Saint-Étienne - Établissement public d'aménagement (EPASE)

Je me permets de mettre un lien du site en construction de l'EPASE:

http://www.epase.fr/

Ce site n'est pas encore fini, mais on y aperçoit les différentes opérations qui seront réalisées, et les lieux de la ville bénéficiant de cette aide.

Marrant, le boulevard Thiers est décalé pour faire place à des bâtiment à cheval sur la ligne SNCF. Je ne connaissait pas ce projet, même si je savais que ce coin allait (devait) changer.

Dernière modification par Garagnat (30-07-2007 14:10:03)

Une halte ferroviaire ? C'est bien, cela pourrait donner un quartier sympa avec le Zénith et la Cité du design à proximité... Est-ce que tu en sais plus sur le parc 'de plus de 35ha' qui sera créé sur cette zone ? Est-ce que cela correspond à l'emprise en vert clair sur le plan de l'Epase ?

Eh bien c'est une bonne chose : un projet de parc d'une telle dimension à proximité d'un centre-ville ce n'est pas si fréquent

Garagnat a écrit :
oui 'fin faut pas trop vite se réjouir, la partie en vert intégrera (je pense) les parkings ... qui seront assez grand.

Oui les parking seront assez important, il y aura celui du zénith, de la Smac, et celui de Geoffroy Guichard.

Diagnostic de l'Epase sur la situation actuelle de Saint-Etienne    :

La situation de St Etienne est contrastée.

Le diagnostic socio-démographique de St Etienne est difficile. La ville, avec 180 500 habitants au recensement de 1999, avait perdu 19 000 habitants en dix ans et 50 000 en trente ans. Cette évasion résidentielle a eu pour corollaire la paupérisation des quartiers centraux et une dégradation de l’image stéphanoise. Cette situation, si elle devait se poursuivre, conduirait à fragiliser la ville et l’agglomération (la 13ème en France) et pourrait contrarier le rayonnement européen de l'agglomération Lyonnaise.
Pour autant, grâce au volontarisme des acteurs locaux, l’agglomération stéphanoise a évité le déclin. Des efforts importants ont été réalisés en matière économique notamment la maîtrise relative de la baisse du nombre d’emplois salariés privés, de 120 000 en 1979 à 107 500 en 2005, obtenue grâce à des politiques de reconversion volontaristes. Aujourd’hui, avec plus de 4500 PME/ PMI, le tissu économique stéphanois est très dynamique et pourrait se structurer autour de secteurs d’excellence. Il a bien entamé sa diversification vers une tertiarisation plus marquée qu’il faudra poursuivre. Il possède ainsi de nombreux atouts pour profiter du dynamisme économique
lyonnais.
Enfin, de nombreuses opérations porteuses de changements sont déjà engagées (politique de
restructuration de quartiers populaires à travers les financements ANRU, atelier d’espaces publics,
2ème ligne de tramway, premières opérations sur Châteaucreux : siège social de Casino, Zénith, Cité
du design, etc.).
Néanmoins, deux raisons impératives exigent d’aller plus vite que ne le permettent les capacités d’ingénierie et les possibilités de financement réunies localement :
· Le succès d’un renouveau urbain en profondeur suppose d’atteindre très rapidement
une masse critique, sans quoi il perd sa lisibilité.
· La métropole lyonnaise doit conforter très rapidement son second pôle urbain pour
exister dans la compétition aiguë entre agglomérations européennes.
Dans ce contexte, en sus des politiques communes classiques1, les partenaires publics du projet
urbain stéphanois ont unanimement considéré et ont acté qu’un EPA est l’outil qui permet
d’accélérer la dynamique en cours. Ils souhaitent ainsi contribuer à :
· renforcer l’attractivité territoriale en contribuant au changement d’image de St Etienne
et en développant les centralités, publiques ou privées, y compris les pôles
commerciaux.
· pérenniser le dynamisme économique du bassin d’emploi, notamment en privilégiant
les activités fondées sur la recherche et l’innovation dans les ‘coeurs de métier’
stéphanois (design, optique, mécanique, eau…).

Objectifs :
· écarter le risque de récession urbaine et sociale en centre-ville en réhabilitant le logement dégradé, en produisant des logements adaptés aux besoins de parcours résidentiels et en améliorant la qualité des espaces publics.
Pour répondre à cette triple problématique, l’EPA devra être, dans le cadre de la stratégie urbaine stéphanoise, d’abord et avant tout un aménageur2. Ainsi, il interviendra en complément des acteurs institutionnels existants : services de la Ville, de l’Agglomération, du Conseil Général, de la Région et de l’Etat, Agence d’Urbanisme, Agence de Développement, EPORA, GIP - GPV.
Par rapport à ces partenaires, l’EPA sera un ensemblier, responsable de la mise en oeuvre de projets qui intègrent un travail partenarial de l’amont à l’aval, dans une logique forte de développement durable : le renouvellement de la ville sur elle-même. Naturellement, l’EPA veillera, dans ses actions, à articuler les enjeux locaux, le projet urbain, la dimension d’agglomération et l’ambition métropolitaine de la DTA.
Par ailleurs, l’EPA participera à la gouvernance stratégique d’ensemble du projet urbain
stéphanois. A ce titre il apportera une contribution active à l’énonciation, l’approfondissement et
l’actualisation du projet urbain de Saint-Etienne. De plus, dans son rôle de développeur, l’EPA, en
amont, participera à l’élaboration de la stratégie économique du territoire aux cotés des services de
la ville et de l’agglomération concernés.
Compte tenu des compétences et des moyens de chaque partenaire, il apparaît que l’EPA
pourrait être le plus utile et le plus efficace à travers son investissement dans les projets suivants :
a) Un quartier d’affaires à Châteaucreux
L’objectif de l’opération Châteaucreux est de développer un pôle majeur à l’échelle de la ville et
de l’agglomération : pôle d’échange multimodal d’intérêt régional, ce sera le premier pôle
d’affaires de l’agglomération. Accueillant également des logements et des services, structuré
autour d’espaces publics majeurs, ce quartier sera développé d’abord au Sud des voies ferrées
puis au Nord, sur un territoire d’environ 60 hectares.
Le marché tertiaire était relativement faible jusqu’en 2006 (moins de 50 000 m² neufs par an).
Or il existe un marché potentiel qui pourra émerger sur un positionnement complémentaire au
marché lyonnais. Il s’agit des fonctions métropolitaines attirées par des loyers intéressants, et du
redéploiement et du développement des services accompagnant le tissu de PME / PMI
métropolitain.
La fonction résidentielle sera développée afin de garantir une mixité des fonctions pour ce
nouveau quartier. A proximité de la gare l’offre de logements sera adaptée aux ménages dont par
exemple l’un des membres travaille dans l’agglomération lyonnaise.
Le projet prévoit au total 250 000 m2 SHON sur la partie Sud puis 150 000 m2 sur la partie Nord,
deux tiers de bureaux et commerces, un tiers de logements.
Il est utile de souligner que le métier d’aménageur consiste à mettre en oeuvre un projet urbain : acquisition du foncier et viabilisation, acquisition d’immeubles et restructuration ; réalisation d’espaces et d’équipements publics rétrocédés à la collectivité ; vente à un investisseur, généralement par le biais d’un promoteur, d’un immeuble restructuré ou d’un foncier doté de droits à construire (charge foncière). Par rapport à d’autres aménageurs, les EPA assurent à la fois la maîtrise d’ouvrage des aménagements (pilotage et prise de
risque financier) et le rôle d’opérateur (acquisitions foncières, travaux et vente de charges foncières) ce qui en fait des outils particulièrement efficaces.
Plusieurs réalisations en cours concrétisent déjà ce niveau d’ambition : siège social du groupe Casino, deuxième ligne de tramway, gare de bus urbains et interurbains, parcotrain de 600 places, esplanade de France. Le plan d’urbanisme proposé par Patrick Chavannes est complété au sud par un plan de composition de Fumihiko Maki.
La mise en place d’une procédure de ZAC sur un périmètre intégrant les secteurs Sud et Nord permettra notamment de donner la lisibilité nécessaire aux investisseurs privés comme aux partenaires publics et d’organiser le développement à l’échelle du site.
La partie nord de l’opération ne prendra toute son ampleur que si l’équilibre du bilan financier
global de l’aménagement permet de reconquérir une partie significative des emprises ferroviaires
grâce à la réduction du faisceau ferré. La gare pourrait alors être rendue biface et la création d’un
ouvrage de traversée des voies ferrées permettrait l’aménagement d’un quartier nouveau en lien
avec le quartier du Soleil. Consacré dans un premier temps aux logements et aux équipements
(gendarmerie), le quartier Châteaucreux-Nord pourrait abriter des bureaux en fonction de la
réponse du marché à l’offre tertiaire du Sud.

b) Manufacture - Plaine Achille, la recomposition d’un quartier autour de grands
équipements
Mettant à profit la création d’équipements structurants métropolitains (Cité du design, Zénith et
salle des musiques actuelles), le développement de ce site à bonne échelle passe par une
opération d’aménagement unique de la Cté du Design aux franges Est de la Plaine des Parcs.
La stratégie consiste à miser sur la contiguïté d’activités culturelles, économiques et
universitaires majeures pour faire germer sur ce grand territoire, à partir d’un bâtiment
emblématique, l’image du nouveau Saint-Etienne.
La mutation de l’ex-Manufacture Giat constitue le premier maillon de cette recomposition
globale. Après l’édification de la Cité du design, le déménagement du service des Archives de
l’armée de Terre en 2008 permettra d’engager la reconversion du reste de la Manufacture. La
vocation de ces espaces (désormais inscrits sur la liste des monuments historiques) devra
conforter la dynamique design à Saint-Etienne sans fragiliser le commerce du centre-ville.
Pour que cette dynamique interagisse avec les aménagements de part et d’autre de la ligne
ferroviaire Saint-Etienne – Roanne, les études de composition urbaine proposent une vaste
esplanade de 45 m de long sur 60 de large dans l’axe central de la Manufacture, qui rejoindra la
Plaine Achille en pente douce et en passage sous voie. Le long de cette place publique, une
pièce urbaine d’une échelle comparable à la Manufacture amorcerait le prolongement de la
trame bâtie en direction de la Plaine Achille. Pourraient s’y développer des programmes de
logements et bureaux, ainsi qu’une offre de services liés aux besoins des entreprises et usagers
de la Cité du design (en complémentarité avec la reconversion des bâtiments de la Manufacture),
du pôle Optique et du Technopole voisins. La halte ferroviaire « Barouin » projetée dans le PDU
renforcera l’accessibilité du site.
Côté Plaine Achille, le site d’environ 35 hectares imaginé par le paysagiste Michel Desvignes
peut être comparé à celui de La Villette à Paris. Ce parc paysager accueillerait une offre
récréative de premier plan basée sur la présence de nombreux équipements (Zénith, piscine,
patinoire, bowling, parc des expositions, halle des sports, salle des musiques actuelles). Le parc
Plaine Achille sera ainsi véritablement un équipement urbain d’envergure, il offrira des espaces
naturels de détente à destination des usagers des équipements environnants. Il sera un écrin de
qualité adapté pour un projet urbain ambitieux, notamment en terme de logements.
Pour mener à bien ce projet, auquel un promoteur est associé sur les bâtiments appelés les « H »,
l’EPA créera une ZAC Manufacture - Plaine Achille courant 2008 sur la base d’un marché de
définition qui consolidera le parti d’aménagement spatial et programmatique proposé.
Il faut par ailleurs noter que, dans la partie Nord-Est de la ville au delà de la Plaine Achille, deux
secteurs sont identifiés comme de possibles zones de projet pour l’EPA, sur des échéances et
selon des modalités qui restent à définir :
- le plateau des halles situé à l’Est du stade Geoffroy Guichard, en vitrine de l’A72, représente
un important gisement foncier et la possibilité d’accueillir des activités que l’on chercherait à
reloger. La recomposition de ce site à vocation économique (trame viaire, parcellaire, prospect)
sera un préalable nécessaire à sa réutilisation et pourrait nécessiter un encadrement public
important, auquel la Ville et l’Agglomération réfléchissent actuellement.
- l’axe Pompidou entre l’A72 et la zone d’activité Scheurer-Kestner deviendra la voie d’entrée
principale dans le centre ville en venant de Lyon lorsque l’A45 sera réalisée. Il s’agira
d’anticiper cette perspective en termes de maîtrise foncière puis d’aménagement du front du
boulevard Pompidou.

c) Pont de l’Ane, l’entrée Est de la ville

L’entrée Est de Saint-Etienne autour du pont de l’Ane et du quartier de Monthieu offre
aujourd’hui un environnement très dégradé, qui est commercialement destructeur de valeur et
qui ternit l’image générale de l’agglomération.
Lien traditionnel avec Lyon, la création de l’autoroute A 72 lui a également donné une
ouverture vers Clermont-Ferrand. Cette bonne accessibilité a conduit à l’implantation du premier
hypermarché Casino en 1972. Petit à petit et sans réel parti d’aménagement, à cette grande
surface périphérique se sont greffées d’autres implantations commerciales dans les espaces
laissés vacants par les grandes industries déclinantes.
La fermeture de l’activité d’équarrissage, l’implantation du magasin IKEA et de la chocolaterie
Weiss ont récemment donné à ce site un nouveau potentiel. En particulier l’aire de chalandise
interdépartementale de l’enseigne suédoise peut servir de support à un projet ambitieux fondé
sur une clientèle répartie entre l’ouest lyonnais et Clermont-Ferrand, en articulation avec
les autres territoires à forts potentiels : le centre-ville et la Plaine-Achille.
Afin de permettre une évolution maîtrisée du site, Saint Etienne Métropole, en lien avec les deux
communes de Saint-Jean-Bonnefonds et Saint-Etienne, a dans un premier temps fait étudier un
projet et un pré-bilan d’aménagement.
Ces premiers éléments devront être approfondis alors que des outils conservatoires d’urbanisme
seront mis en place sur le site afin d’éviter tout projet déstructurant et de freiner la spéculation
foncière.
Dans un deuxième temps, un projet d’aménagement sera lancé par l’EPA. Parallèlement à la
redynamisation du secteur industriel à l’est et au développement d’une fonction résidentielle au
sud du site, la recomposition d’une aire de commerce et de loisirs reste à programmer en lien
avec les activités existantes. Une structuration nord-sud de cet espace, autour d’une éventuelle halte ferroviaire, faciliterait son fonctionnement entre IKEA et l’actuelle implantation
de Casino, ces deux partenaires pouvant souhaiter s’investir dans l’opération. Sa programmation,
centrée sur l’équipement de la maison, devra éviter la concurrence avec le commerce du
centre-ville, notamment au sein de nouvelles galeries marchandes.

d) La renaissance du centre-ville

La renaissance du centre-ville (au sens des quartiers situés à l’intérieur du boulevard urbain) est
au coeur du projet de renouvellement urbain de Saint-Etienne pour transformer l’image de la ville
et y attirer les nouvelles populations qui contribueront à son développement.
A ce titre, la réhabilitation des quartiers centraux confrontés à des phénomènes importants
d’érosion démographique et de paupérisation constitue un des axes phares de l’intervention de
l’EPA, en complément des actions financées par l’ANRU et conduites directement par les
services de la Ville. Cette intervention se situera à un double niveau, celui de l’attractivité
résidentielle et celui du renforcement de la structure commerciale.
Le défi de l’attractivité résidentielle passe par une action forte pour offrir une meilleure qualité
de vie aux habitants en place, pour éradiquer l’habitat indigne et pour attirer de nouveaux
habitants. L’EPA interviendra, dans certains quartiers, pour renouveler l’offre d’habitat
(démolition/reconstruction, restructuration lourde/recyclage) et aérer la trame urbaine (curetage
des coeurs d’îlots, création et requalification d’espaces publics). Son action devra aussi favoriser
le développement d’une offre de services et de commerces de proximité en répondant aux
préoccupations en matière de déplacement et stationnement résidentiel. Le souci du
développement durable et le respect du patrimoine bâti (ZPPAUP) guideront les prises de
décision.
Pour dynamiser le marché du logement, l’EPASE propose une stratégie de l’offre pour faire
émerger une production neuve et des réhabilitations de qualité :
· plus adaptées aux aspirations contemporaines (logements de plus grande taille, avec un
espace extérieur, des espaces publics de proximité requalifiés, etc.),
· visant à maintenir en centre ville des habitants en trajectoire résidentielle ascendante ou y
attirer une clientèle intéressée par cette nouvelle offre urbaine et des prix avantageux.
L’intervention sera concentrée sur les quartiers Jacquard et Chappe-Ferdinand dans un premier
temps. Sur le quartier Jacquard, les actions seront ciblées autour des aménités urbaines et du
mode de vie d’hyper-centre. Dans un second temps, l’intervention de l’EPA pourra se porter sur
le quartier St Roch, dès lors que la lisibilité du devenir du site de la Charité sera établie.
Conformément à la stratégie habitat de la Ville, l’offre globale respectera une répartition en trois
tiers (logement social / locatif libre / accession), en visant des prix de sortie qui retendent le
marché et attirent les investisseurs tout en restant accessibles aux jeunes actifs primo accédants.
La stratégie d’intervention en centre-ville s’appuiera tant sur les outils réglementaires
qu’incitatifs (subventions, défiscalisation dans le cadre d’une ZPPAUP) permettant d’associer
l’initiative privée à l’action publique. L’EPASE s’appuiera ainsi sur l’expérience acquise dans
les deux quartiers ANRU du centre-ville (Crêt de Roc et Tarentaize-Beaubrun-Séverine).
La renaissance du centre-ville passe aussi par la revitalisation de son armature commerciale
aujourd’hui insuffisamment développée et structurée.
Cette armature pourrait se structurer autour d’un pôle commercial en coeur de ville pour lequel
des promoteurs sont d’ores et déjà intéressés. Ce nouveau pôle pourrait se situer près de la place
des Ursules ce qui conforterait la dynamique commerciale dont le projet tramway a étendu l’aire
d’influence du quartier piétonnier Saint-Jacques au cours Victor Hugo. De taille mesurée, il
devra être ouvert sur la ville et inséré dans des circuits marchands resserrés, lisibles et attractifs,
offrant aux chalands des boucles de cheminement rythmées par des locomotives judicieusement
réparties le long du parcours (quelques moyennes surfaces spécialisées, ayant une forte notoriété,
de 500 à 2000 m² de surface).
Sur la base de la stratégie de développement commercial définie au niveau de l’agglomération
stéphanoise, l’EPA et la Ville développeront une politique d’intervention, supposant,
· une action foncière ciblée (acquisition / restructuration / revente) sur des rez-dechaussée
commerciaux identifiés comme stratégiques pour le changement d’image du
coeur commerçant de la ville (pour maîtriser l’implantation équilibrée des locomotives et
des autres commerces de centralité) ;
· une action sur les fonds de commerce et baux commerciaux telle qu’incitée par la loi du
2 août 2005 instaurant un droit de préemption sur les ventes de fonds artisanaux, de
fonds de commerce ou de baux commerciaux ;
· un travail sur la desserte des commerces, tant en terme de livraisons que d’accessibilité
pour les clients.
et une maîtrise concomitante du développement des implantations commerciales en périphérie
(risque de concurrence des galeries commerciales en particulier).

e) Site Couriot, un parc relié à la ville

Le site Couriot est séparé de la ville non seulement par le boulevard urbain et la voie ferrée mais
aussi parce que, historiquement, le domaine de la mine relevait de l’Etat et non de la ville. Le
projet de développement d’un parc urbain sur les emprises minières autour des deux crassiers a
pour objectif leur ré-appropriation par les Stéphanois et les visiteurs comme espace de détente à
l’échelle métropolitaine. Le projet offrira également l’occasion d’amplifier l’intérêt patrimonial
du Musée de la mine en prolongeant la découverte de l’ancienne exploitation industrielle du site.
Il prendra aussi en compte les franges du site pour mieux insérer le parc dans son
environnement urbain et ainsi restructurer toute l’entrée Ouest de la ville. C’est à ce titre que
l’EPA est concerné par le projet Couriot. En effet, en redonnant des accès au Parc, le projet
contribue à l’attractivité résidentielle du centre-ville, au coeur des missions de l’EPA.
La Ville de Saint-Etienne et l’EPA ont passé une convention constitutive d’un groupement de
commande les associant dans le lancement et le suivi de marchés de définition. La Ville est
coordonnateur du groupement. Trois équipes devront proposer une vision conceptuelle, un
schéma directeur et des propositions de maîtrise d’oeuvre pour l’aménagement du site. Suite au
choix de l’équipe lauréate et à l’identification des marchés de maîtrise d’oeuvre, une deuxième
convention définira la répartition des maîtrises d’ouvrage entre la Ville et l’EPA.

Dans une première phase (2007 – 2013), l’appui de l’EPA au renouveau urbain stéphanois se
concentrera prioritairement sur ces cinq sites. Les partenaires publics de l’Etablissement considèrent que l’action simultanée sur ces cinq secteurs-phares du projet urbain contribuera à
réaliser la triple ambition qu’ils se sont fixés : écarter les risques de recession socio-urbaine,
renforcer les centralités et pérenniser le dynamisme économique. Ils attendent que l’EPA y
remplissent pleinement son rôle d’aménageur-développeur avec professionnalisme, créativité,
respect des principes économiques de l’aménagement et dans le cadre budgétaires qu’ils ont
contractualisés dans le cadre du CPER. L’EPA, dans une coélaboration dynamique avec les autres
acteurs stéphanois, a la capacité d’accélérer le processus de renouveau en cours, c’est à dire
d’amorcer la bascule démographique, de pérenniser le retour des investisseurs et de contribuer au
rayonnement de St Etienne. C’est l’horizon qui lui est donné, c’est à cette aune que l’opération d’intérêt national ‘Saint Etienne’ sera évalué.

Source : (format pdf) http://www.epase.fr/doc/debat_orientati … ca_epa.pdf

Dernière modification par nat42100 (10-08-2007 11:15:59)

C'est prometteur ces petites tours, si ce modèle pouvait contaminer le reste du quartier ce serait bien, on éviterait le symptomatique quartier-d'affaires-low-rise-passe-partout-autour-de-la-gare, trop courant en France.

nat42100 a écrit:

(...)
On peut apercevoir quelques IGH :

bleu gris foncé au premier plan, c'est l'emplacement de la Cité Administrative, de forme différente donc, tout comme le site du nouveau siège Casino en rouge au fond.

Ce doit être un des premiers rendus du plan de renouvellement du quartier.

invité01 a écrit:

Donc apparement les images que l'on voit ici sont celles issues des premières esquisses d'ensemble qui ont été modifiées et affinées avec les concours d'architectes pour la nouvelle cité administrative et pour le siège de Casino.

oui idem, pour les dessins ci dessous, le bâtiment face à la gare n'est pas encore défini, le coucours est en cours et pour le siège Casino, ils se sont enflammés sur la hauteur.

Celà reste de chouettes visuels qui donnent une idée des emprises des futurs bâtiments, pas de leur style.

nat42100 a écrit:

Interview de Marc Pietri, Pdg du groupe Constructa, il parle du projet de son entreprise sur Châteaucreux : http://www.groupe-constructa.com/legrou … e_logt.pdf

Dernière modification par nat42100 (19-08-2007 17:50:42)

J'ai hâte de voir les premières esquisses.

Juin 2008... 

Dernière modification par nat42100 (24-08-2007 17:08:55)

Nexity George V mise sur les hauts de Jacquard


Trois ans après le succès sans précédent de l'opération de la friche de Carnot, le promoteur crée à nouveau l'événement avec une vente flash ce week-end

Petit rappel des faits. Novembre 2004, le promoteur de standing Nexity George V organise une vente éclair sur l'ancienne friche du Giat à Carnot. Une première à Saint-Étienne (lire ci contre). Cinquante-six promesses de vente sont signées en deux jours sur ce programme de soixante-seize logements.
Il se murmure qu'une majorité de Lyonnais auraient senti le bon coup d'un placement en dépit d'un prix, 2 100 euros le m2, jugé élevé pour Saint-Étienne à l'époque. Avec du recul, l'information s'avère erronée. Seulement dix-neuf acquéreurs ne sont pas Stéphanois.
Absente du marché de l'immobilier local, il y a encore trois ans, l'enseigne a depuis réussi une belle percée. Les travaux d'un programme situé sur le bas de Molina comprenant trente-neuf appartements vont démarrer. Mais c'est un autre chantier qui attire l'attention depuis cet été.
Dans le quartier du Petit Coin, au début des hauts de Jacquard, entre les rues Palluat-de-Besset et Jean-Jacques-Rousseau se dressera d'ici deux ans Les Clairières en ville. Deux immeubles de standing de quatre étages en vis-à-vis et quatre maisons de ville sur un ilôt occupé jusque-là par des garages privés.
Vendredi dernier, l'entreprise de démolition Arnaud a procédé à la destruction des garages. Ce week-end, les commerciaux de Nexity George V prennent le relais.

Une mesure rendue applicable en raison de l'implantation dans un périmètre de moins de cinq cents mètres de la zone ANRU de Tarentaize. Qualification concernant les quartiers aidés par l'État qui bénéficient d'un renouvellement urbain conséquent. A trois cents mètres de là, passé le boulevard urbain, place Jacquard, la mesure ne s'applique plus.
Chacune des quatre maisons de ville aura son bout de jardin qui oscillera entre 35 et 80 mètres carrés. Sous terre, un parking souterrain de 83 places va être construit. Premiers coups de tractopelle attendus courant avril avant livraison en juillet 2009.

Source : http://www.leprogres.fr/infosdujour/saintetienne/919128.html

Ce quartier est inclus dans le programme de l'Epase, preuve que cela attire les investisseurs...L'expérience de Marseille est assez enrichissante sur ce point là...Ces deux villes ont pour moi de grandes similtudes. La sauce est entrain de prendre 

Dernière modification par nat42100 (26-09-2007 13:54:34)