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Actualités - Des petites infos à partager

#26 12-04-2005 18:18:31

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Le Monde, 12/04/2005   (Extraits)

Avec le "merroutage", les camions prennent la mer
LE MONDE | 12.04.05 | 16h04  •  Mis à jour le 12.04.05 | 16h04
Toulon de notre correspondant 
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En service depuis le 27 janvier, et inaugurée vendredi 8 avril en présence de François Goulard, secrétaire d'Etat aux transports et à la mer, la première ligne française de "merroutage" permet, trois fois par semaine, d'embarquer 400passagers et 150camions, aller et retour, du port de Brégaillon, situé entre Toulon et La Seyne-sur-Mer (Var), à celui de Civitavecchia, au sud de Rome.

(...)

En attendant, les armateurs ont décidé d'offrir eux-mêmes cette réduction aux routiers. S'ils disposent d'une sorte de "filet économique" avec la société Gefco qui assure un transport régulier de voitures neuves pour le compte du groupe PSA, ils espèrent transporter 18 000 camions pour cette première année d'exploitation, soit une soixantaine par rotation. Or, pour l'instant, dans l'Eurostar-Valencia, une vingtaine de camions et aussi peu de voitures embarquent, en moyenne, pour les quinze heures de traversée.


"UN COÛT DIVISÉ PAR DEUX"


Le coût et la durée du voyage tiennent lieu d'argument commercial. "Par rapport à la route, le trajet entre Toulon et Rome dure sept heures de moins par la mer et le coût est divisé par deux", explique Philippe Louis-Dreyfus.

(...)

Les dossiers retenus pourront bénéficier d'un financement de l'Agence française des infrastructures de transport, qui perçoit des dividendes des sociétés d'autoroute. Concernant la Méditerranée, il pourra s'agir "d'une nouvelle ligne ou de l'intensification de celle existante", a précisé M. Goulard.

Lilian Renard
Article paru dans l'édition du 13.04.05


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#27 16-04-2005 02:13:50

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L'Huma, 16/04/2005   (Extraits de l'article)

Rassemblement pour l’avenir du rail

Tours (Indre-et-Loire),

envoyé spécial.

L’équation transports régionaux, enjeux environnementaux et besoins des populations a-t-elle une solution ? Tel est, en termes très résumés, la problématique sur laquelle se sont penchés, mercredi 6 avril, près d’une centaine d’acteurs des transports régionaux, réunis à Tours à l’initiative de l’Humanité et du vice-président de la région Centre en charge des transports depuis 1998, Jean-Michel Bodin (PCF). Une journée d’études née du besoin de rencontres et d’échanges d’expériences entre interlocuteurs de différentes régions de France pour répondre aux défis auxquels ils se trouvent confrontés. Organisé autour de deux ateliers (1) animés par Pierre-Henri Lab, journaliste à l’Humanité responsable du dossier transports, le colloque a réuni des usagers, des syndicalistes, des élus, des responsables de la SNCF et de RFF afin de croiser les regards sur la situation des transports régionaux et défricher ensemble des pistes pour leur développement.

dotations limitées

Un développement qui ne va pas de soi, en dépit des indéniables progrès engrangés dans nombre de régions ces dernières années. Avec la loi de solidarité et de renouvellement urbain (SRU) votée en 2000 par la gauche, l’offre de transport régional a en effet connu une période de redynamisation sans précédent. Les moyens et le rôle nouveaux accordés aux régions ont permis de « stopper le déclin engagé depuis des dizaines d’années », estime Jean-Michel Bodin. Un succès qui a nécessité un effort financier conséquent pour accompagner les régions dans leur passage au statut d’autorité organisatrice des transports en 2002, dont Jean-Claude Gayssot, ministre communiste des Transports de 1997 à 2002, a été le principal artisan, et qui s’est soldé par une hausse de 13 % de l’offre et de 9 % du trafic en trois ans.

(...)

À cela s’ajoute la tentation pour la SNCF et RFF de répercuter sur les régions le poids des charges non assumées par l’État. Pierre Mathieu, vice-président (PCF) aux transports de Champagne-Ardenne, rappelle que « les collectivités sont appelées au financement de l’arrivée du TGV Est à hauteur de 25 % ! Une charge considérable, sans compter les travaux d’aménagement des gares ». Dans la même veine, le projet de transférer aux régions certaines grandes lignes, rebaptisées pour l’occasion « trains interrégionaux » (TIR), suscite également des remous chez les syndicalistes et les élus. Henri Bascunana, administrateur CGT de la SNCF, conteste d’ailleurs cette appellation, trompeuse à ses yeux, et préfère parler de « TIN », « c’est-à-dire de trains d’intérêt national, pour lesquels l’État a en réalité beaucoup à faire ».


(...)

de l’État qui crée « les conditions de l’affaiblissement

du budget, pour justifier de « contraintes » qui interdisent d’autres solutions que la concurrence et le marché ». La preuve de ce choix avec les régions dirigées par la droite jusqu’en 2004, comme en Poitou-Charentes, fief d’origine du premier ministre, qui « a toujours refusé de contractualiser, et qui ont pris un retard qu’il nous est difficile de combler », rapporte Michelle Carmouse, nouvelle vice-présidente (PCF) aux transports. Une mise en condition avant le grand saut dans la libéralisation du transport voyageurs. À l’ordre du jour dans l’Union européenne avec la directive dite du « troisième paquet ferroviaire », on a déjà pu en mesurer les dégâts sur le fret, concernés par les deux « paquets » précédents.


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#28 18-04-2005 23:41:17

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Re: Actualités - Des petites infos à partager

Le Moniteur 18-04-2005 a écrit:

La bulle immobilière pointe son nez en France

Alors que les prix de l'immobilier continuent de grimper, certains économistes estiment que la bulle est là et s'inquiètent d'un décalage de plus en plus flagrant entre prix des logements, pouvoir d'achat des Français et croissance économique.

(...)

S'agissant du cas spécifique de la France depuis 2000, ils estiment que la "bulle (...) est probablement voulue pour des raisons économiques". Et d'évoquer notamment : compenser la chute de la Bourse entre 2000 et 2002, éviter une remontée du taux d'épargne, favoriser les dépenses des ménages en biens d'équipement.
Reste la question de savoir si la "bulle" risque d'éclater ou au contraire de dégonfler en douceur, et dans quel laps de temps.

Pour Marc Touati, de Natexis Banques Populaires, la hausse des prix devrait encore "résister" quelques mois "avant de subir les affres de la croissance sans emploi, du surendettement des ménages et de la remontée des taux à long terme". "Le retour à la réalité risque d'être cinglant", promet-il.

(...)

Les pouvoirs publics ont assez peu de marge de manoeuvre pour modérer la hausse des prix. La Banque centrale européenne (BCE) a avoué cette semaine une certaine impuissance face à l'inflation des prix de l'immobilier dans la zone euro, jugeant qu'une hausse modérée des taux pourrait être nécessaire pour y faire face et qu'un durcissement brutal serait contre-productif.

Déborah CLAUDE (AFP)


L'article entier est sur:

http://www.lemoniteur-expert.com/depech … amp;mode=2


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#29 19-04-2005 23:47:56

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Re: Actualités - Des petites infos à partager

L'Huma, 19/04/2005   (Extraits de l'article)

« Le Cher possède les atouts pour rebondir »

Entretien. Le président du conseil général, Alain Rafesthain, revient sur les défis à relever par le département.

(...)

Si vous deviez en quelques mots présenter le Cher et ses habitants, que diriez-vous ?

Alain Rafesthain. C’est un très beau département qui mérite d’être davantage connu, car ses habitants pratiquent trop la culture de la modestie. C’est un tort, nous n’avons pas à nous dévaloriser, même si nous avons connu des moments douloureux dans le domaine de l’emploi lié à la mono-industrie de l’armement. Le

(...)

Dans le même temps, le Cher souffre d’une démographie en baisse et vieillissante, d’un fort repli de l’emploi industriel... Face à cette réalité, la mission d’un président de conseil général n’apparaît-elle pas difficile, voire impossible ?

Alain Rafesthain. La tâche n’est pas impossible, sinon il n’est pas besoin de se présenter aux suffrages de ses concitoyens qui attendent de nous que nous puissions surmonter les difficultés. Elle n’est pas difficile pour peu que l’État ne nous prive pas des moyens d’agir dans les implications qui sont aujourd’hui les nôtres. Nous devons d’abord obtenir que l’État respecte le contrat de plan quant aux moyens prévus pour notre territoire et qu’il ne nous assène pas de transferts de charges. À partir de là, nous avons les moyens de rebondir. En créant les conditions de maintien et de renouvellement de la population par des interventions sur la qualité de vie, sur l’environnement. En défendant bec et ongles les services publics. Nous travaillons pour que le Cher puisse offrir des emplois, après la chute de ceux liés à l’industrie militaire, dans le bassin de Vierzon jusqu’à Salbris et Romorantin totalement sinistré avec le drame de la fermeture de Matra. Puis aussi à Saint-Amant-Montrond, dont l’activité était principalement tournée vers l’imprimerie et la fabrication de bijoux.

Comment le conseil général peut-il contribuer à inverser la tendance ?

Alain Rafesthain. On ne le peut pas seul. L’emploi dépend d’abord de la politique nationale, des conditions créées pour faciliter l’installation de nouvelles entreprises. D’autre part dans le cadre de transfert de compétences, l’économie est d’abord dédiée à la région. Il se trouve que la région Centre est volontaire pour mettre en place un schéma régional de développement économique et social élaboré après une série de six forums dans les départements. Celui du Cher veut être pleinement partenaire de cette volonté de faire avancer l’emploi. Nous possédons d’autres leviers avec l’agence de développement du Cher qui favorise l’implantation de nouvelles entreprises. Nous sommes en capacité de participer en terme d’infrastructures, pas seulement routières et ferroviaires, mais en faveur particulièrement du très haut débit numérique. Nous agissons pour que l’ADSL arrive plus rapidement que prévu dans la totalité des communes afin d’irriguer le monde de l’économie mais aussi nos établissements d’enseignement...

(...)

Vous avez critiqué le désengagement de l’État avec les transferts de missions sans moyens correspondants. Les personnels des collèges, ceux de l’équipement, s’inquiètent de cette forme de décentralisation. Que leur répondez-vous ?

Alain Rafesthain. Nous refusons ces transferts. Le département du Cher est de ceux qui refusent de signer les conventions avec l’État. Ayant dit cela, on ne règle pas le problème car ces transferts vont nous être imposés. Avec les personnels techniciens, ouvriers de services (TOS) des collèges et à tous ceux de l’équipement, j’emploie une formule, me semble-t-il, bien comprise : « Un enfant non désiré peut être aimé. » Ce n’est pas parce que nous n’acceptons pas ces transferts que les personnels seront mal considérés et mal traités par le conseil général. Au cours de réunions successives, nous avons invité l’ensemble des agents. Sur un effectif départemental de personnel

(...)

Le Cher possède un patrimoine historique et culturel parmi les plus riches, il accueille de grandes manifestations : le Printemps de Bourges et récemment le Festival international des scénaristes... L’atout culturel peut-il réellement constituer l’un des leviers de développement du Cher ?

Alain Rafesthain. C’est à l’évidence un atout pour notre département. Par le nombre très important de touristes qui viennent pour ces richesses culturelles. Même si, hélas, il n’y a guère que des touristes de passage. L’initiative des Nuits lumière de Bourges qui propose un parcours lumineux à la découverte des trésors architecturaux de la ville nous permet de constater que les séjours s’allongent d’une nuitée supplémentaire. Cela montre que les possibilités existent, en matière touristique, liées à la culture. Il faut développer cette possibilité, notamment en créant une véritable identité positive du Berry avec le département voisin de l’Indre. Puis, il est nécessaire de multiplier les lieux d’accueil tels que les chambres d’hôtes, les gîtes. Nous sommes concernés aussi par le projet « la Loire à vélo » en créant un parcours sur les rives du fleuve allant de Cuffy dans le sud-est du Cher jusqu’à Saint-Brévin-les-Pins sur l’océan Atlantique. Nous travaillons sur le projet concernant l’abbaye de Noirlac, patrimoine appartenant au conseil général, qui pourrait devenir un important et permanent centre culturel d’échanges et de rencontres...

Entretien réalisé par

Alain Raynal


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#30 20-04-2005 16:23:54

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Re: Actualités - Des petites infos à partager

Le Monde, 20/04/2005   (Extraits)

Le Limousin, nouvelle frontière des Britanniques
LE MONDE | 20.04.05 | 15h52  •  Mis à jour le 20.04.05 | 15h52
Limoges de nos correspondants 

Liverpool-Limoges par avion : c'est possible depuis le 19 avril, date de l'ouverture d'une liaison trihebdomadaire entre les deux villes. C'est le troisième vol régulier du Royaume-Uni vers le Limousin, après Londres-Stansted, ouvert en 2002, et Southampton, inauguré le 27 mars. Au total, quatorze allers-retours par semaine, un potentiel annuel dépassant largement les 100 000 passagers, dont 75 % de Britanniques.

Bricolage et gastronomie
Ils ont en moyenne 50 ans, voyagent en couple et disposent d'un revenu "élevé à assez élevé" : tel est le profil des utilisateurs de la ligne aérienne Limoges-Londres, en 2003, d'après une enquête menée par la chambre de commerce et d'industrie de la Haute-Vienne. 39 % d'entre eux rendent visite à leur famille et à leurs amis, 30 % sont en vacances et 10 % viennent chercher une maison. Ils résident dans leur famille ou chez des amis (36 %), dans leur propre maison (39 %) ou dans des hôtels, gîtes, campings (25 %). La rénovation (bricolage, jardinage, entretien, assurances, etc.) représente un tiers de leurs dépenses. La gastronomie et la promenade viennent en tête de leurs activités.

(...)

Ces chiffres confirment le phénomène d'arrivée massive de Britanniques en Limousin. Dans un rayon d'une centaine de kilomètres autour de Limoges, selon les estimations de plusieurs agents immobiliers, il se vend, chaque année, un millier de maisons, corps de ferme à rénover ou même simples granges.

Des agences anglaises s'implantent et prospectent. "Les gens d'ici râlent parfois parce que cet afflux fait s'envoler les prix, dit un professionnel, mais certains réussissent à vendre des bâtiments à des conditions qu'ils n'auraient jamais espérées il y a quelques années." Pour les candidats à l'installation, la surprise est parfois inverse : "Le prix d'achat est bien moindre que chez nous, nuance un Néo-Creusois d'origine galloise, mais les travaux de rénovation coûtent beaucoup plus cher, et c'est un problème de trouver des artisans en milieu rural. Certains, qui ont tout vendu pour venir en France, se retrouvent aujourd'hui le dos au mur."


(...)

Mais la greffe concerne aussi des agriculteurs, brocanteurs, hôteliers, restaurateurs ou salariés de l'industrie et des services. En 2004, 37 Britanniques ont créé, dans la seule Haute-Vienne, leur propre entreprise.

Autre cause, moins attendue, de cet afflux : la santé. "Rassurant", dit Susan Bathie en parlant du système médical français, "l'un des meilleurs en Europe", selon elle. Installée depuis un an à Saint-Junien-les-Combes (Haute-Vienne), cette Ecossaise a déjà consulté un généraliste et un spécialiste. "Ici, tout est plus rapide. Et on peut choisir son docteur." C'est un paradoxe : alors que les chirurgiens privés français sont tentés de s'expatrier en Grande-Bretagne, les patients anglais, eux, sont nombreux à venir se soigner en France. La caisse primaire d'assurance-maladie de la Haute-Vienne compte 2 400 assurés britanniques dans ses fichiers. Chaque semaine, 40nouvelles demandes de dossiers lui sont adressées.

Principale explication : les délais d'attente au Royaume-Uni, notamment pour les hospitalisations. Dix-huit mois en moyenne (et parfois jusqu'à trois ans) pour des opérations dites de confort, non vitales. "En vingt ans, le niveau des prestations médicales n'a cessé de diminuer", commente Martin Forst, responsable depuis douze ans de l'information européenne à la chambre régionale de commerce et d'industrie du Limousin-Poitou-Charentes. Ce Britannique s'est si bien intégré à Limoges qu'il y est conseiller municipal et élu au conseil de parents d'élèves de son quartier.

(...)

Au-delà de l'apport financier, l'arrivée de ressortissants britanniques dans les zones rurales en voie de dépopulation apparaît comme un mouvement de revitalisation. A preuve l'audience croissante du mensuel French News, né voici bientôt vingt ans en Dordogne, qui annonce aujourd'hui un tirage de 50 000 exemplaires (dont 10 000 abonnés), et qui s'est doté d'un supplément Limousin-Poitou-Charente.

Georges Châtain et Hélène Pommier
Article paru dans l'édition du 21.04.05


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#31 20-04-2005 16:26:27

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Re: Actualités - Des petites infos à partager

Le Figaro, 20/04/2005     (Extraits)

VOLCANISME Ses effets sur le climat et sur la pollution ont fait plus de victimes que la canicule de 2003
En 1783, une éruption en Islande sème la mort en France

Yves Miserey

La canicule de l'été 2003 n'est pas le seul événement climatique à avoir provoqué des milliers de morts dans l'histoire de l'Europe occidentale (14 800 victimes en France, 12 000 en Italie, 2 045 en Grande-Bretagne, etc.). Quelques années avant la Révolution française, en 1783 et 1784, il y a eu «l'affaire Laki», comme l'appelle Emmanuel Leroy-Ladurie. Une étude franco-anglaise révèle que l'éruption de ce volcan islandais coïncida avec un fort pic de mortalité dans 53 paroisses de l'ouest de la France (1). Ses conséquences furent désastreuses : un été torride (le plus chaud des trois derniers siècles), un hiver sibérien et une pollution atmosphérique massive sur tout l'ouest de notre continent. Une telle enquête, au-delà de l'intérêt historique évident, illustre le spectre des catastrophes naturelles dont la menace pèse sur l'Europe.

(...)

L'Islande fut la plus sévèrement touchée : un quart de la population et une bonne partie du bétail (9 000 personnes) périrent, victimes des gaz toxiques et de la famine consécutive à la destruction des cultures et des prairies par les dépôts acides. Mais l'ensemble du continent européen fut lui aussi envahi par un brouillard sec délétère. Les aérosols d'acide sulfurique qui avaient été projetés dans la haute atmosphère avaient ensuite dérivé vers l'est et furent plaqués au sol au niveau de l'Allemagne par les hautes pressions pour se disperser lentement ensuite sur l'Italie, l'Espagne, la France, les Pays-Bas et le Royaume-Uni.



(...)


De nombreux témoignages rapportent la présence prolongée de ce voile qui suscita beaucoup d'inquiétude parmi les populations. «Pendant cette obscurité du soleil, on n'entendait que maladie et morts très innombrables», témoigne le curé de Broué (Eure-et-Loir) en 1783. «Les brouillards ont été suivis de grands orages et de maladies qui ont mis au tombeau le tiers des hommes dans plusieurs paroisses», note celui de Landelles, dans le même département. Les personnes ayant des problèmes respiratoires ou cardio-vasculaires ont sans doute constitué le gros bataillon des victimes comme c'est le cas aujourd'hui lors des pics de pollution.


Les brouillards produits par les retombées du lointain Laki ont provoqué une impression de gêne, d'étouffement. «Plusieurs personnes ont éprouvé le 24 après-midi à l'air libre une pression incommode, un mal de tête, une difficulté à respirer exactement semblable à celle que l'on éprouve quand on hume l'air imprégné d'une vapeur de soufre», note à l'époque Antonius Brugmans, un obscur philosophe hollandais.

(...)

L'«affaire Laki» ne peut laisser indifférent tous ceux qui, comme Vincent Courtillot, de l'Institut de physique du globe de Paris, estiment que le volcanisme a été à l'origine des grandes crises d'extinction des espèces à travers l'histoire de notre planète. John Grattan, plus pragmatique, se demande dans un billet du Lancet si l'impact d'une éruption semblable ne serait pas aujourd'hui catastrophique dans des villes fortement polluées comme Mexico, Kuala Lumpur, Mexico ou, plus près de nous, Athènes ou Milan.

(1) Comptes rendus de l'Académie des sciences (Géoscience), à paraître

(2) Bulletin of Volcanology, décembre 2004.


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#32 21-04-2005 16:48:30

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Re: Actualités - Des petites infos à partager

AFP   (Extraits)

21 avril, 13h47

Pas d'aggravation de la désindustrialisation malgré les pertes d'emplois (Dares)

Par Céline LOUBETTE
Le recul de l'emploi industriel depuis 2000 n'est pas le reflet d'un phénomène de désindustrialisation aggravé, selon une série d'études du ministère de l'Emploi parues jeudi, qui mettent en valeur le rôle de l'intérim dans les gains de productivité du secteur.
L'emploi dans le secteur industriel a nettement reculé depuis le premier choc pétrolier, passant de 26% de l'emploi total en 1970 à moins de 18% en 2004, rappelle la première de cette série d'études de la Direction des études et des statistiques du ministère de l'Emploi (Dares).
Mais dans le même temps, la part de la valeur ajoutée produite par l'industrie s'est maintenue autour de 22%.

(...)

Le recul de l'emploi industriel entre 2000 et 2003 "ne serait donc pas le signe de l'aggravation de la désindustrialisation", mais "plutôt la résultante du ralentissement économique" dans son ensemble, conclut l'étude.
Un intérimaire sur deux
Par ailleurs, la baisse de l'emploi industriel est à relativiser si l'on tient compte des effectifs intérimaires, montre une autre étude de la Dares.
Ainsi, entre 1992 et 2002, les effectifs industriels ont baissé de 7,5%, mais la baisse n'est que de 2,7% si l'on prend en compte l'intérim, soit une perte de 120.000 postes.

(...)

Ainsi, pendant que l'emploi relatif aux métiers industriels exercés dans l'industrie diminuait de 20% en 20 ans (-704.000 emplois) pour atteindre 2,7 millions de personnes en 2002, les métiers industriels voyaient leurs effectifs augmenter de 14% hors de l'industrie (+133.000) pour atteindre 1,1 million d'emplois.


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#33 21-04-2005 19:50:23

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Re: Actualités - Des petites infos à partager

Quand la décentralisation fait mouche

Laurence Chavane
[21 avril 2005] 


Avec un trafic global de 362,9 millions de tonnes, l'année 2004 est la meilleure de la décennie pour les ports français. Pourtant ils vivotent. Et les 17 ports d'«intérêt national» – ils ne représentent qu'un cinquième du trafic réalisé majoritairement par les 7 ports autonomes – qui vont être transférés aux collectivités locales, présentent des situations très contrastées. Un trafic de niches, du bois ici, des céréales là, des passagers transmanche.

(...)

Par ailleurs, ces sites s'inscrivent au coeur de la nouvelle mission des régions chargées de coordonner le développement économique. Il y a du potentiel à gagner. Et un outil mieux géré, grâce à la proximité de son propriétaire, profitera à tout l'arrière-pays.


Les ports ont une économie sensible, ils concentrent une agitation sociale sporadique (libéralisation européenne des services, hausse du fioul, modernisation du pavillon français...) mais ils vivent.

(...)


A une époque où la hausse du foncier atteint des sommets, cette nouvelle valorisation des docks pourrait donner du grain à moudre dans la négociation sur la compensation financière des transferts de compétence avec l'Etat, prévue pour le deuxième semestre 2005. Le premier ministre disait la semaine à l'Assemblée nationale : «L'Etat ne peut discuter qu'avec ceux qui sont autour de la table.» Les régions sont autour des docks.


L'article entier est sur:

http://www.lefigaro.fr/eco-monde/20050421.FIG0301.html

autres liens pour approfondir
http://www.lefigaro.fr/eco-monde/20050421.FIG0297.html
http://www.lefigaro.fr/eco-monde/20050421.FIG0298.html
http://www.lefigaro.fr/eco-monde/20050421.FIG0299.html
http://www.lefigaro.fr/eco-monde/20050421.FIG0300.html


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#34 22-04-2005 09:08:47

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Re: Actualités - Des petites infos à partager

AFP   (Extraits)

22 avril, 04h12
Lancement d'une campagne de dépistage dans le voisinage des comptoirs d'or
Une campagne de "dépistage passif" va être lancée concernant une éventuelle contamination aux vapeurs de mercure dans le voisinage immédiat des comptoirs d'or, a annoncée jeudi la direction de la santé et du développement social (DSDS) de Guyane.
"On veut organiser ce qu'on appelle un dépistage passif, on va solliciter les riverains des sources d'émission des vapeurs de mercure, je pense aux comptoirs d'or et aux bijouteries et on les invitera à venir se faire dépister gratuitement chez nous", a expliqué à l'AFP, Jacques Cartiaux, directeur de la
Plusieurs dizaines de riverains de ces sites à risques, ont déjà été recensés.

(...)

Une étude de l'Inrs (Institut national de recherche scientifique) réalisée en décembre 2003, avait relevé des taux d'exposition des salariés du secteur de l'orpaillage, de "18 à 40 fois la valeur limite moyenne", notamment dans les salles de distillation de plusieurs comptoirs d'or.


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#35 22-04-2005 17:40:48

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Re: Actualités - Des petites infos à partager

Le Monde, 22/04/2005   (Extraits de l'article)

L'Etat est impuissant à dresser l'inventaire de l'amiante en France
LE MONDE | 22.04.05 | 13h13  •  Mis à jour le 22.04.05 | 13h13 

C'est une cécité embarrassante pour l'Etat. En matière de connaissance du risque amiante, les pouvoirs publics n'ont pas les moyens de dresser l'inventaire de la présence de ce matériau cancérigène dans l'ensemble des bâtiments français.

Il existe, certes, une réglementation qui impose à tous les propriétaires d'immeuble de réaliser un diagnostic amiante avant la fin 2003 ou la fin 2005. Mais aucune procédure n'a été instaurée pour en contrôler le respect, et des propriétaires ont déjà dépassé les délais, à l'instar de ceux de la tour Montparnasse, pourtant l'un des édifices les plus visités de France.


(...)

Le problème posé par l'amiante tient du gigantisme. D'après la direction de l'urbanisme, près de la moitié des 30 millions de logements français contiendraient de l'amiante, dans les plafonds, les gaines des parties communes, les chaufferies des immeubles, les portes coupe-feu, les dalles de sol ou encore les vide-ordures.

Classé cancérigène en 1977 mais interdit en France vingt ans après, l'amiante est une menace pour la santé en cas d'inhalation de ses poussières. Il est donc fondamental d'identifier sa présence en tous lieux et d'évaluer son état de conservation, pour le confiner ou l'enlever en fonction de sa dangerosité.

C'est tout le sens de la réglementation adoptée par étapes entre 1996 et 2002 en France : une série de décrets imposent à tous les propriétaires d'immeuble (à l'exception des maisons individuelles) de rechercher la présence d'amiante selon un protocole précis, d'établir un dossier technique consultable par tous les occupants ou toute personne intervenant sur le bâti et d'élaborer un programme de confinement ou de retrait du matériau.

Ces obligations devaient être remplies au 31 décembre 2003 pour les immeubles de grande hauteur ou recevant du public (comme la tour Montparnasse) ou devront l'être au 31 décembre 2005 pour les autres.


UN ENJEU POLITIQUE


Saluée par tous les professionnels du secteur comme complète et rigoureuse, cette réglementation a un seul défaut : l'Etat ne sait pas si elle est appliquée. Pour quelques sites amiantés connus, comme la faculté de Jussieu à Paris, certaines des tours de la Défense ou quelques-uns des hôpitaux parisiens, combien compte-t-on d'immeubles anonymes contenant de l'amiante à l'insu de leurs occupants ?

(...)

Aujourd'hui, alors que l'amiante devient un enjeu politique avec la création des missions d'information parlementaires, au Sénat et à l'Assemblée nationale, les pouvoirs publics admettent chercher à mieux connaître le risque : un audit général sur les bâtiments de l'Etat est en cours tandis qu'un contrôle auprès des propriétaires des 160 000 bâtiments recevant le plus de public est envisagé pour le début 2006.

En attendant, l'absence de transparence sur l'amiante produit déjà des effets pervers : "Le fait qu'on ne dispose pas d'un recensement public, accessible à tous, pose un vrai problème sanitaire, explique François Desriaux, président de l'Association nationale de défense des victimes de l'amiante (Andeva). Les occupants sont concernés par le risque mais surtout tous ceux qui interviennent pour faire des travaux, percer des cloisons... Si ces personnes n'ont pas les informations sur l'état de l'amiante, là où elle se trouve, elles sont potentiellement en danger."

(...)

Plus grave, les chantiers de désamiantage, qui mettent en jeu la santé des ouvriers, font eux aussi l'objet d'insuffisances dans le suivi. Les chantiers sont placés sous le contrôle des 1 300 inspecteurs du travail, une mission qu'ils assurent en sus de leurs tâches traditionnelles. En 2004, une campagne de contrôle surprise sur l'amiante friable (flocage, calorifugeage), menée par la Caisse nationale d'assurance-maladie, le ministère du travail et l'INRS, a montré que 76 % des chantiers visités ne respectaient pas certains points essentiels de la réglementation. "La plupart des infractions constatées avaient à voir avec la sécurité des salariés, explique Michel Héry, chargé de mission à l'INRS. Depuis cette enquête, plusieurs dizaines d'entreprises ont perdu leur qualification." L'opération sera renouvelée cette année et étendue à l'amiante non friable (dalles de sol, tuiles ondulées d'amiante-ciment...). Très peu réglementé, le retrait de l'amiante non friable concerne des dizaines de milliers de petits chantiers, qui échappent pour l'heure presque totalement au regard des pouvoirs publics.

Cécile Prieur
Article paru dans l'édition du 23.04.05

************************************************************


(...)

Pourtant, en ces années 1970, on ne donne pas cher de l'avenir de l'amiante en France. Depuis le début du siècle, les ouvriers qui manipulent ce produit s'étiolent dans une relative indifférence. Leurs poumons s'encombrent à en mourir de ces paillettes blanches comme ceux des mineurs s'encrassent du charbon. Mais, en 1975, dans la toute nouvelle université de Jussieu, haut lieu de la pensée scientifique en plein c½ur de Paris, l'apparition d'affections graves liées au flocage décuple soudain l'attention du grand public.

En décembre 1976, une conférence du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) débouche sur le classement de l'amiante comme cancérogène avéré pour l'homme. Le professeur Jean Bignon, pneumologue respecté, se montre particulièrement vindicatif. Il écrit le 5 avril 1977 une longue lettre au premier ministre de l'époque, Raymond Barre, argumentaire étayé qui passe aujourd'hui encore pour un modèle d'alerte scientifique. "Force est d'admettre que l'amiante est un cancérogène physique dont l'étendue des méfaits chez l'homme est actuellement bien connue", écrit le médecin, qui annonce également "des conséquences plus graves sur la santé publique pour les trente années à venir". Entre juin 1977 et mars 1979, une série d'arrêtés et de décrets viennent d'ailleurs réglementer l'usage de cette matière. Le flocage est interdit et des limites de poussière sont fixées dans les établissements où sont exposés des personnels. Bien qu'insuffisantes, ces mesures éloignent l'attention.

Pour les industriels, il convient de ne plus se laisser dépasser par les événements. Un homme va notamment s'y employer : Marcel Valtat. "C'était un personnage assez remarquable, d'une habileté considérable", estime Henri Pézerat, un toxicologue qui a été son plus farouche contradicteur. "Il était flamboyant", assure Jean-Pierre Hulot, son ancien collaborateur. A celui-ci, Marcel Valtat aimait raconter sa vie : résistant communiste à 20 ans, évadé de la prison de la Santé, membre du cabinet de Charles Tillon, alors ministre communiste de l'air, envoyé par la France en Allemagne pour tenter de mettre au service du pays Werner von Braun, le père des bombes fusées V1. Il a été également journaliste à L'Humanité. Au milieu des années 1960, ce précurseur crée Communications économiques et sociales (CES), un des premiers cabinets spécialisés qui se chargera de la promotion des entreprises.

(...)

Se retrouvent, à dates régulières, une vingtaine d'interlocuteurs : des représentants des différents ministères concernés comme le travail ou la santé, des scientifiques dont le professeur Bignon, naguère farouche opposant, des membres de l'AFA, bien sûr, mais également des délégués des principaux syndicats qui défendront longtemps l'usage de l'amiante au nom de la préservation de l'emploi. Une seule organisation décline l'offre : Force ouvrière (FO). En 1986, dans un échange assez vif de courrier avec l'INRS et Marcel Valtat, Paul Malnoë, délégué FO des chantiers navals de Saint-Nazaire, justifie cette abstention en dénonçant dans le CPA un organisme bancal. "Il ne faut pas confondre les rôles", écrit-il, ajoutant cette phrase prémonitoire : "La seule situation véritablement sûre ne peut être atteinte qu'en interdisant au maximum l'usage de l'amiante."

Le CPA, lui, travaille sur une autre piste exclusive : l'usage contrôlé. Patrick Brochard, pneumologue réputé, élève du professeur Bignon, a participé aux séances du comité à partir de 1987. Le scientifique admet aujourd'hui s'être laissé enfermer dans un piège. "Les industriels ont affirmé : 'On ne sait pas faire sans amiante', et tout lemonde les a crus. L'Etat nous a donc demandé, à nous autres scientifiques, des recommandations pour l'utiliser dans des conditions acceptables de santé."

Les substituts existent pourtant. Dans les années 1950, les frères Blandin ont ainsi développé une alternative qui a connu un franc succès pendant dix ans, jusqu'à son asphyxie économique par Saint-Gobain, un des principaux producteurs et utilisateurs d'amiante au monde. Ceux qui affirment ne pouvoir se passer de l'amiante commercialisent dès 1984 des produits qui en sont dépourvus dans des pays l'ayant déjà interdit, comme le Danemark. "Quand on me disait qu'on ne pouvait enlever l'amiante dans les plaquettes de freins sous peine d'envoyer les voitures dans le mur, je répliquais que Volvo s'en passait déjà", se souvient le toxicologue Henri Pézerat. "Ne pas s'occuper de l'éradication de l'amiante a été une erreur. Il est injuste de diaboliser le travail qui a été fait par les scientifiques au sein du CPA. Il faut diaboliser le travail qui n'a pas été fait pour trouver d'autres solutions techniques", affirme le professeur Got.

  (...)

Acette période, la méthodologie des prélèvements dans l'air est mise au point par Daniel Bouige. Cet ingénieur n'est autre que le représentant des industriels de l'amiante au sein du CPA. Sollicité par Le Monde, M. Bouige n'a pas donné suite aux demandes d'entretien. En raison de contestation récurrente sur les chiffres, l'établissement d'un protocole de recherche des fibres dans l'air est confié... à un autre représentant de l'industrie de l'amiante au CPA.

En 1992, dans une école de Pontoise (Val-d'Oise), enseignants et parents découvrent la présence massive d'amiante dans les faux plafonds et s'inquiètent. Le maire ferme les classes. Un instituteur prévient la CGT... qui renvoie sur le CPA. Pas moins de cinq membres du comité participent alors à une réunion publique à Pontoise. Selon les procès verbaux de Marcel Valtat, leur "témoignage rassure les parents et permet de dédramatiser la situation". L'école est rouverte.

(...)

C'est là un des derniers succès du comité, qui ne se remettra pas de la mort brutale de Marcel Valtat, en décembre 1993. Jean- Pierre Hulot, son successeur à Communications économiques et sociales, reprend le secrétariat. "Je ne savais pas si amiante était féminin ou masculin", avoue-t-il. Moins investi, M. Hulot est peut-être aussi moins convaincu. "On changeait d'époque, la relation au risque évoluait, le principe de précaution s'imposait", explique-t-il.

En 1994, la mort de six enseignants au lycée de Gérardmer (Vosges) relance la polémique sur l'amiante. A Jussieu, à la même époque, une nouvelle génération de chercheurs s'inquiète pour son environnement. "Nous avons été confrontés au CPA très rapidement et l'existence de ce truc m'a sidéré, affirme Michel Parigot, responsable du Comité anti-amiante de Jussieu. Quand on téléphonait au ministère de la santé, on tombait sur quelqu'un du comité qui nous répondait : 'Il y a plus de risques sur le périphérique que dans votre université.' Nous avons très vite compris que cette structure n'avait réussi à fonctionner aussi longtemps que parce qu'elle n'avait pas été dénoncée publiquement. C'est le genre de choses qui ne supporte pas la lumière." Les opposants vont alors s'attacher à discréditer le CPA et ses membres, parfois de manière féroce. Ils envoient des notes à tous les journaux sur ses travaux et son financement, distribuent des tracts lors de ses colloques, apportent la contradiction dans la salle, par l'intermédiaire d'Henri Pézerat notamment.

Le comité ne survivra pas à cette campagne. Ses membres sentent le vent tourner. Les syndicats se retirent discrètement, la CGT dénonçant tardivement "la fiction" de l'usage contrôlé. Le 25 septembre 1995, dans un courrier cosigné, les ministères annoncent quitter une structure où ils affirment n'avoir été qu'"en tant qu'observateurs". Fin 1995, le CPA disparaît, raconte un des participants, sur un "pot de l'amitié".
(...)

Benoît Hopquin
Article paru dans l'édition du 23.04.05

******************************************************

Des pollutions mystérieuses sur le chantier de la faculté Necker, à Paris
LE MONDE | 22.04.05 | 13h13  •  Mis à jour le 22.04.05 | 13h13 

Derrière un périmètre de sécurité calfeutré au ruban adhésif, on entend mugir des aspirateurs et des appareils d'aération. A deux pas de cette zone confinée, inaccessible aux regards, des chercheurs en biologie vaquent à leurs occupations.

Le chantier de rénovation et de désamiantage du site Necker de la faculté de médecine de l'université Paris-V (René-Descartes) est suspendu depuis deux mois par la présidence de l'université "pour des raisons de sécurité des personnes". Nul ne sait quand et comment il pourra reprendre. Un expert a été nommé par le tribunal administratif pour démêler les fils du mystère : pendant plusieurs jours, des pollutions environnementales à l'amiante aux causes inconnues ont été mesurées.

 

La tour Necker, rue de Vaugirard, dans le 15e arrondissement parisien, est un bâtiment de structure métallique, bourré de progypsol, un mélange d'amiante et de ciment. Depuis octobre 2004, elle subissait une remise aux normes de sécurité incendie, en site occupé, avec les travaux de désamiantage concomitants.

(...)

Devenus incontrôlables, les travaux sont suspendus le 17 février. Entre-temps, le Comité antiamiante Jussieu avait visité le chantier et alerté les autorités. Dans la foulée, l'inspection du travail avait préconisé l'arrêt. "Le site de Necker a concentré tous les plus gros dysfonctionnements en matière de chantier, analyse Michel Parigot, porte-parole du Comité. Les travaux de désamiantage sont des travaux de sécurité, ils doivent être considérés comme tels et non pas gérés en sous-traitance."

C. Pr.
Article paru dans l'édition du 23.04.05


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#36 22-04-2005 18:23:46

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Re: Actualités - Des petites infos à partager

AFP

Roland Castro candidat à l'Elysée en 2007

L'architecte Roland Castro a annoncé jeudi qu'il serait candidat à l'Elysée en 2007 pour "réveiller poétiquement et politiquement" l'élection présidentielle.

Dans un communiqué, l'architecte urbaniste, âgé de 64 ans, a rappelé qu'après le 21 avril 2002, où Lionel Jospin, devancé par Jean-Marie Le Pen, avait été éliminé dès le premier tour de la présidentielle, il avait fondé le Mouvement de l'utopie concrète (MUC). Il s'agit, selon lui, d'un "mouvement de citoyens animés par le même désir de faire de la politique sans forcément en faire une profession".
Sous la présidence de François Mitterrand, Roland Castro avait travaillé à la rénovation des banlieues en lançant avec Michel Cantal-Dupart "banlieue 89". Pour pouvoir se présenter à l'élection présidentielle, un candidat doit recueillir 500 signatures d'élus.

( 21/04/2005 )


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#37 22-04-2005 18:41:50

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Re: Actualités - Des petites infos à partager

Les sous-préfets sont à la recherche de nouvelles missions
LE MONDE | 22.04.05 |     (Extraits de l'article)




Au risque d'être provocateur, il faut poser la question crûment : "A quoi servent encore les sous-préfets ?" Quand tous les ministères s'efforcent de rationaliser leurs services en allégeant les structures centrales à Paris et en rapprochant les fonctions des diverses administrations en province, l'organisation territoriale du ministère de l'intérieur peut sembler figée. Préfets de régions et de départements et sous-préfets à la tête d'arrondissements paraissent immuables.

Une origine de plus en plus variée
Situation. La France compte 240 arrondissements territoriaux ayant à leur tête un sous-préfet. A l'exception de ceux des grandes agglomérations, où il existe un sous-préfet chargé de l'arrondissement chef-lieu, 95 sont en même temps secrétaire général de la préfecture. Selon leur importance, les sous-préfectures sont divisées en 2 catégories, elles-mêmes subdivisées en 6 classes.


(...)

Rémunération. Le traitement va de 36 000 à 83 000 euros brut par an, selon l'ancienneté et l'importance de la sous-préfecture.

A l'heure de la décentralisation et de la réforme de l'Etat, ces circonscriptions géographiques ­ et notamment les arrondissements ­ sont-elles encore judicieuses ? Ne faut-il pas supprimer ici, créer là, redécouper ailleurs les territoires où le corps préfectoral représente officiellement l'ensemble des ministres, sauf ceux de la défense, de la justice, des finances et de l'éducation nationale ?

On ne conteste pas, au ministère de l'intérieur, ce "surplace" institutionnel : depuis la réforme Poincaré en 1926, qui a supprimé 106 sous-préfectures, le dossier des arrondissements n'a plus été traité, sauf de façon ponctuelle, indique-t-on. Et pourtant, la démographie, l'urbanisation, les conditions de circulation ou l'informatique ont considérablement modifié le pays.

La Lozère n'a qu'un arrondissement (Florac), en plus de l'arrondissement chef-lieu de Mende. Le Haut-Rhin, pas plus vaste pourtant, en compte cinq. Le territoire de Belfort se contente d'une préfecture. Celle de la Manche, à Saint-Lô, est moins peuplée que la sous-préfecture de Cherbourg, de même que Châlons-sur-Marne, préfecture de la région Champagne-Ardenne, est une ville moins importante que Reims, sous-préfecture. Entre Le Havre (sous-préfecture de Seine-Maritime) et Nontron (Dordogne), il y a un monde en termes de population, de rythme de réunions et de démarches des administrés.

(...)

Autant les tâches administratives traditionnelles (délivrance de titres, contrôle de la légalité des actes des communes, représentation officielle) vont s'amenuiser, voire être traitées uniquement en préfecture, autant les fonctions d'animation, de conseil, d'écoute, d'ingénierie administrative sur des dossiers complexes se développeront.


"FACILITATEURS" D'INITIATIVES


Dominique de Villepin veut que les sous-préfets s'investissent davantage dans la vie des entreprises, la prévention de la délinquance, la consolidation ou la rationalisation des services publics, l'écoute des associations.

Bref, en faire des "facilitateurs" d'initiatives et des professionnels de la mise en oeuvre des politiques d'Etat. Il suggère même que les préfets délèguent à des sous-préfets des compétences générales, dans un domaine spécifique, pour l'ensemble du département : politique de l'eau, agriculture biologique, accueil des gens du voyage, urbanisme commercial...

Paul Roncière, préfet de la région Bourgogne, a ainsi confié à la sous-préfète de Beaune le dossier de l'énergie éolienne et à un autre la supervision des actions de développement dans le parc naturel du Morvan. "Il faut utiliser les compétences de ces fonctionnaires de catégorie A à 120 %", lance-t-il. On pense au mot de Napoléon III : "On gouverne avec des partis, on administre avec des capacités."

Marie-Françoise Lecaillon, en poste à Cambrai (Nord), entretient des rapports étroits avec la chambre de commerce, qu'elle juge "très active", et passe beaucoup de temps à "détecter, accompagner, favoriser les projets de développement des entreprises". Avec ses collègues de Valenciennes et d'Avesnes, "c'est-à-dire ceux du sud du Nord...", elle a été chargée de mettre en place une organisation expérimentale de l'ensemble des services publics et parapublics.


(...)

Dans cette perspective, Dominique de Villepin a demandé aux préfets de région de lui faire parvenir, début mai, des propositions de réforme territoriale portant, notamment, sur la révision des limites géographiques des arrondissements. Avant de les rendre publiques, le gouvernement, évidemment, y regardera à deux fois...

François Grosrichard
Extraits de l'article paru dans l'édition du 23.04.05

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 … 980,0.html


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#38 27-04-2005 20:08:02

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Re: Actualités - Des petites infos à partager

Batiactu, 27/04/2005     (Extraits)

A41 : 850 millions d’euros pour relier Annecy à Genève

Selon le groupement ADELAC (composé de Bouygues et d'AREA), retenu pour la concession de la section de l’autoroute A41 reliant Annecy à Genève, le financement de l’opération s'élève à « près de 850 millions d’euros ».


(...)

A noter qu’ADELAC est constitué à hauteur de 49,9 % par AREA, filiale d’Autoroutes-Paris-Rhin-Rhône (APRR) à 46,1 % par Bouygues (Bouygues Construction et Colas), à 2 % par la Caisse d’épargne et de prévoyance des Alpes.
Pour rappel, en 2003 un appel à candidatures avait été lancé au niveau national et européen pour la concession de cette section. La société Eiffage, le groupement SA41N (réunissant ASF, Vinci Concessions, Vinci SA, Vinci Infrastructures et Ferrovial Infrastructures et Ferrovial Agroman) ainsi qu’ADELAC avait été admis à présenter une offre.
avec AFP
( 27/04/2005 )


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#39 27-04-2005 20:18:51

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Re: Actualités - Des petites infos à partager

Le Monde, 27/04/2005     (Extraits)

Les collectivités locales doivent faire face au vieillissement de la population
LE MONDE | 27.04.05 | 13h59  •  Mis à jour le 27.04.05 | 13h59
   
Habitat, transports, aides et soins à domicile : autant de domaines que les collectivités locales doivent désormais traiter à la lumière du vieillissement de la population. En réponse à l'apparition de ces nouveaux besoins, elles ont considérablement élargi leur champ d'intervention et développé des politiques spécifiques. Conséquence : les dépenses ont fortement augmenté.

    5 millions de personnes auront plus de 85 ans en 2050


(...)

Revenus. 900 000 personnes environ sont encore concernées par le minimum vieillesse, soit 9 % des retraités. Et 850 000 perçoivent l'allocation personnalisée d'autonomie (APA).
[-] fermer

"Aujourd'hui, tous les départements sont confrontés à une augmentation des charges liées aux personnes âgées" , reconnaît Bernard Cazeau, président (PS) du conseil général de la Dordogne et président de la commission des politiques sociales et familiales à l'Assemblée des départements de France (ADF).


(...)

ÊTRE À L'ÉCOUTE

Après s'être longtemps préoccupées des enfants et des jeunes, les villes développent aujourd'hui des politiques en direction du troisième âge. "Les municipalités ont un rôle essentiel à jouer pour briser la tendance à l'isolement, au repli sur soi, pour encourager tout ce qui vise à la mixité sociale, culturelle, au cloisonnement des classes d'âge" , reconnaissait Patrick Braouezec, député (PCF) et président de la communauté d'agglomération de Plaine-Commune (Seine-Saint-Denis), en juillet 2004, lors d'un séminaire organisé par l'Institut des villes sur le thème "Villes et vieillir" . Mais cette politique exige de l'attention et de l'imagination. "Les personnes âgées ne sont pas toujours revendicatrices. Il faut donc aller de l'avant, tout en étant à l'écoute de leurs aspirations" , estime Bernard Labbé, maire (app. UMP) de Gorcy (Meurthe-et-Moselle) et président du comité qui a piloté le projet de l'Institut des villes.

Les personnes âgées, dans leur immense majorité, souhaitent vivre chez elles le plus longtemps possible, même lorsqu'elles ont un léger handicap. Aujourd'hui, l'âge moyen d'entrée en maison de retraite est de 85 ans. Il faut donc concevoir les activités et les services de manière à ne pas les exclure de la vie de la cité.

"SOLUTIONS INNOVANTES"

En 2002, selon une enquête réalisée par la direction de la recherche, des études, de l'évaluation et de la statistique (Drees), 80 % des municipalités développaient des actions en faveur des personnes âgées. Sur dix communes, huit avaient mis en place un service de portage de repas, et six un service d'aide ménagère.

(...)

A Lyon, un système de chèques "domicile-liberté" a été créé, en décembre 2002, pour offrir la possibilité aux personnes de plus de 70 ans de réaliser des sorties en ville. Besançon, comme d'autres villes, a instauré un conseil des sages pour permettre aux seniors de s'investir plus largement dans la vie de la cité.

De nouvelles formules d'hébergement apparaissent. Foyers temporaires, unités de vie, centres d'accueil de jour spécialisés : les municipalités s'efforcent d'adapter l'offre à une demande de plus en plus variée, et de trouver une alternative aux maisons de retraite traditionnelles, où les personnes âgées se retrouvent parfois isolées.


(...)

Si les idées ne manquent pas, leur réalisation coûte cher. "Les finances des collectivités locales ne sont pas extensibles. On a rarement les moyens de faire tout ce qu'on l'on souhaiterait, confie M. Labbé. Mais l'enjeu est important, c'est pourquoi il est nécessaire d'être volontariste."
Valentin Bontemps
Article paru dans l'édition du 28.04.05


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#40 29-04-2005 11:55:31

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Re: Actualités - Des petites infos à partager

Ahhhh c'est horiiiiiiible lol  A8

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#41 29-04-2005 12:31:05

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Re: Actualités - Des petites infos à partager

Le Monde, 29/04/2005   (Extraits)

Le gouvernement face au casse-tête des pôles de compétitivité
LE MONDE | 28.04.05 | 14h21  •  Mis à jour le 28.04.05 | 14h32

   
Deux mois après la clôture de l'appel à candidatures pour les pôles de compétitivité, le gouvernement commence à avoir une nouvelle idée du potentiel industriel de la France. Les 105 projets remis le 28 février au ministre (UDF) chargé de l'aménagement du territoire, Gilles de Robien, donnent une image positive et plus dynamique que certaines mauvaises nouvelles comme le moral des patrons en berne ou les délocalisations.

    Des réformes nécessaires

"Après l'annonce de l'appel à candidatures, j'ai fait un tour des grandes villes de France pour en expliquer le concept. A chaque fois, il y avait entre 350 et 700 personnes dans la salle : des chefs d'entreprise, des chercheurs, des directeurs de laboratoire, des universitaires, des responsables locaux... Le principe et les objectifs étaient bien reçus et compris" , note Christian Blanc, député des Yvelines (app. UDF), et auteur d'un rapport sur les pôles de compétitivité.


(...)

Personne, en effet, n'imaginait qu'en moins de trois mois, des entreprises, des chercheurs, des universitaires, des responsables régionaux parviendraient à mettre sur pied autant de projets (Le Monde du 9 février). Surtout, on se préparait au ministère de l'industrie à classer très vite "hors sujet" huit dossiers sur dix. Or les trois quarts se révèlent très intéressants.

Dans l'entourage de Gilles de Robien, on estime qu'une douzaine, voire une petite quinzaine, de projets répondent aux quatre principaux critères définissant un pôle de compétitivité : l'association d'industriels, de laboratoires de recherche et d'une université ou d'un centre de formation, tout en ayant une notoriété internationale, avérée ou potentielle.

(...)


D'ores et déjà, ce groupe de travail interministériel a résumé chaque projet et se prépare à transmettre son travail d'ici au 15 mai à un groupe de personnes qualifiées que doit nommer le premier ministre. Si la présidente du groupe de personnalités a été désignée ­ il s'agit d'Anne Duthilleul-Chopinet, la première femme entrée à Polytechnique, sortie major en 1972, présidente d'un établissement public, l'ERAP ­, la liste des 25 ou 30 membres n'est pas encore arrêtée. Elle devrait être publiée "d'ici une semaine" , assure-t-on à Matignon. La sélection finale des pôles reviendra au CIADT de juillet.

D'ici là, le gouvernement devra trouver le meilleur moyen de répondre à l'abondance de projets, avec une enveloppe budgétaire restreinte. L'exercice n'est pas simple. François d'Aubert, le ministre de la recherche, prévient : "Ces pôles répondent à des cas de figure très différents, il n'est pas facile de les hiérarchiser." Quant à Patrick Devedjian, ministre de l'industrie, il estime que "certains doivent être agrégés, cousus ensemble" , pour mieux répondre aux critères.

TRAVAILLER ENSEMBLE

Pour l'instant l'enveloppe prévue est de 750 millions d'euros, la moitié venant du budget de l'Etat, à travers des exonérations d'impôts sur les sociétés, de taxe professionnelle, de taxe foncière, de cotisations sociales. Jean-Pierre Raffarin ne serait pas opposé à ce qu'elle soit revue à la hausse.

A Bercy, on rappelle que la défiscalisation est loin d'être le seul enjeu de ces pôles. "Les finances publiques sont un liant utile pour solvabiliser les démarches. Mais ce n'est pas l'essentiel : il faut aligner la logique d'allocation des ressources de la puissance publique avec les pôles de compétitivité" , indique un proche du ministre de l'économie.

(...)

Accompagnant M. Devedjian et son homologue néerlandais Laurens Jan Brinkhorst à Crolles, près de Grenoble, le représentant à Lyon de la délégation commerciale des Pays-Bas, Ruud Volkers, faisait remarquer : "Les pôles de compétitivité nous permettent déjà de mieux identifier les entreprises françaises et de mieux orienter les sociétés néerlandaises qui nous interrogent."
Sophie Fay
Article paru dans l'édition du 29.04.05


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#42 29-04-2005 23:59:51

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Re: Actualités - Des petites infos à partager

AFP     (Extraits)

29 avril, 16h08
Cadarache: un réacteur de recherche international annoncé pour 2014
Le Commissariat à l'Energie atomiquedevrait entamer en 2007 les travaux de construction d'un "réacteur de recherche et de valorisation" sur son site de Cadarache (Bouches-du-Rhône), a-t-on appris vendredi auprès du CEA.
Baptisé "Jules Horowitz", ce réacteur, d'un coût estimé à plus de 500 millions d'euros, doit remplacer à terme le réacteur de recherche Osiris installé à Saclay (Essonne) ainsi que plusieurs autres réacteurs européens du même type.

(...)

Le RJH, qui s'inscrit dans le cadre d'une collaboration internationale ouverte à un large partenariat d'organismes de recherche, universitaires et industriels, pourra accueillir simultanément une vingtaine d'expériences.
Il fournira également entre 25% et 50% des radioéléments destinés à la médecine nucléaire européenne, à des fins de diagnostic et de thérapie.
Le calendrier prévoit l'achèvement des travaux en 2007.
Avant le début du chantier, conformément à la demande de la Commission du débat public, le CEA a récemment lancé une concertation locale qui doit s'achever en juin prochain.


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#43 30-04-2005 00:00:31

Boris_F
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Re: Actualités - Des petites infos à partager

AFP     (Extraits)

29 avril, 09h00
Il y a 50 ans la Seine-inférieure devenait Seine-Maritime
Le département de la Seine-Maritime célèbre en 2005 le cinquantième anniversaire de son appellation, préférée en 1955 à celle de Seine-inférieure qui datait de la Révolution française, a-t-on appris vendredi auprès du cabinet de son président Didier Marie (PS).
A cette occasion, le conseil général a lancé un appel pour trouver un nom aux habitants de ce département, le neuvième de France par sa population.

(...)

Cet élu proposa le nom de "Porte-océane" mais cette dénomination aurait signifié un décalage des numéros de plusieurs départements et le ministère de l'Intérieur se prononça finalement en faveur de "Seine-Maritime".
Ce nom avait déjà été avancé pour dénommer l'arrondissement du Havre qui avait souhaité à la fin du XIXe siècle se dissocier de la Seine-inférieure. Mais l'opposition résolue des élus de Rouen tout autant que la guerre avec l'Allemagne en 1870 avaient fait capoter ce projet.


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#44 03-05-2005 14:00:50

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Re: Actualités - Des petites infos à partager

AFP

3 mai, 10h31
Belle-Ile va être ravitaillée en eau par bateau
Belle-Ile va être ravitaillée en eau douce par bateau à partir de juin, en raison de la sécheresse, afin de répondre aux besoins en eau quatre fois supérieurs sur l'île l'été que l'hiver, a-t-on appris mardi auprès de la communauté de communes de l'île morbihanaise.
Un terminal flottant va être construit, en juin, à un kilomètre de la côte, selon la même source. Une canalisation de 20 centimètres de diamètre reposant sur des bouées flottantes acheminera 4.000 mètres cubes d'eau par jour.
Ce type de mesure n'avait pas prise depuis 1974 et 1989. Le coût de l'opération n'a pas encore été établi selon la communauté de communes.


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#45 03-05-2005 14:12:24

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Re: Actualités - Des petites infos à partager

Batiactu, 3/05/2005     (Extraits de l'article)

Bourges : nouveau visage pour l’ancien site de GIAT Industries

Les anciens terrains militaires et industriels devraient être réaménagés pour développer un pôle universitaire et tertiaire.


D’ici à 2016, l’ancien site militaire et industriel de 32 hectares en bordure du centre-ville de Bourges devrait accueillir des locaux universitaires, des entreprises du tertiaire, des logements et de nouvelles voies de circulation, selon Les Echos.

Ce projet entre dans le cadre d’un contrat signé en janvier 2004 pour redynamiser le bassin d’emploi. Quinze mois d’études plus tard, un schéma directeur d’aménagement en quatre étapes jusqu’à 2016 a été proposé.

(...)

Le Sud-Est du secteur est le principal concerné par ce nouvel aménagement, soit une zone désaffectée de 8 hectares appartenant à GIAT Industries (dont la cession est en cous de discussion). A noter que si la communauté de communes pilotera l’opération, des acteurs publics et prives pourront également intervenir.
La première phase des travaux concernera la démolition des bâtiments de cette portion, excepté une salle d’armes de 10.000 mètres carrés que le département compte réhabiliter.
Ce chantier, estimé à 10 millions d’euros, prévoit notamment l’extension de l’Ensib, l’installation de la faculté de droit, du campus des formations de la CCI et d’une maison des langues. Une halle des sports et une résidence universitaire pourraient également voir le jour à proximité. Le chantier pourrait être en partie financé par des fonds européens.

( 03/05/2005 )


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#46 04-05-2005 19:41:35

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Re: Actualités - Des petites infos à partager

AFP     (Extraits)

4 mai, 18h24
Une société de distribution condamnée pour avoir fourni de l'eau polluée
La société de distribution d'eau SAUR a été condamnée mardi par le tribunal d'instance de Mulhouse à rembourser les bouteilles d'eau utilisées par seize clients en raison d'une pollution à l'atrazine de l'eau du robinet, a-t-on appris mercredi auprès des intéressés.

(...)

Depuis novembre 2004, les habitants ont retrouvé une eau non polluée, grâce au raccordement du réseau avec celui de Mulhouse.
"Ce jugement nous permet maintenant de faire pression sur la SAUR pour qu'elle maintienne la qualité de l'eau et surtout des tarifs raisonnables. Si elle refuse, nous inciterons tous les habitants du canton à demander au tribunal le remboursement de leur eau", a continué M. Becht.
"Nous continuerons à nous battre (...) pour que chaque consommateur et les générations futures puissent bénéficier d'une eau potable à leur robinet au prix le plus juste possible", a ajouté Jean Kimmich, président d'Acquae, association créée par les habitants.
La SAUR n'a pas souhaité réagir avant de prendre connaissance des conclusions du tribunal.


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#47 04-05-2005 19:46:51

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Re: Actualités - Des petites infos à partager

Le Monde, 4/05/2005     (Extraits de l'article)

Le Festival de Cannes rapporterait 110 millions d'euros à la ville
LEMONDE.FR | 04.05.05 | 11h30  •  Mis à jour le 04.05.05 | 16h27
   
"Le 58e Festival se présente sous de bons auspices. Pour cet événement, notre hôtel est complet depuis fin 2004, la moitié étant louée aux acteurs du marché du film et l'autre au monde des stars. Quinze pour cent de notre chiffre d'affaires annuel est réalisé durant le Festival", explique Eric Boonstoppel, directeur du Majestic, l'un des cinq palaces de la Croisette.

(...)

28 000 EUROS LA NUIT

Outre ses 305 chambres aux tarifs haute saison - entre 490 et 900 euros la nuit -, le Majestic dispose de 80 espaces publicitaires qu'il loue aux maisons de production entre 15 000 et 35 000 euros. "Il ne nous reste aucun panneau publicitaire à louer, alors que l'an dernier nous n'avions pas tout vendu", commente le directeur de l'établissement.

Un peu plus loin sur la Croisette, les prix explosent. Le Martinez propose une suite de 1 000 m² avec vue sur mer pour 28 000 euros la nuit. Le Carlton, de son côté, ouvre sept nouvelles suites à l'occasion du Festival, et demande 12 000 euros pour une nuit dans la suite impériale de 400 m².

D'autres préfèrent aux chambres d'hôtel le cadre d'un yacht pour conclure leurs affaires. 400 000 dollars les deux semaines, selon Denis Poirier, directeur commercial de Three B Yachting.

4 000 VÉHICULES LOUÉS

Sur la Croisette, on ne se promène pas à pied : une centaine de véhicules sont prêtés par Renault pour le transport gratuit des vedettes. Tandis qu'Europcar n'a plus une seule voiture disponible à louer sur sa flotte de la Côte d'Azur - constituée de 4 000 véhicules.

(...)

10 000 BOUTEILLES DE CHAMPAGNE

Côté nourriture, 25 000 personnes passent à table dans les trois restaurants appartenant au Majestic, 2 000 par jour au Martinez. Au menu, entre autres : 500 kilos de viande, 50 kilos de caviar, 800 kilos de langoustes, 2 tonnes de homards, 350 kilos de foie gras, 3 tonnes de poissons et 10 000 bouteilles de champagne.

(...)

Mais, revers de la médaille, le Festival de Cannes, c'est aussi 2,6 millions de déchets. Aussi, la ville doit étoffer son personnel durant cette période afin d'assurer son nettoyage.
Avec AFP


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#48 10-05-2005 00:21:57

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Re: Actualités - Des petites infos à partager

Le Moniteur 09-05-2005 a écrit:

Des travaux routiers doivent être réalisés d’urgence dans la vallée de la Romanche


Les ingénieurs auteurs d'un rapport sur les risques d'éboulement d'un morceau de montagne qui obstruerait la vallée de la Romanche, reliant Grenoble aux stations de ski de l'Oisans, préconisent la réalisation rapide d'une déviation routière.

Dans ce rapport présenté aux élus et à la presse lundi à la préfecture de Grenoble, les ingénieurs préconisent aussi à très court terme la réalisation de travaux de contention de l'eau. A plus long terme, "il faudra poser la question de la création d'une galerie hydraulique pour évacuer l'eau de la Romanche et la création d'un tunnel routier", a indiqué un des rapporteurs, l'ingénieur général Philippe Huet.

(...)

La réalisation d'une déviation coûterait 15 M EUR et les travaux de contention de l'eau sont évalués entre 5 et 10 M EUR.
Une galerie pour évacuer l'eau coûterait 80 M EUR et un tunnel routier reviendrait à 50 M EUR. Ces chiffres "sont à mettre en parallèle avec le potentiel des dégâts qui, hors dégâts humains, irait de 100 à 1 milliard d'euros, ou plus", a affirmé M. Huet cité par l’AFP.

L'article entier se trouve sur:
http://www.lemoniteur-expert.com/depech … amp;mode=0


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#49 10-05-2005 12:46:51

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Re: Actualités - Des petites infos à partager

Le Monde, 10/05/2005     (Extraits de l'article)

Les parcs de loisirs tentent de fidéliser leur clientèle
LE MONDE | 09.05.05 | 12h40  •  Mis à jour le 09.05.05 | 14h16 

Les déboires que rencontrent actuellement plusieurs parcs de loisirs en France, à l'image de Cap'Découverte, dans le Tarn, ou de Vulcania, en Auvergne, témoignent, une nouvelle fois, de la difficulté de leurs promoteurs à créer, autour de ces lieux de loisirs, une chalandise suffisamment importante pour assurer leur rentabilité.


(...)


Mieux : alors que le "marché hexagonal" est estimé à 30 millions de visiteurs, les 83 parcs français les plus importants déclarent 44 millions d'entrées. Un petit quart de ces visiteurs sont étrangers, et, sur ces dix millions de visiteurs étrangers, sept millions vont à Disneyland-Paris. Dans son enquête, le bureau d'études va plus loin : le véritable potentiel se situerait entre 55 et 70 millions de visiteurs. Des chiffres qui ont de quoi faire tourner la tête à des collectivités locales !


AUGMENTATION DE CAPITAL


Toutes ont, un jour, rêvé d'avoir leur Futuroscope de Poitiers, né en 1986 de la volonté de René Monory, l'ancien président du conseil général de la Vienne. Devant le succès initial de ce parc, un grand nombre de collectivités ont franchi le pas. Si les projets qu'elles ont portés ne sont pas mort-nés, beaucoup se retrouvent dans une situation financière difficile.


(...)

Investir dans de nouvelles attractions, c'est également le choix fait par Euro Disney, l'exploitant de Disneyland-Paris. Début avril, le parc de Marne-la-Vallée (Val-de-Marne) a lancé une nouvelle attraction : Space Mountain Mission 2, nouvelle version de Space Mountain, l'un des moteurs de la fréquentation du parc, lors de sa mise en service, il y a dix ans. A l'époque, sous la houlette de Philippe Bourguignon, le parc avait investi plus de 90 millions d'euros pour cette attraction inspirée de l'oeuvre de Jules Verne De la Terre à la Lune.

Euro Disney vient de procéder à une augmentation de capital de 253,3 millions d'euros dans le cadre de son plan de relance et de restructuration financière. Dans les trois prochaines années, près de 240 millions d'euros seront consacrés au lancement de nouvelles attractions.

(...)

Le potentiel de croissance de ce secteur a même conduit le gouvernement à lancer une réflexion pour soutenir une activité qui regroupe plus de 200 entreprises, souvent familiales, et qui représente un levier de développement pour stimuler les économies locales. "Cet aspect est important, rappelle M. Bennet, les parcs créent des emplois, font travailler des entreprises locales. Ils sont souvent une porte d'entrée pour des jeunes sans qualification." De fait : un emploi permanent dans un parc de loisirs génère entre 1 et 3 emplois saisonniers. Environ 25 000 salariés travaillent dans les parcs, 50 000 en haute saison.

François Bostnavaron
Extraits de l'article paru dans l'édition du 10.05.05


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#50 11-05-2005 17:44:52

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Re: Actualités - Des petites infos à partager

Batiactu, 11/05/2005    (Extraits de l'article)

Le succès des «pôles de compétitivité» fait naître les «pôles d’excellence»

L'appel à projets pour des «pôles de compétitivité» a suscité le dépôt de 105 dossiers. Un succès qui a incité le gouvernement à préparer une nouvelle catégorie de pôles, moins importants et davantage axés sur l’aménagement du territoire.

Lancé le 4 décembre 2004 et clôturé le 28 février dernier, l’appel à projets a rencontré un vif intérêt tous secteurs d’activités confondus. Sur les 105 projets, selon le ministre des Transports et de l’Aménagement Gilles de Robien, «15 concernent l’agro-alimentaire, 11 les biotechnologies, 17 le multimédia et l’électronique, 16 les transports, 19 l’industrie lourde et la gestion des risques, 7 l’énergie», les autres concernant le textile ou la mécanique.

(...)

Une enveloppe globale de 750 millions d’euros a été prévue jusqu’en 2007 (dont 50% apportés par l’Etat), à travers des exonérations d’impôts sur les sociétés, de taxe professionnelle, de taxe foncière, de cotisations sociales. Un budget qui «pourrait être légèrement réévalué si les projets choisis le nécessitaient», a précisé le Secrétaire d’Etat à l’Aménagement du territoire, Frédéric de Saint Sernin.

Création de «pôles d’excellence»

Plus de 100 candidatures, cela pose un problème puisque l’enveloppe budgétaire avait été calculée pour satisfaire les besoins de 15 à 20 pôles maximum… D’où l’idée d’activer parallèlement aux «pôles de compétitivité», des «pôles d’excellence» réservés aux candidats recalés en juillet et dont les projets n’atteignent pas la dimension stratégique espérée. Le gouvernement estime également que les dossiers doivent être hiérarchisés et qu’ils n’ont pas tous vocation à recevoir le même soutien financier.

(...)

Concernant ces nouveaux pôles, également appelés «territoires de performance», le gouvernement a rappelé que les projets éligibles «seraient basés sur la même conception et la même philosophie d’innovation et de dynamique créatrice d’emploi que les pôles de compétitivité», avec cependant une différence : celle d’ «une visibilité internationale plus réduite».

N.C-M avec AFP
( 11/05/2005 )


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