Transport aérien - Star Alliance

La Libre Belgique :

La majorité des actionnaires belges disent "non" à Lufthansa, le rachat de Brussels Airlines reporté ?

RAPHAËL MEULDERS Publié le mardi 27 septembre 2016 à 17h54 - Mis à jour le mardi 27 septembre 2016 à 17h59

ENTREPRISE

Une majorité d'actionnaires belges s'est prononcée contre le rachat total de Brussels Airlines par Lufthansa et l'ont fait savoir, cet après-midi, par courrier à la compagnie allemande.

Ce "non" risque de bloquer l'opération, ou du moins la reporter. Pour rappel, le conseil de surveillance de Lufthansa se réunit ce mercredi et il pourrait donner son feu vert au comité de direction allemand pour lever l'option lui permettant de racheter les 55 % restants aux mains des actionnaires belges de Brussels Airlines.

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La Libre Belgique :

Brussels Airlines, une compagnie qui a survécu dans l’adversité

VINCENT SLITS Publié le mardi 27 septembre 2016 à 16h22 - Mis à jour le mardi 27 septembre 2016 à 17h43

ENTREPRISE

Brussels Airlines pourrait donc vivre ce mercredi une nouvelle page de sa jeune histoire avec une intégration totale au sein de Lufthansa. A moins que le forcing des actionnaires belges, qui s’estiment lésés par les conditions de rachat de leurs parts, n’incite le géant à reporter la publication des bans…

Brussels Airlines compte aujourd’hui 3 400 salariés et reste de loin le premier opérateur de l’aéroport de Bruxelles-National. Pourtant, la vie de cette entreprise, connue de tous les Belges et des étrangers qui arrivent ou décollent du tarmac de Brussels Airport, a plus d’une fois tenu à un fil. Et son histoire n’a pas vraiment été une promenade de santé.

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RTBF :

Eurowings va-t-elle intégrer Brussels Airlines? L'Allemagne dit oui, Etienne Davignon réfute

RTBF avec Belga 
   Publié le jeudi 29 septembre 2016  - Mis à jour le jeudi 29 septembre 2016 à 20h18 

La compagnie aérienne allemande Lufthansa veut rassembler au moins une partie de la flotte de sa filiale Brussels Airlines avec son entité à bas coûts Eurowings, a confirmé jeudi Karl Ulrich Garnadt, administrateur à Lufthansa et responsable pour Eurowings. Il a ajouté que la situation allait être inchangée à Bruxelles au moins jusqu'en 2018. Mais Etienne Davignon assure qu'il n'y a aucune décision à ce propos.

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Il est évident que si la Lufthansa prend le contrôle de Brussels Airlines à 100%, c'est pour pouvoir en faire ce qu'elle veut. Et sa volonté de développer sa filiale low cost Eurowings n'est un mystère pour personne. Austrian Airlines, une autre filiale de la Lufthansa, engage désormais des pilotes aux mêmes conditions qu'Eurowings. Et cette semaine, on a appris qu'Eurowings augmentera sa flotte de 40 appareils qu'elle louera à Air Berlin.
Garder les marques de Brussels Airlines ou Austrian Airlines, c'est une bonne chose pour leurs encrages nationaux respectifs. Mais à plus long terme, l'objectif de la société-mère est d'articuler son offre entre le "premium" (la Lufthansa, donc) et le low cost.
Il y a quelques jours, on parlait d'un deal entre les actionnaires belges de Brussels Airlines et la Lufthansa, qui prévoyait notamment des garanties sur le maintien de l'ancrage belge, dont le maintien de la marque "Brussels Airlines" durant deux ans. Quid après ces deux ans ? Et même d'ici-là, rien n'empêchera la Lufthansa de répéter ce qu'elle vient de faire avec Air Berlin : déshabiller Pierre pour habiller Paul.

RTBF :

Coronavirus : une "renationalisation" de Brussels Airlines est à l'étude

Belga
Publié il y a 54 minutes

Comme L'Echo l'indiquait mercredi dans ses colonnes, le groupe d'experts chargé de sauver les grandes entreprises belges de la crise liée au covid-19 se penche d'urgence sur le cas de Brussels Airlines. Selon LN24, une renationalisation de la compagnie aérienne figure sur la table.

Ce groupe de haut niveau réunit "entre autres Pierre Wunsch (Banque nationale), Koen Van Loo (SFPI) et Olivier Vanderijst (SRIW)", indique LN24. Objectif premier? Sauver Brussels Airlines, dont la santé financière n'était déjà pas florissante avant la crise. Elle serait déjà en faillite virtuelle, selon les confidences d'un expert à la chaîne d'info en continu.

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Sûrement pour éviter un scénario "à la Sabena"...