Montpellier Métropole - Vers le retour du Languedoc-Roussillon ?

"La future grande région : dynamique et agricole"

Après leur union qui sera consacrée le 1er janvier 2016, les régions Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées deviendront la cinquième région la plus peuplée de France avec un peu plus de 5,6 millions d'habitants. Et la deuxième région métropolitaine par la superficie : 72 724 km²...
Comme l'a précisé le directeur régional de l'Insee, Francis Vennat : "La population du Danemark et la taille de l'Irlande..." Une région dont l'une des principales caractéristiques est une forte croissance démographique, avec un gain de 50 000 habitants chaque année (3,6 millions d'habitants en 1962, 5,6 millions 50 ans plus tard), due notamment à l'attractivité universitaire de ses deux villes-phares, Toulouse et Montpellier...
Cependant, l'Insee constate un développement lié à deux logiques différentes. Bernard Nozières de l'Insee Midi-Pyrénées : "À l'ouest, l'agglomération toulousaine est au cœur d'un système monocentré.
Alors que le long du littoral, l'armature urbaine est organisée autour de plusieurs grandes villes, un réseau polycentré allant du Gard à Perpignan, dont la principale aire urbaine est celle de Montpellier et ses 570 000 habitants."
Que penser de l'avenir ? Selon les tendances définies par l'Insee, la “grande région” devrait accueillir 52 000 nouveaux habitants par an (dont 21 000 actifs), soit 800 000 d'ici à 2030. Il faudra, souligne Francis Vennat : "Préserver l'attractivité du territoire" par rapport à ses points forts, mais aussi "répondre à de nouveaux besoins en matière de logement, de transports, de services et d'équipements" et "promouvoir le développement économique en valorisant la complémentarité des territoires.""L'égalité des territoires est un enjeu essentiel" souligne le directeur de l'Insee L.-R. qui explique qu'"un écosystème économique équilibre est à construire (...) il y aura de nouvelles synergies à créer. Il y a peu d'échanges entre les deux régions mais cela peut se travailler." Quant à l'existence de deux métropoles, "c'est une force (...) si l'on sait jouer sur les complémentarités"...

Midi Libre 03/05/2015


"GRANDE RÉGION : JULIE FRÊCHE LANCE UNE PÉTITION POUR DÉFENDRE LES INTÉRÊTS DE MONTPELLIER"

Inquiet, Hussein Bourgi, le Premier secrétaire fédéral PS, a lancé, jeudi dernier, un appel à François Hollande pour que la réforme territoriale ne se fasse pas au détriment de Montpellier. ”Certains d'entre nous ont approuvé cette réforme, d'autres l'ont combattue. La loi étant définitivement votée, nous la respectons désormais car nous sommes animés par un sincère esprit républicain. Si nous respectons cette loi, nous ne sommes pas disposés à subir sa mise en œuvre au détriment du Languedoc-Roussillon et de sa capitale régionale actuelle : Montpellier”, écrit Hussein Bourgi dans un communiqué de presse.

Julie Frêche, conseillère municipale d'opposition socialiste et fille de l'ancien président de Région, a repris cet appel en lançant une pétition baptisée “Appel pour Montpellier”. Plus de 1200 personnes ont déjà signé cette pétition. Elle sera envoyée prochainement au Président de la République.
Change.org

VST 04/05/2015

"Grande région : Saurel lance un appel à la "résistance""

Elus, préfets et patrons participaient ce lundi à Montpellier à une rencontre, organisée par les magazines Objectif et La Tribune, sur le thème de la nouvelle grande région rassemblant Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon. "On peut faire des déclarations d'amour à cette nouvelle grande région, mais il faut aussi des preuves d'amour", a insisté le président du Languedoc-Roussillon, Damien Alary, qui assistait à la rencontre aux côtés de son homologue de Midi-Pyrénées, Martin Malvy. "Si les services de l'État étaient à Toulouse, il faudra, et c'est une condition, que l'hôtel de Région soit à Montpellier", a estimé Damien Alary. "Si la gouvernance n'est pas partagée, on ira à l'échec et même à la catastrophe."...
Le président de la métropole de Montpellier, Philippe Saurel,  a renchéri : "Ce que je propose, c'est la résistance. La construction aussi, pas la résistance stérile en s'opposant pour s'opposer. Mais l'État a toujours une petite idée de notre disparition. Je me souviens de Jean-Louis Guigou à la tête de la Datar qui faisait disparaître le Languedoc-Roussillon entre Toulouse et Marseille"...
En marge de cette rencontre, élus et préfets ont déjeuné en préfecture. L'occasion de redire leurs revendications pour que Montpellier ne perde pas toutes ses administrations. D'autres réunions avec le Premier ministre et plusieurs ministres font dire à un député, sous couvert d'anonymat : "On a des signaux très positifs pour conserver l'agence régionale de santé et le rectorat à Montpellier".

Midi Libre 04/05/2015

"Les 1ères Rencontres de la nouvelle région attirent 400 participants"

Objectif Languedoc-Roussillon et Objectif News ont créé l'événement en organisant, le 4 mai à Montpellier, les 1ères Rencontres de la nouvelle région, qui regroupaient certains des principaux acteurs politiques et économiques de Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées. Le préfet préfigurateur, Pascal Mailhos, a voulu s'y montrer rassurant, face à un parterre de 400 participants...
"Le préfet préfigurateur a deux mois pour proposer, après échanges et débats, une feuille prévoyant la réorganisation des services de l'État dans la région. Il faut regarder dans les deux régions les forces qui existent et voir comment les mettre au mieux en valeur. Toutes les directions régionales ne seront pas dans la même ville. Aujourd'hui, la proportion de fonctionnaires d'État est de 55/45. Cette proportion sera maintenue."...

Gouvernance partagée

Le président du Conseil régional Languedoc-Roussillon, Damien Alary, s'est de son côté montré ferme sur son intention de maintenir une dimension de capitale à Montpellier.
"Je ne vois pas pourquoi l'on recentraliserait sur Toulouse, déclare-t-il. Si les services de l'État revenaient à Toulouse, je me battrais pour que l'Hôtel de Région reste à Montpellier, pour que la gouvernance soit partagée entre les deux villes (...) Les entrepreneurs et les représentants des chambres consulaires sont inquiets. Si l'on n'a pas de centre décisionnel clair et précis, les groupes finiront par suivre. Il faut le pouvoir politique à un endroit, et le pouvoir administratif à l'autre."
Le maire de Montpellier et président de Montpellier Méditerranée Métropole, Philippe Saurel, a rappelé qu'il a soutenu le projet de réforme territoriale. Mais aujourd'hui, il met en garde sur la manière de mettre en place la fusion des deux régions Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées :
"L'important, c'est que la France se réforme. Et cette réforme m'a paru être bonne dans son esprit premier. Toulouse et Montpellier se doivent de travailler ensemble. Et s'il n'y a pas de rééquilibrage dans la répartition, alors je résisterai davantage d'un point de vue politique."...
même si la région sera effective et fonctionnelle dès le 1er janvier 2016, les deux présidents de région n'ont pas caché que tout ne sera pas prêt dans neuf mois : certains pôles de réorganisation ne seront mis en place que dans quatre ou cinq ans...

le docteur en sciences politiques et chercheur au CNRS, Emmanuel Négrier, s'interroge :
"Le budget des métropoles est de 2,5 Mds €. Celui des régions est de 2,5 Mds € aussi. Les dépenses publiques de l'ensemble des 13 départements est de 8 Mds €. Où est le centre de gravité ?"

Objectif L.R / La Tribune 04/05/2015

On irait donc vers; le rectorat, la sante, l'agence de la biodiversite a Montpellier.. on se rapprocherait d un equilibre. Pour peu qu'on recupere l hotel de region. Je pense que ca serait vraiment juste. En tout cas il semble clair que Toulouse ne recuperera pas tout finalement.. ce qui semble des plus logique.

J'espere que l'on puisse avoir l'ensemble des reunions du CR.

Pour le rectorat et l'ARS, il me semble comprendre que ca sera un unique pour la nouvelle region, mais je peux me tromper...

Gerami a écrit:

"L'hôtel de région à Montpellier, la préfecture à Toulouse"

Interrogé sur le sujet qui fâche en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, à savoir la répartition des différentes autorités administratives et politiques entre Toulouse et Montpellier, Dominique Reynié a exprimé une position bien définie. "Il y a une vraie égalité, on ne fera pas une grande région  à deux vitesses. Je trouverais normal que la capitale régionale soit située à Montpellier. Il y aura une grande capitale qui sera à Toulouse mais que l'hôtel de région soit à Montpellier et la préfecture à Toulouse me paraît une bonne chose", a-t-il confié.

ICI

De la part du candidat poussé et soutenu par jean Luc Moudenc aux régionales c'est plutot intéressant. 

Bon ben on sait pour qui on va voter alors.

Concernant l'aéronautique sur Mtp, peut-être cela pourrait être intéressant du fait de la proximité d'un port.
Et Sète pourrait profiter de sa situation. peut-être une vraie opportunité qui sera à blinder pour ne pas rester au stade des vœux pieux.

Si on sait mettre des directions régionales de services déconcentrés en deux pont différents, je ne vois pas pourquoi pas le CR pourrait être à un endroit et la Préfecture à l'autre.
En ce qui concerne les élus proprement dits ils continuent à habiter dans leur circonscription. Pour ce qui est du Préfet et du Président du CR ils ont des fonctions temporaires (normalement) qui effectivement peuvent les aider à se localiser au même endroit (Toulouse en l'occurrence).

@ ZORGLUB a dit

Rectorat et ARS pour l'ensemble de la grande région ou juste maintien pour la partie LR ??
On ne sait pas et le résultat serait très différent.
En tous cas au niveau administratif c'est ce qui correspond à la singularité et au point fort de la ville, à savoir ville universitaire et excellence en santé.
On pourrait aussi profiter  de l'occasion de obtenir à l'instar de l'oncopole de Toulouse pour le cancer, un pôle nationale sur les maladies dégénératives, Montpellier ayant la plus grande concentration dans ce domaine ne France après Paris.
Enfin si on pouvait recevoir la majorité des réunions du Conseil Régional... C'est vraiment l'enjeu fort du moment, avoir encore un rôle de capitale (partielle) pour que les structures privées ne quittent pas la ville...

ARS il n y en aura 1 seule pour la région ( comme en PACA)
Rectorat il pourrait bien en y avoir deux ( comme en PACA ) aussi
Cela m  étonnerait bien fort que le Rectorat de Toulouse ferme avec l  immense bâtiment qui vient d ' ouvrir .
http://france3-regions.francetvinfo.fr/ … 42987.html

Dernière modification par jo09 (05-05-2015 17:39:45)

"Fusion des régions : le préfet "préfigurateur" joue l'apaisement à Montpellier (VIDEO)"

Pascal Mailhos, préfet de région Midi-Pyrénées nommé préfet préfigurateur en charge de mettre en place la fusion avec le Languedoc-Roussillon était à Montpellier, ce lundi, afin de rencontrer les élus languedociens. Face à Damien Alary, président de Région, et Philippe Saurel, maire de Montpellier, le représentant de l'Etat a tenté de convaincre que leur territoire ne serait pas vidé de sa substance au profit de la région voisine. Parmi ses arguments : les fonctionnaires seront maintenus sur leur secteur actuel, dans les proportions actuelles, c'est à dire 55% pour Midi-Pyrénées et 45% pour le Languedoc-Roussillon...

L'indépendant 04/05/2015

Treize régions. Une vingtaine d'académies. L'inspection générale de l'administration de l'éducation nationale et de la recherche a posé, dans un rapport remis en avril au Premier ministre, les grands principes qui doivent selon elle guider la future carte des académies dans le cadre de la réforme de l'organisation territoriale de l'Etat. Selon une simulation, il s'en suivrait une carte de 21 académies contre 26 actuellement. Les cinq fusions ne seraient effectives qu'à l'automne 2018.

L'inspection a ainsi classé les territoires régionaux en trois catégories suivant le nombre de départements dans chacune des 13 nouvelles régions. Une catégorie regrouperait les très grandes régions (plus de huit départements) dans lesquelles pourraient intervenir des fusions partielles d'académies.

S'achemine-t-on vers deux rectorats avec le transférer du secteur Castelnaudary-Carcassonne sous la direction de Toulouse et du secteur Miliau-Séverac sous la direction de Montpellier?

http://www.localtis.info/cs/ContentServ … 0268878597

en gros la proposition inverse ici.. avec un juste equilibre entre Besancon et Dijon souhaite. 

"Notamment là où trois régions fusionnent"

De toute facon si on assiste a la moindre repartition des pouvoirs dans d'autre region ca s'appliquera mecaniquement a la notre. 

On verra bien...

Mais vu les forces demographiques en presence, la moindre repartition des pouvoirs ailleurs se fera aussi ici. C'est juste logique.

Si il n'y a aucun partage ailleurs alors la.. effectivement tout ira a Toulouse.



En attendant je me permets de te faire remarquer que je ne viens pas polluer votre forum.. si tu pouvez faire de meme sur le notre.

Merci.