Bordeaux Métropole - Discussion générale

rif75 a écrit:

Dijon capitale du vin avec le soutien de Macron ? Bordeaux voit rouge

Le président français et le gouvernement ont accordé leur préférence à la capitale bourguignonne plutôt qu’à Reims ou à Bordeaux pour accueillir le siège de l’Organisation internationale de la vigne et du vin.

L’Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV) regroupe 48 États membres. Qualifiée d’“ONU du vin”, l’OIV est notamment chargée d’harmoniser les pratiques de production à travers le monde. Lundi 12 juillet, le secrétaire d’État français chargé du Tourisme, Jean-Baptiste Lemoyne, a indiqué sur Twitter avoir proposé la ville de Dijon pour accueillir en 2024 le siège de l’organisation, actuellement installée dans le très chic VIIIe arrondissement de Paris.
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La presse française laisse entendre que le président français ne traite pas la région de Bordeaux avec le respect qu’elle mérite, poursuit Food and Wine. Ça risque de tourner au vinaigre

https://www.courrierinternational.com/a … voit-rouge

Le meilleur article sur la question est celui de Vitisphère. J'ai lu tout ce que j'ai trouvé depuis une semaine, et il semblerait que l'idée que l'OIV doive quitter Paris viendrait du maire de Dijon qui avait préparé son dossier bien en amont. Pour le moment la Russie résiste, elle n'a pas envie d'aller en province. A l'automne, une réunion doit avoir lieu à Dijon où le maire se fait fort de convaincre la Russie.

Le meilleur article sur la question est celui de Vitisphère. J'ai lu tout ce que j'ai trouvé depuis une semaine, et il semblerait que l'idée que l'OIV doive quitter Paris viendrait du maire de Dijon qui avait préparé son dossier bien en amont. Pour le moment la Russie résiste, elle n'a pas envie d'aller en province. A l'automne, une réunion doit avoir lieu à Dijon où le maire se fait fort de convaincre la Russie.

Je n'ai pas l'impression qu'il s'agisse d'une initiative du maire de Dijon. Le site Vitsphere donne les raisons.

https://www.vitisphere.com/actualite-94 … du-vin.htm

l’ONU du vin vient de sommer l’État français de lui trouver dans l'année un immeuble définitif, afin d’accueillir correctement ses employés et les conférences internationales régulièrement organisées. Accueillant par accord international le siège de l’OIV, l’État français assure le loyer de l’OIV et doit désormais lui trouver une solution pérenne.

Changements de propriétaire et de destination obligent, l’OIV a quitté fin 2019 son adresse parisienne cossue du 18, rue d’Aguesseau (qu’elle occupait depuis 1966) pour le 35, rue de Monceau (toujours dans le huitième arrondissement de Paris). Pandémie de covid et confinements mondiaux aidant, les visioconférences ont permis de réduire le manque de place des nouveaux locaux, mais l’approche du centenaire de l’OIV (en novembre 2024) et la fin du mandat de son délégué général (en 2023 pour l'espagnol Pau Roca) semblent pousser l’organisation à souhaiter une résolution rapide. Une relocalisation en régions est désormais sur la table alors qu'une solution parisienne semble difficilement atteignable actuellement (loyers exorbitants obligent).

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Donc c'est bien l'OIV qui est à l'initiative de la demande de déménager. Et le choix de Dijon semble bel et bien être une mesure politique.

Chrisl a écrit:

Cela c'est la version officielle mais, le maire de Dijon a expliqué qu'il avait fait son dossier bien avant tous les autres.  Il semble bien qu'il ait manoeuvré bien en amont, sachant qu'il a de bonnes relations avec Macron car, il est étrange que l'Etat ne propose aucune solution de rechange à l'OIV pour que cet organisme reste à Paris, le  poussant à aller en province et même à Dijon (Cf, le plaidoyer de jean-Baptiste Lemoyne en faveur de cette ville  lors de la conférence du 12 juillet de l'OIV) alors que cette délocalisation ne fait pas l'unanimité.

Les informations que le maire de Dijon a pu avoir, ne sont pas arrivées sur son bureau par hasard. Il a tranquillement préparé son dossier au grand dam de Reims et Bordeaux. Il y a bien collusion avec le gouvernement pour que Dijon soit retenu.

Résidence "Parenthèse" à Bordeaux

PROMOTEUR :  Vilogia
ARCHITECTE : 4A architecture (33 Bordeaux)
ADRESSE : 86 boulevard Godard 33000 Bordeaux
LOGEMENT : 67 logements du T2 au T5
LIVRAISON : 4ème trimestre 2022

Plus d'infos :http://logementneufabordeaux.fr/2021/08/residence-parenthese-a-bordeaux.html

Pour avoir des arbres sur les terrasses, il faut les renforcer pour supporter le poids de la terre et des arbres, ce qui suppose davantage de béton. Si l'on veut qu'ils se développent et ne deviennent pas des bonsaï alors qu'ils poussent sur peu de terre, il faut les alimenter par un goutte à goutte d'engrais liquides. Tout cela est bien artificiel.

Je trouve ça intéressant d'aménager des cours d'écoles moins bétonnées. Et n'ayant pas été très fan de foot étant enfant, j'ai passé mon temps à raser les murs, sur les quelques espaces restants, donc je ne vais certainement pas pleurer sa disparition ! ^^

C'est quoi néo-bordelais ?

Si vous voulez en mettre, pourquoi pas, mais pas sur la rive droite en tout cas. Seule le carré autour de l'ancienne gare est typiquement bordelais. On ne retrouve pas tellement ailleurs cette architecture. La rive droite, c'est davantage l'industrie, ce qu'on retrouve avec les toits en pente de Bastide-Niel.

Alors, bien sur, c'est parfois réussi. Mais je reste traumatisé par les immeubles néo-toulousains qui ont fleuri à Toulouse (merci Kaufman Broad), avec leurs 6 étage de pseudo-briquette. Au final, on pense aux quartiers de stations thermales ou de montagne en Amérique du nord qui recréent l'Europe en carton pâte.

Je pense au contraire qu'il faut faire des immeubles beaux et modernes pour casser ce cliché bordelais que seul l'ancien est beau (demandez aux habitants de la rue de la Rousselle...)

Basbel a écrit:

C'est quoi néo-bordelais ?

Si vous voulez en mettre, pourquoi pas, mais pas sur la rive droite en tout cas. Seule le carré autour de l'ancienne gare est typiquement bordelais. On ne retrouve pas tellement ailleurs cette architecture. La rive droite, c'est davantage l'industrie, ce qu'on retrouve avec les toits en pente de Bastide-Niel.

Alors, bien sur, c'est parfois réussi. Mais je reste traumatisé par les immeubles néo-toulousains qui ont fleuri à Toulouse (merci Kaufman Broad), avec leurs 6 étage de pseudo-briquette. Au final, on pense aux quartiers de stations thermales ou de montagne en Amérique du nord qui recréent l'Europe en carton pâte.

J'ai vu qu'il y a un exemple réussi et bien intégré boulevard Antoine Gautier, avec de la vraie pierre pour l'habillage des façades. Il y en a un autre à côté de l'arrêt de tram Godard, très bien intégré lui aussi. C'est beaucoup plus qualitatif que certains trucs que tu as pu voir à Toulouse.

Basbel a écrit:

L'immeuble construit récemment place Saint-Michel est aussi très réussi dans le style ancien, quoi qu'en disent certains. Il est aussi très cher. Il y a aussi un petit immeuble très réussi rue des terres de Borde.

Pour l'immeuble construit sur le boulevard Antoine Gautier, un article daté de 2010 indique que le prix au mètre carré était de 1 900 euros. Les prix de l'immobilier ont fortement augmenté depuis, mais à l'époque, cet immeuble n'était donc pas plus cher à construire, alors pas beaucoup plus. Pour les autres, je ne sais pas. Mais je pense que cette solution, ça peut être bien pour construire des immeubles nouveaux là où y a des gens creuses ou pour surélever des bâtiments trop petits.

Basbel a écrit:

Non, je ne suis pas contre l'imitation de l'ancien si ça doit s'intégrer dans un quartier ancien. Ce qui serait une grosse erreur selon moi, ce serait un ensemble d'immeubles pseudo-anciens, tout un pâté de maison. Là, ça se voit qu'on est dans la reproduction, et donc ça ne marche pas selon moi.

Il y a aussi des alternatives comme un style néo-bordelais, qui serait inspiré de l'architecture ancienne sans pour autant en être une copie. En région parisienne, on peut voir des exemples réussis d'immeubles néo-haussmanniens dans des communes des Hauts-de-Seine : Levallois-Perret, Puteaux, Issy, Vanves, Clamart ou encore Le Plessis-Robinson. Dans ces villes, on trouve de bons comme de mauvais exemples. Mais quand on voit qu'un îlot entier ou que des quartiers entiers sont en style néo-traditionnel, on voit une certaine cohérence dans l'architecture et les hauteurs, pas comme ailleurs où on a l'impression que chaque promoteur a construit son truc dans son coin sans se soucier de se qui se construisait à côté ni du bâti déjà existant.

À Berlin, il y a un style qui se développe, avec des coins qui ont des immeubles mitoyens qui s'inspirent des immeubles de la première moitié du XXème siècle, certains semblent sobres mais très réussis. Ça fait moderne, et ça ne ressemble pas à de gros blocs comme trop de constructions récentes qu'on voit en France.

L'interview de Bernard Blanc est pas mal. Dans l'ensemble, même si je suis pessimiste sur les coûts de construction de son urbanisme frugal je le trouve pertinent.
A une exception près : quand il affirme qu'il n'y a plus de friches dans Bordeaux. On lui montre une vue satellite du secteur Amédée Saint-Germain ?

amart a écrit:

ITW payante du coup je ne l'ai pas lue, mais qd on entend lui ou le maire dire qu'on assez de constructions de logements, je pense qu'on ne vit pas dans la même réalité?

Autre sujet, le skatepark des Chartrons va évoluer, Darwin va récupérer leurs équipements.
https://www.20minutes.fr/bordeaux/31310 … lace-ville

am

Des milliers d’années de commerce mondial basées sur l’offre et la demande. Mais non, deux irréductibles bordelais comptent bien démontrer que c’est faux. On attend avec impatience leur démonstration. En attendant, certaines prévisions parlent d’une augmentation des prix de 25% avant 2030 pour Bordeaux.

Superbe reportage sur l'architecture sur Bordeaux pour changer un peu, on y voit la méca sur la fin
https://france3-regions.francetvinfo.fr … 72081.html
am

https://objectifaquitaine.latribune.fr/ … 94020.html

Les mises en ventes de terrains à bâtir ont piqué du nez dans toute la région au 1er semestre 2021 tandis que les ventes progressaient et que les stocks s'enfonçaient dans le rouge. Autant de facteurs annonciateurs d'une crise qui se rapproche dans la construction de logements individuels. En Gironde, la situation est encore plus tendue, souligne l'Observatoire de l'immobilier du Sud-Ouest (Oiso) et confirme le début d'une véritable pénurie. Le ZAN (zéro artificialisation nette) pourrait permettre de sortir de l'anarchie, estime Jérôme Banderier, vice-président de l'Oiso.
am