Marseille - Rénovation de l’habitat ancien et opérations ANRU

TRENTE-SEPT ANS, QUATRE TOURS ET PUIS S’EN VONT

Les Créneaux. Les 4 tours (R+9) de la petite cité du 15e vont disparaître du paysage des Aygalades. les habitants sont en transit en attendant que le projet anru restructure le secteur.

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Avec une seule petite voie d’accès, une supérette, plantés sur une colline en restanques, enclavés entre sites industriels, cimetière et autoroute et dominée par La Viste, les 135 logements des Créneaux ont fait leur temps. Ce qui n’a pas posé de problème en 70 est cependant devenu l’argument de la nécessité pour les partenaires de l’Anru : la restructuration du site impose la démolition de la cité. Pour lutter contre « la ségrégation par l’habitat », on va donc tenter de recoller le logement social au noyau villageois, de désenclaver et de mixer socialement dans une opération qui verra jour un peu plus loin, sur le terrain dit « des vergers », attenant à la bastide de la Campagne Lieutaud.



Une fois les 4 tours démolies, le bailleur social aura relogé ses locataires sur site (Les Vergers, La Commanderie) et hors site, « au plus près des souhaits des familles », dans du collectif, du neuf (Le Caladon, boulevard Oddo ou boulevard Hanoï ou à Saint-Louis) ou du diffus. Cela n’a rien d’un jeu d’enfant. Et au vu des demandes qui évoluent au rythme des projets et des propositions faites, « on fait dans la dentelle », note le responsable de l’agence Littoral, réunions d’information et de concertation à l’appui.

Une fois cette partie délicate jouée, reste un autre enjeu : le site libéré par les tours, « n’a pas vocation à être reconstruit pour de l’habitat », avertit Jeannine Fialon, chargée de renouvellement urbain à la Logirem. L’enclavement et l’environnement patrimonial (grottes et sources) s’y opposeraient. Le bailleur a d’ailleurs projeté de le céder à la Ville « pour y envisager une aire paysagère, un parcours de santé,… ». Les dés ne sont pas encore lancés.

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Après les Flamants/Iris et Plan d’Aou/Saint Antoine/La Viste, les Créneaux font l’objet d’une 2e vague de conventions Anru sur Marseille. Le document a été signé le 1er décembre 2006. La démolition des tours B et D est actée pour 2008, avec vidage des derniers locataires fin 2007 et celle des tours A et C pour 2009.
179 logements seront construits sur le nouveau site dans le cadre du projet Anru. En R+3 maximum. La Ville reste acteur de la majorité de l’opération. La Logirem gèrera les 64 logements sociaux. Pour le reste, 89 sont en accès à la propriété, 16 en locatif libre et 10 en intermédiaire.

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MYRIAM GUILLAUME - LA MARSEILLAISE

http://journal-lamarseillaise.com/index … Itemid=148

A noter que la cité Bellevue est censée s'inscrire dans le projet de la Mairie dit des "Docks Libres"... Il est pourtant prévu un grand parc contrairement à ce que dit la personne à la fin de l'article du monde

Le thread où l'ont parle du projet: Marseille 3ème - Saint-Mauront

pastis a écrit:

A noter que la cité Bellevue est censée s'inscrire dans le projet de la Mairie dit des "Docks Libres"... Il est pourtant prévu un grand parc contrairement à ce que dit la personne à la fin de l'article du monde

Le thread où l'ont parle du projet: Marseille 3ème - Saint-Mauront

Travaillant juste à côté, je confirme qu'en face, y'a bien que des friches mais que d'après le plan, le Parc sera légèrement plus loin. Y'aura donc la place pour parkings et résidences ..

Retards dans les dossiers phocéens de réhabilitation urbaine

Cinq ans après, toujours du pain sur la planche. L'Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru) co-organisait hier à Cannes le congrès national de l'union sociale pour l'habitat. L'occasion de faire le point sur les dossiers marseillais : la cité phocéenne est la ville qui a fait le plus appel aux financements de l'organisme. Depuis la signature du premier dossier en 2005, ce sont au total douze réhabilitations de quartier qui devraient être financées, pour un total d'un milliard d'euros, dont 300 millions payés par l'Anru. Plusieurs dossiers affichent aujourd'hui plus d'un an de retard. « Les municipales en ont retardé certains. D'autres ne correspondaient pas à nos critères et ont dû être revus, détaille Nicolas Flament, chargé de mission Paca à l'Anru. Nous sommes inquiets, mais pas encore au point de revoir nos financements. » Premiers signés, les projets du plan d'Aou et des Flamants-Iris pourraient être finis en 2013. Les autres sont en discussion entre l'Anru et les collectivités (Centre-Nord, Malpassé, Kallisté) ou en préparation du dossier (Hauts de Mazargues, Picon-Busserine).

20 Minutes

C'est les deux tours du nouveau parc Sévigné qui vont être rénovées ( (11 000 € par proprio), je suis allé visiter des appartements là-bas. La vue du 17ème étage est à couper le souffle. 

Quelqu'un aurait-il une photo ou un plan, je ne sais pas ou c'est le "parc sévigné" !

C'est au niveau du Corbusier mais de l'autre côté du Prado. Clic, clic, clic.

« Et dans le tiroir, on finit par y rester »

Dans la rénovation urbaine, il y a les dossiers techniques des opérateurs et il y a le quotidien de ceux qui habitent les zones définies. L’expertise de terrain des locataires des Créneaux, 134 logements dans les quartiers Nord marseillais.

« D’abord ils nous ont démoli moralement, maintenant c’est physiquement. Mais ils ont un problème. La Logirem ou les autres c’est pareil : les bailleurs sociaux n’ont pas assez d’appartements pour nous recaser tous ». Zoubida Jellouli, présidente du collectif d’association des Créneaux est, comme les 16 ultimes locataires de la cité, très remontée. Voilà plus de 10 ans qu’elle entend parler de démolition. Mais cette année, la démolition est engagée. En juillet dernier la première des quatre tours du Vallon des Aygalades est tombée.
Aux Créneaux, la programmation est radicale : les quatre tours doivent disparaître du paysage. La cité de 134 logements construite en 1968 au creux d’un vallon des quartiers Nord marseillais doit laisser place nette à un projet que la Ville ne peut mieux préciser : « Un terrain de sport, un jardin », selon Arlette Fructus, adjointe au maire à l’urbanisme. Mais elle assure : « pas de construction d’habitat ».

La suite dans La Marseillaise

Aux Flamants à Marseille, 1300 personnes à reloger à cause de l'amiante
Publié le mercredi 02 décembre 2009 à 07H34

La découverte d'amiante dans les appartements stoppe la réhabilitation

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Les travaux sont interrompus dans cette cité où on devait proposer à la population près de 600 logements, 129 neufs et 434 réhabilités. C'est ce dernier lot qui pose problème et qui touche environ 1300 personnes qu'il va falloir reloger.

Quand ? Pendant combien de temps ? Et qui va payer la rallonge financière, soit près de 35% des 25M€ que coûte déjà la réhabilitation ? Autant de questions auxquelles personne ne peut répondre aujourd'hui. "Il va falloir qu'on rencontre nos partenaires financiers, explique-t-on à "13 Habitat", l'Etat, l'Anru et les collectivités publiques. Il est hors de question que l'on fasse supporter le poids des investissements nouveaux aux locataires."

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Jean-Jacques FIORITO

http://www.laprovence.com/article/regio … e-lamiante

Ce qu'il faut aussi savoir c'est que les cancers liés à l'amiante ne sont pas du à la durée d'exposition dans le temps avec la matière, mais à son exposition tout simplement. Donc il y a intérêt à ce qu'ils giclent cette M**** le plus rapidement des bâtiments qui sont pour la plupart dans un sale état .... !!!

Dernière modification par sentenza-13 (02-12-2009 14:15:30)

Les habitants de la cité sont dans l'attente
Mis à jour le 03.12.09 à 04h29 | 20 Minutes

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Mais le résultat des études sociales et techniques seront seulement communiqués l'année prochaine aux habitants de la cité. « Nous avons en charge la conduite du plan de relogement : nous devons quantifier et donner l'ordre des travaux, précise Isaïas Garcia, de l'équipe de maîtrise d'oeuvre urbaine et sociale (Mous). Les scénarios seront rendus fin janvier à 13 Habitat qui les communiquera ensuite aux habitants en mars. »

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Amandine Rancoule

http://www.20minutes.fr/article/368310/ … ttente.php

C'est vrai ? Je suis dans la mouise à ce compte là.

Rassures toi ça dépend des gens aussi !
En général le cancer se développe 20 à 30 ans après l'inhalation.
Après il faut savoir que  le développement ou non de cette maladie dépend de multiples facteurs, dont le contact avec l'élément cancérigène est le plus important, mais il existe un critère psychologique également très présent.
(Des personnes ayant eu un sentiment d'échec toute leur vie sont plus vulnérables que des personnes ayant étés sûres d'elles par exemple, bien sur c'est une généralité mais qui est assez valable puisque j'ai pu le lire dans des extraits du livre de David Servan Shreber, qui traite très bien la prévention des cancers).

Dernière modification par révolutionjoyeuse (07-12-2009 18:30:01)