Toulouse - Surélévation d'immeubles

Oui, c'est un bel exemple de façadisme et de surélévation.

La vente en indivision et la surélévation des immeubles facilitées ?

"L’Assemblée nationale examinera les 14 et 16 octobre prochain une proposition de loi présentant 50 mesures de simplification des démarches légales ou administratives, notamment pour mettre en vente des biens en indivision ou surélever des immeubles.

(...)

Dans les limites imposées par le plan d’occupation des sols, les propriétaires pourront décider, à la majorité simple et non plus qualifiée, de céder leur droit de surélever leur immeuble. L’accord unanime des propriétaires des derniers étages reste toutefois la règle. (...)"

07/10/2008, in Batiactu

Retour sur la surévélation Avenue Frédéric Estèbe :

petit tour dans Toulouse avec des photos de cette semaine :

Ou se situe l'immeuble des 2 premières photos ?  Ca tranche !

Je trouvais également le 1er immeuble d'une certaine mocheté. En effet, la conservation de la façade n'a pas été mis en valeur par la volonté de créer du contraste. C'est le contraire : ça ne fait pas sens. L'immeuble en ressort assez râté. La différence est une richesse seulement quand elle fait sens, quand elle communique. Sinon, c'est du vent.. à mon avis.

Une petite brochette de surélévations trouvée sur les boulevards non loin d'Arnaud Bernard :

Vers les Châlets (je crois ) :

En regardant bien, il y a des surélévations un petit peu partout dans tout Toulouse. Sur plusieurs immeubles celà fait des potentiels de 2 à 4 appartements supplémentaires à chaque fois.
Souvent des R+1 transformés en R+2, mine de rien, c'est 1/3 soit 33% de logements en plus à chaque fois.

Oui la surélévation de vielles toulousaines permet à Toulouse d'absorber de la population surtout dans les vieilles voies secondaires comme tu le fais remarquer Chéricuz.
Par contre, je trouve lque la surélévation des allées de Brienne comme le montre la dernière photo de Rockinyourmind, c'est vraiment du n'importe quoi. D'une part la qualité des constructions surélevées laisse à désirer mais d'autre part cet emplacement aurait pu supporter un immeuble de 5 étages (en face du canal).
D'ailleurs, le PLU permet d'atteindre des hauteurs de 12,5m voire 15,5 m à cet endroits (si je ne me trompe pas). Déjà que ces hauteurs sont ridicules par rapport au potentiel ( je pense qu'on pourrait atteindre les 30m sur cette allée) alors si on s'amuse qu'à faire du 9m, on ira pas loin dans la densifications.

Nouvelle surélévation 15.49m (R+3 ou 4) Boulevard du Maréchal Leclerc :

Pas sur qu'on atteigne le R+4 finalement, vu la hauteur du RDC et du premier étage... On doit approcher les 4m.

Je suis d'accord avec la réflexion de rock - je me suis fait la même d'ailleurs.

Aujourd'hui, le haut de l'acrotère qui cache le toit au-dessus du premier étage (typiquement toulousain comme configuration) doit être à environ 9m au jugé. Si on considère qu'on va éviter les horribles planchers qui tombent au milieu des fenêtres existantes (architecture mutante rare et qui ne se justifie que pour diviser en deux un étage complet), on peu estimer que le haut de l'acrotère correspondra à l'appui de fenêtre d'une allège à 1 m environ. Donc le sol fini du plancher du 2e étage se retrouve à environ 8m du sol, soit 7,48 m en dessous du faîtage (et non de la sablière). Si on enlève 40 à 50 cm de couverture (avec les besoins actuels d'isolation c'est le tarif), il nous reste 7m desquels il faut retrancher la pente du toit et les épaisseurs de plancher (environ 25 cm). A moins d'avoir une mezzanine très basse et très petite en surface utile (hsp >1,80m), je pencherais donc plus pour 2 étages supplémentaires.

Je ne sais pas si j'ai été clair dans ma démonstration par contre...