place des objets et éléments du mobilier urbain. Prototype de cabine téléphonique aux abords de la Mairie du IVe. Première tranche de 50 cabines prévues sur les Champs-Elysées soumise à l'approbation du public, avec installation de 50 cabines par arrondissement sous trois ans. 13 février, agrément du réceptacle de propreté Publiville en fonte.

1976 : cabines téléphoniques isolées ou incorporées aux abribus SOPACT agréées. Agrément des barrières métalliques mobiles dites 'barrières pivotantes' pour les quartiers piétonniers conçues par la Cellule du Mobilier Urbain. Panneaux d'affichage Mupi (mobilier urbain pour l'information) Decaux. Agrément de la corbeille Tulipe pour les espaces à caractéère végétal, et de la corbeille Publiville en fonte (André Schuch). 375 cabines téléphoniques prévues.

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Cabine isolée SOPACT

1977 : Entrée en vigueur de la loi de 1975 avec les élections municipales. Constitution de la Direction des parcs, jardins et espaces verts. Sollicitation par J. Chirac de personnalités artistes pour réfléchir à cette problématique dans ce cadre. Cabines téléphoniques à trois portes en verre Sécurit (Legrand et Robinel). La demande croissant, combinés deux postes en agrément (accepté en 1979). Inauguration du tronçon central de RER A Auber-Nation et de son prolongement jusqu'à Marne-la-Vallée. Arrivée du RER B à Châtelet-Les Halles. L'interconnexion SNCF/RATP est réalisée.

1978 : La Commission spécialisée du Mobilier Urbain devient Commission Extra-municipale du Mobilier Urbain : 9 conseillers municipaux, 3 représentants de l'administration centrale, 12 personnalités extérieures. Cette commission reste essentiellement consultative. Agrément des MILT Decaux pour l'affichage. Agrément du candélabre Saxe conçu pour le marché volant de l'avenue de Saxe. 13 octobre : face à la multiplication des propositions, il est préconisé un système un système didactique du traitement des sols pour les quartiers typiques de Paris : les anciens villages, le Paris classique, le Paris Haussmannien, le Paris 1900-1930.

1979 : loi du 29 décembre confirmant l'existence de mobilier servant de support publicitaire. La concession de l'AAP s'apprêtant à prendre fin, l'AAP propose la modernisation des kiosques à journaux et d'un certain nombre de Barnum. 18 juin : les modèles de l'AAp sont désapprouvés par la CMMU, et les services internes de la Ville révisent le projet. Agrément des corbeilles-bornes 45L, 60L et 120L Decaux. 104 600 foyers d'éclairage électrique dans Paris.

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Barnum AAP

1980 : 4 premières sanisettes Decaux (une vespasienne est concervée boulevard Arago). Décembre : premier kiosque de presse K, place de l'Alma (André Schuch) : il est conçu pour se déployer vers le trottoir, les pans d'affichage occupant le linéaire donnant sur la chaussée. Inox, verre, polycarbonates et polyester. La structure tubulaire polygonale évoque l'Atomium de Bruxelle. (Ce prototype sera installé place du 18 juin 1940 en 1982.)

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Kiosque K

1982 : agrément du kiosque de presse K80, A. Schuch. Kiosques Barnum du même architecte installés rue Lobau et agréés. Ils remplacent les précédents installés à l'entrée des bouches de métros. Rapport sur l'éclairage de Paris par Olivier Dassault, conseiller municipal : préconise l'augmentation de l'éclairage, le blanc pour les trottoirs, une lumière orangée (sodium) moins coûteuse pour la chaussée, et l'emploi de candélabres de style. Borne prestige et potelet 'Jardin des Champs-Elysées' pour réaliser une dissuasion à l'accès des automobiles dans les jardins'. Candélabre Muguet pour la Place de l'Hôtel de Ville. 5 000 stationnements pour deux-roues répartis sur 500 sites sont dessinés au sol. 4 700 deux-roues légers dans Paris dont 80% de cyclomoteurs. 50% du stationnement est disponible dans le Quartier Latin.

1983 : colonne verre Plastic Omnium, après décision de collecte sélective du verre.

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1984 : délibération municipale du 26 mars faisant suite à la délibération du 30 mai 1983 : la CMMU est formée désormais de 11 élus, 16 représentants des services concernés, 12 personnalités extérieures. Version allongée du Barnum pour le kiosque à recette des marchés. Stationnement deux roues 'invalides', en acier, pour assurer la sécurité antivol. 21 mars : approbation après concours d'idées de coffres-relais de courrier pour les P&T. Mars : premier kiosque-théâtre pour la vente de billets à prix minorés à l'essai. Signalisation mise aux normes nationales et internationales. Recherche d'une offre d'informations adaptées aux sites. L'éclairage de la ville est assuré par plus de 100 000 foyers lumineux et plus de 60 000 supports.On équipe les matériels des techniques du temps sans en changer l'aspect.

1985 : La société Decaux rachète les droits de construction et d'exploitation des colonnes Morris. Corbeilles de propreté Citec, 45L, Allibert / Plastic omnium verte en polyétylène injecté, polyacétal et acier, dont le modèle était proposé depuis 1978. Kiosque 'Orange' par le réseau orange pour l'Emploi des Jeunes dans le cadre des travaux d'intérêt public.

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Corbeille Allibert

1986 : horodateur mixte 'Schlumberger'. Barrière croix-de-Saint-André dessinée par Le Cacheux. Etudié dès 1982, le système empêche à la fois les automobilistes de traverser en coupant le trafic, et réserve un espace de stationnement aux deux roues. Un modèle grillagé est prévu devant les groupes scolaires. Borne 'Passy', borne 'Concorde' Dau/Samue. Kiosque de presse K86. Les titres de presse augmentant, Schuch revoit la taille des kiosques (K-86 / K-96).

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Barrière Le Cacheux

1987 : 1er octobre : dernière réunion de la Commision Extra-Municipale du Mobilier Urbain. Potelet à boule Dau/Samue. Borne SITU de la RATP généralisée (à l'essai depuis 1984).

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Potelet à boule

1988 : ouverture du Pavillon de l'Arsenal.

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Pavillon de l'Arsenal

1989 : Création de la Mission Champs-Elysées. PLus de 100 000 lampadaires, 60 000 panneaux de signalisation, 225 fontaines, 70 fontaines Wallace, 100 pendules, 7 000 bancs, 500 colonnes Morris, 3 000 cabines téléphoniques dans Paris.

1990 : avril, concertation pour l'avenue des Champs-Elysées de Rond-Point à Etoile (1,150 km). Lauréat, Bernard Huet. Aménagement de la place Stalingrad, B. huet.

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Place Stalingrad en 1991

1991 : la Commission du Mobilier Urbain est réactivée sous une nouvelle forme : la Commission Municipale du Mobilier Urbain. Elle doit lutter contre l'encombrement des trottoirs, homogénéiser et rationaliser les mobiliers réellement nécessaires pour la tradition parisienne. Son agrément préalable devient nécessaire pour tout nouveau mobilier. La première réunion du 6 juin en définit les principaux critères : utilité, faible encombrement, modularité, robustesse, qualité du design, facilité d'identification. Contrat liant la Ville à Semup (Decaux) pour 15 ans pour la location-entretien-maintenance de 420 sanisettes payantes. Agrément de nouvelles cabines téléphoniques monopostes, 2 postes et 3 postes pour les Télécom.

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Sanisette Decaux

1992 : borne d'appel de taxis par Le Cacheux (DAU). Horodateurs à cartes Sagem et Schlumberger. 3 000 meubles avec support publicitaire dont 400 plans d'arrondissement, 1 600 abribus, 400 sanisettes, 590 colonnes Morris à Paris.

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Borne de taxi Le Cacheux

1993 : janvier, installation d'un premier kiosque à journaux style '1900' devant le Grand Palais où se tient le Salon du Livre. Enthousiasme de J. Chirac qui demande à AAP d'adapter ce kiosque pour les Champs-Elysées entre autres. Création d'une ligne de mobilier 'Champs-Elysées' par Wilmotte (bancs, candélabres, feux de signalisation, portels) et Foster (abribus, panneaux Mupi, journaux lumineux pour Decaux), à laquelle sont ajoutés quelques éléments 'historiques' (colonnes Morris, cabines téléphoniques dans une colonne de type Morris, kiosques '1900', candélabres Hittorf). Stationnement deux roues 'B. Huet'. Mobilier 'Ville de Paris' d'après les modèles de Davioud publiés par Alphand, dont banc double historique, banc double modernisé, fontaine Wallace. Refonte du catalogue d'éclairage qui date de 7 ans (1984) : suppression des lampadaires Muguet. Fin de l'aménagement (commencé en 1983) du parc de la Villette, folies de Bernard Tschumi, mobilier urbain de Philippe Starck.

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Candelabres Hitorff

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Fontaine Wallace - Davioud

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Aménagement Huet-Wilmotte

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Kiosque '1900'

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Stationnement deux roues Huet

1994 : décret du 26 janvier relatif à l'accessibilité aux personnes handicapées des locaux d'habitation, des établissements et installations recevant du public, s'appliquant aux installations ouvertes au public, notamment les espaces publics ou privés qui desservent des établissements recevant du public ou qui sont aménagés en vue de leur utilisation par le public, et du mobilier urbain qui y est implanté. Nouvelle convention de concession pour la fourniture, l'installation et l'exploitation de la totalité des abribus par la SOPACT, arrivant à terme en mars 2012. Nouveaux kiosques de presse K96. Nouveau modèle de grand kiosque '1900' à encadrement Bordeaux. Nouveaux kiosque-théâtre places de la Madeleine et Raoul-Dautry. Panneau historique de Starck pour Decaux dit 'Pelle à pizza'. 672 panneaux d'information historique sur les monuments parisiens sont prévus.

1995 : 22 septembre, consultation pour une gamme de mobilier et d'éclarage contemporain pour la ZAC PRG, appelée à renouveler ensuite les mobiliers d'éclairage public parisiens. Renouvellement de la concession decaux pour les Mupi avec les nouveaux modèles 'Rue de la Paix' (grand format) et 'forum' (petit format) par Foster. Nouveaux mâts de signalisation routière et piétonnière, nouveaux panneaux d'information sur les chantiers de voirie. Potelets haut et bas harmonisés avec les 'croix de Saint-André'. Choix d'une couleur unique pour le mobilier de protection des trottoirs (brun foncé). Aménagement d'un réseau de pistes cyclables.

Voir ici : http://www.jcdecaux.es/swf/diseno.swf

1996 : catalogue de la CMMU. Agrément des édicules et trémies pour les entrées de métro, accessibles aux handicapés, conçus par Bernard Kohn et Yo Kaminagaï, chargé de design pour la RATP. Nouvelles armoires de mesure pour le réseau de télésurveillance des égoûts.



1997 : Les réceptacles de propreté sont remplacés par des sacs. Nouvelle gamme d'habitacles et bornes téléphoniques adaptés aux handicapés. Sélection d'une nouvelle gamme d'éclairage public de Wilmotte. 350 kiosques à journaux à Paris. Réhabilitation de l'avenue d'Italie, Pierre Gangnet et Michel Corajoud. 150 arbres sont plantés. Un éclairage encastré dans les immeubles est expérimenté.

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Avenue d'Italie


Réceptacle sac.

1998 : mise en service de Météor, ligne 14, première ligne entièrement automatique de métro (station Mitterrand, Antoine Grumbach architecte). Mobilier de signalisation des accès souterrains RATP Yo Kaminagaï. Première application pour la ligne 14. Borne tonnelle monoposte et 4 postes.

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1999 : Mise en service du RER E Eole. Avenant à la convention de concession passée avec la SOPACT, augmentant le nombre d'abribus en fonction de la création des lignes de petite ceinture et de l'accessibilité aux personnes handicapées. Installation de kiosques '1900' sur les Grands Boulevards. 1999 - 2000 : fontaines à boire 'Venus contemporaine' à la suite d'un concours de la SAGEP, gagné par Radi Designers. Installées en 2001 sur la Place de l'Hôtel de Ville et le parvis de Notre-Dame. Le nombre d'abribus passe de 1 830 à 1 920. Opération d'embellissement et de mise en valeur des Grands Boulevards de la Place de la République à la Madeleine.

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Fontaine Radi

2000 : Extention de l'utilisation du feu de signalisation, du banc et du potelet 'Champs-Elysées' pour l'aménagement de l'avenue de France (PRG) par Wilmotte, avec installation de nouveau modèle de candélabres. Projet de signalisation pour les Portes de Paris. Renouvellement, pour son homogénéisation, du mobilier des petits marchands parisiens.

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Avenue de France

2002 : 8 et 9 juillet, adoption du Schéma d'accessibilité des handicapés à l'espace viaire. Juillet-août : première opération Paris-Plage sur la voie Pompidou. Mise en place de dispositifs d'accessibilité pour les handicapés : bandes podotactiles, avertisseurs sonores au niveau des feux rouges, potelets réhaussés au droit des passages piétons. Réhabilitation des 53 fontaines Wallace d'origine de la rive droite. Le prototype d'une borne d'eau pour les marchés découverts parisiens dessinée par Cécile Planchais e'st installée sur le marché de la place Maubert. 315 kiosques à journaux à Paris. Face à cette diminution, une politique de revalorisation est lancée.

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Bandes podotactiles

2003 : arrêté de mai : réorganisation de la CMMU, plus représentative des groupes politiques et plus ouverte aux institutionnels, aux associations et à des personnalités renommées. 37 Membres. Début des travaux du tram des Maréchaux sud, 'boulevard jardiné', Antoine Grumach, architecte, Michel Desvigne, paysagiste, Louis Clair, concepteur-lumière et Beture Bet. Mobilier des stations Wilmotte/A. de Bussière. Mise en place des nouveaux horodateurs équipés de 'Paris Carte'.

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T3

2004 : juin : grève des kiosquiers parisiens. Consultation pour le renouvellement des colonnes publicitaires et mâts porte-affiches, gagnée par Decaux. Ouverture de Météor Saint-Lazare, Arte Charpentier. Kiosque-buvette au pied de la tour Eiffel.

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Météor, Saint-Lazare

2005 : aménagement des boulevards de Clichy et de Rochechouart en espaces civilisés. Premier kiosque point d'accueil et d'information de l'office de tourisme et des congrès à métro Anvers. Prototype en cours d'adaptation de candélabre par Sylvain Dubuisson place Saint-Gervais. Nouvelles colonnes à verre enterrées sur Magenta. Concours pour nouveaux réceptacles de propreté. Mise en place de 'coffres-relais' de la Poste liés à la réduction des rondes pour le ramassage du courrier. Concours pour de nouveaux bancs publics. Consultation pour de nouvelles toilettes publiques. Concours pour de nouveaux conteneurs de récupération du textile usager avec l'Ecole Olivier de Serre.


2006 : accès gratuit aux toilettes publiques. Lancement d'une consultation pour la mise en place d'un réseau de vélos en libre-service (livraison 2007). Aménagement livré de l'avenue Jean-Jaurès. Livraison de Magenta. Mise en service du tram des Maréchaux en décembre.

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Jaurès

>> 1 860 abribus, 11 210 arceaux 2 roues, 8 678 bancs, 2 916 cabines téléphoniques, 794 colonnes Morris, 13 424 feux tricolores, 84 fontaines Wallace, 390 sanisettes, 387 kiosques à journaux, 327 coffres relais de la Poste.

Dernière modification par Boris_F (26-07-2022 17:18:36)