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Electricité. La Bretagne toujours importatrice, les EnR s’envolent
https://economie.lesinfosdupaysgallo.co … senvolent/
Pour relativiser le titre de l'article, les EnR "s'envolent" à un rythme plutôt faible (à peine 10% de croissance sur un an), tandis que les production locale carbonée augmente aussi et à un rythme équivalent. Et bien entendu, avec 83% de l'électricité importée des PdL et de Normandie, ça fait bizarre d'entendre des gens se gargariser de l'absence de centrale nucléaire en Bretagne quand les principaux fournisseurs d’électricité de la région sont les réacteurs de Flamanville et Chinon. Et encore, si la région était à la pointe des énergies dites renouvelables, mais ce n'est pas le cas. Je vous renvoie aux dossiers d'éoliennes en mer qui font l'objet de presque autant d'opposition que le nucléaire à l'époque. Donc entre ça et les centrales à gaz (qui pour une raison qui m'échappe sont présentées comme "bonnes pour l'environnement" sous prétexte que ça pollue un peu moins que le pétrole ou le charbon, alors que ça reste foncièrement la même chose) qui ouvrent de temps à autres, on est bien loin, d'une part, de l'autonomie énergétique et d'autre part, de pouvoir se passer du nucléaire.
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"On ne vit pas comme des 'bobos'” : bienvenue à Trémargat, le village breton où l'on a toujours été écologiste
Depuis plus de quarante ans, la commune située dans les Côtes-d'Armor se distingue par son vote à contre-courant de la moyenne nationale. Aux européennes, les habitants ont voté à 38,79% pour EELV.
Un modèle de décroissance depuis quarante ans
Marie-Jo est loin d'être une exception à Trémargat. Depuis les années 1970, la commune désertée après la Seconde Guerre mondiale, a été réinvestie par une majorité de paysans originaires de Rennes ou Paris. Tous étaient guidés par la même pensée : la décroissance. Maire depuis 2014, Yvette Clément fait partie des familles "pionnières" à avoir repris une des bergeries délaissées par les précédents propriétaires, pour beaucoup des pieds-noirs du Maroc, mais pour qui les rendements n'ont jamais été suffisants. "La terre est très pauvre, pendant longtemps même les paysans bretons ne voulaient pas que leurs enfants reprennent leurs fermes. Ils sont partis travailler dans l'industrie", explique l'édile, assise dans le bureau de la petite mairie aux fenêtres vertes.
Yvette Clément devant la mairie de Trémargat (Côtes-d\'Armor), le 28 mai 2019.Yvette Clément devant la mairie de Trémargat (Côtes-d'Armor), le 28 mai 2019. (ELISE LAMBERT/FRANCEINFO)
Ces années sont donc celles de l'arrivée des "blev-hir" (cheveux longs). Des "néo-ruraux" nourris des luttes du Larzac, du désenchantement des Trente Glorieuses et de la société de consommation. Yvette Clément et ses collègues paysans adhèrent à La Conf, le syndicat pour une agriculture non productiviste. "On partait du principe qu'on avait une terre, qu'il fallait la mettre en valeur, la respecter et qu'elle devait nous permettre de vivre, mais pas pour faire de l'argent."
L'installation ne se fait pas sans douleur. Les familles se battent pour préserver leur modèle, plusieurs fois menacé par des industriels, mais sauvé du remembrement – regroupement de plusieurs parcelles en une surface plus grande et plus rentable – par son relief impropre aux grandes exploitations. Aujourd'hui, sur 16 000 hectares de terre, 700 sont alloués à l'agriculture, le reste est une réserve environnementale.
Petit à petit, ce mode de vie décroissant a attiré de nouveaux habitants et s'est élargi à la vie locale. Le maire est élu pour un seul mandat. Une seule liste se présente aux élections et le conseil municipal met en œuvre un projet émanant des idées des habitants. Pour favoriser l'installation de nouveaux paysans, une société civile immobilière (SCI) a été constituée et loue des parcelles à ses éleveurs. Des associations dédiées aux migrants, à l'organisation de concerts, à la gestion de l'épicerie ont été créées. Elles sont gérées à tour de rôle par des habitants bénévoles.
A l'heure où les "néo-ruraux" partent à la retraite, le modèle se transmet en douceur. Leurs enfants et d'autres jeunes agriculteurs ont déjà pris la relève. Ils produisent du fromage de brebis ou se lancent dans le maraîchage bio. A Trémargat, l'écologie sonne comme une évidence, avant d'être le nom d'un parti.
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Ouest-France:
Tout vivre en Côtes-d’Armor. Un million de spots publicitaires vont être diffusés sur France. TV !
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Chaque année, en Bretagne, l’urbanisation conquiert l’équivalent de sept terrains de football. Réduire la consommation de terres agricoles ou naturelles est devenu un enjeu prioritaire.
© Le Télégramme https://www.letelegramme.fr/bretagne/ur … uqA7XwZ.99
J'ai un doute sur le chiffre avancé 7 terrains de football sur la Bretagne par an, on peut continuer comme ça sur 100 ans sans que ça ne se voit
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Soit 50 hectare par an... à mon avis on est plutôt autour de 50km² par an.
En tout cas, c'est bien que ça commence à faire son chemin dans les esprits, y compris dans les PLU.
Dernière modification par ziegfried (14-07-2019 15:33:44)
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Bretagne. Les centres urbains se vident et s’appauvrissent
Le débat sur la revitalisation des centres urbains bretons perdure, alors que plusieurs des grandes villes de la région perdent habitants et richesses.
Une population active mais modeste, des centres qui se vident et une paupérisation qui s’accélère, c’est le diagnostic démographique de certains pôles urbains bretons. À l’exception de Rennes et Vannes, où la richesse se maintient, Brest, Lorient, Saint-Brieuc, Quimper et Morlaix, notamment, subissent le départ vers la périphérie des populations aisées.
Pour contrer ce phénomène, la revitalisation des pôles urbains est un enjeu majeur depuis de nombreuses années. « Tout le monde en parle, mais peu de politiques publiques sont menées », regrette Gunevel Pedron. « Ce sont des espaces fragiles économiquement et socialement, où les enjeux de redynamisation urbaine sont les plus forts pour contrer l’étalement urbain et le réchauffement climatique », prévient Yvanne Bouvet.
Des opérations de revitalisation à Brest, Lorient et Saint-Brieuc
Brest a entrepris plusieurs opérations, comme la rénovation des Capucins, le tram et le téléphérique. Saint-Brieuc travaille toujours sur son projet TEO (Transport est-ouest), une ligne de bus qui traverse son territoire, dont la mise en service est prévue en 2020. Le nouveau SCoT (schéma de cohérence territoriale) du pays de Lorient est le premier à mettre en place une procédure de non-extension des zones commerciales en périphérie tant que le niveau de vacance du centre n’a pas diminué.
Des opérations importantes de renouvellement urbain ont aussi été menées à Guingamp. Même chose à Carhaix, où le centre redevient attractif. « Il devient même difficile de trouver un logement locatif dans le centre, souligne Gunevel Pedron. Quimper a remis un peu de commerces dans le centre, grâce notamment à l’apport financier de certaines entreprises ». Les élections municipales, en mars 2020, pourraient encore raviver le débat.
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Mais on continue de créer des territoires conçues pour le périurbain
Et hop la boulangerie sur le rond-point en sortie de vile, le centre médical en zone commerciale...
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Le nouveau SCoT (schéma de cohérence territoriale) du pays de Lorient est le premier à mettre en place une procédure de non-extension des zones commerciales en périphérie tant que le niveau de vacance du centre n’a pas diminué.
Cela me paraît une excellente mesure, mais je suis certain que bon nombre d'esprits chagrins vont hurler devant cette ingérence dans le libéralisme économique et l'impact sur l'attractivité du secteur!
Dernière modification par Maraudeur (25-08-2019 11:47:57)
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À Guerlédan, on imagine l’ascenseur à bateaux comme la Tour Eiffel du Centre-Bretagne
Ascenseur de Guerlédan et funiculaire de Morlaix : les deux dossiers centenaires sur le transport en Bretagne ! Allez bientôt, il y aura la ligne de train Brest Quimper sans passer par Landerneau à boucler
Dernière modification par HLZ317 (05-09-2019 18:26:15)
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https://www.insee.fr/fr/statistiques/4234847
Bilan démographique 2018 en Bretagne : de nouveau moins de naissances et plus de décèsAu 1er janvier 2019, la population bretonne est estimée à 3 329 400 habitants. Elle augmente de 0,18 % sur un an.
La population continue d’augmenter en Ille-et-Vilaine et tend à se stabiliser dans le Morbihan. Elle est en légère baisse dans les Côtes-d’Armor et le Finistère.
Et un solde migratoire de plus en plus faible.
Sur 6 040 habitants gagnés en un an, l'Ille-et-Vilaine en représente 7 774
2000-2010 : +27 288/an +0.9%/an
2010-2015 : +18 957/an +0.59%/an
2016-2019 : +7 622/an +0.23%/an avec décélération continue
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Le Télégramme:
Commerces. Les centres-villes bretons en souffrance
L’activité économique des centres-villes bretons est en déclin. Selon une étude de l’Insee rendue publique ce jeudi, la Bretagne est l’une des trois régions françaises les plus durement touchées.
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Les commerces bretons ont plutôt moins souffert que les autres puisqu'entre 2009 et 2015 :
- L'emploi salarié des commerces des centres de villes de taille intermédiaire a reculé de 1,3 % en Bretagne (comme en Normandie et en Occitanie), plus que dans 4 régions métropolitaines, moins que dans les 6 autres.
- Dans le reste des agglomérations de ces villes de taille intermédiaire, il progresse de 0,5 % en Bretagne (comme en Provence-Alpes-Côte-d'Azur), ce qui est moins qu'en Ile-de-France et en Auvergne-Rhône-Alpes mais mieux que dans les 8 autres régions métropolitaines.
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L'étude de l'insee sur la démographie bretonne qui semblerait repartir à la hausse au vu des chiffres très bas depuis 2015 :
https://www.insee.fr/fr/statistiques/4250821
Plus de 400 000 habitants supplémentaires en Bretagne d’ici 2040 (+18 182/an)
Cela correspondrait à une augmentation de 12 % en 22 ans, sensiblement supérieure à la croissance nationale projetée suivant la même méthode (8 %).
sur la période 2018-2040, 32 des 33 zones enregistreraient une hausse de leur population. Cette croissance globale du nombre d’habitants sur la période varierait fortement, de 1,3 % dans la zone de Lannion à 33,6 % dans la zone de Liffré-Châteaugiron. Seule la zone de Concarneau verrait son nombre d’habitants légèrement diminuer (moins de 1 % en 22 ans).
Toujours entre 2018 et 2040 :
Rennes Métropole 454 296 549 750 +95 454 +4 339/an +21,01% 0,87%/an
Etude complémentaire :
https://www.insee.fr/fr/statistiques/4250752
En Bretagne, la population augmenterait d’ici 2040 quel que soit le scénario envisagé
Le scénario 1 du changement climatique structurant est assez improbable au sens où ce serait Rennes qui tirerait parti de l'effet région refuge et pas les Côtes-d'Armor ou le Finistère. Sauf que ce qu'ignorent les Français c'est qu'entre Rennes et Brest l'été il existe un fossé, on a pu le constater encore cet été avec 40 à Rennes alors que Brest culminait à 31 !
le scénario du changement climatique structurant (scénario 1) contribuerait à améliorer principalement la situation des territoires éloignés des principaux zones urbaines. Par exemple, le nombre de personnes d’âge actif augmenterait de 3 600 (+ 8,6 % entre 2018 et 2040) dans la zone de Fougères
L'éloignement des îlots de chaleur urbains (21.9 °C de température minimale à Rennes aéroport le 28 juin dernier) deviendrait un motif d'installation loin des villes au même titre que la cherté des prix immobiliers
En tout cas les premières études prenant en compte le réchauffement climatique apparaissent. L'ouest de la France devient une terre refuge depuis les canicules pluriannuelles de la décennie 2010. Ce scénario est même celui qui donnerait le plus de nouveaux habitants avec le scénario 3 du renouveau industriel.
Avec les dizaines de millions de réfugiés climatiques dans le monde, la sociologie bretonne pourrait à plus long terme encore considérablement se métamorphoser. Il serait intéressait d'avoir les mêmes études dans les villes/régions dynamiques comme Bordeaux, Toulouse et Nantes qui ont toutes les 3 pulvérisé leur record absolu de température minimale avec 25°C cet été.
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Ouest-France:
Bretagne. Une consultation pour savoir ce que veulent les Bretons pour l’environnement ou l’emploi
Make.org, une plateforme indépendante de consultation citoyenne, et la Banque des territoires lancent une vaste consultation des Bretons. Il s’agit de leur demander ce qu’ils attendent des politiques publiques pour rendre la Bretagne encore plus attractive.
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