Lille Métropole - Le marché de l'immobilier

Il y a bien un fil consacré à l'immobilier de bureaux, mais rien pour l'immobilier de logements. Le fil "Politique métropolitaine de l'habitat" n'est pas vraiment approprié.

Un article sur l'évolution de l'immobilier neuf dans le NPDC:

L'immobilier neuf vacille dans un contexte peu rassurant

| LOGEMENT | La promotion immobilière tremble sur ses fondations. Le rythme des réservations s'est nettement ralenti au cours des neuf premiers mois de l'année. Les conditions économiques et l'évolution des différents dispositifs fiscaux ne laissent pas présager un redressement en béton dans les prochains mois.

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> Les réservations au régime sec. Entre janvier et septembre 2012, 1 379 réservations nettes ont été enregistrées dans la région. C'était 1 977 pour les neuf premiers mois de 2010 et 1 640 pour la même période en 2011. « Contrairement à 2008 où l'effondrement au troisième trimestre avait été brutal, on a l'impression cette fois qu'il s'agit d'une tendance structurelle », estime Jean-Michel Sède, ex-président de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI) région Nord, qui vient de passer la main à Pascal Boulanger.

> Des disparités territoriales. Le Douaisis (aucune vente entre janvier et septembre 2012) et l'Arrageois (9 ventes) se sont effondrés. Le Valenciennois se maintient (61 ventes). Sur le SCOT de Lille (124 communes de la communauté urbaine, la Pévèle, les Weppes...), les réservations nettes de logements individuels groupés progressent de 29 %, mais ne compensent pas la chute de 36 % des logements collectifs.

> Le poids de la métropole lilloise. Lille et son agglomération concentrent 90 % de la production de logements neufs. Inédit. « Le poids de la métropole lilloise a toujours été prépondérant, mais ça s'est accentué. On peut penser que les investisseurs viennent sur les marchés demandeurs. C'est aussi sûrement la traduction du dynamisme économique de l'agglomération lilloise. » 

> Des prix qui se maintiennent. Dans la métropole lilloise, le prix moyen atteint 3 277 euros le mètre carré pour un logement neuf. C'est encore en deçà des autres grandes agglomérations. Compter plutôt 3 500 euros pour Nantes ou 3 600 euros pour Lyon.

Sans parler de Paris ! En dépit de la baisse du nombre de ventes, les promoteurs maintiennent leurs prix. « Les prix de revient ne baissent pas. Ceci dit, notre moyenne ne tient pas compte des frais de notaire qui sont parfois pris en charge par les promoteurs. »  > Et demain ? Difficile à dire. Pour Jean-Michel Sède, « l'année s'annonce plutôt difficile, avec une conjoncture générale qui ne donne pas envie de se lancer, et un tassement des salaires. En plus, le dispositif Duflot n'est pas clair. Et pour investir dans l'immobilier, sur le long terme, il faut avoir confiance dans l'avenir. » •

http://www.lavoixdunord.fr/economie/l-i … 0b0n934394

Regardez le graphique montrant les biens neufs réservés: à gauche pour le Nord, au milieu pour le PdC et à droite pour l'ensemble de la région. En 2012, 1340 réservations pour le Nord (dont 1242 pour le SCoT de Lille!)... et seulement 39 pour tout le Pas-de-Calais, alors que 62 est plus peuplé que l'arrondissement de Lille! Ca fait vraiment peur et preuve est encore faite que Lille est bien la seule locomotive économique et démographique de la région...