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Le projet "Grand Centre Ville" de la municipalité est-il adapté ?
OUI | --- | --- |
NON | --- | --- |
buenosayeres a écrit:
Source : Habitat indigne dans le centre-ville de Marseille : comment en est-on arrivé là ?
David Escoba (urbaniste) : « Quel que soit le degré de détermination au niveau des pouvoirs publics, la gestion de l’habitat indigne intègre une multiplicité d’acteurs situés à une grande variété d’échelons et dont il est très complexe de coordonner l’action. Il suffit que l’articulation entre leurs actions respectives se grippe pour que rien ne se fasse. »
Il est important de le préciser.
Dernière modification par ju2mars (06-11-2018 21:46:38)
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ju2mars a écrit:
David Escoba (urbaniste) : « Quel que soit le degré de détermination au niveau des pouvoirs publics, la gestion de l’habitat indigne intègre une multiplicité d’acteurs situés à une grande variété d’échelons et dont il est très complexe de coordonner l’action. Il suffit que l’articulation entre leurs actions respectives se grippe pour que rien ne se fasse. »
Mais le paragraphe suivant est également intéressant :
Selon ce spécialiste des questions urbaines à Marseille, l’incompétence qui empêche la municipalité de garantir une action fluide des différentes entités censées lutter contre l’habitat indigne serait donc en cause. Le constat n’est pas le même du point de vue de l’association Un centre-ville pour tous, qui dénonce une politique délibérée, les priorités de la municipalité allant aux investissements de prestige plutôt qu’aux besoins de populations pauvres, sans valeur politique ou électorale.
La question est posée: est-ce une simple incompétence, ou une politique délibérée ?
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Marseille : les autorités étaient "dans le déni" malgré un rapport alarmant en 2015
https://www.francetvinfo.fr/faits-diver … 21329.html
"Oui, ils étaient un peu tous dans le déni, parce que, ce qu'ils ont retenu de mon rapport quand je le leur avais présenté, c'est qu'ils n'étaient pas contents parce que je disais que ça n'allait pas alors qu'ils étaient persuadés qu'ils faisaient tout ce qu'il fallait. Du coup, on m'a accusé d'avoir un parti pris et ça a été le motif pour justifier que rien ne se fasse et que tout reparte comme avant."
Cela se passe de commentaires.... Comme un symbole. On le répète à longueur d'années sur ce forum, et même quand c'est un spécialiste arrive avec un rapport complet et sérieux, les édiles de cette ville ont joué les pleureuses....
Si l'état ne comprend pas dès aujourd'hui qu'une mise sous tutelle administrative est indispensable jusqu'à ce que cette ville devienne à peu près normale, on pourra commencer alors à réellement s'inquiéter....
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Cette gestion mafioso-laxiste aura logiquement fini par péter à la gueule de Gaudin et de sa cour des miracles. Ils ont eu beaucoup de culot et de chance d'arriver sur la durée à vaguement camoufler leur incurie en rejetant la faute sur la planète entière ou en relativisant la dégradation de la ville par la vitrine d'Euromed et le tourisme.
C'est extrêmement triste pour les victimes, pour l'image de la ville et pour l'avenir de la gestion de ce territoire puisque l'héritage laissé est catastrophique et que la colère des gens envers ce système Gaudino-defferriste à bout de souffle bénéficiera surtout au FN… Ravier doit se rêver en Bolsonaro à présent.
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Hôtel Dieu a écrit:
Marseille : les autorités étaient "dans le déni" malgré un rapport alarmant en 2015
https://www.francetvinfo.fr/faits-diver … 21329.html
"Oui, ils étaient un peu tous dans le déni, parce que, ce qu'ils ont retenu de mon rapport quand je le leur avais présenté, c'est qu'ils n'étaient pas contents parce que je disais que ça n'allait pas alors qu'ils étaient persuadés qu'ils faisaient tout ce qu'il fallait. Du coup, on m'a accusé d'avoir un parti pris et ça a été le motif pour justifier que rien ne se fasse et que tout reparte comme avant."
Cela se passe de commentaires.... Comme un symbole. On le répète à longueur d'années sur ce forum, et même quand c'est un spécialiste arrive avec un rapport complet et sérieux, les édiles de cette ville ont joué les pleureuses....
Si l'état ne comprend pas dès aujourd'hui qu'une mise sous tutelle administrative est indispensable jusqu'à ce que cette ville devienne à peu près normale, on pourra commencer alors à réellement s'inquiéter....
La mise sous tutelle aurait deux problème: la ville aurait la réputation d'une ville incapable de se prendre par la main et ce serait humiliant pour ses habitants et d'un point de vue de la démocratie, peut-on empêcher la mise en place d'un maire dans une ville qui plus est quand il s'agit de la seconde ville du pays et donc d'une ville française importante.
En tout cas, pour oser habiter là-dedans, c'est dans vraiment dans le besoin d'avoir un toit sur la tête.
Pastis, est-ce un maire FN a sa chance à Marseille ? Je ne pense pas, si il y a certains maires FN où ça passe plutôt bien (la vague qui a été élue aux dernières élections municipales), les Marseillais doivent plutôt avoir l'exemple de leur voisine, Toulon où ce fut un échec mais globalement, Marseille ne semble toujours pas avoir trouvée la femme ou l'homme providentiel pour en faire un candidat.
Dernière modification par Erwann (07-11-2018 02:15:37)
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Ravier connaît aussi quelques soucis dans son secteur. Plusieurs conseillers FN ont critiqué sa gestion et démissionné.
Historiquement le système électoral nécessitant la conquête de 5 des 8 mairies de secteur, n’est pas favorable aux partis extrêmes, que ce soit le FN ou LFI (système autrefois pensé pour empêcher le PCF de prendre le pouvoir). A priori il faudrait comme en Italie une alliance entre les deux blocs anti-systèmes pour avoir la majorité absolue et gouverner puisque la droite républicaine est ancrée dans 2 grands secteurs aisés du sud de la ville et très pourvoyeurs d'élus municipaux tandis que la gauche centriste est censée avoir la main sur 2 à 3 secteurs des quartiers Nord.
Cependant, cette gauche est éclatée. Il ne reste au PS que le fief de Samia Ghali, la concurrence avec LFI ayant permis à Ravier de récupérer en triangulaire un secteur populaire. La chose pourrait se reproduire.
De même, la fin de l’ère Gaudin dans la débandade pourrait avoir un effet sur un ou deux secteurs plutôt à droite où le FN est déjà assez haut.
Avec en prime LREM qui n’a aucune chance mais grattera des voix au PS et à LR, les extrêmes ont un coup à jouer. Reste à connaître la stratégie de Mélenchon. Sa communication actuelle et la possibilité qu’il ne se présente pas en tête de liste aux municipales, pourraient profiter au FN.
Un scénario probable serait une balkanisation, une répartition des secteurs entre 4 voire 5 partis, sans majorité absolue pour le « gagnant » avant une éventuelle coalision. Il y a quelques mois le LR Muselier s’était d’ailleurs rapproché de Ghali pour évoquer une « alliance républicaine » en 2020.
Mais tout peut arriver. Les Marseillais peuvent malgré tout penser que Vassal, qui mène déjà habilement campagne, présidente LR du CG et nouvellement de la métropole, apportera des garanties d’investissements, sera la plus certaine d’obtenir une majorité absolue pour éviter le chaos et incarnera un petit renouvellement du personnel politique sans trop partir dans l’inconnue. La chance de LR c’est que Gaudin prenne sa retraite et sans laisser un véritable dauphin forcé d’assumer son bilan.
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j ai du mal a croire qu dauphine de gaudin gagnera en 2020...ou alors les gens vont oublier?
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Elle a tout pour convaincre l'électorat de droite classique par son poids politique (boss du département et de la métropole) tout en trainant peu de casseroles aux yeux du grand public (par rapport à un Muselier et aux adjoints actuels de Gaudin). Ceux qui ont voté LREM en 2017 qui n'est que la 4ème ou 5ème force politique locale, se reporteront probablement sur elle au 2ème tour voire dès le 1er tour pour les déçus de Macron.
De façon plus globale, beaucoup d'écœurés ne voteront pas, la participation aux élections étant depuis longtemps faible à Marseille et en particulier dans les quartiers populaires, ce qui pénalise essentiellement la gauche et a permis à un Gaudin de durer malgré ses bilans médiocres.
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Sur les photos d'avant l'effondrement on voit clairement qu'au 63 (le bâtiment de la mairie), les fenêtres étaient ouvertes/cassées sans aucune protection contre la pluie. Très certainement le toit n'était pas étanche et n'était pas recouvert d'une bâche. En péril depuis 2008 ! Mais comment est-ce possible putain ?! L'immeuble n'était pas sécurisé.
Et même ici on lit que certains nient la responsabilité de la Ville ! Je suis révolté.
PS: sur la Provence des riverains disent que des sans-papiers squattaient le 63.
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Le pire c'est que des batiments comme ça on en voit plus d'un lorsque l'on arrive depuis l'A7 vers Marseille... Murés mais fenêtres des derniers étages ouvertes qui laisse s'infiltrer la pluie.
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Nguyom a écrit:
Le pire c'est que des batiments comme ça on en voit plus d'un lorsque l'on arrive depuis l'A7 vers Marseille... Murés mais fenêtres des derniers étages ouvertes qui laisse s'infiltrer la pluie.
C'est même la définition du paysage urbain marseillais, tous les visiteurs qui viennent ici en font la remarque. Des quantités d'îlots lépreux qui semblent dater de la deuxième guerre mondiale....
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Un immeuble a été évacué près du Vieux Port.
https://www.laprovence.com/actu/en-dire … vacue.html
Même si la pluie n'est pas la cause principale, elle a du accélerer le processus de délabrement. J'espère que les victimes de la rue d'Aubagne ne seront pas mortes pour rien, et que ce drame servira à faire bouger les choses.
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En dehors du délabrement des grands ensembles construits à la va-vite dans les années 60, le mauvais état du centre-ville s'explique par la désaffection de ces secteurs par la bourgeoisie marseillaise, qui a typiquement préféré investir à Bandol ou au-delà plutôt que rénover ses propriétés dans le centre. Le cercle vicieux de la paupérisation s'est donc accéléré, la classe moyenne typique de Marseille étant, elle, partie en périphérie.
Marseille est donc aujourd'hui, avec Naples et Istanbul, une des dernières grandes villes d'Europe à avoir ce genre de quartiers délabrés en plein coeur de la ville. Des villes moyennes comme Arles connaissent aussi ce genre de problème, réglé toutefois par le tourisme qui a permis une certaine rénovation.
La municipalité se trouve privée depuis les années 80 (butte des Carmes) de ce qui a toujours été le "traitement local" du quartier ancien, la démolition (l'exposition sur les grilles du jardin des vestiges est éclairante à cet égard). Ne reste que l'abandon, les propriétaires privés ayant pris la suite des grandes familles locales cherchant en priorité que ça crache du loyer sans avoir à faire des travaux. ATEMI ou Lonestar, au moins, on fait des travaux...
Après, quand la ville (ou pire, un privé) cherche à rénover, on a toujours quelqu'un pour hurler à la gentrification... Cela fait partie du cercle vicieux.
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Magnaval a écrit:
En dehors du délabrement des grands ensembles construits à la va-vite dans les années 60, le mauvais état du centre-ville s'explique par la désaffection de ces secteurs par la bourgeoisie marseillaise, qui a typiquement préféré investir à Bandol ou au-delà plutôt que rénover ses propriétés dans le centre. Le cercle vicieux de la paupérisation s'est donc accéléré, la classe moyenne typique de Marseille étant, elle, partie en périphérie.
Marseille est donc aujourd'hui, avec Naples et Istanbul, une des dernières grandes villes d'Europe à avoir ce genre de quartiers délabrés en plein coeur de la ville. Des villes moyennes comme Arles connaissent aussi ce genre de problème, réglé toutefois par le tourisme qui a permis une certaine rénovation.
La municipalité se trouve privée depuis les années 80 (butte des Carmes) de ce qui a toujours été le "traitement local" du quartier ancien, la démolition (l'exposition sur les grilles du jardin des vestiges est éclairante à cet égard). Ne reste que l'abandon, les propriétaires privés ayant pris la suite des grandes familles locales cherchant en priorité que ça crache du loyer sans avoir à faire des travaux. ATEMI ou Lonestar, au moins, on fait des travaux...
Après, quand la ville (ou pire, un privé) cherche à rénover, on a toujours quelqu'un pour hurler à la gentrification... Cela fait partie du cercle vicieux.
Dans les villes côtières, il est rare que les riches s'installent en centre-ville. Ce qui singulier à Marseille, c'est que le cœur de ville est snobé aussi par la classe moyenne. Ce n'est pas uniquement à cause de l'état du parc immobilier. Il y a encore beaucoup de logements en bon état et qui offrent un certain confort. C'est surtout l'environnement qui n'est pas à la hauteur. Les écoles sont délabrées, les rues sont sales et défoncées, les bagnoles sont garées n'importe comment. Le soir, des dealers font leur biz tranquillement à deux pas du commissariat sans être inquiétés, des rats gros comme des chats se baladent... C'est "I am a legend" à la sauce provençale.
Il faudrait être maso pour choisir de vivre dans une telle m...
Je connais des personnes qui ont acheté à Belsunce il y a quelques années, après la restauration du quartier. Elles ont vite déchanté parce que c'était invivable; une zone de non droit où personne ne respecte rien, et où les autorités sont quasi-absentes. C'est bien là le problème de cette ville. Si le centre n'attire pas c'est parce que la municipalité n'a pas fait en sorte qu'il attire. Elle l'a laissé lentement décliner et sombrer dans la décrépitude.
Un programme de requalification "ambitieux" va être annoncé dans quelques jours. Il arrive bien tard, mais espérons qu'il parvienne à inverser la tendance.
Dernière modification par osin13 (07-11-2018 17:05:43)
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osin13 a écrit:
Magnaval a écrit:
En dehors du délabrement des grands ensembles construits à la va-vite dans les années 60, le mauvais état du centre-ville s'explique par la désaffection de ces secteurs par la bourgeoisie marseillaise, qui a typiquement préféré investir à Bandol ou au-delà plutôt que rénover ses propriétés dans le centre. Le cercle vicieux de la paupérisation s'est donc accéléré, la classe moyenne typique de Marseille étant, elle, partie en périphérie.
Marseille est donc aujourd'hui, avec Naples et Istanbul, une des dernières grandes villes d'Europe à avoir ce genre de quartiers délabrés en plein coeur de la ville. Des villes moyennes comme Arles connaissent aussi ce genre de problème, réglé toutefois par le tourisme qui a permis une certaine rénovation.
La municipalité se trouve privée depuis les années 80 (butte des Carmes) de ce qui a toujours été le "traitement local" du quartier ancien, la démolition (l'exposition sur les grilles du jardin des vestiges est éclairante à cet égard). Ne reste que l'abandon, les propriétaires privés ayant pris la suite des grandes familles locales cherchant en priorité que ça crache du loyer sans avoir à faire des travaux. ATEMI ou Lonestar, au moins, on fait des travaux...
Après, quand la ville (ou pire, un privé) cherche à rénover, on a toujours quelqu'un pour hurler à la gentrification... Cela fait partie du cercle vicieux.Dans les villes côtières, il est rare que les riches s'installent en centre-ville. Ce qui singulier à Marseille, c'est que le cœur de ville est snobé aussi par la classe moyenne. Ce n'est pas uniquement à cause de l'état du parc immobilier. Il y a encore beaucoup de logements en bon état et qui offrent un certain confort. C'est surtout l'environnement qui n'est pas à la hauteur. Les écoles sont délabrées, les rues sont sales et défoncées, les bagnoles sont garées n'importe comment. Le soir, des dealers font leur biz tranquillement à deux pas du commissariat sans être inquiétés, des rats gros comme des chats qui se baladent... C'est "I am a legend" à la sauce provençale.
Il faudrait être maso pour choisir de vivre dans une telle m...
Je connais des personnes qui ont acheté à Belsunce il y a quelques années, après la restauration du quartier. Elles ont vite déchanté parce que c'était invivable; une zone de non droit où personne ne respecte rien, et où les autorités sont quasi-absentes. C'est bien là le problème de cette ville. Si le centre n'attire pas c'est parce que la municipalité n'a pas fait en sorte qu'il attire. Elle l'a laissé lentement décliner et sombrer dans la décrépitude. Un programme de requalification "ambitieux" va être annoncé dans quelques jours. Il arrive bien tard, mais espérons qu'il parvienne à inverser la tendance.
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On a quand même le contre-exemple de Toulon (toutes choses égales par ailleurs) dont le centre-ville était dans le même état que celui de Marseille il y a vingt ans. Une politique dynamique et volontariste depuis plus de 15 ans a permis de le transformer assez fondamentalement et offrir aujourd'hui les bases d'un renouveau (Bars et restos sympas, boutiques, bientôt les Halles Municipales). Certes il y a une différence de "volume" à traiter mais Falco s'y est attelé avec ténacité et soit dit en passant en conservant de la mixité.
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Dans les Ardennes aussi un immeuble s'est effondré.
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J ose esperer qu a la place des immeubles demolis ( avec visiblement le 69 et le 71) on amenagera un jardin avec jeux pour znfants et une stele pour les pauvres victimes. et pas dans trente ans.... et que les gens se mobilisent pour cela?
je suis consterne et degoute par ce que je lis et j entends depuis quatre jours.....30 de renovation urbaine , d OPAH, de PRI pour en arriver a ce naufrage municipal....on se croirait revenu en 1938.....
j espere que cette fois ci la ville et l Etat vont engager serieuszmznt et vite des operations de renovation urbaine sur noailles, belsunce,panier, chapitre,opera et belle de mai.....et pas dans trente ans!!!!
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J'ai bien peur que tout cela retombe une fois l'émotion passée... La déconstruction du 69 et 71 montre bien que c'est une bonne partie de la rue qui devrait être soit restaurée soit reconstruite (et ne parlons pas des autres immeubles un peu partout en centre ville aux façades lépreuses dont on voit les réparations de fortune). L'état du bâti en centre-ville de Marseille était déjà très dégradé dans les années 90 avec un aspect "France d'après-guerre), depuis rien n'a fondamentalement changé. Voilà le marqueur de 25 ans de quasi inaction municipale.
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C'est désormais une affaire d'État, Gaudin et Marseille vont avoir du mal à s'en défaire cette fois-ci. J'ai espoir.
Le 63, propriété de la Ville, en état de péril depuis 2008, avant l'effondrement:
Comment les élus (Gaudin, Fructus, Bernasconi) peuvent asssurer que cet immeuble était "sécurisé", rester à leur poste, et se regarder dans la glace ? Ça me dépasse complètement.
Dernière modification par Geronimo (08-11-2018 08:52:56)
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L'état des bâtiments à Noailles
https://marsactu.fr/agora/tranches-de-vie-a-noailles/
Tout ce qui est en rouge est dangereux MAINTENANT. En orange ça n'est pas habitable.
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Geronimo a écrit:
Le 63, propriété de la Ville, en état de péril depuis 2008, avant l'effondrement:
Comment les élus (Gaudin, Fructus, Bernasconi) peuvent asssurer que cet immeuble était "sécurisé", rester à leur poste, et se regarder dans la glace ? Ça me dépasse complètement.
Il s'agit d'une sécurisation pour en empêcher l'accès. En aucun cas le communiqué de la Ville parle d'un bâtiment sécurisé au niveau de sa structure.
"L’immeuble situé au 63 de la rue d’Aubagne, avait été acquis par la Ville de Marseille après 10 ans de procédure et était propriété du bailleur Marseille Habitat. Après un arrêté de péril pris en 2008, il avait été muré et sécurisé afin d’en empêcher l’accès.
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