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Si ce rythme de maintient en 2020 nous aurons :
Commune de Toulouse : 502 080
Unité urbaine toulousaine : 1 017 183
Aire urbaine toulousaine :. 1 429 510
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oc311 a écrit:
Est-ce que ce raisonnement départemental a encore une pertinence?
Prenez l'exemple de la Haute-Garonne avec 1/3 du territoire qui comprend le Comminges avec Saint Gaudens dont l'évolution démographique est atone, alors que de l'autre côté nous avons une aire urbaine toulousaine qui déborde sur les départements voisins.
Aujourd'hui c'est plutôt un ensemble Toulouse-Montauban qui devient pertinent pour analyser la dynamique démographique urbaine.
Le principe est le même pour Lyon qui déborde sur tous les départements voisins également.
À contrario de l'Hérault ou vous avez plusieurs aires urbaines dynamiques et notamment celle de Béziers alors que l'aire de Montpellier prend la moitié est de ce département.
La Haute-Garonne à rattrapé un solde naturel des départements qui étaient jadis plus dynamiques qu'elle comme la Loire Atlantique par exemple ou l'Isère...etc et le 31 fait aujourd'hui partie des départements en dehors de l'IDF à avoir un solde naturel très important. C'est aussi dû à l'apport de jeunes populations qui viennent travailler sur l'Agglo toulousaine.
L'aire urbaine toulousaine à une croissance démographique légèrement supérieure à celle de la Haute-Garonne de par son débordement sur les départements voisins. Idem pour l'aire urbaine de Lyon qui a une évolution démographique supérieure à celle du département 69 de par le débordement sur les départements voisins.
L'Hérault à un solde migratoire supérieur mais ce n'est pas du fait de Montpellier seule. C'est aussi Béziers, Agde, Sète, la côte. Là, le solde naturel est moins important car la population qui arrive est souvent plus âgée (même principe pour la Gironde, les Alpes maritimes etc etc), quand bien même il y a aussi des arrivées de jeunes actifs sur Montpellier, Bordeaux ou Nice mais c'est moins preignant que pour Lyon ou Toulouse qui concentrent plus un solde migratoire economique.
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Je ne sais pas s'il ne s'agit que de retraités mais si on regarde le solde migratoire de l'aire urbaine bordelaise les chiffres sont impressionnants pour la période 2010/2015 et semblent même supérieurs à ceux de l'aire urbaine toulousaine qui par contre bénéficie d'un solde naturel bien plus positif.
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Nous n'avons pas encore le solde naturel et migratoire par agglomération ou par aire urbaine.
Mais comment expliquer que le solde naturel soit plus important à Toulouse ou à Lyon, plutôt qu'à Bordeaux ? Et que ce solde naturel ait une importance plus présente dans la croissance démographique ? Sûrement par une population plus jeune et un solde migratoire plus axé sur l'accueil de jeunes contrairement à une aire urbaine qui est également littorale et qui accueille plus de retraités..
Dernière modification par oc311 (04-01-2018 19:52:42)
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Étant donné que le nouveau périmètre devrait être défini en 2020, quelle pourrait en être la population à ce moment là (divulgation des chiffres 2020 au 31/12/2022 avec nouveau périmètre)
UU Toulouse :----------------1 017 183
UU castelnau :---------------------13 044
UU Bouloc :----------------------------6 873
Vacquiers :-----------------------------1 358
Canals :-------------------------------------833
UU Fonsorbes :---------------------18 936
Saubens :--------------------------------2 439
Corronsac :---------------------------------850
Flourens :--------------------------------1 985
Merville :----------------------------------5 697
Future UU 2020 :-------------1 069 198 dont :
Toulouse :---------------------------502 080
Couronne urbaine :-------------567 118
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https://www.ladepeche.fr/article/2018/0 … ement.html
Quand Toulouse va rattraper Lyon
En 2010, en se basant sur les progressions démographiques de Toulouse (4e ville de France) et Lyon (3e ville de France) entre 1999 et 2007, on pouvait estimer que Toulouse détrônerait Lyon et passerait à la 3e place en... 2020. En effet, la ville de Lyon ne gagnait à l'époque «que» 3 200 habitants par an, contre plus de 6 000 pour Toulouse. Et l'écart de population entre les deux villes n'était que de 33 000 habitants. En 2017, on s'aperçoit que si Toulouse gagne toujours des habitants, le rythme s'est un peu calmé : sur la période 2008-2014, selon l'Insee, Toulouse n'a gagné que 5 200 habitants par an en moyenne. Pendant ce temps, Lyon a progressé également, de près de 4 000 habitants par an. En 2015 (derniers chiffres de l'Insee disponibles), Toulouse compte 471 941 habitants, contre 513 275 pour Lyon. Une différence de 41 000 habitants qu'il faudra certainement une décennie de plus (que prévu) pour combler. Avec un avantage de taille pour Toulouse : la ville est étendue (autant que la ville de Paris), et possède donc encore des espaces d'urbanisation potentiels, avec des nouveaux quartiers en cours (Cartoucherie, Montaudran, Paleficat) et une densification en cours du centre-ville. Lyon, pour sa part, est plus petit et déjà très dense...
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Après vérification des plu en cours, je note que la zone nord de la commune de St Jory dans le cadre du PLUih de Toulouse Métropole et en conformité avec le scot classe les parcelles jouxtant eurocentre (Commune de Castelnau d'Estretefonds) en zone à urbaniser en zone d'activités.
Ce sera un prolongement d'eurocentre sur la commune de St Jory.
Donc la fusion des 2UU et de celle de Bouloc (qui vient de fusionner avec celle de Castelnau d'Estretefonds suite à construction de 3 usines ou entrepôts d'activités de transports) devrait intervenir par ce projet de zone d'activités de Saint Jory.
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Evolution de la population totale des communes de + de 10 000 habitants ou avoisinant ce seuil de l'Aire Urbaine entre 2010 et 2015 et estimation 2018.
Toulouse :----------449 328-----479 638-------497 824
Colomiers :----------35 480-------39 266---------41 538
Tournefeuille :------25 854-------27 045--------27 760
Muret :-----------------24 653-------26 038---------26 869
Blagnac :-------------22 119-------24 241----------25 514
Plaisance :-----------16 442-------18 196--------19 248
Cugnaux :-------------16 042-------17 841--------18 920
Balma :-----------------13 832-------16 140---------17 525
Ramonville :----------12 327-------14 217--------15 351
Castanet :-------------11 285-------13 056--------14 119
Fonsorbes :----------11 301-------11 988--------12 400
St Orens :-------------11 244-------11 887--------12 273
L'Union :---------------12 093-------11 785--------11 600
Saint Jean :-----------10 402-------10 752-------10 962
Castelginest :----------8 884-------10 099-------10 828
Portet :-------------------9 435---------9 707----------9 870
Auterive :----------------9 283---------9 557----------9 721
Grenade :----------------8 170---------8 785----------9 156
Léguevin :---------------8 682---------9 189----------9 493
Seysses :----------------7 939----------8 715---------9 181
Frouzins :----------------8 033----------9 051---------9 662
L'Isle Jourdain (32) :7 509----------8 810---------9 591
Saint Sulpice (81) :--8 296---------9 000----------9 422
Revel :--------------------9 795---------9 942---------10 030
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En prenant en compte les Aires Urbaines qui jouxtent :
Toulouse, Montauban, Castelsarrasin, Lavaur :
Toulouse :------------1 232 398--------1 330 954--------1 390 088
Montauban :------------103 404----------110 657-----------115 009
Castelsarrasin :----------25 795------------27 333------------28 256
Lavaur :----------------------12 303------------13 078------------13 543
ENSEMBLE :----------1 373 900------1 482 022--------1 546 896
L'aire urbaine toulousaine est certes vaste au sud , est, sud est mais au nord elle s'imbrique avec celle de Montauban avec intégration d'unités urbaines qui font les jonctions en 2010 sans continuité de bâti entre Unités Urbaines mais qu'en sera t'il en 2020 si elles fusionnent ?
Les uu se suivent dans un chapelet entre Toulouse et Montauban et Castelsarrasin-moissac.
Donc aujourd'hui on peut raisonnablement parler d'un ensemble inter Urbain Toulouse Montauban Castelsarrasin-moissac.
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Je viens de voir également avec les images satellites récentes que de Muret à Carbonne au sud, c'est également un corridor à deux doigts de continuité de bâti.
Le Fauga, Lavernose, Mauzac, Noé, Longages, Capens, Marquefave, Carbonne.
Dernière modification par oc311 (14-01-2018 17:52:14)
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http://www.aua-toulouse.org/spip.php?article1878
On assiste à une accélération de la croissance globale de l'Aire Urbaine.
Accélération de croissance dans Toulouse intra-muros et dans sa couronne urbaine.
Ralentissement de croissance de la couronne péri-urbaine, tout en restant à un niveau élevé
On a donc un recentrage de croissance sur le coeur de l'Aire urbaine.
On a quasiment 1/3 de croissance dans Toulouse, 1/3 en couronne urbaine et 1/3 en couronne periurbaine.
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Il est plaisant de constater que la croissance est à la fois plus vive mais également plus recentrée sur Toulouse et sa banlieue. La croissance de la couronne périurbaine reste vive mais se réduit progressivement en valeur absolue (et encore plus massivement en proportion). Reste à voir si c'est un constat qui sera durable ou qui est conjoncturel.
Personnellement, j'y vois plusieurs causes possibles, qui je pense se cumulent :
- les conséquences des nouveaux documents d'urbanisme, avec notamment les SCOT qui, localement, ont été pour la plupart approuvés en 2012 (mais en général les constats sur leurs effets ne se repèrent quasiment pas dans les premières années). La modernisation et la multiplication de PLU (notamment les PLU Grenelle puis ALUR), dont les effets sont probablement plus faciles à constater dès leur entrée en vigueur, avec un resserrement très net un peu partout des potentiels d'urbanisation, en particulier en diffus.
- les conséquences des évolutions dans les aides au logement de l'Etat, en particulier en ce qui concerne l'investissement locatif défiscalisé qui ne peut plus être réalisé dans la couronne périurbaine.
- les conséquences d'un changement dans les choix de vie et d'habitat : la tendance n'est plus tellement d'acquérir une maison sur un vaste terrain dans la campagne profonde. De plus en plus, il semble que le choix opéré, que ce soit en locatif mais aussi en acquisition, se fasse par une recherche de compromis entre la volonté d'avoir un bout de jardin et/ou d'espace extérieur intime, sans pour autant que ce ne soit trop lourd à gérer et entretenir; avoir un cadre de vie agréable, pourquoi pas un peu champêtre, sans pour autant être trop loin des commodités (services, équipements, commerces, transports collectifs ...) et du lieu d'emploi, bien entendu, qui est désormais une considération importante vu le temps passé dans les trajets domicile-travail .
Dernière modification par Ptiloulou (17-01-2018 10:33:43)
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https://france3-regions.francetvinfo.fr … 08103.html
Le dynamisme de la métropole toulousaine profite aux départements voisins. C'est le cas du Tarn-et-Garonne, où certaines villes voient leur population doubler. Les autoroutes qui traversent le département ne sont pas étrangères à ce succès
Depuis quelques décennies Toulouse conforte son rang de 4ème ville de France et son périmètre urbain connaît une véritable explosion démographique qui irrigue largement les départements environnants.
Un phénomène qui dope la croissance entre Toulouse et Montauban au point d'avoir des répercussions sur le développement des petites villes, comme par exemple à Montech.
Le département Tarn et Garonnais pourrait devenir dans quelques années la grande banlieue de Toulouse mais son développement est inégal, le nord et l'est sont pour le moment les perdants de cette frénésie démographique.
https://www.ladepeche.fr/article/2018/0 … ignon.html
Toulouse, nouvelle ville champignon
Les demandes de permis de construire sont en forte hausse dans une métropole qui accueille chaque année près de 15 000 nouveaux habitants. Une croissance qu'il faut organiser.
la Haute-Garonne a enregistré une hausse de 9,9 % des demandes de permis de construire en un an, soit 21 700 logements dont la plupart, évidemment, à Toulouse et sa proche banlieue.
Sans parler de l'offensive des promoteurs, Bouygues ou Kaufman & Broad en tête, dans les faubourgs, au Minimes comme à Saint-Cyprien, où la moindre «toulousaine» peut se vendre à prix d'or pour laisser place à un collectif de 5 ou 6 étages. Les chiffres parlent d'eux-mêmes
Dernière modification par Thomas3 (25-01-2018 19:12:38)
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La croissance démographique et économique du 31 et du 82 continue.
Après les chiffres de population 2015 et la croissance de l'emploi en 2016 et 2017, l'évolution démographique devrait encore faire des bonds.
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Oui on commence à parler de l‘AU Toulouse/ Montauban amplifier par la dynamique Toulousaine
C’est inévitable à brève échéance avec ou sans LGV Toulouse restera une grosse locomotive.
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Je me suis amusé à essayer de savoir quand est-ce que l'aire urbaine de Toulouse comptera plus d'emplois que l'aire urbaine de Marseille.
D'après l'insee, entre 2009 et 2014 le taux de croissance dans l'AU de Toulouse était de 1.2%/an et de 0.2% à Marseille. Dans le même temps ce taux était de 1.43% en Haute-Garonne et de 0.73% dans les Bouches du Rhône.
L'AU de Toulouse croît au même rythme que le département avec 0.23 points de moins et Marseille avec 0.53 points de moins.
Entre 2014 et 2016 la croissance de l'emploi en Haute-Garonne était de 2.13%/an et de 0.84% dans le 13.
En prolongeant cette tendance et en appliquant la même différence que sur la période 2009-2014 on a :
2014 2015 2016 2017 2018 2019 2020 2025
Toulouse 592241 603612 615201 627013 639052 651322 663827 730049
Marseille 689589 691727 693871 696022 698180 700344 702515 713472
Le dépassement devrait s'effectuer entre 2023 et 2024.
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D'après les chiffres de l'OCDE (dont les aires métropolitaines sont assez proches des AU de l'Insee), sur la période 2000-2014, l'emploi marseillais a cru de 2,36% par an, celui de Toulouse de 2,31% par an. Donc, gaffe aux prévisions.
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Sauf que d’après l’insee entre 2009 et 2014 sur l’Aire urbaine de Marseille la croissance de l’emploi a été de 0.2% par an. Ce ne sont pas des prévisions.
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Oui, je sais lire. Je voulais dire qu'en prenant une période légèrement différente, on trouve un taux d'accroissement totalement différent, donc les prévisions qu'on peut faire s'en trouvent chamboulées.
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Oui enfin sur l’aire urbaine entre 1999 et 2014 à Marseille la croissance de l’emploi a été de 1,2% donc loin des 2,36% de l’aire metropolitaine (source)
C’est pour ça que je prends la tendance des deux dernières années qui devrait s’amplifier au vue des derniers chiffres disponibles.
Dernière modification par hugosbrr (04-02-2018 20:06:58)
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C'est une façon de voir, mais tous les organismes type Insee, etc. préconisent de prendre des périodes relativement longues pour en tirer des tendances et éventuellement des prévisions. D'un année sur l'autre, on peut trouver des chiffres très différents, et rien ne dit qu'une tendance visible depuis deux ou trois ans se poursuivra l'année suivante. D'où la recommandation de considérer des stats sur plusieurs années, le minimum étant cinq ans, mais quitte à faire, autant prendre les chiffre de l'Insee depuis 1999, ou de l'OCDE depuis 2000.
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Sur la période 1999-2014 dans les aires urbaines :
- Toulouse : 2,4%/an
- Marseille : 1,2%/an
Ce qui donnerait en 2030 :
- Toulouse : 865 561 emplois
- Marseille : 834 612 emplois
Le dépassement serait donc plus tardif que dans ma première estimation. Merci ziegfried pour m’avoir corrigé.
Après bien sûr ces estimations sont à périmètre constant, il faudra voir comment elles sont modifiées après la nouvelle délimitation des aires urbaines.
Il est aussi intéressant de constater que durant la période post crise la croissance a perdu 1 point à Marseille comme à Toulouse par rapport à la croissance de long-terme.
Dernière modification par hugosbrr (04-02-2018 20:23:56)
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A cette même date si l’on prolonge la croissance de la période 2009-2014 les aires urbaines devraient avoir les populations suivantes :
- Marseille : 1 829 612 habitants
- Toulouse : 1 665 295 habitants
Marseille va donc très probablement garder son statut de plus grande ville du Sud de la France en dépit de son économie en mauvais point.
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Honnêtement je pense que l'AU toulousaine ne dépassera pas l'AU marseillaise au cours de cette première moitié de siècle, ni même par la suite en intégrant Toulon à Marseille comme Montauban à Toulouse d'ici 2030-40.
Je dirais que la région toulousaine devrait en 2030 été constituée de Moissac à Cazeres et de l'Isle Jourdain à Gaillac d'environ 1.8 à 1,9 million d'habitants.
L'ensemble sera d'un équivalent des bouches du Rhône années 2000. Entre temps Marseille Aix Toulon ce sera sûrement 2,4 à 2,5 millions d'habitants.
Dernière modification par oc311 (04-02-2018 21:49:40)
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Je doute fortement d’une fusion entre les unités urbaines de Toulon et de Marseille. Le risque d’incendie ne permet pas un étalement urbain dans les collines autour de la Ciotat.
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