PSS

Collectivités - La métropole qui a le plus de potentiel ?

#26 20-12-2006 13:00:36

piotr
Tour First
Lieu: Vieux Lille, Lille, France, UE
Date d'inscription: 16-10-2005
Messages: 2111

Re: Collectivités - La métropole qui a le plus de potentiel ?

Je pense que le journal met les avantages des villes en avant par secteur géographique et que le terme "villes européennes" ne veut pas dire autre chose que le fait que ce sont des villes situées en Europe, pareil pour les "villes américaines"...


Born and raised in the blue banana.

Hors ligne

 

#27 20-12-2006 14:24:30

whitechoco
Notre Dame
Lieu: Marseille / 94
Date d'inscription: 07-10-2006
Messages: 162

Re: Collectivités - La métropole qui a le plus de potentiel ?

Bon maintenant on sait que tout le monde aime sa ville, c'est mignon tout plein et tout le monde a de bonne raisons pour ça. Mais de là à pouvoir donner réellement une réponse à la question de départ... impossible à mon sens.
Félicitations à tout ceux qui arriveront à faire un peu autre chose que prêcher pour leur propre paroisse.  D2

Hors ligne

 

#28 20-12-2006 15:00:29

marco
Tour Eiffel
Lieu: Grenoble
Date d'inscription: 03-01-2005
Messages: 3135
Immeubles: 399
Photos: 69

Re: Collectivités - La métropole qui a le plus de potentiel ?

whitechoco a écrit:

Bon maintenant on sait que tout le monde aime sa ville, c'est mignon tout plein et tout le monde a de bonne raisons pour ça. Mais de là à pouvoir donner réellement une réponse à la question de départ... impossible à mon sens.

D'un autre cote, j'imagine que tout le monde parle de ce qu'il connait donc rien d'étonnant à tout ceci...  A7

whitechoco a écrit:

Félicitations à tout ceux qui arriveront à faire un peu autre chose que prêcher pour leur propre paroisse.  D2

Donc merci à stef54, Ptiloulou, geo, Megapolis, LU K, "myself"...  A5

Dernière modification par marco (20-12-2006 15:32:00)

Hors ligne

 

#29 20-12-2006 15:12:03

fabfab
Exclu
Date d'inscription: 18-09-2006
Messages: 448
Site web

Re: Collectivités - La métropole qui a le plus de potentiel ?

Megapolis a écrit:

Selon moi,une des 4 ou 5 premières villes qui réunie le plus de critère favorable à ce développement c'est Nantes(bien qu'elle soit un peu éloignié du centre de l'Europe).Un des critères important je pense est la facilité d'adaptation a des populations venant d'autres villes(coutume local etc).

lyon c'est aussi la ville lumiere

@Fabfab,la ville lumière c'est Paris alors que Lyon est la ville de la fete des lumières,nuance. A10

a bon? moi je pensais a lyon ville lumieres deja pour les fréres lumieres (inventeur de cinéma) et oui le cinoche est né a lyon, pour la fêtes des lumieres mais aussi pour le plan lumiere


Tes travaux des grands projets a Lyon lyon-projets - THE site des travaux a lyon

lyon-projets.new.fr change d'adresse, venez le découvrir maintenant a cette adresse http://lyonprojets.ke0.eu

Hors ligne

 

#30 20-12-2006 15:26:18

volteface
Tour First
Date d'inscription: 05-11-2006
Messages: 2021

Re: Collectivités - La métropole qui a le plus de potentiel ?

Toulouse a selon moi LE plus fort potentiel de developpement malgré l'affaire du stock options qui a cassé l'image d'airbus! (je voudrai au passage saluer les responsables de ce scandale et leur dire qu'il devraient faire un sejour au canada comme jupé , ca leur rafraichira les idées)
Je pense que cette ville peut attirer plus de monde que prévu et plus facilement ! encore faut-il s'en donner les moyens et la rage!
Sinon je classerai bien en deuxième position..... Montpellier qui fait tout comme Toulouse, partie de ces villes hyperactives, je pense qu'avec une telle source d'ambition, autant d'universités, Montpellier est L'une des villes de ce pays qui accueuille le plus d'habitants par mois ! Malheureusement le manque de structures de logement efficaces freinent le devellopement de la ville qui est je le rapelle capitale d'une des régions les plus pauvres de ce pays,(mais qui profite sans doute le plus de l'heliotropisme^^)!

Hors ligne

 

#31 20-12-2006 17:34:29

Boris_F
Hermitage plaza
Lieu: Boulogne-Billancourt
Date d'inscription: 28-12-2004
Messages: 14742
Immeubles: 217
Photos: 280
Site web

Re: Collectivités - La métropole qui a le plus de potentiel ?

La France et ses régions, INSEE, 2006

Synthèse de la vue d’ensemble : « Les régions françaises : entre diversités et
similitudes »
Dans les années récentes, la France, comme l'ensemble de la zone Euro, a connu une situation
économique difficile. Les créations d'emploi ont été faibles et la croissance nettement moins forte que
dans le reste du monde. Le fort ralentissement mondial de 2001 marque le coup d'arrêt à cinq années
d'expansion en France. La croissance du PIB tombe à 2,1 %. En 2001, les créations nettes d'emplois
s'élèvent à 264 000, contre 620 000 en 2000. Le ralentissement de l'emploi s'est accentué les années
suivantes. Entre 2001 et 2004, la croissance annuelle moyenne de l'emploi salarié est alors deux fois
moindre que celle de la décennie 1994-2004 (0,5 % en moyenne annuelle contre 1,3 %). Les pertes
d'emplois industriels se sont accélérées (– 1,7 % et – 0,7 %). Elles ont été en partie compensées, mais
plus faiblement qu'auparavant, par la croissance des emplois dans les services (+ 0,9 %), en
ralentissement de moitié par rapport à sa tendance décennale (+ 2,0 %). Seul l'emploi dans le BTP, qui
représente 6 % de l'emploi salarié en 2001, a vu sa situation s'améliorer sur la période. En 2005, les
créations d'emplois restent encore fragiles.
Des dynamiques internes d'emploi différentes selon les régions
Les économies régionales ont réagi très différemment à ce contexte difficile pour la croissance et l'emploi.
Entre 1999 et 2004, le taux de croissance moyen de l'emploi total varie entre 0 % par an en Champagne-
Ardenne et + 2,4 % dans le Languedoc-Roussillon ; au niveau national, il s'élève à 0,9 %. Les régions du
Sud-Est sont les plus dynamiques, mais la Bretagne et les Pays de la Loire se placent aussi très bien. À
l'opposé, les régions du Nord et de l'Est réussissent moins bien que la moyenne nationale sur la période
récente. Ces disparités ne sont pas le reflet des différences de structures de l'activité régionale. Parmi les
régions qui réussissent mieux que la moyenne, l'emploi industriel est important dans certaines d'entre
elles (Pays de la Loire, Rhône-Alpes), tandis que dans d'autres ce sont les services qui dominent (Corse,
Provence-Alpes Côte d'Azur, Languedoc-Roussillon).
La domination de l'Île-de-France dans le PIB national s'effrite légèrement
Les produits intérieurs bruts (PIB) et les valeurs ajoutées brutes (VAB) régionales ont connu des
évolutions semblables à celles de l'emploi. En 2003, trois régions concentrent 45 % du produit intérieur
brut français. L'Île-de-France produit à elle seule 28 % de la valeur ajoutée, alors qu'elle ne représente
que 18 % de la population et 22 % de l'emploi. Suivent ensuite Rhône-Alpes (9 % de la valeur ajoutée) et
Provence-Alpes-Côte-d'Azur (7 %).
Depuis 1990, le poids des régions dans le PIB national a très peu varié ; la variation la plus forte ne
dépasse pas 0,5 point. La région francilienne n'en continue pas moins de dominer largement le reste du
territoire. Sa position s'effrite néanmoins légèrement, et la dynamique de sa croissance semble se
transmettre vers la périphérie du territoire.
Les PIB régionaux sont sensibles à la conjoncture, comme le révèle l'analyse plus fine des évolutions
temporelles. Entre 2000 et 2003, le PIB national a augmenté à un rythme annuel moyen inférieur d'un
point à sa tendance des années 1993-2003. Ce ralentissement a particulièrement affecté certains
secteurs de l'industrie ainsi que l'agriculture. Les régions ont réagi très différemment à cette inflexion de
tendance (figure 3). La Franche-Comté, Rhône-Alpes, la Bretagne et les Pays de la Loire, marquées par
une présence forte de l'agriculture et/ou de l'industrie, ont été particulièrement affectées.
En 2003, se dessinent toujours une France du Nord et de l'Est plutôt industrielle, une France de l'Ouest et
du Centre où l'agriculture reste importante et une France du Sud davantage tournée vers les services.
Cependant, même si les régions sont encore très spécialisées, la progression du tertiaire à long terme
gomme peu à peu les différences les plus fortes. En moyenne, les écarts du poids de l'agriculture et de
l'industrie entre les régions sont plus faibles en 2003 qu'en 1990.
Forte concentration de la recherche et de la création d'entreprises
Pour cerner de façon plus précise les disparités des dynamiques régionales, il faudrait les ramener à des
caractéristiques plus fines des appareils productifs locaux. En voici une liste, non exhaustive, prélevée
parmi les indicateurs présents dans cet ouvrage :
􀀳 Le degré de concentration dans l'industrie : en 2003, en Île-de-France, région la plus concentrée, 64 %
des effectifs industriels sont employés dans des établissements de plus de 100 salariés contre seulement
32 % en Corse et 46 % en Languedoc-Roussillon, régions les moins concentrées.
􀀳 Le poids des participations étrangères dans l'industrie : début 2003, l'influence des groupes industriels
étrangers est plus forte en Alsace : 47 % des emplois industriels sont concernés, contre 40 % en
Provence-Alpes Côte d'Azur, Lorraine et Picardie.
􀀳 L'impact sur l'environnement : la répartition des installations classées Seveso suit celle des
implantations industrielles dans les secteurs de l'énergie et des biens intermédiaires. La seule région
Rhône-Alpes concentre 13 % de l'ensemble des installations recensées en France en 2003.
􀀳 Le développement de la recherche : les deux tiers des chercheurs, des dépenses intérieures de
recherche et développement et des brevets déposés sont regroupés dans quatre régions. Si la part de
l'Île-de-France faiblit légèrement, cette région concentre encore 40 % de la recherche française en 2003.
Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte-d'Azur et Midi-Pyrénées suivent loin derrière.
􀀳 La création d'entreprises : comme pour la valeur ajoutée, 45 % des entreprises créées en 2004 se
trouvent en Île-de-France, en Provence-Alpes-Côte-d'Azur ou en Rhône-Alpes.
􀀳 La taille et les principales orientations des exploitations agricoles : la taille des exploitations ne cesse de
progresser. En 2003, les unités d'au moins 50 hectares représentent 33 % du nombre total d'exploitations
contre 30 % en 2000 et 27 % en 1995. L'Île-de-France, la Picardie et le Centre sont traditionnellement les
régions de grandes exploitations, liées aux cultures céréalières ou oléagineuses. À l'inverse, les cultures
fruitières et viticoles et les exploitations de plus petite taille dominent sur le pourtour méditerranéen et en
Alsace.
Les écarts des taux de chômage régionaux se sont réduits
Les variations de l'emploi et de l'activité ne suffisent pas à expliquer les différences des situations des
marchés régionaux du travail. Après l'embellie exceptionnelle de 1997 à 2001, le taux de chômage au
sens du BIT est remonté en France à un niveau proche de 10 % de la population active mi-2004. En juin
2001, le taux de chômage national s'établissait à 8,6 %, niveau le plus bas jamais atteint depuis
septembre 1983. Entre décembre 2001 et décembre 2005, le chômage a augmenté de 0,7 point. Il a
progressé jusqu'en mars 2005 pour atteindre 10,1 % de la population active, avant de revenir à 9,6 % à la
fin de l'année 2005.
Cette dégradation n'a pas été homogène sur l'ensemble du territoire national. La situation s'est même au
contraire légèrement améliorée pour les régions du pourtour méditerranéen. Ailleurs, là où le chômage
progresse, certaines régions ont mieux résisté que d'autres. D'autres régions, plus favorisées auparavant,
ont vu leur avantage se réduire, voire fondre complètement. C'est le cas notamment de l'Alsace, que le
travail frontalier ne suffit plus à protéger : elle subit la détérioration la plus forte. Entre décembre 2001 et
décembre 2005, le taux de chômage y augmente de 2,7 points, soit quatre fois plus que pour l'ensemble
du territoire.
Au final, le chômage a généralement plus augmenté dans les régions où il était faible en 2001, et
inversement.
Les régions méditerranéennes sont celles où la croissance de l'emploi est la plus forte, mais elles font
aussi partie des régions les plus exposées au risque de chômage. Dans ces régions, la croissance
démographique, combinée à la progression des taux d'activité (plus forte pour les femmes que pour les
hommes) compensent les créations d'emploi pourtant dynamiques.
Les mouvements migratoires du Nord vers le Sud s'accentuent
Entre 1999 et 2005, la croissance démographique a été la plus forte au sud de la France, dans les régions
Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées, Corse et Aquitaine, en raison principalement de leur très forte
attractivité. Seules cinq des régions les plus dynamiques associent excédent migratoire et fort excédent
naturel : Alsace, Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte-d'Azur, Pays de la Loire et Bretagne. Inversement, le
solde migratoire est négatif dans les régions du Nord et de l'Est (Nord - Pas-de-Calais,
Champagne-Ardenne, Lorraine, Picardie et Haute-Normandie) : la croissance démographique y est
assurée par l'excédent des naissances sur les décès, sauf en Champagne-Ardenne où la population
diminue.
Dans les flux migratoires entre régions, la région parisienne joue un rôle central qui va au-delà de son
poids démographique. Sa population représente un peu moins du cinquième de la population française et
croît au même rythme, mais cette région est le siège d'un brassage intense.
La fécondité dessine un portrait presque inverse de celui des migrations. Pour la France métropolitaine,
une limite assez nette est tracée entre une large partie nord, où la fécondité est plus élevée que la
moyenne, à l'exception notable de la Lorraine, l'Alsace et la Champagne-Ardenne, et le Sud. Le nombre
moyen d'enfants par femme progresse dans toutes les régions depuis 1999, sauf en Corse.
Rééquilibrage démographique entre ville et campagnes
À des échelles plus fines, d'autres dynamiques démographiques apparaissent, qui mettent en jeu la
relation entre espaces de densité hétérogène, entre villes et campagnes. Depuis 1999, la croissance a été
plus forte dans les communes rurales que dans les communes situées dans les unités urbaines, relation
qui s'est ainsi inversée par rapport à la période 1990-1999.
Avec une appréhension plus extensive de l'espace urbain, l'augmentation la plus forte s'est également
déplacée pour se situer toujours dans l'espace à dominante urbaine, mais cette fois dans la zone proche
des limites extérieures des aires urbaines. Cet ensemble de résultats indique que c'est au sein des
communes rurales de l'espace à dominante urbaine que se porte aujourd'hui la croissance
démographique, là où l'on se trouve à la fois dans un cadre de vie rural et dans la zone d'attraction d'un
ou plusieurs pôles urbains.
Plus de médecins dans les régions du Sud
Outre l'économie, le marché du travail et la population, d’autres indicateurs, certains plus discriminants,
que d’autres permettent également de mettre en évidence les disparités régionales.
C'est le cas par exemple des inégalités de revenus, telles qu'elles peuvent être perçues à travers le
nombre de bénéficiaires de la couverture maladie universelle (CMU). La CMU complémentaire permet en
2004 à 4,7 millions de personnes d'accéder à l'assurance maladie. Dans les Dom, très touchés par les
situations de pauvreté, un tiers de la population en bénéficie. En métropole, les régions
Languedoc-Roussillon, Nord-Pas-de-Calais et Provence-Alpes-Côte-d'Azur sont les plus concernées (9 à
11 %), alors que les populations bretonne et alsacienne le sont moins (environ 4 %). La santé est aussi
une dimension fortement discriminante entre les régions. L'Île-de-France est la région qui, en 2004,
compte le plus grand nombre de médecins (422 médecins pour 100 000 habitants), devant
Provence-Alpes-Côte-d'Azur (414). Il y a en général plus de médecins dans les régions de province du
Sud que dans celles du Nord et dans les Dom. Les médecins sont maintenant en majorité des
spécialistes, surtout en Île-de-France et dans le Sud. Ces inégalités reflètent la spécialisation du pôle
parisien, et aussi le potentiel de formation des facultés, historiquement très inégal entre régions.
Les inégalités entre régions sont en revanche globalement moins marquées en ce qui concerne le nombre
de lits hospitaliers de court séjour. Ce nombre baisse sensiblement en quatre ans (– 7 %) dans toutes les
régions.
Plus d'un élève sur trois dans le privé en Bretagne et dans les Pays de la Loire
En 2004, l'enseignement privé accueille 14 % des élèves du premier degré et 20 % des élèves du second
degré. Ces proportions ont très peu varié au cours des dix dernières années. Traditionnellement implanté
dans l'ouest de la France, il représente plus du tiers des élèves en Bretagne et dans les Pays de la Loire.
Les filières générale et technologique restent majoritaires : 80 % des candidats au baccalauréat en sont
issus. Leur poids est supérieur à la moyenne en Île-de-France, dans le quart Sud-Est et en Bretagne.
La criminalité est un facteur d'environnement ou de contexte souvent utilisé dans les comparaisons
internationales. En 2004, le nombre de crimes et délits constatés au niveau national s'élève à 3,9 millions.
Le taux de criminalité spécifique aux crimes et délits contre les personnes s'établit à 570 pour 100 000
habitants. Dans les Dom, en Provence-Alpes-Côte-d'Azur et en Île-de-France, ce taux atteint ou dépasse
700 crimes et délits pour 100 000 habitants. Les vols sont plus fréquents dans les régions du pourtour
méditerranéen (Provence-Alpes-Côte-d'Azur et Languedoc-Roussillon), ainsi qu'en Île-de-France.
Synthèse des dossiers
􀀳 « Les produits intérieurs bruts régionaux en 2003 - Forte concentration spatiale et dynamismes
contrastés »
En 2003, trois régions produisent 45 % du produit intérieur brut (PIB) : l’Île-de-France, Rhône-Alpes et
Provence-Alpes-Côte d’Azur. Les autres régions contribuent chacune pour moins de 6 % à la production
nationale. Le secteur tertiaire est le plus concentré. Entre 1990 et 2003, les services marchands ont
contribué le plus fortement à la croissance du PIB. Les régions de l’Ouest, du Midi et du Sud-Est du
territoire sont les plus dynamiques. Les Pays de la Loire ont enregistré la plus forte progression. Les
régions où la croissance a été supérieure à la moyenne comptent aussi parmi celles qui ont la plus grande
diversité sectorielle. L’écart entre l’Île-de-France et la province s’atténue si l’on rapporte le PIB à l’emploi
ou à la population. En termes de PIB par habitant, les régions de l’Ouest et du Nord ainsi que la
Franche-Comté se caractérisent par une croissance soutenue.
􀀳 « Les échanges de population entre zones d’emploi - Six profils types »
Six profils suffisent à illustrer les profils migratoires de la totalité des zones d’emploi. Ils renvoient toujours
aux mêmes âges clés du cycle de vie. Les zones d’emploi de Paris et des grandes villes de province se
distinguent par un fort afflux de jeunes de 17-18 ans pour leurs études, et des départs en augmentation
juste après 20 ans. Dans les communes périurbaines à la périphérie de Paris, les départs se font plutôt en
fin de vie active. Dans les autres zones périurbaines de province, ou en grande périphérie de Paris, les
arrivées sont en majorité le fait des trentenaires : c’est le phénomène de la périurbanisation. Certaines
zones, situées notamment dans le Nord-Est et le Centre-Est, ne sont attractives pour aucun âge après le
départ de nombre de leurs jeunes pour leurs études. En revanche, beaucoup de petites villes de l’Ouest
et du Sud se caractérisent par une attractivité principalement liée aux âges de la retraite. Dans les zones
d’emploi du littoral sud, s’ajoutent à ces arrivées de retraités celles de jeunes actifs.
􀀳 « Sept zones d'emploi sur dix ont une base économique à dominante industrielle »
Les moteurs du développement local reposent en partie sur les emplois et sur les revenus que les
activités implantées sur un territoire tirent de leurs « exportations » hors des limites de ce territoire. Ce
principe est le fondement de la « théorie de la base économique ». Mise en oeuvre à un niveau
géographique fin, ici les zones d'emploi, cette approche donne une clé de compréhension de l'ouverture
des économies locales. Si en moyenne en 1999, 34 % des emplois d'une zone d'emploi sont tournés vers
les marchés extérieurs, ce taux varie de 22 % à 56 % selon les zones. Pour l'essentiel, cette base est
constituée des emplois des secteurs industriels. Ainsi, parmi les 348 zones d'emploi de la France
métropolitaine, 70 %, couvrant 63 % du territoire, souvent peu densément peuplées, « exportent »
principalement à partir des activités industrielles. Le nombre de zones aux « exportations » ainsi
spécialisées dans l'industrie a nettement progressé depuis 1975, au détriment des zones spécialisées
dans l'agriculture et l'agroalimentaire. De nouvelles spécialisations apparaissent aussi dans quelques
zones, en Île-de-France pour les services aux entreprises et dans les territoires à vocation touristique du
littoral méditerranéen et des Alpes pour les services à la population.
􀀳 « Les bassins de vie des bourgs et petites villes : une économie résidentielle et souvent
industrielle »
Dans plus de la moitié des 1 745 bassins de vie des bourgs et des petites villes, les emplois se situent en
majorité dans les commerces et les services destinés aux particuliers.
Cette « économie résidentielle » marque autant les bassins périurbains et urbains que les bassins ruraux,
mais elle est, dans ce second cas, plus souvent à vocation touristique.
À l'inverse, les activités agricoles et agroalimentaires ont perdu leur rôle structurant dans la plupart des
bassins de vie. Les bassins où ces activités pèsent encore dans l'économie locale sont localisés à l'ouest
d'une diagonale Cherbourg / Marseille. Le recul de ces activités traditionnelles du monde rural a laissé la
place à l'économie résidentielle mais aussi à une tendance industrielle plus ou moins prononcée.


Visitez mon blog et mon album photos

Hors ligne

 

#32 20-12-2006 17:36:23

Boris_F
Hermitage plaza
Lieu: Boulogne-Billancourt
Date d'inscription: 28-12-2004
Messages: 14742
Immeubles: 217
Photos: 280
Site web

Re: Collectivités - La métropole qui a le plus de potentiel ?


Visitez mon blog et mon album photos

Hors ligne

 

#33 20-12-2006 19:21:48

invité01
Invité

Re: Collectivités - La métropole qui a le plus de potentiel ?

Certes ce sujet est très abstrait même avec un nouveau titre, mais ce serait bien que les arguments s'appuient sur des études et non sur des ressentis et des impressions personnelles dont le principal vecteur est son attachement à sa ville.

Merci Mynight pour avoir recentré l'argumentation sur des études notamment de l'iNSEE. Personnellement je préfère également m'appuyer sur des études faites par l'INSEE ou autres organismes (plutôt objectifs et factuels)!
C'est à partir de là que l'on peut argumenter les processus d'évolution et de potentiel des métropoles dans plusieurs domaines importants.
C'est à partir de là que ce sujet deviendra plus intéressant et moins abstrait car il se fondera sur des études concrètes.
A ce sujet, si vous souhaitez trouver des études concrètes vous avez l'INSEE, les études des ministères de l'équipement, de l'Union Européenne (Eurostat), de certains centres interdisciplinaires d'études urbaines comme le RECLUS, ... ... et bien d'autres biensûr!  B6

 

#34 20-12-2006 23:25:22

invité01
Invité

Re: Collectivités - La métropole qui a le plus de potentiel ?

invité01 a écrit:

Certes ce sujet est très abstrait même avec un nouveau titre, mais ce serait bien que les arguments s'appuient sur des études et non sur des ressentis et des impressions personnelles dont le principal vecteur est son attachement à sa ville.

Merci Mynight pour avoir recentré l'argumentation sur des études notamment de l'iNSEE. Personnellement je préfère également m'appuyer sur des études faites par l'INSEE ou autres organismes (plutôt objectifs et factuels)!
C'est à partir de là que l'on peut argumenter les processus d'évolution et de potentiel des métropoles dans plusieurs domaines importants.
C'est à partir de là que ce sujet deviendra plus intéressant et moins abstrait car il se fondera sur des études concrètes.
A ce sujet, si vous souhaitez trouver des études concrètes vous avez l'INSEE, les études des ministères de l'équipement, de l'Union Européenne (Eurostat), de certains centres interdisciplinaires d'études urbaines comme le RECLUS, ... ... et bien d'autres biensûr!  B6

A ce sujet, je vous propose de méditer sur cette étude : "Des aires urbaines aux systèmes métropolitains, une première approche". C'est très intéressant car très complet au niveau de tous les thèmes métropoliatins. Elle permet de placer certains processus métropolitains permettant une meilleure visibilité de certaines villes françaises dans l'échiquer européen.
Suivez le lien  A7   http://www.fnau.org/UFichiers/publicati … trop06.pdf

Etude dont voici sa conclusion :
http://img81.imageshack.us/img81/1936/sanstitrejd0.jpg

Objectif et édifiant !

 

#35 20-12-2006 23:37:02

invité01
Invité

Re: Collectivités - La métropole qui a le plus de potentiel ?

A ce sujet, voici 2 études en cours initiées par l'Agence d'Urbanisme Toulouse Aire Urbaine qui vont donner lieu d'ici peu à un rapport d'information : Ces études ont pour but de conforter Toulouse et d'accroître sa visibilité en Europe.

Aire métropolitaine toulousaine
Identité métroplitaine

Retenue dans le cadre de l’appel à coopération métropolitaine,
l’aire métropolitaine toulousaine élabore son projet.

Il apparaît que les acteurs de la démarche doivent notamment
s’appuyer sur l’identité métropolitaine toulousaine.

L’objet de la présente consultation est la réalisation
d’une étude sur les composantes et vecteurs de l’identité
métropolitaine toulousaine.

cahier des charges
http://www.auat-toulouse.org/IMG/pdf/CCidentite.pdf

Positionnement international

Le très faible positionnement des métropoles françaises au sein d’un espace européen de plus en plus concurrentiel a été un des éléments déclencheurs de l’appel à coopération métropolitaine initié par la DATAR.L’étude sur le positionnement et le rayonnement international de la métropole toulousaine sera menée sur trois domaines précis : l’économie, la culture ainsi que l’enseignement et la recherche. L’objectif est de déterminer, dans ces trois domaines, les caractéristiques de la métropole toulousaine reconnues à l’international (points forts ou lacunes) avant de définir une stratégie pour les conforter ou les corriger.

Cahier des charges
http://www.auat-toulouse.org/IMG/pdf/CC_pos_int.pdf

 

#36 20-12-2006 23:48:25

geo
Tour First
Lieu: Le Havre
Date d'inscription: 28-09-2005
Messages: 2082
Site web

Re: Collectivités - La métropole qui a le plus de potentiel ?

Pour le commun des mortels à l'étranger,    Toulouse c'est Airbus et rien d'autre. Tout comme Paris c'est la Tour Eiffel, Franckfort c'est la saussice, Montelimar c'est le nougat, Le Havre c'est les paquebots, Limoges la porcelaine.

Malheureusement, vu de l'extèrieur l'économie des villes se résume à ca. Une spécialité forte qui fait la particularité de tel ou tel ville.

D'ailleur, le marché de la saussice est en pleine expansion en ce moment  D6


http://i22.servimg.com/u/f22/11/30/64/09/11848110.jpghttp://i70.servimg.com/u/f70/11/30/64/09/photol10.jpg

Hors ligne

 

#37 21-12-2006 00:06:27

invité01
Invité

Re: Collectivités - La métropole qui a le plus de potentiel ?

geo a écrit:

Pour le commun des mortels à l'étranger,    Toulouse c'est Airbus et rien d'autre. Tout comme Paris c'est la Tour Eiffel, Franckfort c'est la saussice, Montelimar c'est le nougat, Le Havre c'est les paquebots, Limoges la porcelaine.

Malheureusement, vu de l'extèrieur l'économie des villes se résume à ca. Une spécialité forte qui fait la particularité de tel ou tel ville.

D'ailleur, le marché de la saussice est en pleine expansion en ce moment  D6

Pas faux mais pas vrai non plus.
Je te donne deux exemples qui sortent du cadre européen et qui entrent dans le cadre américain (et là tu ne peux pas faire mieux pour échanger des points de vue dans le milieu des affaires) :

Lorsque je vais à Seattle et à Chicago, les gens connaissent Toulouse pour Airbus (même s'ils ne savent pas très bien situer la ville géographiquement parlant en France).

Lorsque je suis allé à Los Angeles et San Diego, les personnes travaillant dans les milieux aéronautiques, de l'espace et des hautes technologies connaissaient Toulouse comme une ville high tech française.

C'est toujours pareil, tout dépend avec qui tu parles et ou tu vas.

Ceci dit, "le commun des mortels" comme tu le dis effectivement reste sur des clichés traditionnels, mais dans le milieu des affaires, je peux t'assurer que cet aspect des chose est très "convivial et rustique" mais reste qu'un aspect des choses que ces personnes là vont regarder dans un cadre gastronomique et festif dans le cadre de leurs voyages d'affaires. C'est d'ailleurs cet aspect ancien et rustique qui est recherché par les édiles des grandes villes. Conserver une attractivité historique, gastronomique, culturel... permet également à une métropole de regarder de l'avant sans oublier son passé. C'est ce qui fait sa richesse et qui lui garde des racines dans son développement.
Et je peux t'assurer que pour Toulouse par exemple, sa croissance est tellement vive actuellement et ressentie par ses habitants que les racines sont très appréciées et recherchées. Je pense ici à la culture occitane qui sera un vecteur fort de la candidature de Toulouse au titre de capitale europénne de la culture en 2013. Comme quoi même l'image de clichés historiques qui peuvent paraître réducteurs à certains peuvent s'avérer de redoutables vecteurs de croissance et de potentiel!

Quand tu allies histoire, culture, gastronomie, économie, image positive ... tu as beaucoup d'ingrédients favorables à un bel avenir de la ville pour la première moitié du XXIè s.

 

#38 28-12-2006 18:12:15

fabfab
Exclu
Date d'inscription: 18-09-2006
Messages: 448
Site web

Re: Collectivités - La métropole qui a le plus de potentiel ?

http://www.wmaker.net/immonews/Lyon-a-n … 03f994f3cc

on y apprend que lyon est la ville la plus attirante de province en matieres d'inplantations et de dévellopement de nouvelles activitées éconimiques devant toulouse, nante, montpellier, marseilles et nice


Tes travaux des grands projets a Lyon lyon-projets - THE site des travaux a lyon

lyon-projets.new.fr change d'adresse, venez le découvrir maintenant a cette adresse http://lyonprojets.ke0.eu

Hors ligne

 

#39 28-12-2006 23:13:58

geo
Tour First
Lieu: Le Havre
Date d'inscription: 28-09-2005
Messages: 2082
Site web

Re: Collectivités - La métropole qui a le plus de potentiel ?

invité01 a écrit:

Quand tu allies histoire, culture, gastronomie, économie, image positive ... tu as beaucoup d'ingrédients favorables à un bel avenir de la ville pour la première moitié du XXIè s.

La puissance de certaine villes, c'est leur originalité. La chose qui la différencie de tout autre et qui la fait connaitre très loin à l'extèrieur de ses frontières. Cela se traduit par un monument significatif, une position géographique particulière, ou une activité économique identifiable. Toulouse en fait partie, car même si tout le monde ne sais pas exactement ou ca se trouve, ni quels sont ces batiments remarquables, tout le monde sait au moins qu'on y fabrique des Airbus.


En revanche, la grosse ville de province avec son petit centre ancien, ces deux trois rues pietonnes et sa confrérie du boudin, c'est pas ca qui va la faire connaitre à l'extèrieur...Et pourtant dieu sait si ces villes sont nombreuses en France ! (Vous savez, cette France de Louis la Brocante, de Jean Pierre Pernault etc...)


http://i22.servimg.com/u/f22/11/30/64/09/11848110.jpghttp://i70.servimg.com/u/f70/11/30/64/09/photol10.jpg

Hors ligne

 

#40 13-01-2007 19:43:31

edride
Notre Dame
Lieu: Bordeaux
Date d'inscription: 07-01-2007
Messages: 118

Re: Collectivités - La métropole qui a le plus de potentiel ?

Les villes qui ont le plus fort potentiel de developpement sont celles qui attirent le plus, en l'occurence le sud devrait voir arriver de plus en plus de population retraitee ou d'actifs attires par le soleil.
Ensuite il faut que ce soit une ville dont le potentiel economique soit important des villes comme Toulouse,  Nice cote d'azur ou Lyon sont bien placees apres y il a aussi la taille de la ville face aux autres metropoles europpeennes,  et face a Barcelone Milan Munich c'est un peu leger.
Nos grandes villes (hors  Paris) font aux alentour de 1 million d'habitants quand dans la plupart des autres pays c'est minimun 3 millions.
En meme temps avec la mobilite et la mondialisation les villes dont le potentiel sera le plus important seront surement celles qui auront le cadre de vie le plus agreable et qui sauront au mieux maitriser leur developpement.

Hors ligne

 

#41 14-01-2007 11:23:29

jr50
Hermitage plaza
Lieu: Lille
Date d'inscription: 04-05-2005
Messages: 8034

Re: Collectivités - La métropole qui a le plus de potentiel ?

tout depend si l'on parle de court, moyen ou long terme!
en effet, si je prend le long terme, toutes les villes qui se trouvent au nord de la loire auront toutes ces chances au niveau du soleil et de la chaleur car dans quelques decennies le climat aura considerablement changé, enfin je pense!?

Hors ligne

 

#42 14-01-2007 12:59:22

le renard
Modérateur carnassier
Lieu: Lyon
Date d'inscription: 17-01-2006
Messages: 18945
Immeubles: 867
Photos: 1253
Site web

Re: Collectivités - La métropole qui a le plus de potentiel ?

Scénario 'bouleversement climatique' :
Les Espagnols, fuyant une aridité (et une pénurie d'eau douce) devenue insupportable, affluent en masse dans le sud-ouest de la France. Les Hollandais, chassés par les inondations (remontée du niveau de la mer), migrent vers la Belgique et le nord de la France. Du coup, la France connaît un boom démographique qui rééquilibre la densité de population à l'ouest du continent européen.

(il faut voir le bon côté des choses A6 )


*** Skyscraper Spirit Wonder Llama ***

Hors ligne

 

#43 16-01-2007 23:11:12

Sylvanantes
Grande Arche
Lieu: Nantes
Date d'inscription: 23-03-2006
Messages: 317

Re: Collectivités - La métropole qui a le plus de potentiel ?

Voici un lien pour le classement du magasine L'entreprise, pour les villes française ou il fait bon entreprendre.
E9
http://www.lentreprise.com/creation/60.6.189.0.0.0.html

héhéhé!!! E2
Nantes est deuxième D9

Hors ligne

 

#44 16-01-2007 23:41:20

le renard
Modérateur carnassier
Lieu: Lyon
Date d'inscription: 17-01-2006
Messages: 18945
Immeubles: 867
Photos: 1253
Site web

Re: Collectivités - La métropole qui a le plus de potentiel ?

Et plus généralement, ces classements révèlent la bonne santé des villes de l'ouest : Rennes est en tête du classement des agglos de 200.000 à 500.000 habitants, elle est suivie par Angers, et Vannes domine le classement des agglos de 100.000 à 200.000 habitants.

http://www.lentreprise.com/creation/50. … 3.1.0.html

Notre palmarès 2006 consacre la nette domination des villes de l'Ouest alors même que le millésime 2005 avait un peu rééquilibré cette dérive territoriale. Ainsi Rennes détrône Dijon, tandis qu'Angers remonte de la sixième à la deuxième place. De même dans le Sud, en dehors des grandes concentrations urbaines comme Marseille-Aix, Nice, Toulouse et Bordeaux, peu de villes moyennes parviennent à s'imposer. En particulier dans la catégorie des agglomérations de moins de 100 000 habitants, pour laquelle des villes méridionales occupent douze des dix-huit dernières places du classement. Des villes du Sud souvent pénalisées par une fiscalité locale élevée avec des taux supérieurs à 25 %. Dans le nord de la France, en revanche, le bilan est plus mitigé, car si les anciens bassins industriels peinent toujours à réduire leur retard, la vitalité de Lille, mais aussi celle de villes moyennes telles Arras, Compiègne et Beauvais, en Picardie, pourrait à terme changer la donne.

http://www.lentreprise.com/creation/50. … 2.1.0.html

L'article met aussi l'accent sur l'effet TGV :

Une France, enfin, encore marquée par les stigmates du centralisme jacobin et dans laquelle le TGV fait désormais figure de lien, et la proximité avec Paris de passeport pour l'excellence.

Comment ne pas s'étonner en effet de voir la carte des villes les plus attractives en tout point semblable au réseau de la grande vitesse ferroviaire : Nantes, Angers, Le Mans, Poitiers, Vannes, Rennes, Laval d'un côté ; Arras, Beauvais, Amiens de l'autre. Sans parler de Lyon, Dijon, Caen ou Compiègne, dont la capacité à séduire les entreprises repose en partie sur leur faible éloignement - réel ou artificiel - de la capitale.


*** Skyscraper Spirit Wonder Llama ***

Hors ligne

 

#45 17-01-2007 03:45:19

Piéton
Modérateur
Lieu: Noisy-le-Grand (93)
Date d'inscription: 16-12-2005
Messages: 7665
Immeubles: 919
Photos: 2126
Site web

Re: Collectivités - La métropole qui a le plus de potentiel ?

le renard des volumes a écrit:

L'article met aussi l'accent sur l'effet TGV

je ne veux pas relancer ce débat, mais ça prouve bien que paris ne nuit pas au développement économique des villes de province (comme on a pu le lire ailleurs dans d'autres threads) mais plutôt qu'elle le "boost", suffit simplement d'y être connecté...

Hors ligne

 

#46 17-01-2007 09:04:33

nikos
Tour Montparnasse
Lieu: Tours
Date d'inscription: 16-01-2007
Messages: 1354
Immeubles: 131
Photos: 90
Site web

Re: Collectivités - La métropole qui a le plus de potentiel ?

http://www.lentreprise.com/creation/50. … 3.1.0.html

Une France, enfin, encore marquée par les stigmates du centralisme jacobin et dans laquelle le TGV fait désormais figure de lien, et la proximité avec Paris de passeport pour l'excellence.

Comment ne pas s'étonner en effet de voir la carte des villes les plus attractives en tout point semblable au réseau de la grande vitesse ferroviaire : Nantes, Angers, Le Mans, Poitiers, Vannes, Rennes, Laval d'un côté ; Arras, Beauvais, Amiens de l'autre. Sans parler de Lyon, Dijon, Caen ou Compiègne, dont la capacité à séduire les entreprises repose en partie sur leur faible éloignement - réel ou artificiel - de la capitale.

Je ne suis pas aussi sur sur l'effet TGV d'un grand nombre des villes citées, certaines ne sont pas desservies ( beauvais, voir Amiens), d'autres sont effectivement desservies mais sur des lignes classiques (villes bretonnes, ...). Je pense plutôt que les réussites dépendent de la volonté des agglomérations à développer leur infrastructure, leur image, l'accès aux entreprises,...
A noter que ce classement confirme la bonne santé des villes bretonnes (avec ou sans Nantes  A10 )et le décrochage des anciens bassins miniers (Lens, Forbach)


Val de Loire, patrimoine mondial de l'UNESCO.
Tours, Ville d'Art et d'Histoire.

Hors ligne

 

#47 17-01-2007 12:00:57

le renard
Modérateur carnassier
Lieu: Lyon
Date d'inscription: 17-01-2006
Messages: 18945
Immeubles: 867
Photos: 1253
Site web

Re: Collectivités - La métropole qui a le plus de potentiel ?

steph35 a écrit:

le renard des volumes a écrit:

L'article met aussi l'accent sur l'effet TGV

je ne veux pas relancer ce débat, mais ça prouve bien que paris ne nuit pas au développement économique des villes de province (comme on a pu le lire ailleurs dans d'autres threads) mais plutôt qu'elle le "boost", suffit simplement d'y être connecté...

Oui euh... je nuancerais : ces villes sont à 1h30/2h en moyenne, ni trop loin (possibilité de faire l'aller-retour dans la journée sans trop l'amputer) ni trop proche de Paris (risque de se transformer en ville dortoir --> difficulté à 'exister') : bref, pour toutes ces villes, l'enjeu est là : profiter du rayonnement de Paris sans se brûler les ailes.

Par ailleurs, Toulouse et Montpellier sont de jolis contre-exemples : les deux métropoles qui se développent le plus sont parmi celles qui sont le moins bien connectées à Paris.

A lire la carte ci-dessous, je n'ai pas l'impression que la proximité de Paris soit tout bénéf. pour le dynamisme démographique de certaines régions... D2

http://i81.photobucket.com/albums/j208/renarddesvolumes/evopop_99_05.jpg


*** Skyscraper Spirit Wonder Llama ***

Hors ligne

 

#48 18-01-2007 17:34:12

edride
Notre Dame
Lieu: Bordeaux
Date d'inscription: 07-01-2007
Messages: 118

Re: Collectivités - La métropole qui a le plus de potentiel ?

Faut relativiser pour Paris Lyon Marseille car la croissance est tout de meme elevee en brut mais par rapport a la population deja existante il est plus faible en proportion
par contre je suis etonne que l'evolution demographique de l'Oise et de l'Aisne ne soit pas plus eleve

Hors ligne

 

#49 19-01-2007 12:50:39

nikos
Tour Montparnasse
Lieu: Tours
Date d'inscription: 16-01-2007
Messages: 1354
Immeubles: 131
Photos: 90
Site web

Re: Collectivités - La métropole qui a le plus de potentiel ?

edride a écrit:

par contre je suis etonne que l'evolution demographique de l'Oise et de l'Aisne ne soit pas plus eleve

Pour l'Oise, il y a d'un coté une zone très dynamique sur la vallée de l'Oise (Creil, Compiègne,...) et de l'autre une zone beaucoup moins dynamique (Beauvais, Nord Oise) ce qui explique une croissance pas si élevée.
De même pour l'Aisne, seul le Sud (Chatteau Thierry) ainsi que la région proche de reims (Laon) sont dynamiques. Le nord de l'Aisne (St Quentin) ainsi que le Soissonnais perd énormément d'habitants ce qui explique une décroissance. (plus d'info ici: http://www.insee.fr/fr/insee_regions/pi … /IPA14.pdf)
En gros, les zones les plus dynamiques de ces deux départements sont celles les plus proches de Paris.


Val de Loire, patrimoine mondial de l'UNESCO.
Tours, Ville d'Art et d'Histoire.

Hors ligne

 

#50 19-01-2007 18:17:16

Jal de Mars
Tour First
Lieu: Marseille - Joliette
Date d'inscription: 29-07-2006
Messages: 2494
Site web

Re: Collectivités - La métropole qui a le plus de potentiel ?

fabfab a écrit:

Megapolis a écrit:

Selon moi,une des 4 ou 5 premières villes qui réunie le plus de critère favorable à ce développement c'est Nantes(bien qu'elle soit un peu éloignié du centre de l'Europe).Un des critères important je pense est la facilité d'adaptation a des populations venant d'autres villes(coutume local etc).

lyon c'est aussi la ville lumiere

@Fabfab,la ville lumière c'est Paris alors que Lyon est la ville de la fete des lumières,nuance. A10

a bon? moi je pensais a lyon ville lumieres deja pour les fréres lumieres (inventeur de cinéma) et oui le cinoche est né a lyon, pour la fêtes des lumieres mais aussi pour le plan lumiere

@ Fabfab,

Pour info la première projection d'un film des Frères Lumières a été faite à La Ciotat près de Marseille car ils n'avaient eu aucune écoute du côté de Lyon à l'époque !!!

Dernière modification par Jal de Mars (19-01-2007 18:30:38)


Marseille 2012 ... 2013 ... et 2016.

Hors ligne

 


Pied de page du Forum

Powered by FluxBB

Copyright © 2006-2024 PSS
Mentions légalesQui sommes-nous ?Contact