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Batiactu 21-03-2005 a écrit:

Thom Mayne, vainqueur du Pritzker 2005

L’architecte californien Thom Mayne, 61 ans, est le 8ème lauréat américain du prestigieux Pritzker Prize, 14 ans après Robert Venturi. Il est le fondateur de l’agence Morphosis, créée en 1972 avec pour but de dépasser les limites des formes et des matériaux traditionnels de l’architecture.

Depuis maintenant 29 ans, le Prix Pritzker honore chaque année un architecte vivant dont l’oeuvre construite a apporté une contribution signifiante à l’environnement bâti. Elle doit également démontré l’engagement, le talent et le caractère visionnaire de l’architecte.

L’américain Thom Mayne crée son agence d’architecture «Morphosis» en 1972. Diplômé des universités Southern California et Harvard, il commence sa carrière par de petits projets : restaurants, résidence, clinique médicale. Ce n’est qu’à la fin des années 90 qu’il gagne des concours plus importants, grâce à des dessins originaux et un usage audacieux des matériaux. ...


...L’architecte américain Frank Gehry, membre du jury et vainqueur du prix en 1989, a expliqué avoir ressenti une vive émotion à l’idée que le nouveau lauréat provienne de la même partie du monde que lui. Il a ajouté: «Je le connais depuis longtemps, je l’ai vu grandir, mûrir et devenir un architecte ‘authentique’. Et il continue d’explorer de nouvelles voies pour fabriquer des édifices bien entendus utilisables, mais aussi excitants.»

...La cérémonie de récompense aura lieu le 31 mai à Chicago, dans le Millennium Park où se trouve le Jay Pritzker Pavilion, une structure qui porte le nom du fondateur du prix et qui a été conçu par Frank Gehry. Un chèque de 100.000 dollars et une médaille en bronze accompagneront la remise officielle du prix.

Pour en savoir plus :
- Le site Internet de l’ architecte
- Le site Internet du Pritzker Prize

Miléna Chessa


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#2 27-03-2005 13:28:43

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Re: Archi. Culture. Expos.

Archicool 26-03-005  a écrit:


Le Pritzker Prize à l’analyse.


Après les architectes “historiques”, essentiellement américains, Philip Johnson (US)(1979), Luis Barragan ( Brésil)(1980), James Stirling (US)(1981), Kevin Roche (US)(1982), Ieoh Ming Pei (US)(1983), Richard Meier U.S (1984), à partir de 1992 le Pritzker prize se lance dans un tour du monde relativement “oecuménique,“ consacrant, avec un certain succès, une véritable aristocratie de l’architecture mondiale “occidentale” . En moyenne; un architecte par pays. Deux générations sont finalement représentées, ceux qui marquèrent la seconde moitié du XXe siècle, et plus récemment ceux qui écrivent le début du XXIe siècle. ( Koolhaas, Herzog et de Meuron ). Mais depuis trois ans avec Glenn Murcutt, Jorn Utzon, Zaha Hadid et aujourd’hui Morphosis, on pourrait peut être déceler une tendance à consacrer non plus une oeuvre conséquente déjà construite, mais une réelle influence, qu'elle soit par la production d’une oeuvre papier, ou une réalisation symptomatique. Influence, qui au fil des années ne s’est jamais démentie. Dans chaque agence d’architecture qui se respecte depuis vingt ans, il y a au moins une personne pour vous parler, ébahie, de Zaha Hadid, ou des recherches de Morphosis. Cette propension à marquer les esprits semble aujourd’hui plus importante, plus consacrante que l’accumulation de dizaines d’oeuvres comme pouvaient en revendiquer les Philip Jonhson, ou Kenzo Tange, Kevin Roche, Pei et associés.

Peut être un découplage entre la recherche et la production. ou un simple hasard. entre la virtualité des idées et la production de masse... qui se fait rare pour les architectes.

Cependant on ne peut contester qu’à une ou deux exceptions près, la liste des lauréats du Pritzker en vingt cinq ans semble se fondre ou se confondre d’une manière très proche de ce qui risque de devenir l’histoire officielle contemporaine de l’architecture.
Une réussite pour les organisateurs de ce prix, avec une réserve, un sentiment de mesquinerie quand à l’absence d’au moins un architecte....

Interrogé, un célèbre critique d’un journal du soir français réagit à la nomination de Thom Mayne : Citation : “ J'attendais Nouvel.. Thom Mayne? Pur produit des universités américaines, du rêve californien, et de la crainte lancinante du Big One - donc marqué par une ingénierie fondée sur l'apparence et volontiers frimeuse, Mayne et Morphosis sont cependant des décorateurs très talentueux et leurs dernières oeuvres, très étudiées, montrent que le jury a totalement digéré les normes académiques du déconstructivisme comme sa rhétorique supposée inquiétante. “ fin de citation.



Liste des lauréats du Pritzker Prize depuis 1979 ( Année de création du prix.)


1979 
Philip Johnson of the United States   
presented at Dumbarton Oaks, Washington, DC

1980 
Luis Barragán of Mexico   
presented at Dumbarton Oaks, Washington, DC 

1981 
James Stirling of Great Britain   
presented at the National Building Museum, Washington, D.C.

1982 
Kevin Roche of the United States   
presented at The Art Institute, Chicago, Illinois

1983 
Ieoh Ming Pei of the United States   
presented at The Metropolitan Museum of Art, New York, New York

1984 
Richard Meier of the United States   
presented at the National Gallery of Art, Washington, DC

1985 
Hans Hollein of Austria 
presented at the Huntington Library, Art Collections and Botanical Gardens, San Marino, California

1986 
Gottfried Boehm of Germany 
presented at Goldsmiths' Hall, London, England

1987 
Kenzo Tange of Japan   
presented at the Kimbell Art Museum, Fort Worth, Texas

1988 
Gordon Bunshaft of the United States
and 
Oscar Niemeyer of Brazil 
presented at The Art Institute, Chicago, Illinois

1989 
Frank O. Gehry of the United States   
presented at Todaiji Buddhist Temple, Nara, Japan

1990 
Aldo Rossi of Italy 
presented at Palazzo Grassi, Venice, Italy

1991 
Robert Venturi of the United States   
presented at Palacio de Iturbide, Mexico City, Mexico

1992 
Alvaro Siza of Portugal   
presented at the Harold Washington Library Center, Chicago, Illinois

1993 
Fumihiko Maki of Japan 
presented at Prague Castle, Czech Republic

1994 
Christian de Portzamparc of France 
presented at The Commons, Columbus, lndiana

1995 
Tadao Ando of Japan 
presented at the Grand Trianon and Chateau of Versailles, France 

1996 
Rafael Moneo of Spain
presented at the construction site of The Getty Center, Los Angeles, California 

1997
Sverre Fehn of Norway
presented at the construction site of The Guggenheim Museum, Bilbao, Spain
1998
Renzo Piano of Italy
presented at The White House, Washington, D.C.

1999
Sir Norman Foster of the United Kingdom
presented at the Altes Museum, Berlin, Germany

2000
Rem Koolhaas of The Netherlands
presented at the Jerusalem Archaeological Park, Israel

2001
Jacques Herzog and Pierre de Meuron of Switzerland
presented at Thomas Jefferson's Monticello, Virginia

2002
Glenn Murcutt of Australia
presented at Michelangelo's Campidoglio, Rome, Italy

2003
Jørn Utzon of Denmark
presented at The Royal Academy of Fine Arts of San Fernando

2004
Zaha Hadid of the United Kingdom
presented at the State Hermitage Museum of St. Petersburg, Russia.


Le site du Pritzker Prize
http://www.pritzkerprize.com 

[...]/cgi-bin/presse/pg-newspro.cgi?id_news=468


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#3 31-03-2005 09:14:44

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Re: Archi. Culture. Expos.

Le Monde, 31/03/2005

2005, année héroïque pour la construction
LE MONDE | 30.03.05 | 14h12  •  Mis à jour le 30.03.05 | 17h05
   
Les Français ont toujours eu le goût du superlatif architectural ­ palais, ponts, tours ou expositions universelles. L'inauguration, le 14 décembre 2004, du viaduc de Millau, dû aux vertus conjuguées de l'architecture (Norman Foster) et de l'ingénierie (Michel Virlogeux et le groupe Eiffage), a été une récente occasion de manifester leur amour du toujours plus grand, plus haut, plus vite. Repris, modifié, amplifié, cet enthousiasme populaire est devenu le lot commun des grandes puissances du XXe siècle, au point d'engendrer, pour le meilleur ou pour le pire, une mondialisation des modèles constructifs et une internationalisation des styles et des formes.

Cliquez ici !
Avec le début du IIIe millénaire ­ la date aurait fait rêver Jules Verne ­, villes et architectures semblent être entrées dans une ère nouvelle. Une ère de destruction, avec la disparition du World Trade Center de New York le 11 septembre 2001. Mais aussi une ère de construction, avec la mise en chantier sur ses ruines du projet de Daniel Libeskind, rectifié par David Childs (SOM), enrichi enfin d'une gare de Santiago Calatrava et de tours de Fumihiko Maki, Jean Nouvel, Norman Foster.

...Depuis, Gehry et Dassault ont fait une sorte de mariage d'amour, créant une société commune, Gehry Technologies, susceptible de faire de Catia la quintessence des suites logicielles pour le monde de la construction. Le plus puissant outil technologique n'est cependant rien sans l'homme, et Catia n'est finalement qu'un bras supplémentaire pour les bureaux d'ingénierie comme l'agence britannique Ove Arup and Partners, dirigée, depuis la mort de Peter Rice, par Cecil Balmond, dont le travail a été présenté début 2004 par Arc-en-Rêve, le Centre d'architecture de Bordeaux.

FLUIDES ET CIRCULATIONS

Comme Rice avait été associé aux plus grandes réalisations du XXe siècle, de l'Opéra de Sydney, de John Utzon, au Centre Pompidou à Paris, de Renzo Piano et Richard Rogers, Cecil Balmond accompagne l'inventivité des noms considérés, à tort ou à raison, comme les plus prestigieux de l'architecture contemporaine ­ Rem Koolhaas, Zaha Hadid, Ben van Berkel, Alvaro Siza, Toyo Ito, Daniel Libeskind, Shigeru Ban...

...Il y a les fanatiques de formes molles, bulles, chenilles (Future System) ou méduse (Andreu, version Pékin) quand cette architecture chewing-gum ne prend pas des allures plus élastiques encore (Zaha Hadid). Il y a les amateurs de monuments compactés (MVRDV), de blocs explosés, fracassés, dits "déconstructivistes", auxquels on assimile Gehry, ou le récent prix Pritzker, Thom Mayne, de l'agence Morphosis. Il y a encore les lanceurs de toiles d'araignée ou de voiles magiques, tel Massimiliano Fuksas, auteur du bâtiment sans fin de la nouvelle foire de Milan.

TRAUMATISMES

Nous entrons peut-être dans une de ces périodes où l'architecture doit être d'autant plus grandiose qu'elle répond à un traumatisme plus violent, à une pauvreté plus douloureuse, une situation antérieure plus humiliante ou plus désespérante....

La Chine, longtemps restée sans architectes, après le vide de la révolution culturelle, importe les grandes signatures à jet continu, en attendant d'avoir formé les siennes : Koolhaas, Herzog et de Meuron, Zaha Hadid, Riken Yamamoto, et même un bon lot de français de haut vol : Christian de Portzamparc, Marc Mimram, Jacques Ferrier, Architecture Studio ou la prolifique agence des gares (AREP), dirigée par Jean-Marie Duthilleul, ingénieur et architecte qui s'est placé dans les marques d'Andreu, l'inventeur d'Aéroports de Paris.
Frédéric Edelmann
Extraits de l'article paru dans l'édition du 31.03.05


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#4 01-04-2005 09:00:36

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Re: Archi. Culture. Expos.

AFP

1 avril, 07h56
Le festival musique et architecture des Yvelines fête ses 30 ans
Le festival "Musique et Architecture" des Yvelines fête cette année ses trente ans d'existence avec au programme six concerts gratuits dans des édifices civils ou religieux du département.
Cette année, le festival, créé par le conseil général des Yvelines à l'initiative de Bernard Wahl, chef de l'orchestre de Chambre de Versailles, rendra hommage à son fondateur en présentant l'orchestre de chambre de Versailles et le violoncelliste finlandais Arto Noras, lauréat du concours Tchaikowski de Moscou, qui interprèteront notamment le concerto en do de Joseph Haydn le 29 mai à 20h30 en la collégiale Notre-Dame de Poissy.
Au programme également de ce festival, Kirill Troussov et Alexendra Troussova, jeunes frère et soeur russes, joueront un concerto de Mozart avec la Klassische Philarmonie Bonn à l'église Saint-Vigor de Marly-le-Roi le 21 mai à 20h30.
Diva Opéra, bien connu des festivaliers des Yvelines, donnera cette année la Flûte enchantée de Mozart à la ferme du Manet de Montigny-le-Bretonneux le 22 mai à 17h00.
Le lendemain, dans le cadre de l'Opéra Royal du château de Versailles, le Festival accueillera à 21h00 l'Orchestre Sinfonia Varsovia, dirigé par Grzegorz Nowak et le pianiste Nikolaï Lugansky pour un programme Rossini, Chopin et Mendelssohn.
Les Pages et les Chantres du Centre de Musique Baroque de Versailles et l'orchestre Musica Florea de Prague, dirigé par Olivier Schneebeli, présenteront en avant-première un concert d'airs d'opéras de Lully au manège Royal de Saint-Germain-en-Laye le 28 mai à 20h30.
A noter également Florilegium, autre ensemble baroque britannique qui célèbrera, avec Derek Lee Ragin, le tricentenaire de la naissance de Farinelli, dans l'église récemment restaurée de Mézières-sur-Seine le 12 juin à 17h00.
(Réservations 01 39 07 70 92 ou ipaunet@cg78.fr)


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#5 01-04-2005 13:39:02

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Re: Archi. Culture. Expos.

Batiactu, 1/04/2005

Conférence internationale des Architectes de l’urgence

Les Architectes de l’urgence organisent leur prochaine conférence internationale au siège de l’UNESCO à Paris, le vendredi 8 avril. Elle aura pour thème «Etat d’urgence : une autre idée du monde».

L’évènement veut mettre en évidence le rôle essentiel de l’architecte pour répondre à des situations d’urgence, de post-urgence et de développement. Tous les acteurs de cette solidarité internationale, ainsi que tous les partenaires et interlocuteurs privilégiés en France comme à l’étranger par les Architectes de l’urgence, seront présents.

La conférence internationale est placée sous la présidence du Sénat ; et sous le haut-patronage du Ministère de la Culture, du Ministère des Affaires Etrangères, du Conseil National de l’ordre des Architectes (CNOA), du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), de l’Union Internationale des Architectes (UIA) et du Conseil Régional de Picardie.

Au travers des interventions de personnalités politiques et sociales, l’objectif est de fédérer ce réseau international et de promouvoir l’action des architectes urgentistes au service des populations les plus démunies.

( 01/04/2005 )


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#6 05-04-2005 00:31:52

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Re: Archi. Culture. Expos.

Cyberpresse.ca, 04/04/2005

Libeskind, le père du nouveau World Trade Center se raconte

Katia Chapoutier

collaboration spéciale, La Presse

Paris

Daniel Libeskind, l'architecte qui donnera une nouvelle vie au World Trade Center, raconte sa vie et ses créations dans un livre passionnant: Construire le futur, d'une enfance polonaise à la Freedom Tower. C'est l'occasion de découvrir un citoyen du monde hors pair et sans frontière.

Sur le papier, Daniel Libeskind est américain, mais son coeur est celui d'un nomade, d'un citoyen du monde.

«J'ai vu le jour à Lodz, en Pologne, en 1946, j'avais 11 ans quand j'ai immigré en Israël et j'en avais 13 lorsque nous sommes arrivés à New York. Depuis avec ma femme et nos enfants, j'ai déménagé 14 fois en l'espace de 35 ans. Plusieurs mondes coexistent dans mon esprit et tous participent aux projets que j'entreprends», écrit-il en préambule.

Il parle anglais bien sûr mais aussi yiddish et polonais. Sûrement plus allemand qu'il ne le reconnaît, puisqu'il a passé une dizaine d'années à Berlin pour la construction de sa première réalisation.

«J'ai dû attendre l'âge de 52 ans pour assister à la réalisation d'un de mes projets. (...) Six ans plus tard, j'ai à mon actif trois musées achevés, dont le Musée juif de Berlin, et 35 projets parvenus à des stades divers de leur construction. Des musées à Toronto, San Francisco, Dresde, Copenhague et Denver, une université à Hong Kong, un centre commercial et de remise en forme en Suisse, deux cités universitaires, à Tel-Aviv et dans le nord de Londres, et un projet pharaonique à Milan.»


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D'abord la musique

Au départ, Libeskind rêve de musique. Enfant, en Pologne il se révèle virtuose de l'accordéon. Sauf que l'accordéon est un instrument «populaire et sans prestige», au répertoire bien pauvre, et le petit Libeskind se retrouve à devoir retranscrire lui-même nombre des morceaux qu'il interprète.

Jeune prodige, on lui accorde une bourse. Isaac Stern, qui fait alors partie du jury, lui déclare: «Quel dommage, M. Libeskind, que vous ne jouiez pas du piano. Vous avez épuisé toutes les possibilités de l'accordéon.»

L'instrument lui montre toutefois le chemin vers le dessin. «J'avais toujours aimé dessiner et, à mesure que se précisaient les limites de l'accordéon, j'en vins à consacrer de plus en plus de temps au dessin. Je dessinais des bâtiments, des paysages, des caricatures politiques.»

Des crampes dans les doigts

Une fois à New York, il s'inscrit à un cours de dessin. Chaque soir après les cours, il continue de travailler pour améliorer sa technique jusqu'à en avoir des crampes dans les doigts.

Un soir, sa mère s'assied face à sa table à dessin et lui demande s'il compte véritablement devenir artiste. «Deviens architecte, lui dit-elle. L'architecture est un métier et une discipline artistique. Tu peux toujours faire de l'art à travers l'architecture, mais pas de l'architecture en faisant de l'art. Tu feras d'une pierre deux coups», lui conseille-t-elle.

Mère influente

«Brillante et impavide, ma mère a exercé sur ma vie une influence déterminante, dit-il. Nous sommes tous les enfants de nos parents et mon histoire de fils de rescapés de l'Holocauste, né dans le monde de l'après-Holocauste rejaillit indéniablement sur mon travail.»

Ce n'est donc pas un hasard si sa première réalisation fut le Musée juif de Berlin. Un bâtiment qui, une fois terminé, resta vide pendant deux ans, mais reçut néanmoins 350 000 visiteurs, émus pour la grande majorité par la force émotionnelle du bâtiment.

«Lorsque nous évoquons les événements historiques, ce sont des monuments qui apparaissent devant nos yeux. Quand on nous parle de la révolution française, ce n'est pas à Danton que nous pensons mais au château de Versailles. Si nous nous reportons à la Rome antique, ce sont le Colisée et le Forum qui se dessinent en premier devant nous. (...) En revanche, un ouvrage d'architecture médiocre et prosaïque, dénué de puissance et de créativité, ne communique qu'une seule histoire, celle de sa propre édification.»

Mais peut on parler de Daniel Libeskind sans mentionner sa femme Nina? En effet, non seulement le livre lui est dédié, mais elle est présente à chaque page. Par ses réactions, ses commentaires, ses idées, ses attitudes. «Ma femme Nina, mon amour, mon inspiratrice, ma confidente, ma partenaire et la mère de nos trois enfants.»

Ses victoires sont les leurs, leurs rêves et leurs projets sont communs. Ils travaillent ensemble et plus qu'un parcours professionnel, Construire le futur raconte la force de leur amour et leur relation. Sans le soutien de Nina, Libeskind serait-il venu à bout de toutes les embûches rencontrées sur le chemin du Musée juif de Berlin? Le lecteur ne peut faire autrement qu'en douter.

Puis, le 11 septembre

Ironie du sort, ce projet a été inauguré le 8 septembre 2001. Juste avant l'attentat du World Trade Center. «Le chagrin que j'ai éprouvé alors va au-delà des mots. Je me sentais un lien personnel avec ces immeubles, j'avais assisté à leur construction. Mon beau-frère avait travaillé des années dans une des tours et mon père était employé dans une imprimerie des environs.»

Au départ, Daniel Libeskind devait se trouver dans le comité de sélection du projet. Mais à la demande du public, déçu par les projets, le gouverneur Pataki et le maire de New York, Michael Bloomberg, optent pour un concours. C'est ainsi que Libeskind entre véritablement dans la danse.

Au magazine français L'Express, il raconte: «J'ai réagi en immigrant. En descendant dans les entrailles boueuses de ce cratère de huit hectares sur 20 mètres de profondeur, je souhaitais toucher le mur d'étanchéité des fondations. Un rempart concret et métaphorique qui s'oppose au chaos et à la destruction. Arrivé au fond de ce puits, j'ai levé les yeux pour voir le ciel, la lumière. Je me suis revu à 13 ans, débarquant du Constitution, lorsque ma mère me montrait du doigt la statue de la Liberté. Tous mes plans sont partis de là.»

Le résultat est un projet qui, contrairement aux autres, refuse le gigantisme. Cinq tours hautes placées par ordre croissant de façon à former une spirale rappelant la flamme de la statue de la liberté. La plus grande mesurant 1776 pieds en hommage à la Déclaration de l'indépendance. La fameuse Freedom Tower.

Si ce projet a séduit les New-Yorkais, ce fut une autre paire de manches avec le promoteur Larry Silverstein et son architecte. À tel point que le gouverneur et le maire de la ville décidèrent d'imposer leur avis à l'encontre de la commission qu'ils avaient eux-mêmes nommée.

Aujourd'hui, la situation semble enfin se calmer. «Avant, on se disputait au sujet d'hectares. Maintenant, c'est plus de l'ordre de centimètres», déclare Libeskind.

Toutes les étapes des négociations sont retracées dans le livre. L'architecte souligne combien il était important pour lui de ne pas perdre de vue les désirs des familles des victimes. À tel point qu'il a décidé de leur reverser tous les bénéfices de son livre.

En attendant, il espère que la Freedom Tower sera terminée d'ici cinq ans. «Je sais qu'un architecte ne peut pas être pessimiste», conclut-il.

______________________________________
CONSTRUIRE LE FUTUR de Daniel Libeskind aux Éditions Albin Michel


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#7 05-04-2005 12:25:55

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Re: Archi. Culture. Expos.

Le Moniteur 05-04-2005 a écrit:


L’architecture française s’expose en Chine


Dans le cadre de l’année de la France en Chine, l’exposition "Visions françaises : ville, architecture et développement durable" vient de s’ouvrir à Pékin.


Cette exposition qui ouvre ses portes mardi 5 avril présente les principaux projets réalisés en Chine par des architectes français au cours des dernières années, ainsi que de projets exemplaires dans les domaines de l'architecture et de l'urbanisme produits en France ces dernières décennies. "Ces dernières années, le dialogue et la coopération se sont intensifiés entre architectes chinois et français qui ont collaboré à la construction de nombreux immeubles dans plus de 40 villes chinoises" a déclaré M. Lemoine à la presse chinoise.

Co-organisée par les Architectes français à l'export (AFEX) et l'Association française d'action artistique (AFAA), l'exposition entend faire connaître au public chinois l'étendue et la nature de la production architecturale et urbanistique française en Chine, rattacher cette production au patrimoine et à la pratique contemporaine de l'architecture en France, enfin valoriser la “touche française” : notamment créativité et souci du développement durable indiquent les organisateurs.
Articulée autour de cinq thèmes majeurs – équipements publics, bureaux, logement, urbanisme et paysage, développement durable – elle sera complétée par plusieurs colloques sur des thèmes liés à l'aménagement urbain.


"Visions françaises : ville, architecture et développement durable"

- Pékin
Du 05 avril 2005 au 20 avril 2005

- Shanghai
Du 29 avril 2005 au 20 mai 2005
Musée de l'Urbanisme

- A confirmer pour cet été : Chengdu et Chongqing

http://www.lemoniteur-expert.com/depech … amp;mode=0

Même surjet sur Batiactu:
http://www.batiactu.com/data/05042005/0 … 94529.html

LIENS UTILES:
http://www.franceenchine.org/French/det … ventid=196


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#8 06-04-2005 17:48:03

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Re: Archi. Culture. Expos.

Batiactu, 6/04/2005

«Dissolution de l'espace : la perte du lieu commun»

Figure majeure de l’architecture en France, Henri Gaudin donnera une conférence le 7 avril à Marseille. Le thème en est la «Dissolution de l'espace : la perte du lieu commun».

«Peut-on faire l’impasse de la visibilité de la démocratie ? C’est qu’il y a un entêtement des choses à refuser la solitude, une insistance de l’espace à ne s’établir qu’entre les sujets qui ne sont pas indifférents l’un à l’autre.

Aussi l’architecte a-t-il toujours besoin de la construction du voisin pour que la sienne existe, et avec elle la part que nous avons en commun : l’extérieur de notre édifice. Il n’est pas d’édifice qui se suffise à lui même, et on ne peut laisser le monde de côté.

Or, la primauté de la sphère privée, une conception autarcique de l’édifice, sont autant de propositions tendant à miner la vie en commun, à rompre les liens sociaux et à vouer l’espace à sa perte.»

Henri Gaudin est une figure majeure de l'architecture en France. En articulation constante avec les autres champs scientifiques, sociaux, philosophiques, artistiques…, ses réflexions et son travail s'attachent à privilégier la relation entre l'espace privé et l'espace public, entre l'individu et le citoyen.

Grand prix d'architecture en 1989 (distinction qu'il refuse) et grande médaille d'or de l'Académie d'architecture en 1994, Henri Gaudin a reçu l'Equerre d'argent en 1986 pour l'ensemble des logements sociaux d'Evry Courcouronnes et en 1994 pour le stade Charléty qu'il a réalisé avec Bruno Gaudin.

La conférence se déroulera à l’Hôtel du Département, à 18h45 - 52 avenue de Saint-Just 13004 Marseille - Entrée libre dans la limite des places disponibles.
( 06/04/2005 )


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#9 08-04-2005 15:04:43

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Re: Archi. Culture. Expos.

Batiactu, 8/04/2005

Les projets d’architecture français plébiscités par le public

Le ministre de la Culture, Renaud Donnedieu de Vabres, a proclamé jeudi soir les résultats des 2èmes Prix grand public de l'architecture. Ils clôturaient deux jours de conférences et de débats au Palais de la Porte Dorée, lors des 4èmes Rendez-vous de l’architecture.

...Le jury national, présidé par le cinéaste Jean-Jacques Annaux et composé d’auditeurs de France Inter et de France Bleu, a désigné un lauréat dans chacune des quatre catégories - maison individuelle, logement collectif, aménagement urbain, habitat éphémère - lors de sa réunion tenue le 19 mars dernier.

Maison individuelle
Les architectes Philippe-Maurice Caucheteux et Sophie Bello ont été récompensés pour la réalisation en 2003 d’une maison de ville à Villeneuve d'Ascq (Nord-Pas de Calais)....

Logement collectif
Le lotissement de 9 maisons individuelles créé par l'architecte Xavier Fraud (agence Arcau) pour le Clos du Château à Vannes (Bretagne), est arrivé ex aequo avec l’opération de 29 logements en accession de l’architecte Loizos Savva (agence Aktis architecture) pour l'Orangeraie à Grenoble (Rhône-Alpes). Le premier a été livré en 2002, le second en 2003.

Aménagement urbain
Après les Trophées de l’aménagement urbain 2003, l'agence StoA architecture remporte un nouveau prix pour l’agencement d’un parcours cyclable et piétonnier sur le quai Rauba Capeu à Nice (Provence-Alpes-Côte d'Azur)....

Habitat éphémère
Autre lieu de détente, la cabane privée de 120 m2 réalisée en 2000 par l’architecte Emilie Lovatro-Brochet en Gironde (Aquitaine)....

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Miléna Chessa
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#10 11-04-2005 09:14:58

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Re: Archi. Culture. Expos.

Le Figaro.fr, 11/04/2005

ARCHITECTURE
Paris, l'heure de l'utopie

Marie-Douce Albert
11 avril 2005

Comme il est stipulé dans sa mission, le Pavillon de l'Arsenal expose et informe sur l'architecture et l'urbanisme parisiens. Mais l'institution municipale nourrit une plus vaste ambition. Il lui faut sans relâche prouver que la capitale n'est pas une ville figée. Sa dernière exposition «Nouveaux Paris – La ville et ses possibles» entend ainsi démontrer que la ville est, elle aussi, capable d'absorber les principes du développement durable.


«On aborde toujours cette question au sujet de bâtiments ou des quartiers nouveaux, note Dominique Alba, qui dirige le Pavillon. Mais on ne peut pas s'attendre à énormément de neuf dans Paris. Je voulais qu'on travaille sur l'existant.» Encore fallait-il que tout cela ait l'air plausible. Car le développement durable, on en fait aujourd'hui des conférences et des expositions, même universelles, on sert des discours sur des objectifs d'air pur et d'eau claire. Pourtant le concept ne paraît sans doute que rarement limpide au public. Alors l'Arsenal et son commissaire scientifique invité0101010101, l'architecte et urbaniste Nicolas Michelin, ont décidé que tout cela, finalement, pouvait être simple. Dans une ville aussi construite, dense que Paris, le développement durable pouvait tout bonnement se traduire par un peu plus de vert, un peu moins de murs et, de la part de ses habitants, beaucoup, beaucoup plus de souplesse.


La démonstration n'est pas plus compliquée que cela : «Nous avons pris vingt sites ordinaires et nous avons montré comment les faire évoluer pour donner une qualité de vie, sans tomber dans des délires futuristes», explique Nicolas Michelin. Dans le décor créé pour l'occasion par l'architecte japonais Toyo Ito, l'exposition, sorte d'avant-après du mieux-vivre, propose donc les simulations réalisées par des étudiants en architecture. Autant de scénarios dans lesquels des terrasses se métamorphosent en jardins, des allées privées deviennent des passages publics et de sombres courettes s'éclairent soudain. Et cela tient à pas grand-chose, presque rien. Un peu de terre ici, quelques mètres d'enceinte démolis là et un ou deux miroirs judicieusement placés.


Le bénéfice peut pourtant être grandement appréciable. Ainsi on rêve, rue Etienne-Marcel, de supprimer, sur les toits, des parois qui ne servent plus à rien. Dans les derniers étages, les habitants voient alors leur horizon bouché se muer en vue imprenable sur l'Opéra jusqu'alors invisible. Dans le quartier de l'Opéra justement, un coeur d'îlot est écartelé entre les cours de trois immeubles. Là encore on imagine de décloisonner. L'astuce est si modeste qu'elle a presque l'air d'un gadget mais elle permettrait de créer un espace de belle taille, plus aéré. Plus convivial aussi.


Dans une ville apparemment condamnée aux éruptions de digicodes et à l'épidémie de grilles, abattre des murs, voilà bien une utopie. «En Allemagne, en Suède, on le fait depuis longtemps, rétorque Nicolas Michelin. Les gens ne veulent pas ce qu'on croit. Certes, ils souhaitent être tranquilles chez eux mais quand on leur propose des espaces communs, ils commencent à le faire.» Évidemment, à la vue de cette exposition bien plus de société que d'architecture, on imagine déjà quelles réjouissantes réunions de copropriété pourraient occasionner de telles propositions. «C'est une question de volonté, glisse Nicolas Michelin, qui rêve là de susciter quelques envies : Si après cela quelque murs tombaient, ce serait déjà génial...»


Jusqu'à la mi-juin au Pavillon de l'Arsenal 21, bd. Morland, 75006 Paris. Tél. : 01.42.76.33.97. Catalogue + DVD aux Éditions Picard : 43 ¤. Par ailleurs, la Cité de l'architecture et du patrimoine propose jusqu'au 15 mai, l'exposition «Métamorphoses durables». Palais de la Porte Dorée 293, av. Daumesnil, 75012 Paris.


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#11 12-04-2005 01:08:30

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Re: Archi. Culture. Expos.

Le Moniteur 11-04-2005 a écrit:

L’Union européenne récompense Rem Koolhaas

http://www.lemoniteur-expert.com/depeches/picto/D2IZU4L7Samb_gene.jpg
Ambassade des Pays-Bas à Berlin (Rem Koolhaas, architecte). Photo Christian Richters

Le prix Mies van der Rohe, devenu le Prix de l’Union européenne pour l’architecture contemporaine, a été décerné à l’ambassade des Pays-Bas à Berlin, une ½uvre emblématique signée par l’architecte hollandais Rem Koolhaas.

Inauguré le 14 novembre 2003, sur le Rolandufer, en plein centre de ce qui reste de la ville historique, ce bâtiment - qui se distingue par une organisation spatiale invraisemblable - est l’une des réalisations les plus remarquables du nouveau Berlin.

Ce prix biennal doté d’une récompense de 50.000 ¤ a été remis dimanche 10 avril à l’occasion du salon Construmat par Ján Figel’, commissaire européen en charge de la Culture et Joan Clos, maire de Barcelone.
Quelque 242 ½uvres architecturales étaient en compétition. Un jury international composé 9 membres et présidé par Zaha Hadid (lauréate en 2003) a choisi le vainqueur parmi une liste de 5 finalistes parmi lesquels – outre l’ambassade des Pays-Bas à Berlin – figuraient le siège de Swiss Re à Londres, le grand magasin Selfridges & Co à Birmingham, l’esplanade Forum 2004 à Barcelone et le Stade municipal de Braga au Portugal....

Notons également qu’une mention spéciale pour un architecte émergent, dotée de 10.000 ¤ de récompense, a été attribuée au projet BasketBar à Utrecht, mené par les architectes Pieter Bannenberg, Walter van Dijk, Kamiel Klaasse et Mark Linnemann.
Un total de 28 travaux architecturaux ayant été sélectionnés pour le prix vont être réunis au sein d’une exposition itinérante

http://www.lemoniteur-expert.com/depech … amp;info=1

Lien Utile
http://www.miesbcn.com/


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#12 12-04-2005 08:44:49

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Re: Archi. Culture. Expos.

20 Minutes, 12/04/2005

Enchères d’art sur la Grande Arche
Mardi 12 avril 2005

L’association Artists and Life rassemble demain soir, sur le toit de la Grande Arche de la Défense, quatre-vingts artistes pour une vente aux enchères exceptionnelle. Chacun d’eux exposera trois oeuvres, dont une sera vendue le soir même au profit des sinistrés de l’Asie du Sud-Est. L’association a, pour l’occasion, rassemblé des artistes contemporains du monde entier. Dirigée par Cornette de Saint-Cyr, la vente sera animée par Guillaume Durand et le photographe Yann Arthus-Bertrand. Le premier coup de marteau retentira à 20 h.


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#13 12-04-2005 18:21:27

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Re: Archi. Culture. Expos.

Batiactu, 12/04/2005

Remise des 4èmes Trophées de l’Aménagement Urbain

Marseille, Saint-Lô, Arles sur Tec et Echirolles ont été récompensées mardi pour l’amélioration de leur espace public. Le ministre de l’Equipement, Gilles de Robien, leur a remis les trophées de l’aménagement urbain, distinguant des réalisations architecturales et urbaines exemplaires.

Les Trophées de l'Aménagement Urbain 2005, organisés par le Groupe Moniteur et récompensant des opérations achevées entre décembre 2002 et décembre 2004, ont désignés leurs 4 lauréats en février dernier parmi 47 dossiers de candidatures. Le jury était présidé par Jacques Pélissard, président de l’Association des Maires de France (AMF).

Mardi 12 avril, le ministre de l’Equipement Gilles de Robien, très attaché à faire reconnaître les projets qui contribuent à faire aimer la ville, a remis les trophées aux maires des communes gagnantes, auxquelles sont bien sûr associées les équipes de maîtrise d'oeuvre : architectes, paysagistes, urbanistes.

Jean-Claude Gaudin, sénateur-maire de Marseille (Bouches du Rhône), a reçu le prix dans la catégorie «Commune de plus de 50.000 habitants» pour l’aménagement d’un parc de 10 hectares lors du 26ème centenaire de la ville. Situé sur les emprises désaffectées de la gare du Prado, ce parc permet de relier des quartiers désunis et d’enrayer un déclin social et économique en permettant à la vie de revenir. Il est constitué d’une esplanade gazonnée, d’un canal, de jardins thématiques et d’aire de jeu à deux pas du centre ville.

François Digard, maire de Saint-Lô (Manche), a reçu le prix dans la catégorie «Commune de 10.000 à 50.000 habitants» pour l’aménagement des bords de la Vire. Nommé la plage verte, ce projet réconcilie la ville avec la rivière par l’installation de gradins en granit clair pour assister à des spectacles de joutes nautiques, ou par la création de deux fines passerelles à la courbe élégante propices à la promenade.

René Ala, maire de Arles sur Tec (Pyrénées orientales), a reçu le prix dans la catégorie «Commune de moins de 10.000 habitants» pour l’aménagement sobre et rigoureux de la Plaça d’Arles, au coeur du bourg. Les matériaux utilisés (fer, agrégat de granit et eau) font référence à l’histoire du lieu, et la mise en oeuvre raffinée souligne discrètement les éléments d’architecture.

Renzo Sulli, maire d'Echirolles (Isère), a reçu le prix spécial du jury pour la place des cinq fontaines. Cette place, rigoureusement structurée, réorganise en centre ville un paysage urbain émietté tout en favorisant des usages quotidiens et festifs. Cette restructuration, y compris foncière, s’est faire en concertation avec la population.

A travers tous ces projets apparaît le même souci des élus et des maîtres d'oeuvre du bien public, de l'intégration sociale, de l'esthétisme et de l'équilibre urbain. Et cette qualité urbaine n’est pas une affaire de taille des communes.
MC
( 12/04/2005 )


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#14 12-04-2005 18:23:08

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Re: Archi. Culture. Expos.

Batiactu, 12/04/2005

Structure arborescente en béton

Le Pavillon de l’Arsenal accueille à Paris l’architecte japonais Toyo Ito dans le cadre de son cycle de conférences «1 architecte-1 bâtiment». Il viendra parler de la réalisation de l’édifice Tod's à Tokyo, le vendredi 15 avril à partir de 18h30.

Comme les précédents maîtres d'oeuvre invité0101010101s par le Pavillon de l’Arsenal, Toyo Ito présentera toute l'histoire d’un bâtiment - le Tod’s Omotesando Building de Tokyo - de la commande, jusqu'à sa réalisation et à son appropriation par l'utilisateur. Pour avoir un aperçu de cette opération, cliquer ici .

«1 architecte-1 bâtiment»
Tod’s Omotesando Building, Tokyo, Japon
Par Toyo Ito, architecte
Vendredi 15 avril à 18h30

Pavillon de l’Arsenal, Centre d’information, de documentation et d’exposition d’urbanisme et d’architecture de la Ville de Paris
21, boulevard Morland, 75004 Paris
www.pavillon-arsenal.com

( 12/04/2005 )


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#15 12-04-2005 18:26:23

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Re: Archi. Culture. Expos.

Cyberarchi.com, 30/03/2005

L'intégralité des plans de Le Corbusier numérisée sur DVD


L'évènement architectural du Salon du Livre de Paris, qui s'est tenu du 18 au 23 mars dernier, est sans conteste la présentation en première mondiale du premier des quatre coffrets regroupant les 35.000 plans numérisés de Le Corbusier.
 
Les plan de Le Corbusier n’étaient jusqu’à présent accessibles que sur microfilms consultables uniquement à la Fondation Le Corbusier (FLC) à Paris. Or, "le but de la Fondation est de rendre disponible au public le plus large l'intégralité de l'½uvre architecturale de Le Corbusier", explique Thierry Barbaut, directeur marketing pour l'Europe au sein de CodexImages, une société japonaise sponsor et distributrice du projet réalisé par Echelle 1 en collaboration étroite avec la FLC.

L'ouvrage, puisqu'il est sans doute permis de l'appeler ainsi, se compose dans son principe de quatre coffrets luxueux, en français, anglais et japonais, contenant quatre DVD chacun, 16 DVD au total donc, qui couvrent l'ensemble de l'½uvre de Le Corbusier, de la Villa Fallet (1905) à sa mort en 1964, soit 300 projets. Il inclut par ailleurs une biographie complète de Le Corbusier.

Ce n'est pas tout. En effet, chaque projet fait l'objet d'un commentaire savant écrit par d'éminents spécialistes de Le Corbusier et propose une promenade en photos actuelles ou d'époques. Les plans sont numérisés au format pixellive ce qui en autorise une lecture parfaite dans les moindre détails. Le projet qui illustre cet article (maison La Roche-Jeanneret réalisée en 1923) compte par exemple à lui seul 244 plans dont un grand nombre font l'objet d'une notice détaillée (échelle, signature, date, numéro d'atelier, marquage, support, dimension, description). Par ailleurs, chaque plan peut être imprimé au format A4.

C'est donc le premier de ces quatre coffrets, couvrant la période 1905-1930 qui a été présenté au Salon du Livre. La sortie du second coffret (1930-1945) est prévue pour octobre 2005, celle du troisième (1945-1952) pour mars 2006, celle du quatrième et dernier (1953-1964) pour décembre 2006. Le prix public de l'ensemble est de 5.800 euros, 5.000 euros en souscription jusqu'à juin 2005.

Que les amoureux de Le Corbusier ne paniquent pas cependant. "Le but n'est pas de gagner des millions", assure Thierry Barbaut en souriant. Certes, ce prix est justifié par la masse de travail qu'il nécessite mais aussi par la clientèle visée. "Le but est de rendre l'½uvre disponible au grand public au travers des institutions, écoles d'architecture, musées, chercheurs, bibliothèques, collectionneurs, etc.". Il imagine ainsi des bornes interactives dans des musées donnant accès à l'intégralité de l'½uvre pour "un ou deux euros". Pourquoi pas. D'autant que le pari semble en partie gagné puisque sur son stand au Salon du Livre, outre un grand nombre de gros cabinets, les musées français et étrangers et les écoles d'architecture se sont pressés en nombre.

En tout état de cause, il ne s'agit encore que d'une étape. "Nous avons reçu tellement de demandes d'organisations qui ne peuvent acheter l'ensemble de l'½uvre que la stratégie commerciale est en train d'évoluer. Nous envisageons ainsi que le premier coffret devienne disponible à l'unité à la sortie du second par exemple, voire à terme que chacun des 16 DVD devienne également disponible à l'achat à l'unité", explique-t-il. La création d'un réseau de petits distributeurs est d'ailleurs à l'étude. Patience donc.

Une patience qui sera de toutes façons de courte durée puisque, "dans le courant de l'année", un site Internet, tous publics et gratuit, sera mis en ligne. Doté d'une base de données dynamique, il deviendra ainsi possible de faire des recherches ciblées dans l'intégralité de l'½uvre de Le Corbusier, 'salle de bains 1920' ou 'villas de bord de mer' par exemple. Le site offrira par ailleurs aux propriétaires du coffret la possibilité de mettre à jour leurs DVD puisque plus de 3.000 plans inédits ont déjà été découverts depuis le début de l'entreprise de numérisation. "Plus on travaille, plus on en trouve", se félicite Thierry Barbaut, devenu pour l'occasion un vrai connaisseur de l'½uvre de l'architecte.

Pour en savoir plus ou commander l'ouvrage :
Echelle 1 / Codex Images
Tel : 01.53.10.18.50
Email : thierry@barbaut.com


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#16 14-04-2005 16:06:50

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Re: Archi. Culture. Expos.

BatiActu 14-04-2005 a écrit:


Panorama de la jeune architecture chilienne

La maison de l’architecture d’Ile-de-France présente à Paris, jusqu’au 22 avril prochain, vingt réalisations de jeunes équipes d’architectes chiliens diplômés ces dix dernières années.

L’exposition «Frontis» avait été présentée durant la dernière Biennale internationale d'architecture de Venise en 2004. Les projets montrés avaient été sélectionnés à l'occasion d'un concours organisé par la Direction des affaires culturelles du ministère des Affaires étrangères du Chili.

Aujourd’hui à Paris, cet ensemble de réalisations rend compte d'une grande diversité de situations, d'échelles et de programmes. Il permet de découvrir les aspirations constructives, esthétiques et éthiques d’une génération formée dans les nouvelles écoles chiliennes depuis 1981, dans une période de transition entre régime autoritaire et démocratie naissante.

Maison de l'architecture / Les Récollets
148 rue du Faubourg Saint-Martin
75010 Paris

Horaires de l’exposition
de 10 à 19 h du mardi au vendredi,
de 14 à 19h les samedi et dimanche

www.maisonarchitecture-idf.org

http://www.batiactu.com/data/14042005/14042005-132145.html


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#17 19-04-2005 23:44:28

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Re: Archi. Culture. Expos.

SER, 19/04/2005

Le Syndicat des Energies Renouvelables organise, le 16 juin 2005 à Paris (Maison de la Chimie), son prochain colloque annuel sur le thème « Energies renouvelables : habitat, urbanisme et territoires ».
Le colloque du SER constitue aujourd'hui un événement très important et réunit à sa tribune plusieurs hautes personnalités politiques et industrielles, françaises et européennes. Ses dernières éditions ont rassemblé plus de 1 200 participants, dont de nombreux élus, industriels de l'énergie, acteurs du développement durable et représentants étrangers. Il constitue une opportunité exceptionnelle pour faire le point sur l'état du développement des énergies renouvelables en France et dégager de nouvelles perspectives pour l'avenir. Il représente une occasion unique de montrer aux pouvoirs publics l'intérêt des acteurs de ce secteur et vous permet de rencontrer vos contacts, vos clients, les représentants de l'administration...

Messieurs Serge LEPELTIER, Ministre de l'écologie et du développement durable et Patrick DEVEDJIAN, Ministre délégué à l'industrie, ainsi que Mesdames Michèle PAPPALARDO (ADEME), Corinne LEPAGE (ancien Ministre), Messieurs Jean-Louis ETIENNE (Explorateur), Jacques PELISSARD (Président de l'Association des maires de France), Alfonso GONZALEZ FINAT, Dominique RISTORI (Commission européenne), François-Michel GONNOT (Député), Christian LOUIS-VICTOR (UNCMI), André MERLIN (RTE), Dominique MAILLARD (DGEMP) et de nombreuses autres personnalités ont ainsi déjà confirmé leur participation à cette journée (programme disponible par le lien ci-dessus).

Le choix du thème "Energies renouvelables : habitat, urbanisme et territoires" souligne tout d'abord les multiples avantages que présentent les énergies renouvelables sur nombre de territoires, qu'il s'agisse de régions développées, de pays émergents, de zones insulaires ou reculées. Cette journée de débats vise également à mettre en valeur le rôle essentiel que jouent les élus vis-à-vis du développement des énergies renouvelables au travers notamment de la planification et des outils de soutien qu'ils peuvent mettre en place. Les énergies renouvelables représentent ainsi, pour tous les territoires et pour leurs acteurs, un des volets les plus concrets d'une politique décentralisée de développement durable. Enfin, cette journée permettra de marquer le lien qui existe entre énergies renouvelables et secteur de la construction ainsi que celui qui existe avec l'impératif de maîtrise de nos consommations. Elle se situe quelques mois après l'adoption en loi de finances pour 2005 du crédit d'impôt de 40 % applicable aux équipements de production d'énergie de source renouvelable acquis par les particuliers et quelques jours après la fin de la discussion du projet de loi d'orientation sur l'énergie.


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#18 21-04-2005 16:26:52

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Re: Archi. Culture. Expos.

Le Moniteur 21-04-2005 a écrit:


L’architecture, trait d’union entre la France et la Chine


Dans le cadre de l’année de la France en Chine, du 5 au 7 mai prochain à Shanghai, la Cité de l’architecture et du patrimoine organise avec l’université de Tongji les Rencontres franco-chinoises sur le thème “Ville et architecture à l’horizon 2010”.


Plus de 500 universitaires et professionnels de l’architecture et de l’urbanisme européens et chinois participeront à ces Rencontres avec pour objectifs : se retrouver et échanger ; développer les collaborations entre la Chine et la France ; faire émerger des méthodes de travail communes.
En ce sens, cette initiative est une étape-clé du Programme présidentiel “150 architectes chinois en France 1998-2005”.

Ces Rencontres auront pour cadre la prestigieuse université Tongji, pôle majeur des échanges franco-chinois et plus particulièrement le nouveau bâtiment de l’école d’architecture et d’urbanisme, conçu par Zhang Bin, architecte du «Programme présidentiel».

Au programme de ces Rencontres : ateliers, débats et conférences d’architectes de renommée internationale : Paul Andreu, Massimiliano Fuksas, Jacques Herzog, Jean Nouvel, Dominique Perrault, Christian de Portzamparc, Cui Kai, Yung Ho Chang, Ma Qingyun…



Trois journées d’échanges rythmées par plusieurs temps forts

- des Rencontres structurées autour de six ateliers ayant pour fil conducteur l’urbanisation croissante de la Chine et les problématiques qui y sont liées : environnement naturel et qualité de vie ; développement urbain et formes des villes ; échelles et modèles urbains/formes et dimensions de l’architecture ; patrimoine, gestion urbaine et architecture contemporaine ; nouvelles technologies, nouveaux matériaux et architecture ; coopération internationale et échanges professionnels.
- des visites thématiques dans Shanghai ;
- des conférences plénières ;
- des expositions sur l’actualité des villes chinoises et françaises, les réalisations des architectes du Programme
présidentiel…
- deux voyages d’étude précèderont la manifestation et permettrons aux participants de découvrir les principales villes chinoises : Pékin, Chongqing, Shanghai, Tianjin, Canton, Shenzhen et Zhuhai.

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#19 21-04-2005 16:48:51

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Re: Archi. Culture. Expos.


Rem Koolhaas : un constructeur iconoclaste
LE MONDE | 21.04.05 |

Venu de Rotterdam, où son agence, l'Office for Metropolitan architecture (OMA), a acquis un rayonnement planétaire, Rem Koolhaas est né en 1944. Il a été journaliste, scénariste et réalisateur avant de faire des études d'architecture. Converti à cette discipline, il est aussitôt passé à la dimension urbaine et est devenu l'un des théoriciens les plus connus de l'urbanisme, remettant en question tous les concepts utilisés pour la ville traditionnelle et qui restaient appliqués aux mégapoles contemporaines.

 

Professeur à Londres puis aux Etats-Unis (Harvard), il a transcrit sa pensée dans de nombreux ouvrages coécrits avec ses étudiants et collaborateurs et l'a diffusée à l'occasion de très nombreuses conférences. Mais surtout, il l'a mise en forme dans des réalisations qui sont devenues autant d'icônes de l'architecture contemporaine. La France, après la Hollande, fut sa première terre d'accueil : il y a construit Lille Grand Palais, le palais des congrès de Lille, et deux maisons privées, l'une à Saint-Cloud (la villa dall'Ava), l'autre près de Bordeaux, la maison de la famille Lemoine.

Adulé par les étudiants du monde entier, Rem Koolhaas a en revanche suscité le rejet d'une majorité des professionnels français, qu'ils connaissent ou non cette pensée où provocation et réflexion se fondent. Son allure de protestant à la fois inquiet et arrogant, austère et ironique, a conduit à le cataloguer dans la catégorie des stars désirées mais infréquentables.

Des formules utilisées sans précaution comme le fameux "Fuck context" ("j'emmerde le contexte") ont contribué à disqualifier l'architecte dans ce pays confit de patrimonolâtrie. A Paris comme à Bordeaux ou à Lille, on se méfie de cette personnalité qui fait songer à Le Corbusier, architecte génial mais théoricien redouté de la table rase. On l'a fait travailler sur les Halles de Paris, pour mieux choisir une moitié de projet "franchouillard", qui ne risque pas d'effrayer des Parisiens plus émotifs que les habitants de Porto.

Frederic Edelmann
Article paru dans l'édition du 22.04.05


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#20 27-04-2005 00:14:26

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Re: Archi. Culture. Expos.

Batiactu, 26/04/2005

Redécouvrir Robert Mallet-Stevens (1886-1945)

Pour la première fois en France, le Centre Pompidou consacre une rétrospective à l’architecte, décorateur et enseignant Robert Mallet-Stevens. Du 27 avril au 29 août, le public pourra parcourir l’ensemble de son oeuvre grâce à des documents originaux et à des reconstitutions.

Figure emblématique de l'entre-deux-guerres architectural français, Robert Mallet-Stevens a disparu à l'aube de la reconstruction, malheureusement sans avoir songé à bien conserver ses archives. La conjugaison de plusieurs travaux scientifiques permettent aujourd’hui de faire découvrir ou redécouvrir son oeuvre à un large public.

Dans un parcours chronologique, le visiteur du Centre Pompidou pourra arpenter l’univers du créateur français, à travers la réunion exceptionnelle de dessins originaux, un ensemble considérable de tirages photographiques d'époque, des maquettes d'architecture réalisées pour cette occasion, la projection d'extraits de films dont il a assuré les décors ainsi qu'une sélection de ses meubles majeurs.

Les décors de films, les villas prestigieuses (Noailles, Poiret, Cavrois), l’Exposition des arts décoratifs de 1925, les hôtels de la rue qui porte son nom à Paris, la fondation de l’Union des artistes modernes (UAM), les concours des années 30, l’Exposition internationale de Paris de 1937 sont autant de jalons de l’itinéraire singulier de ce protagoniste français de la modernité.

Mallet-Stevens structure ses bâtiments à partir d’un élément vertical (cage d’escalier, belvédère), les compose par empilements, évidements, décrochés. Puis pour les décorer, il s’entoure de créateurs : Barillet, Le Chevallier et Hansen pour les vitraux; les frères Martel pour les sculptures; André Salomon pour l’éclairage; Jean Prouvé pour la serrurerie.

Pour avoir un aperçu des oeuvres de Mallet-Stevens, trois liens Internet :
http://www.centrepompidou.fr
http://www.15squaredevergennes.com
http://www.insecula.com


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#21 05-05-2005 02:06:13

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Re: Archi. Culture. Expos.

Cyberarchi, 4/05/2005

Les jeunes architectes français gagnent à l'étranger parce qu'ils rament en France
Trois français au trois premières places du concours Nazca ; une contribution française disproportionnée par rapport à sa population. Ces éléments, loin d'inviter à l'optimisme, incitent plutôt à se demander le pourquoi du comment. Les réponses ne sont pas plaisantes.
Lorsque les organisateurs du concours Nazca ont livré les résultats en mars dernier, un élément curieux est apparu. Sur près de 2.500 inscriptions, 450 projets, provenant de 47 pays, ont été soumis au jury. Or, non seulement les trois premiers lauréats sont de jeunes architectes français mais la liste des pays et le nombre de projets correspondants offre une particularité française qui ne lasse pas d'étonner. En effet, la France, avec 35 projets, est le troisième contributeur derrière les Etats-Unis, qui comptent une population six fois supérieure à celle de l'Hexagone (45) et le Pérou, pays hôte (42). Loin devant d'autres pays de taille et de population grosso modo équivalentes. L'Allemagne ? 18 projets. L'Italie ? 20 projets. L'Angleterre ? 12 projets. Tous les pays du Benelux plus tous les pays scandinaves ? 25 projets. L'Espagne ? 9 projets.

La première réaction serait bien entendu de pousser des cocoricos satisfaits, d'estimer que cela ne fait que démontrer la qualité de l'enseignement en France et l'excellence des jeunes architectes français. Sauf que loin d'être une bonne nouvelle, ces faits peuvent aussi illustrer l'incapacité des architectes français d'accéder à la commande. Ces derniers n'ayant alors d'autres recours que de se jeter sur les concours internationaux comme des morts de faim, la qualité des présentations étant due au temps qu'ils peuvent consacrer à ce travail.

Raphaël Gabrion, jeune architecte de 28 ans, va toucher 5.000 dollars grâce au premier prix obtenu lors de ce concours (2.500 et 1.000 dollars respectivement aux projets classés second et troisième). Il fut par ailleurs primé deux fois au concours Cimbéton....

Plus gênant encore, ce jeune homme talentueux, à l'instar de nombre de ses compagnons de galère que l'on n'ose pas appeler ici 'confrères' en vient de lui-même à poser un voile pudique sur ses ambitions. "...

...En tout état de cause, d'aucun aurait tort de voir dans les remarques de Raphaël Gabrion la seule amertume d'un jeune architecte qui ne parvient pas à faire ses preuves. Hervé Tordjman, jeune architecte de 29 ans, a, en moins d'un an, été 2nd prix pour une tour à Dublin (Irlande), 3ème pour une tour de bureaux à Toronto (Canada), mentionné pour le Musée d’Art et d’Archéologie de Vale do Coa au Portugal, lauréat d'un marché privé à New York (USA) mais, surtout, lauréat du Palais de Justice de Porto (Portugal) et retenu pour le concours restreint d'un projet de plus hautes tours du monde en Chine. Pendant la même période, Hervé Tordjman a tenté sa chance en France sur plus de 120 concours, n'a été retenu que pour un seul.

Ainsi, comme le démontre de nouveau le concours Nazca, dont le jury était composé d'architectes, le talent des jeunes architectes français ne serait perceptible qu'à l'étranger lors de concours (réellement) anonymes. Et ne le serait, en France, que sur dossier, non anonyme, de type NAJA ? Il est permis de se le demander.


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#22 05-05-2005 02:11:28

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Re: Archi. Culture. Expos.

Cyberarchi, 4/05/2005

Robert Mallet-Stevens, à Paris
Architecte, décorateur, enseignant, Robert Mallet-Stevens est une figure emblématique de l’entre-deux-guerres. Disparu à l’aube de la reconstruction, n’ayant pas laissé d’½uvre théorique, il méritait que son ½uvre soit proposée à la découverte d’un large public. C'est toute l'ambition de l'exposition proposée par le Centre Pompidou à Paris.
A la différence de celles de ses contemporains, les archives de Mallet-Stevens ne lui ont pas survécu. L’exposition privilégie donc tous les documents originaux subsistants pour restituer sa carrière à travers un parcours chronologique. L’état patrimonial actuel des constructions (propriété, protection, restauration) est mentionné dans des bornes vidéo.

Les décors de films, les villas prestigieuses (notamment la Villa Noailles, Hyères (Var), 1923-1928 ; la Villa Poiret, Mézy (Yvelines), 1921-1923 ; Hôtel Martel, Paris 16ème, 1926-1934 ; Maison-atelier Barillet, Paris 15ème, 1931-1932 ; Villa Cavrois, Croix (Nord), 1929-1932), l’Exposition des arts décoratifs de 1925, les hôtels de la rue qui porte son nom à Paris, la fondation de l’Union des artistes modernes (UAM), les concours des années 30, l’Exposition internationale de Paris de 1937 sont autant de jalons de l’itinéraire singulier de ce protagoniste français de la modernité. L’½uvre n’était connue jusqu’à présent qu’en noir et blanc : la polychromie de Mallet-Stevens est restituée notamment par les couleurs des cimaises.

Mallet-Stevens structure ses bâtiments à partir d’un élément vertical (cage d’escalier, belvédère), les compose par empilements, évidements, décrochés, ce que mettent en évidence les maquettes volumétriques.

Pour ses réalisations, Mallet-Stevens s’entoure de créateurs, Barillet, Le Chevallier et Hansen pour les vitraux, les frères Martel pour les sculptures, André Salomon pour l’éclairage, Jean Prouvé pour la serrurerie : on retrouve ces collaborations dans les reportages photographiques projetés en grand format.

Robert Mallet-Stevens
Du 27 avril au 29 août 2005
Centre Pompidou
75191 Paris cedex 04
Tel : 01.44.78.12.33
Web : http://www.centrepompidou.fr
Ouvert tous les jours, 11h-22h sauf le mardi


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#23 07-05-2005 01:52:40

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Re: Archi. Culture. Expos.

Régions.be, 6/05/2005

LIEGE

Prix de l'Urbanisme : le cru 2004
   
Dessart

Palmarès des seizièmes prix de l'Urbanisme. Six réalisations sont saluées par les différents jurys. Un réservoir à idées pour les candidats bâtisseurs.

Q uand des pères de familles nombreuses rencontrent des mères de familles nombreuses, de quoi peuvent-ils parler ? De familles nombreuses, bien sûr. La preuve avec l'édition 2005 du prix de l'Urbanisme, décerné mercredi soir par un jury composé de... familles nombreuses à un ensemble d'habitations rénovées en Sainte-Marguerite pour accueillir des... familles nombreuses. Un aménagement réalisé pour le Fonds du logement par les architectes Fabry, Closson et Tomazzoni. Lesquels, pour le même chantier, ont encore été récompensés par le prix de la presse, ex-aequo avec la reconversion (par l'architecte Sterkendries), quai de la Goffe, d'une ancienne maison bourgeoise en bureaux et en appartements (voir photos). L'homogénéité du projet, la qualité des appartements proposés, l'impact positif sur le quartier de la Batte devraient inspirer d'autres propriétaires...

Le prix du public, lui, a été décerné à la flamboyante maison Gentry, au 42 de la rue Dartois. Les votants ont visiblement été séduits par cette façade Art déco, unique à Liège et qui a longuement été restaurée sous la surveillance du bureau Alain Dirix. Sgraffites, enduits et peintures ont nécessité des techniques d'investigation puis d'application particulières. L'occupation du rez-de-chaussée par des commerces et des bureaux, et celle des étages par du logement de qualité, constituent, a encore estimé le jury, un idéal de rénovation urbaine dans les quartiers commerçants.

A signaler encore, la mise en lumière d'une maison de la rue Jean Haust : l'atelier d'architecture Lantair a choisi de multiplier de petites, et colorées, interventions pour reconstruire les circulations entre les espaces intérieurs et faciliter l'accès au jardin.

Sans surprise, c'est le centre scolaire Saint-Benoît et Saint-Servais, rue Lambert le Bègue, qui obtient une récompense dans la catégorie « bâtiments non résidentiels ». Déjà élue « bâtiment de l'année » par les prestigieux Belgian Building Awards, l'école a été agrandie et redessinée par le bureau Artau avec la collaboration du plasticien Jean Glibert.

Enfin, une mention spéciale a été attribuée aux galeries Saint-Lambert dans la catégorie « reconversion d'un bâtiment ancien ». Plus que l'ampleur, le coût et l'ambition du jury, c'est la nouvelle dynamique qu'il a induite dans le quartier qu'a voulu récompenser le jury.

Une consécration en toute discrétion
C réés en 1988 pour atténuer les effets du « tout à l'auto » des années précédentes et lutter contre la périurbanisation, les prix de l'Urbanisme, d'abord appelés « Prix de la rénovation urbaine », ont valeur de remerciement pour le travail fourni et d'encouragement pour celui qui reste à faire.

Modestement dotés (une plaque à accrocher sur la façade et un bon d'achat dans un magasin partenaire), ils n'ont pas pour ambition d'enrichir les lauréats ou de doper la carrière des architectes. Tout au plus, et c'est déjà beaucoup, veulent-ils promouvoir de manière sympathique les initiatives qui contribuent à cette résurrection du centre urbain. Ça nous a fait plaisir, mais ça n'a pas changé grand-chose, se souvient ainsi Mme Germay, qui, il y a dix-sept ans fut récompensée, avec son mari, pour la rénovation d'une façade au 325 de la rue Sainte-Marguerite. Au début, j'ai bien eu l'impression que des promeneurs s'arrêtaient pour regarder la façade, que l'un ou l'autre en prenaient une photo, mais personne n'a jamais sonné à la porte pour en savoir plus. Mon frère, l'architecte qui a signé la rénovation, n'a pas eu plus de clients pour la cause.

Bernard Herbecq, architecte rue des Anglais, a pour sa part été primé en 1991 pour la transformation d'une ancienne morgue en habitation. Un travail qui lui a valu la reconnaissance du public autant que celle de nombreuses publications : Pendant deux ans, je me suis beaucoup investi dans ce chantier, raconte-t-il. Par la suite, j'ai eu la chance d'être retenu pour participer à la construction de l'îlot Saint-Michel. Sans que je sache si cette reconnaissance est venue du prix de l'urbanisme ou du travail effectué rue des Anglais, ma maison devenant en quelque sorte ma carte de visite. Mais, en tout cas, personne n'a jamais frappé à la porte de la maison pour demander qui s'était chargé de la rénovation.

Et même indifférence du public à l'égard du lauréat en 1996 lorsqu'une nouvelle catégorie est créée pour mettre en avant les constructions neuves. Ce sont les propriétaires d'une maison de la rue Fraischamps, à Grivegnée, qui remportent les faveurs du jury. Notre habitation a été construite sur une petite parcelle de terrain, elle remplissait une dent creuse entre deux bâtis existant, explique Raymond Soyeur. Une ou deux personnes sont bien venues nous trouver car elles étaient intéressées par le style de la maison, mais ça s'est arrêté là. Quant à la plaquette que l'on reçoit, je n'ai jamais osé la visser sur la façade de peur qu'on nous la vole...

Jo. Ma.
JOËL MATRICHE - 06.05.2005, 06:00


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#24 13-05-2005 13:46:43

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Re: Archi. Culture. Expos.

Batiactu, 13/05/2005

Patrimoine mondial et architecture contemporaine : vers de nouveaux standards de conservation

Suite au débat suscité par l’éventuelle construction de trois tours dans le centre historique de Vienne en juin 2003, architectes, urbanistes, municipalités et conservateurs du patrimoine débattent jusqu’à samedi de la mise en place, au niveau mondial, de méthodes et de critères de préservation des centres historiques des villes.

Face à une prise de conscience grandissante du fait que la valeur universelle du patrimoine urbain va bien au-delà de la valeur de chacun des immeubles, la nécessité de mettre en place au niveau mondial des méthodes et des critères de préservation des centres historiques des villes se fait de plus en plus sentir.
Conservateurs, municipalités, architectes et urbanistes ont été invité0101010101s à discuter de cette question lors de la Conférence sur le Patrimoine mondial et l’architecture contemporaine, que l’UNESCO et la Ville de Vienne ont organisé du 12 au 14 mai.

Le passage à une approche plus holistique de la préservation du patrimoine urbain a trouvé un parfait exemple l’été dernier quand le Comité du patrimoine mondial a décidé de placer la Cathédrale de Cologne sur la Liste du patrimoine mondial en danger. Le problème n’était pas lié à l’état de la cathédrale mais plutôt à la construction de tours dans son voisinage, ce qui modifiait son inscription dans le paysage.

Préserver seulement des immeubles et des monuments tout en altérant leurs environnements urbains fait perdre à ces immeubles et à ces monuments leur sens et, en conséquence, une grande part de leur valeur, souligne le Comité du patrimoine mondial et les experts qui le conseillent.

Toutefois, Francesco Bandarin, Directeur du Centre du patrimoine mondial de l’UNESCO, insiste sur le fait qu’il n’est pas dans l’intention de l’UNESCO de freiner le développement ou l’architecture moderne. «Nous voulons une conception architecturale qui respecte le contexte urbain dans sa durée. Les centres des villes qui se sont développés au cours des siècles ont besoin de rester lisibles, chaque strate de leur développement témoignant de la culture et du développement de la ville. L’identité de chaque strate doit être respectée tout comme l’identité de l’ensemble, qui est le fruit de l’interaction entre toutes ces strates».

Lors de la conférence organisée par l’UNESCO, les participants ont examiné les différentes façons d’assurer un développement durable des villes historiques, et de faire en sorte que les investissements en infrastructures et équipements modernes ne fassent pas perdre les atouts sociaux, culturels et économiques que leur patrimoine confère à ces villes.


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#25 16-05-2005 21:02:03

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Re: Archi. Culture. Expos.

Baticatu 16-05-2005 a écrit:

Protection et conservation du patrimoine urbain de Pékin

Du 19 au 30 mai prochain, le Pavillon de l’Arsenal expose un projet de collaboration entre Paris, Rome et Pékin concernant la sauvegarde et la mise en valeur d’un quartier de l’ancienne cité impériale chinoise.

Le patrimoine urbain de la zone de Shichahai, située au nord de la Cité Interdite, constitué de maisons traditionnelles à cours carrée (siheyuan), inscrites dans un réseau dense de venelles (hutong), est sérieusement menacé, depuis quelques années, par la spéculation foncière et la politique de modernisation du paysage urbain....


La méthodologie proposée par le projet «Pékin - Rome - Paris» vise à aborder l’ensemble des caractéristiques et des problèmes du quartier (patrimoine bâti, habitat, équipements publics, espace public et services urbains, économie locale...), afin d’envisager les potentialités de renouvellement urbain de ce quartier. Cette démarche pourra être ensuite, le cas échéant, reproduite et transposée à l’échelle d’autres quartiers de Pékin.

Au cours de la première année du projet, un travail d’analyse de l’existant a été réalisé (patrimoine bâti, espace public, économie locale, caractéristiques socio-économiques de la population, marché foncier et immobilier, développement touristique). Il a permis l’élaboration de scenarii de requalification de ces quelques six hectares situés à un endroit stratégique du centre de Pékin. Une place importante est donnée à la concertation et à la participation des habitants du quartier, en les plaçant au coeur de la démarche de développement local...

Pavillon de l’Arsenal, Centre d’information, de documentation et d’exposition d’urbanisme et d’architecture de la Ville de Paris
21, boulevard Morland, 75004 Paris
www.pavillon-arsenal.com


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