Rennes - Urbanisme végétal

La ville veut inciter les habitants à avoir la main verte

Un recensement des arbres remarquables
Depuis dix ans, la ville de Rennes autorise déjà certains habitants, notamment dans le quartier Sud Gare, à végétaliser les murs et les trottoirs. « Il a déjà des plantations sur 2,5 kilomètres de trottoir », poursuit l’élu. L’initiative de la ville de Rennes n’est pas non plus sans rappeler celle des Incroyables Comestibles, un mouvement citoyen qui s’est donné pour mission de cultiver des légumes sur l’espace public et de les partager.

Parallèlement à ce permis de végétaliser, la ville de Rennes, élue fin septembre capitale française de la biodiversité, lancera également une campagne de recensement des arbres remarquables sur l’espace privé. « Il a déjà été réalisé sur l’espace public. Cela nous permettra donc d’avoir une cartographie complète des arbres à l’échelle de la ville », précise Daniel Guillotin.

"Capitale française de la biodiversité" 

Laurence De Leersnyder – Perspective de fuite à l’anglaise

C'est bon, la Ville ne se sent plus, elle va nous planter des forets et des prairies partout . On voit ça sur tous les arrêts de bus de la ville. 

C'est pour ça que j'ai choisi cette photo ;) Théoriquement , c'est ce que la ville prône comme politique d'urbanisation . Densifier pour éviter l'étalement urbain et conserver sa ceinture verte.
On devrait avoir de nouvelles ZAC type Baud Chardonnet avec de jolies hauteur à venir m'a t-on dit à l'hôtel    RM . 

Oui il me semble qu'il y avait eu un petit débat frontal sur la nécessité de ces végétaux le long du canal 

Je suis d'accord avec toi sur ce point Floch , c'est mieux sans et si quelques aménagements peuvent suivre , c'est encore mieux 

Dernière modification par zichiqou35200 (14-02-2017 23:37:41)

Ouverture d’une plate-forme de stockage des végétaux à Corps-Nuds

UNE NOUVELLE PLATE-FORME INTERCOMMUNALE POUR LE DÉPÔT DES VÉGÉTAUX A OUVERT À CORPS-NUDS LE 1ER FÉVRIER. C’EST L’UNE DES PREMIÈRES RÉALISATIONS DU SCHÉMA DÉCHÈTERIES 2015-2020 ADOPTÉ AU CONSEIL MÉTROPOLITAIN DU 9 JUILLET 2015.

Un abri en terre crue, pour un jardin partagé au Blosne

Le collectif des Hautes-Ourmes souhaitait construire un abri pour son jardin partagé afin de remiser ses outils. Un des membres du collectif était aussi membre de l’association AccroTerre. La rencontre a opéré. Les deux associations ont déposé ensemble le projet AbriTerre dans le cadre de la saison 2 du Budget participatif.
« Il s’agit de construire en terre crue, prise sur un chantier voisin, un local fermé de 5 m2 et de 20 m2 avec la toiture déployée et la terrasse », commente Gwladys Poullain, architecte. Cette dernière avec Marie Dano, Ana Robert et Adriana Duràn se sont constituées en collectif au sein de l’association AccroTerre. Ce dernier orientera, accompagnera et animera le processus de conception de cet édicule. La Ville en sera le maître d’ouvrage et le collectif des architectes, le maître d’œuvre, avec l’appui et la participation des habitants.

Un projet participatif et expérimental

« L’association AccroTerre est née d’une réflexion menée autour du projet de rénovation du Blosne, avec l’idée de favoriser le développement local et d’intégrer les habitants dans la réflexion urbaine, en créant un lieu de partage, une maison de quartier en terre », commente Gladwys Poullain. Une équipe pluridisciplinaire, composée principalement de chercheurs, travaille dans le cadre d’un programme de recherche encadré par l’Institut d’aménagement et d’urbanisme de Rennes, l’IAUR, la Maison des Sciences de l’Homme de Bretagne et l’association AccroTerre. L’expérimentation débutera par la construction de micro-réalisations, dont cet abri de jardin.

Rennes. Chantier du métro : 25 ha pour les grenouilles et les écureuils

Pour compenser l’impact environnemental du chantier de la ligne B du métro de Rennes, 25 hectares dédiés à la faune sauvage seront aménagés d’ici 2020 en périphérie de Rennes.

Afin de compenser les nuisances environnementales du chantier de la future ligne de métro, la métropole de Rennes et la Semtcar, entreprise en charge du chantier, étaient dans l’obligation légale de recréer des zones naturelles dédiées aux espèces heurtées par ces travaux.

C’est pourquoi 25 ha voués au développement de la faune et la flore locale seront aménagés dans le nord et l’est de la ville, ainsi qu’à la Prévalaye, où le chantier a commencé cet été.

600 000 €

Afin de réaliser ce projet, la Semtcar s’est entourée du cabinet d’études environnementales DMEAU, basé à Janzé, tandis que la réalisation a été confiée au paysagiste Liffréen Jourdanière Nature.

Le coût de ces mesures compensatoires avoisinera les 600 000 €. Une somme intégrée dans le budget initial de la ligne B.

Dernière modification par zichiqou35200 (24-02-2017 18:29:11)

Voulez-vous signaler un arbre remarquable?

Je crois qu'il s'agit des arbres de la Ville mais pourquoi faire une demande tendant à protéger des végétaux présents plus généralement sur la Métropole.

Une station de compost collectif dans le quartier Saint-Hélier

L’originalité du projet, c’est qu’il a été financé dans le cadre du budget participatif. Ses dimensions sont tellement imposantes, qu’on parle désormais de pavillon de compostage… « Habituellement, un composteur collectif a une capacité de 600 litres, il est rempli au bout de quatre à six semaines. Celui-ci est beaucoup plus imposant, il peut accueillir jusqu’à 5 mètres cubes de déchets verts »

Réaménagement du square Antoine Jagu

Savez-vous dénicher un arbre « remarquable » ?

Ce recensement permettra, à terme, « de garantir une protection au titre des espaces boisés classés », ajoute Laurence Roux. Une protection qui devrait permettre d’éviter un nouvel épisode Gingko Biloba. Cet arbre centenaire, situé rue Marbœuf non loin du Roazhon Park, avait été déraciné par un promoteur immobilier malgré ses 140 printemps et une forte mobilisation des riverains.