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Thierry a écrit:
Myrza a écrit:
Ca va être détruit?
Oui. Dans 24 heures le site ferme puis sera détruit.
J'ai regardé la vidéo ci-dessus (car il est clair que je n'irai pas là-bas) et je reste entre deux impressions. D'un côté une très grande richesse, une accumulation d'inventivité et de talents. De l'autre, comme le faisait remarquer Lupus, un oubli dans la plupart des œuvres de ceux qui ont habité là, et qui, s'ils reconnaissent l'appartement dans lequel ils ont vécu pendant vingt ans, risquent de ressentir un certain malaise...
Oui je comprends le malaise, mais c'est quoi le plus dur la destruction ou la dégradation" , perso je considère comme une mise en valeur.
C'est le problème avec le street-art, du moins en France, c'est très éphémère ou invisible. On a des tonnes de murs moches, gris, autoroutes qui nous pourrissent directement ou indirectement le quotidien. Et là je trouve que ça ramène de la vie, c'est de l'inspiration à l'état brute, même si on peut ne pas aimer l’œuvre en soit, c'est gratuit et accessible (c'est dans la rue) et on fait quoi?
On détruit ou on jette.
Chez moi, à Wattrelos dans le Nord, il n'y a qu'un mur réservé aux graffs. Un mur dans une zone industrielle ou absolument aucun touriste n'irait s'y risquer à perdre du temps.
Il y a eu des peintures franchement sublimes qui sont désormais recouvertes dès que quelqu'un veut peindre autres choses.
Imaginez si on devait jeter des tableaux ou des sculptures?
Alors que franchement ma ville est moche, elle n'a aucun intérêt et pas mal d'endroits ressemblent plus ou moins à la Serbie des années 90.
A l'exception de Paris, le street-art est très discret en France. Alors qu'il est, par exemple, la vitrine de Melbourne, San Francisco, New-York, Mexico...
J'ai lu dans certain guide que les lanes de Melbourne était à elles seules une raison de visiter l'Australie !!
Venant de France si on se casse la tête à faire 24h de vol y'a d'autres choses à faire également, on est d'accord, mais franchement c'est beau, c'est en centre-ville, ça donne un caractère unique à la ville. Y'en a beaucoup, des plus ou moins légales, oui ça fait parti aussi du jeu la légalité.
Mais voilà Melbourne a su transformer des ruelles plus ou moins morbides en lieux vivants et agréables voir un poil contre-culture.
Et pendant ce temps là, chez moi dans le Nord, on a des maisons en ruine, abandonnées, qui nous gâchent inconsciemment le moral depuis des décennies et en contrepartie de minuscules bouts de mur à peindre, qui sont obligés d'être repeints ou détruits parce que les maires ont encore une vision étriquée là dessus.
Pendant ce temps là, n a des talents français qui s'éclatent dans les autres villes du monde et à Paris également, bien que cette destruction est décevante.
Voilà c'était un peu mon coup de gueule
Dernière modification par Myrza (31-10-2013 16:02:33)
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Thierry a écrit:
En pleine semaine, la file d'attente faisait tout le tour du bâtiment. C'est bien pire qu'au début.
C'est vraiment de la folie... Pour ceux qui voudraient y aller malgré tout, la tour ouvre à 10h du matin, mais présentez-vous dès 6 h ou 7h si vous ne voulez pas y passer la journée.
Oui c'était la folie : http://instagram.com/p/gD01i9DPRT/ (j'y étais pas, j'ai trouvé la vidéo sur twitter ^^)
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@Myrza : d'autres villes en France sont riches en graffitis ! Je pense à Nantes (plusieurs murs gigantesques, notamment sur l'Ile de Nantes), Marseille (dans le coin de la Friche La Belle de Mai) ou Lyon (ça ne m'étonnerait pas vers la Croix Rousse). Il y en a sans doute d'autres !
Au sujet de la conservation des graffitis, les futurs occupants des magasins généraux de Pantin se posent la question de quoi faire du patrimoine qu'ils investissent. Je suis surpris qu'ils ne cherchent pas à maintenir les plus belles pièces pour les intégrer à leurs bureaux (mais j'imagine que cela pénalise l'aménagement, et notamment les possibilités d'isolation du bâtiment).
Le JDD - 14/12/2013
La seconde vie de la cathédrale du graff
Le bâtiment des magasins généraux de Pantin va être transformé en bureaux pour une agence de publicité. Celle-ci a entrepris de sauvegarder les œuvre, notamment au travers d'un site Internet mis en ligne mercredi.
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Le JDD - 19/12/2013
Manufacture 111, un garage ouvert au street-art
Un ancien lieu industriel, transformé par un collectif de graffeurs, accueille ce week-end encore les visiteurs. Avant de rouvrir au printemps en nouveau lieu culturel rue des Pyrénées à Paris.
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Chéricutz a écrit:
Tu nous posteras de nouvelles photos quand elle sera terminée ?
Ca devrait être possible, vu que je vois ça par ma fenêtre...
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Wow, qu'est-ce que ça habille ce quartier de tours, et c'est bien mieux que les "fresques" pastels des années 70.
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djakk a écrit:
Wow, qu'est-ce que ça habille ce quartier de tours, et c'est bien mieux que les "fresques" pastels des années 70.
Oui, les fresques monumentales conviennent très bien pour les façades aveugles au bout de ces barres de logements qui n'ont aucun intérêt architectural. J'en vois encore cinq ou six, par ma fenêtre, qui mériteraient le même traitement...
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Rien n'a changé depuis le début du mois, donc ceci est apparemment la version définitive :
Un peu étrange... Il y a sans doute une référence à la peinture traditionnelle chinoise de type "fleurs et oiseaux", avec la grue symbole de longévité...
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Un lien vers le blog Couleur addict de Sylvie Niel, qui mentionne un graffiti « moralisant » situé dans la rue du Renard (à Paris) :
http://blog.couleuraddict.com/post/2014 … -du-Renard
Il fallait y penser !
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Rencontre avec War, le graffeur mythique du bassin rennais mis en scène et écrit par le super site culturel rennais Alter1fo
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Retour sur les cadenas et polémique sur laquelle je ne saurais trop me prononcer (sinon que je pense qu'entre le non à tout et le oui à n'importe quoi, l'équilibre est souvent le mieux).
Slate - 22/04/2014
Les cadenas d'amour de Paris: néo-coutume beauf ou réappropriation de la ville?
Entretien avec Lisa Anselmo, une des deux New-Yorkaises à l'origine de la pétition «No love locks». Où l'on essaie de mettre en balance la mondialisation par le bas du tourisme de masse et la brooklynisation de Paris...
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Le JDD - 16/05/14
Le fort d'Aubervilliers sous les bombes
Depuis le 17 mai et jusqu'au 14 juillet, une exposition de street art occupe les façades et murs de l'ancienne casse automobile d'Aubervilliers (93) sur 2 hectares. Visite guidée avec le JDD.
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A l'occasion de la réouverture de la Piscine Molitor, voici un article du Huffington Post qui évoque entre-autre le quart de siècle où elle fut une friche ouverte au street art avant, avec un beau diaporama en point d'orgue.
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Lupus a écrit:
Le JDD - 16/05/14
Le fort d'Aubervilliers sous les bombes
Depuis le 17 mai et jusqu'au 14 juillet, une exposition de street art occupe les façades et murs de l'ancienne casse automobile d'Aubervilliers (93) sur 2 hectares. Visite guidée avec le JDD.
J'y suis allé dimanche dernier et j'ai la flemme d'uploader mes photos, mais ce n'est pas grave car le blog Invisible Paris s'y est intéressé mieux que je n'aurais su le faire.
Invisible Paris a écrit:
In Situ: Art storms the Fort d'Aubervilliers
http://parisisinvisible.blogspot.fr/201 … liers.html
C'est un espace difficile à qualifier au fort d'Aubervilliers, ancienne casse automobile, site de concerts en plein air, ouvert ces dernières années à des graffeurs et autres artistes de rue, désormais ouvert au public certains après-midi. Rien d'extraordinaire, mais c'est très vaste et ça fait un bon objet de promenade. On peut même manger des merguez.
Le plus curieux est sans doute le portrait peint sur le sol et qui n'est vraiment visible que depuis le ciel.
Bref, c'est bon pour ceux qui n'ont pas pu visiter l'ex-tour Paris-XIII...
Site officiel : http://www.insituartfestival.fr/
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Du street art dans des cartes postales de Paris en 1900
Le 31 mai 2014 dans Revue de web
L’Agence LOUIS s’est amusée à insérer du street art moderne dans des cartes postales de Paris datant des années 1900.
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Google Uses Street View to Create an Incredible Library of Global Urban Art
by Lori Zimmer, 07/01/14
The Google Cultural Institute is using Google Street View to create a comprehensive collection of street art around the globe. The Street Art Project will document the most ephemeral of art forms- the murals and pieces put up by artists on the streets. The recently launched project already has an image bank of 5,000 street art pieces, some which have already been painted over.
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Le Monde - 18/07/2014
A Aubervilliers le Street Art fait très fort
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C'est plus loin d'ici que la tour Paris 13 ou le Fort d'Aubervilliers, mais l'avantage, c'est que c'est aussi moins hype...
Huffington Post - 04/09/2014
PHOTOS. Djerbahood : Quand le street-art réveille une bourgade tunisienne endormie
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Beaucoup de choses un peu cucul, mais certaines très belles réalisations...
Huffington Post - 10/09/2014
Street art: l'artiste Pejac modifie la réalité à sa fenêtre comme dans les rues de Paris
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Slate.fr - 16/09/2014
Face à Monsieur Chat, la RATP s'est-elle trompée de loi?
La Régie attaque cette figure emblématique de l’art urbain pour «dégradations» alors qu'existe dans le Code pénal un simple «délit de graffiti».
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