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#26 19-05-2005 17:54:03

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Re: Archi. Culture. Expos.

BatiActu 18-05-2005 a écrit:

L’architecte de Brasilia prépare une sculpture pour la fête nationale française

Pour célébrer l’année du Brésil en France, l’architecte de Brasilia, Oscar Niemeyer, 97 ans, réalise actuellement une sculpture pour le 14 juillet. Présentée à la presse ce lundi, elle sera installée sur les quais de Seine à Paris.

Commandée par l’enseigne de supermarchés Carrefour, l’oeuvre est une image stylisée d’une main tendue dans les airs, offrant une fleur. D’une hauteur de 4 mètres, pour une envergure de 8 mètres, la sculpture sera réalisée en métal et disposée quai François Mauriac, face à la Bibliothèque Nationale de France.

Durant la présentation à la presse, Niemeyer a évoqué une autre de ses commandes artistiques en France. Il s’agit d’un monument dédié au pionner brésilien de l’aviation Santos Dumont, dont on célèbre cette année le centenaire de la naissance.

http://www.batiactu.com/data/18052005/1 … 64632.html


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#27 19-05-2005 17:55:16

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Re: Archi. Culture. Expos.

BatiActu 19-05-2005 a écrit:

Remise du Prix AMO 2004

Le 10ème Prix Architecture et Maîtrise d’ouvrage (AMO) a été remis par le ministre de la Culture jeudi 19 mai au Palais de Chaillot, site de la future Cité de l’Architecture et du Patrimoine. Une université et une centrale à béton ont été récompensées.

Cette année, le prix est décerné à l'Université de Limoges et aux architectes Pierre Bolze, Simon Rodriguez-Pages et Nicole Guenegon pour la nouvelle Faculté de droit et des sciences économiques de Limoges.

La centrale à béton de l'architecte Elisabeth Veit pour la Société Ivry-Béton du groupe SFB fait l'objet d'une mention spéciale.

Quatre nominations vont aux architectes et maîtres d’ouvrages pour :
- l'Ecole de formation des contrôleurs du Trésor public au Fort Saint-Jean de Lyon,
- le siège social du Groupe Jean-Paul Gaultier, Palais des Arts et de l’Avenir du Prolétariat à Paris,
- le pôle culturel de Bois-Chaudat à Kourou,
- l’Institut supérieur international du parfum, de la cosmétique et de l’aromatique alimentaire au Chesnay.

Par sa présence, Renaud Donnedieu de Vabres a souhaité valoriser le nécessaire dialogue entre l’architecte et le maître d’ouvrage lors de réalisations architecturales pour que les lieux de travail restent des lieux de vie.

http://www.batiactu.com/data/19052005/1 … 31713.html


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#28 23-05-2005 20:42:31

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Re: Archi. Culture. Expos.

BatiActu 23-05-2005 a écrit:

Toute l’oeuvre architecturale de Renzo Piano au format XXL

Ce mois-ci, Taschen édite une monographie de 528 pages consacrée à l’architecte italien Renzo Piano. Fruit d’un entretien avec l’historien Philip Jodidio, il montre la carrière d’un passionné d’art et de construction.

Né à Gênes en 1937, dans une famille d’entrepreneurs en bâtiment, Renzo Piano garde de son enfance la passion de la construction. Tout au long de sa carrière, commencée dans les années 1960, il réalise des bâtiments et des structures d’avant-garde tels que : le Centre Pompidou à Paris avec Richard Rogers (1971-1977), la Maison Hermès à Tokyo (1998-2001), l’aéroport Kansai au Japon (1990-94) ou le Musée Paul Klee à Bern en Suisse (2005)....

L’auteur de l’ouvrage, Philip Jodidio, a étudié l’histoire de l’art et l’économie à Harvard, et a été durant plus de 20 ans le rédacteur en chef de «Connaissance des arts». Il a publié de nombreux livres, notamment chez Taschen : «Architecture Now !» volumes 1, 2 et 3, «Building a New Millennium» et des monographies de Norman Forster, Richard Meier, Alvaro Siza et Tadao Ando.

Philip Jodidio, «Renzo Piano Building Workshop 1966-2005», édition trilingue (français, anglais, allemand) Taschen, format 30 x 39 cm, 528 pages, 99.99 euros.

http://www.batiactu.com/data/23052005/2 … 64639.html


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#29 25-05-2005 14:22:33

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Re: Archi. Culture. Expos.

Batiactu, 24/05/2005

Tadao Ando, médaille d’or de l’UIA 2005

L’architecte japonais - qui aurait dû construire la Fondation Pinault à Boulogne-Billancourt - succède à l’architecte italien Renzo Piano au palmarès de l’Union Internationale des Architectes. Sa médaille d’or lui sera remise lors du prochain congrès de l’UIA à Istanbul, le 6 juillet.

La médaille d’or de l’UIA est décernée depuis 1984 à des architectes vivants, dont les réalisations ont été conçues en faveur de l’homme, de la société et de la promotion de l’art. Cette année le jury, réuni à Shanghai du 18 au 20 avril 2005, a décidé de l’attribuer à l’architecte japonais Tadao Ando.

Tadao Ando naît en 1941 à Osaka. Il y grandit, élevé par sa grand-mère maternelle entre les champs de la périphérie urbaine et les ateliers d’artisans charpentiers où il apprend à travailler le bois, construisant des maquettes d’avions et de bateaux.

A dix-sept ans, après une brève carrière de boxeur, Tadao Ando décide de devenir architecte. Autodidacte, il visite les temples de Nara et Kyoto, découvre Le Corbusier qui le fascine, puis entre 1962 et 1969, voyage en Europe, aux Etats-Unis, et en Afrique. A son retour, il fonde sa propre agence à Osaka où il conçoit de petites maisons de bois, des aménagements intérieurs et du mobilier. En 1975, il réalise la Maison Sumiyoshi à Osaka, primée par l’Association japonaise d’architecture. Dès lors les réalisations s’enchaînent, sa notoriété grandit, au Japon et dans le monde où il accumule les prestigieuses récompenses. Reconnu par ses pairs, il enseigne à l’Université de Tokyo.

En 1995, il reçoit le prestigieux Prix Pritzker, après ses compatriotes Kenzo Tange et Fumihiko Maki. Profondément ému par le séisme de Kobe qui avait cruellement touché, la même année, le quartier de ses premières réalisations, il offre la dotation de son prix aux orphelins de la ville.

Sa maîtrise des matériaux, le béton auquel il donne un toucher soyeux, le bois dont il utilise les assemblages avec virtuosité, le verre, l’eau, la lumière, font de lui un maître inspiré de la construction et de la conception architecturale. Il imprime son savoir-faire et son lyrisme dans des maisons individuelles, des temples et des musées, puis dans d’ambitieux programmes comme la rénovation de Kobe ou de vastes complexes culturels aux Etats-Unis.

Citations du jury
«Au milieu des Années soixante-dix, le jeune Tadao Ando fait irruption sur la scène architecturale internationale avec une minuscule maison urbaine construite en alignement sur une rue de Sumiyoshi, à Osaka. Il crée un micro cosmos, un espace d’une simplicité extrême, abstrait et riche, en relation parfaite avec l’environnement, traité avec un grand souci du détail et une qualité de mise en oeuvre subtile du béton armé apparent.

Depuis, il a façonné l’architecture poétique caractéristique du style Ando qu’il a offerte au monde avec talent et sensibilité, quelles que soient la nature ou l’échelle du projet. Parmi ses plus récentes réalisations figure le Musée d’Art Moderne de Fort Worth au Texas.

La force et l’étendue de sa passion ont mis en évidence ses idéaux autant dans son architecture à la fois simple, forte et belle, que sur un plan socio-culturel, exerçant dans le monde entier en tant qu’architecte et qu’enseignant. Sa contribution immense en faveur de l’architecture contemporaine, en faveur des architectes et aussi, de ceux qui ne le sont pas, lui font sans conteste mériter la Médaille d’or de l’UIA.»

( 24/05/2005 )


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#30 27-05-2005 15:59:54

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Re: Archi. Culture. Expos.

Batiactu, 26/05/2005

Une conférence et une performance programmées au Pavillon de l'Arsenal

Le Pavillon de l’Arsenal proposera deux événements la semaine prochaine. Le premier sera la conférence illustrée de l’architecte allemand Stefan Behnisch. Le second sera la performance filmée de l’architecte français Edouard François.

Dans le cadre du cycle de conférences «1 architecte-1 bâtiment», Stefan Behnisch viendra présenter la réalisation de la Norddeutsche Landesbank à Hanovre (Allemagne), le lundi 30 mai à 18h30 (photo ci-dessous).

Puis, mardi 31 mai à 11h, Edouard François invitera le public à assister en direct à sa performance d’architecture filmée : «Moulé-Troué». Un monologue avec prise de son qui se déroulera dans la salle de projection du Pavillon de l’Arsenal. L’oeuvre sera ensuite présentée à la foire de Bâle, du 15 au 20 juin 2005, par la Galerie Corentin Hamel. Silence demandé !

Pavillon de l’Arsenal, Centre d’information, de documentation et d’exposition d’urbanisme et d’architecture de la Ville de Paris
21, boulevard Morland, 75004 Paris
www.pavillon-arsenal.com

( 26/05/2005 )


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#31 30-05-2005 16:52:23

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Re: Archi. Culture. Expos.

Batiweb, 29/05/2005

Architecture: Mallet-Stevens à Beaubourg

Architecte, décorateur puis enseignant, Robert Mallet-Stevens (1886-1945) a été une grande figure de l'architecture de l'entre-deux guerres. Il a laissé peu d'archives, quelques constructions très prestigieuses, des dessins de projets qui n'ont pas abouti. Le Centre Pompidou retrace l'histoire de son oeuvre jusqu'au 29 août....

A Paris, Mallet-Stevens a aussi construit une caserne de pompiers, rue Mesnil, sa seule commande publique. Le seul immeuble locatif qu'il ait conçu se trouve également à Paris, rue Méchain....

La maison-atelier qu'il a réalisée pour le maître-verrier Louis Barillet, square Vergennes (Paris 15e), en 1932, peut se visiter.

Avec l'arrivée du Front populaire, Mallet-Stevens participe à l'exposition internationale de 1937: on lui confie la construction de deux pavillons, celui de la Solidarité nationale et celui de l'Hygiène. Des établissements commerciaux lui commandent trois autres bâtiments: le Palais de l'Electricité et de la lumière, le Pavillon de la Régie des tabacs et celui des Cafés du Brésil.

A la fin des années 30, les commandes se font rares. Aucun des projets qu'il conçoit ne voit le jour. Pendant ce temps, il dirige l'Ecole des Beaux-Arts de Lille. Il s'éteint à Paris le 7 février 1945.

Renseignements pratiques
Robert Mallet-Stevens architecte, 1886-1945
Centre Georges Pompidou, Paris 4e, Galerie 2, niveau 6, 01-44-78-12-33
Tous les jours sauf mardi, 11h-21h, le jeudi jusqu'à 23h
Tarifs 7¤/5¤
Jusqu'au 29 août


   

Directrice de la publication : Anne IMBERT


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#32 31-05-2005 23:10:39

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Re: Archi. Culture. Expos.

Batiactu, 30/05/2005

Le relooking de l’école d’architecture de Versailles

Les architectes Aldric Beckmann, Françoise N’Thépé et Franck Vialet réaménagent actuellement la Maréchalerie et la Forge du Château de Versailles en pôles de recherches pour les 800 étudiants de l’école d’architecture. Un nouveau look qui s’accompagne d’un esprit d’ouverture sur la ville.

Les travaux de rénovation et de réaménagement de l’ancienne maréchalerie et de l’ancienne forge du Château de Versailles sont aujourd’hui terminés à 90%. Pour Nicolas Michelin, Directeur de l’Ecole d’architecture de Versailles, «cette opération d’envergure donnera un nouveau souffle à l’établissement, qui s’adaptera aux nouvelles technologies et répondra aux enjeux contemporains des métiers de l’architecture»....

...La lumière naturelle pénètre abondamment dans les ateliers par des ouvertures latérales et zénithales à travers la charpente en bois qui, laissée naturelle ou bien peinte en blanc, crée une atmosphère particulière, conjuguant les savoirs-faire techniques d’hier et d’aujourd’hui.
Miléna Chessa
( 30/05/2005 )


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#33 01-06-2005 09:13:58

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Re: Archi. Culture. Expos.

20 minutes, 1/06/2005

Les architectes en herbe investissent le pavé
Mercredi 01 juin 2005

Cours d’architecture sur le pavé parisien. C’est place Colette (1er), à deux pas du ministère de la Culture qu’étudiants et enseignants de l’école Paris-LaVillette ont posé hier leurs calques et leurs maquettes. Ils protestent contre le projet de réforme des études d’architecture, dénonçant notamment l’instauration d’un « titre d’architecte » non maître d’oeuvre, qui serait délivré à mi-parcours des études.


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#34 07-06-2005 13:35:43

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Re: Archi. Culture. Expos.

Batiactu, 7/06/2005

Décès de Giancarlo de Carlo

L’architecte et urbaniste italien s’est éteint dimanche à Milan à l’âge de 85 ans, des suites d’une longue maladie. L’an dernier, le Centre Pompidou lui avait consacré une grande rétrospective.

L’exposition «Giancarlo de Carlo, des lieux, des hommes» avait été présentée au printemps 2004 à Beaubourg, suite à l’acquisition par le musée national d’une série de dessins, de maquettes et d’esquisses du maître italien.

Né en 1919, Giancarlo de Carlo a été un acteur majeur de la scène architecturale européenne pendant la seconde moitié du XXème siècle. Engagé contre le régime fasciste, sa carrière architecturale a débuté dans les années 50 par une critique radicale du Style international, menée au sein de Team X, un groupe contestateur des CIAM (Congrès internationaux d'architecture moderne).

Durant plus d’un demi-siècle, la théorie et la pratique de Giancarlo de Carlo, surtout dans la ville historique d’Urbino, ont pris appui sur deux notions-clefs :
- la participation des habitants en amont du projet fondé sur une écoute active qui guide le processus de conception,
- des lectures du territoire (paysages) et du contexte (modes de vie) qui permettent de reconnaître les traces de l'histoire des villes sur lesquelles vont se sédimenter de nouvelles empreintes.
Les transformations engendrées par le projet habilitent le site à susciter de nouveaux comportements et de nouvelles perceptions.


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#35 09-06-2005 00:36:14

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Re: Archi. Culture. Expos.

Christian de Portzamparc

L'architecture française n°42

Lauréat du Pritzker Prize en 1994, la plus haute distinction mondiale en architecture, Christian de Portzamparc est également urbaniste et théoricien de la ville. Son credo : « Rendre l'espace heureux ».

Quartier des Hautes-Formes à Paris.
Label France : Tour LVMH à New York, immeubles d'habitation au Japon, ambassade de France à Berlin... Vos travaux sont très appréciés à l'étranger. Comment vivez-vous la rencontre avec d'autres cultures ?

Christian de Portzamparc : Il est très vivifiant de travailler à l'étranger. Mais je ne me suis trouvé confronté à un véritable « ailleurs » culturel qu'au Japon quand j'ai construit des logements à Fukuoka (1989-1990). Il a fallu créer des pièces typiquement nipponnes, hybrides, puisque les appartements comprenaient aussi une cuisine à l'occidentale. Ces expériences hors de mon pays m'ont surtout permis de penser des logements beaucoup plus attractifs qu'en France, où les plans sont trop souvent figés.

Quelle a été votre démarche à Berlin pour les nouveaux locaux de l'ambassade de France ?

Là encore, les contraintes limitaient fortement le travail sur la façade, qui donne sur la Pariser Platz, près de la célèbre porte de Brandebourg. J'ai surtout cherché à rendre la plus habitable et agréable possible une parcelle très étroite, enclavée et cernée d'immenses murs aveugles. Pour donner une sensation d'espace, j'aurais pu prendre le parti de couvrir l'étendue entre les bâtiments par un atrium, une couverture de verre. Mais, en Allemagne, comme dans d'autres pays du Nord, les gens cherchent à s'aérer dès que le temps le permet. Je voulais donc que chacun puisse ouvrir ses fenêtres à l'air libre, et contempler une verdure omniprésente : jardins, murs végétalisés, longue promenade en hauteur plantée de bouleaux et constamment ensoleillée.


En France, votre démarche s'apparente autant à celle d'un architecte qu'à celle d'un urbaniste. Dans les quartiers où vous intervenez, vous prônez la réhabilitation de la rue. Pourquoi ?

Cité de la Musique à Paris.
Pendant des siècles, notamment depuis l'édification des villages médiévaux, les rues ont formé une trame qui servait d'ossature à la ville. Elles permettaient de se repérer dans l'agglomération et séparaient symboliquement l'espace public de l'espace privé. L'architecture moderne, qui s'est imposée après la Seconde Guerre mondiale, a cherché à séparer la ville en zones de fonctions : circuler, habiter, travailler.

« Il faut réintroduire une part de rêve »

Des immeubles, autrefois alignés le long de la voirie, y ont gagné en autonomie. Les architectes les ont disposés en toute liberté dans d'agréables parcs de verdure, à bonne distance des routes. L'idée était généreuse. Malheureusement, pour des raisons pratiques, il a fallu souvent rajouter ici une salle de sport, là une école, ailleurs une poste. Le parc s'est peu à peu transformé en parking ou en zone commerciale... C'est devenu le paysage un peu chaotique de la banlieue que l'on connaît actuellement.

La ville traditionnelle avait, dans son mode d'agrégation et de construction, une souplesse infinie d'adaptation à l'avenir. Paradoxalement, la ville moderne, qui est assez figée, n'a pas su penser le futur. Allez toucher au quartier de la Défense, c'est impossible ! Ou ce serait très onéreux. La ville n'est plus cette pâte que l'on pouvait transformer à sa guise. Inutile pour autant de trop s'appesantir. C'est désormais un fait géographique acquis de l'évolution urbaine.

Quel devient le rôle de l'architecte dans cet espace devenu quelque peu informe ?

Je pense qu'il est important de construire pas à pas. De créer autant que de transformer. Il s'agit de recoudre le tissu urbain, de marier la structure de la ville traditionnelle, qui a fait ses preuves, et les qualités propres à l'architecture moderne (jeux de lumière, qualité de l'habitat, etc.). Il faut aussi réintroduire une part de rêve...

Mais tout dépend du contexte. A la périphérie de Montpellier (sud de la France), au lieu d'un lotissement classique, j'ai proposé une sorte de cité-jardin, qui occupe moins d'espace au sol, afin de préserver un superbe environnement de vignes et d'oliviers. Au-delà de la théorie et des grands principes, l'architecture doit surtout servir à vivre mieux.

Propos recueillis par Emmanuel Thévenon
Journaliste

* L'Oulipo (Ouvroir de littérature potentielle) est un mouvement littéraire créé dans les années 60. Ses membres aimaient à se jouer de contraintes formelles qu'ils se donnaient eux-mêmes.

Un iconoclaste devenu un classique

Christian de Portzamparc est né à Casablanca (Maroc) en 1944. La ville est d'emblée le sujet majeur de son travail. Dès 1975-1979, il applique au quartier des Hautes-Formes, à Paris, son concept d'îlot ouvert sur la rue. Il interviendra avec la même démarche à Marseille, Nantes et Montpellier.

Il est aussi l'auteur d'une série d'ouvrages consacrés à l'art : Conservatoire de musique Erik Satie (Paris, 1981-1983), Ecole de Danse de l'Opéra de Paris, à Nanterre (1983-1988), Cité de la Musique (1990-1995). La complexité de ce dernier programme le conduira d'ailleurs à organiser l'espace comme un fragment de ville.

A partir des années 1990, sa carrière s'internationalise, avec la tour Bandaï à Tokyo en 1994 et la tour LVMH à New York en 1995. Dernièrement, l'architecte s'est vu confier la réalisation du Philharmonique du Luxembourg, et celle de l'ambassade de France à Berlin. Tandis que l'extension du cinéma Pathé Tushinski à Amsterdam (Pays-Bas) est en phase d'étude.

E. T.


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#36 11-06-2005 02:30:11

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Re: Archi. Culture. Expos.

Batiactu, 10/06/2005

«Le poids de la terre», dialogue entre le céramiste et l’architecte

Du 14 au 22 juin, l’agence Arte Charpentier met en scène les photographies de trois de ses projets architecturaux avec une vingtaine d’½uvres du céramiste Andoche Praudel. Cette exposition «Le poids de la terre» est organisée dans le cadre des événements Arte Dialogue.

Arte Dialogue est un espace de rencontre et de réflexions invitant les acteurs des champs artistiques, techniques et scientifiques à confronter leurs recherches au travail de l’architecte.

A travers les ½uvres artistiques de Andoche Praudel et les réalisations architecturales de Arte Charpentier, l’exposition retrace leurs problématiques communes : choix des matériaux, contraintes et maîtrises techniques, propriétés physiques de résistance… C’est aussi l’énergie qui se dégage de la terre qui intéresse le céramiste comme l’architecte, tous deux modelant la matière première pour faire émerger la forme.

Andoche Praudel expose une vingtaine de céramiques travaillées avec différentes techniques de façonnage et de cuisson comme celle du Raku et du four Anagama. Chacune de ces cuissons est un voyage, long et physique, qui imprime dans la matière les stigmates du processus et contribue ainsi à la création. L'expression céramique retrouve ici le sens noble du geste premier : le potier devient feu, le pot devient four, et on ne peut dissocier la démarche de l'½uvre. Chaque potier construit, en effet, son four à l'image de ses pots, comme il modèle la terre, en osmose avec son four.

Les trois projets architecturaux conçus et présentés par Arte Charpentier et Associés sont le musée d’Ala’er et l’Opéra de Shanghai, en Chine, et la station Saint-Lazare de Météor à Paris. Dans ces projets, on retrouve les problématiques de la transmission au sol des forces, de la descente des charges d’une architecture jouant sur l’effet statique des masses, de la compression des volumes et des matériaux, et jusqu’au dialogue entre la terre et le ciel.

Un catalogue sera publié à cette occasion et mis à disposition le soir du vernissage, le 14 juin à partir de 18h30, à l’agence.

Arte Charpentier et Associés
Hôtel Vigée Le Brun
8, rue du Sentier
75002 Paris
( 10/06/2005 )


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#37 13-06-2005 16:29:00

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Re: Archi. Culture. Expos.

Batiactu, 13/06/2005

Workshop au Pavillon de l’Arsenal

Dix équipes internationales d’architectes réunies par la Ville de Paris livrent leurs réflexions sur les immeubles d’habitation du futur quartier des Batignolles, site du Village Olympique, dans le cadre de la candidature de Paris 2012.

Ces équipes, retenues à la suite d’une consultation internationale d’architecture et d’urbanisme lancée par la Ville de Paris, sont :
- Barto+Barto Architectes (France)
- FGP(a) french global project of Architecture (France)
- Massimiliano Fuksas Architecture (France / Italie)
- KCAP Kees Christiaanse Architects and Planners (Pays-Bas)
- Lab Architecture Studio (Royaume-Uni / Australie)
- Josep Lluis Mateo - MAP Architectes (Espagne)
- Dominique Perrault Architecture (France)
- Rudy Ricciotti Architecte (France)
- Atelier Seraji+Barkow-Leibinger (France-Allemagne)
- Architectures Francis Soler (France)

Elles ont mené des travaux sur les questions de l'habitat en milieu urbain dense, les typologies des logements pour les athlètes et leur capacité d'évolution vers des logements familiaux, le développement durable.

Le site concerné, situé le long des voies ferrées de la gare Saint-Lazare, occupe 45 hectares et est un des grands sites de développement du nord-ouest parisien. Le projet d'aménagement de l'ensemble du site autour d'un parc de 10 hectares à terme est développé par François Grether, architecte urbaniste, et Jacqueline Osty, paysagiste.

Cette consultation s’est déroulée en deux phases, sur une période de dix semaines. Chaque phase a été conclue par une rencontre permettant à chaque équipe de présenter ses travaux et d’engager une discussion entre maîtres d’oeuvre, maîtrise d’ouvrage et les différents intervenants concernés par le développement du site.

A partir du 17 juin, le Pavillon de l’Arsenal présente ces réflexions en réunissant l’ensemble des documents produits par les équipes lors des deux workshops, croquis, maquettes, panneaux, animations 3D, vidéos et textes, qui illustrent le foisonnement et la richesse des propositions de ces architectes.

Un ouvrage, édité par le Pavillon de l’Arsenal dans la collection miniPA, accompagne cette exposition.

Workshop Batignolles Paris
Village Olympique Paris 2010
17 juin - 11 septembre 2005
Mezzanine Nord, 2ème étage

Pavillon de l’Arsenal
Centre d’information, de documentation et d’exposition d’urbanisme et d’architecture de la Ville de Paris
21, boulevard Morland, 75004 Paris
http://www.pavillon-arsenal.com

( 13/06/2005 )


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#38 17-06-2005 21:59:11

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Re: Archi. Culture. Expos.

Le Moniteur 17-06-2005 a écrit:

Les architectes interpellent le ministre de la Culture


Dans une « lettre ouverte à Monsieur le Ministre de la Culture, aux écoles et aux étudiants en architecture », les présidents des trois organisations professionnelles d’architectes réaffirment leur soutien au projet d’une réforme de l’enseignement de l’architecture, mais se plaignent du manque d’écoute de la Direction de l’architecture. Voici le texte intégral.

« Devant la difficulté croissante pour les jeunes diplômés à s’insérer dans la vie professionnelle, nous avons toujours affirmé notre soutien au projet d’une réforme de l’enseignement de l’architecture, issue des accords de Bologne ».

« Forts des exemples étrangers, nous pensons que c’est aux architectes eux-mêmes qu’il revient d’accompagner les évolutions du cadre de vie en renforçant les compétences des jeunes diplômés après leur formation initiale de cinq ans.
Depuis trois ans nous n’avons cessé de faire des propositions en ce sens à partir de quelques principes simples :
• Une immersion dans la vie active par une formation en alternance d’une durée significative, dans le cadre d’un contrat de professionnalisation permettant l’acquisition du savoir-faire nécessaire à la conduite et à la réussite du projet d’architecture.
• Le suivi par le jeune diplômé d’un « carnet de bord » lui permettant d’organiser son temps et de maîtriser tous les volets de la fonction de l’architecte en vue de mesurer les responsabilités qu’elles impliquent.
• Une organisation souple, un encadrement et une validation conjointe de ces acquis par les écoles et la profession.
• Un dispositif économique tel, que les jeunes diplômés reçoivent une rémunération satisfaisante et que les professionnels comme les écoles puissent effectivement consacrer le temps nécessaire à cet accompagnement.
Aux étudiants nous disons qu’ils ont tout à gagner de ce partenariat enseignement – profession. C’est la voie d’une clarification de la pédagogie des écoles. C’est la garantie apportée, aux citoyens comme aux décideurs, d’un haut niveau de compétence professionnelle tout au long du projet d’architecture, de l’idée initiale à la réalisation. C’est le chemin pour renforcer, entre les différentes générations de praticiens, les liens qui pérennisent une culture, une fonction et un métier.
Les professionnels de l’architecture que nous sommes et que nous représentons, n’ont pas l’intention cachée d’une mainmise sur l’enseignement. Ils entendent simplement proposer aux jeunes diplômés un parcours qui leur offre toutes les chances de réussite dans l’exercice d’un art difficile. Ils veulent donner à ce métier qu’ils aiment une lisibilité sur le long terme et favoriser ainsi le plein emploi.
La Direction de l’architecture, dans un simulacre de concertation n’a jamais voulu nous entendre, déconsidérant d’emblée nos propositions.
Qui plus est, la mise en application de la réforme précède la publication des textes. Pour tout cela, et parce que nous croyons à l’impérieuse nécessité de mettre en oeuvre après le Master les conditions d’une professionnalisation efficace, nous sommes contraints, Monsieur le Ministre, de vous interpeller une dernière fois. Il est évident que si cette adresse ne recevait aucun écho, nous serions amenés à nous retirer d’un processus qui ne proposerait aux étudiants qu’un marché de dupes, basé sur une formation raccourcie, amoindrie et dépassée face aux enjeux environnementaux et urbains auxquels l’Europe est confrontée ».


Patrick COLOMBIER Président du Syndicat de l’Architecture
Jean-François SUSINI Président du Conseil National de l’Ordre des Architectes
François PELEGRIN Président de l’Union Nationale des Syndicats Français d’Architectes

http://www.lemoniteur-expert.com/depech … amp;mode=2


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#39 17-06-2005 22:04:50

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Re: Archi. Culture. Expos.

Batiactu 14-06-2005 a écrit:

Christian de Portzamparc au Lafayette Maison

A l’occasion de l’Année du Brésil en France, le magasin Lafayette Maison Haussmann et la Cité de l’architecture et du patrimoine présentent jusqu’au 21 juin la «Cidade da Musica Roberto Marinho» : un édifice que l’architecte français Christian de Portzamparc est en train de réaliser à Rio de Janeiro.

Jeudi 16 juin à 19h aura lieu le vernissage de l’exposition d’architecture «Cidade da Musica», dans la librairie du magasin Lafayette Maison, en présence de Christian de Portzamparc.
Une maquette de 4 mètres de long et un film d’animation 3D permettront d’appréhender le bâtiment dans ses deux dimensions : comme objet mais également comme espace destiné à être habité.

Située au centre de la grande plaine urbanisée de Barra, entre mer et montagne, la Cité de la Musique est conçue comme un repère urbain fort d’où l’on verra l’étendue de la ville et la beauté du paysage. Cette cité flottera à 10 mètres au-dessus d’un jardin tropical.

Siège de l’Orchestre Symphonique du Brésil, la Cidade da Musica rassemblera une salle de concerts transformable en opéra, une salle de musique de chambre, mais aussi des salles de cinéma, de danse, de nombreuses salles de répétition, des lieux d’exposition et des restaurants. L’édifice sera inauguré en 20007, pour les Jeux panaméricains.

La «Cidade da Musica»
Lafayette Maison
Jusqu’au 21 juin 2005
35, boulevard Haussmann, 75009 Paris
Entrée libre du lundi au samedi de 9h30 à 19h30
Nocturne le jeudi jusqu’à 21h

http://www.batiactu.com/data/14062005/1 … 00434.html


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#40 24-06-2005 09:00:19

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Re: Archi. Culture. Expos.

Batiactu, 23/06/2005

«L’INSEP s’expose»

Les cinq projets de rénovation de l’Institut National du Sport et de l’Education Physique sont présentés jusqu’au 4 juillet au Palais de la Porte Dorée à Paris. Le mois dernier, Jean-François Lamour, ministre des Sports, avait désigné les architectes Dusapin et Leclercq comme lauréats du concours.

L’exposition - qui a fait l’objet d’une scénographie originale conçue par l’architecte Jean-Christophe Quinton - est présentée à la Cité de l’architecture et du patrimoine tous les jours de 10h à 17h, sauf le mardi.

Le public pourra y voir les cinq projets finalistes du concours d’architecture conduit par le ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Vie Associative, et notamment le projet lauréat de l’agence Fabrice Dusapin et François Leclercq. Les autres candidats étaient Patrick Arotcharen, Rémy Marciano, Philippe Madec et Marc Mimram.

Au-delà du concours, l’exposition «L’INSEP s’expose» est l’occasion de présenter l’ensemble du plan directeur de rénovation de l’INSEP, engagé en 2004. Le ministre des Sports, Jean-François Lamour, souhaite «faire de cet établissement d’excellence du sport français (850 athlètes, 37 disciplines) un lieu de vie modernisé et convivial, pleinement inséré dans son site de 30 hectares au coeur du Bois de Vincennes».

L’INSEP, ainsi rénové, sera prêt pour les prochaines échéances olympiques, des Jeux de Pékin en 2008 et de Paris, si la ville candidate est retenue par les membres du CIO le 6 juillet prochain pour l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2012.

Cité de l’architecture et du patrimoine
Palais de la Porte Dorée
293, avenue de Daumesnil
75012 Paris
Entrée libre, de 10h à 17h
Tous les jours sauf le mardi


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#41 28-06-2005 00:31:54

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Re: Archi. Culture. Expos.

BAtiactu, 27/06/2005

Rencontre entre Jean Nouvel et Zaha Hadid

Le mercredi 29 juin, l’Institut du monde arabe organise à Paris un débat autour du thème «Modernité et identité en architecture». Pour en discuter, deux architectes ont été conviés : le Français Jean Nouvel et la Britannique d’origine irakienne Zaha Hadid.

"Née à Bagdad, Zaha Hadid, revendique son arabité. Seule femme a avoir obtenu le Prix Pritzker (le «Nobel» de l’architecture), l’audace dont elle fait preuve en construisant a fait d’elle et de son oeuvre de puissants symboles de la modernité. Elle vient d’achever un centre d'art contemporain à Cincinatti (Etats-Unis) et mène actuellement des projets à Singapore et à Salerne (Italie).

En face d’elle, l’un des créateurs de l’Institut du monde arabe, Jean Nouvel, a beaucoup réfléchi à la spécificité de l’architecture arabo-islamique pour construire ce bâtiment, qui par ailleurs demeure l’une des expressions les plus abouties de l’architecture moderne à Paris. Il édifie en ce moment aux pieds de la Tour Eiffel le musée du quai Branly.

Lors de leur rencontre organisée par l’Institut du monde arabe, tous deux diront certainement comment l’architecture contemporaine peut permettre à un monde arabe en crise de mieux cerner son identité.
L’universitaire britannique Conway Lloyd Morgan, spécialiste de l’architecture contemporaine, les interrogera également sur leur définition du langage architectural en ce début du XXIème siècle."

Informations complémentaires sur le site Internet de l’IMA :
http://www.imarabe.org



27/06/2005


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#42 07-07-2005 08:52:00

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Re: Archi. Culture. Expos.

Batiactu, 6/07/2005

Appel à communication sur la colline de Chaillot

Dans le cadre du colloque «La colline de Chaillot et ses palais : histoire, architecture, urbanisme, décor», qui se tiendra à Paris en mars 2006, la Cité de l’architecture et du patrimoine lance un appel à communication sur le sujet.

En 2006, la Cité de l’architecture et du patrimoine ouvrira ses portes dans l’aile Paris du Palais de Chaillot. Il lui revenait donc, avant cette implantation dans les lieux, de susciter la réflexion et de participer au renouvellement des connaissances sur cet édifice, emblématique dans la capitale et structurant dans l’espace de l’ouest parisien.

Elle se propose donc d’organiser dans la dernière semaine de mars 2006 un colloque international qui permettra de faire le point des recherches sur l’histoire de la colline de Chaillot et de son urbanisation, ainsi que sur les différentes «vies» de ce bâtiment : des implantations civiles ou religieuses de l’Ancien Régime, au palais édifié par Carlu, Boileau et Azéma pour l’exposition universelle de 1937, en passant par le projet de Percier et Fontaine pour le palais du Roi de Rome et par le palais du Trocadéro de Davioud et Bourdais.

Les propositions de communications devront préciser le titre de l’intervention et donner un court résumé de celle-ci en 2500 signes maximum (soit 400 à 600 mots) en français ou en anglais. Elles doivent définir le sujet et présenter la problématique qui fera l’objet de la communication. Elles devront être accompagnées du curriculum vitae de l’intervenant et, éventuellement, de sa bibliographie.

Les documents doivent être adressés par la poste, avant le 1er septembre 2005, à Marie-Paule Arnauld, directrice du musée des Monuments français, Cité de l’Architecture et du Patrimoine, 293 avenue Daumesnil, 75012 Paris et/ou par messagerie électronique suivant les mêmes délais à l’adresse suivante: mparnauld@citechaillot.org


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#43 07-07-2005 08:57:09

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Re: Archi. Culture. Expos.

Le Moniteur, 6/07/2005

Bernard Reichen et Alvaro Siza, urbanistes de l’année

Le ministère de l’Equipement a communiqué le nom des lauréats du grand prix de l’urbanisme 2005. Le grand prix a été attribué à l’architecte et urbaniste Bernard Reichen, tandis que le portugais Alvaro Siza a reçu un grand prix spécial.

Né en 1943 à Luxeuil-les-Bains, Bernard Reichen est architecte et urbaniste. Il est l’auteur avec Philippe Robert, dans le cadre de l’agence qu’ils ont fondée en 1973, de nombreuses reconversions industrielles telles l’Usine Leblan à Lille ou la Grande Halle de la Villette à Paris, ainsi que d’une production architecturale significative. Bernard Reichen a été remarqué par le jury pour un parcours original en matière d’urbanisme qui porte sur des registres diversifiés allant de la conception de nouveaux quartiers -Austerlitz Sud dans le cadre de Paris Rive Gauche- à celle de la reconversion du patrimoine des grands ensembles -Metz Borny- ou de la reconversion urbaine de Seraing en Belgique, en passant par la réorganisation de la Baie du Falaire pour les Jeux Olympiques d’Athènes ou encore la conception du schéma de cohérence territoriale de l’agglomération montpelliéraine. « En attribuant le Grand prix, le jury a voulu saluer une attitude innovante, stratégique, à la fois réaliste et utopique, dans toutes les formes d’urbanisme aux différentes échelles territoriales au service d’une vision dynamique et moderne de la ville européenne durable » indique le communiqué.

L’architecte-urbaniste portugais, Alvaro Siza a également été récompensé. Sa carrière, d’une admirable cohérence, est ponctuée de nombreuses distinctions internationales dont le Pritzcker Prize en 1992. Son ½uvre est urbaine à part entière dans l’intime dialogue qu’elle établit avec les sites, la géographie et les cultures comme en témoignent la Fondation Serralves, l’Ecole d’architecture de Porto, le Musée d’art moderne et l’Université de Saint-Jacques de Compostelle. Sa contribution est déterminante dans l’expérience du logement social, à Porto, Evora, Berlin ou à La Haye, quartiers nés d’une participation étroite avec les habitants et d’un souci des modes de vie et de l’urbanité particulière de chaque ville. La reconstruction du Chiado, suite à l’incendie de Lisbonne, illustre encore un dialogue modernité-patrimoine en c½ur de ville, tant sur la forme que sur les dynamiques économico-sociales.
Enfin il conçoit l’extension de Macao sur la mer et conduit dans la durée la restructuration du centre ville de Montreuil dont il est l’urbaniste en chef. Ce projet va constituer la première pièce du projet urbain sur toute la ville montrant que la beauté est possible en négociant avec l’existant sans nier toutes les strates de l’histoire. Le jury a tenu à souligner l’importance du message d’espoir pour l’avenir de la ville, dont cette ½uvre est porteuse, tant pour les donneurs d’ordre que pour les futurs urbanistes.

Quatre autres professionnels étaient « nominés » : Francis Cuiller, directeur général de l’Agence d’urbanisme et de développement de l’agglomération Bordelaise, ainsi que François Grether, Yves Lion et Nicolas Michelin, architectes-urbanistes. Le grand prix de l’Urbanisme sera remis à l’automne prochain par le ministre de l’Equipement Dominique Perben.

(06/07/2005)


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#44 08-07-2005 04:44:45

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Re: Archi. Culture. Expos.

ARCHICOOL 03-07-2005 a écrit:

Moi et les autres, visite des expositions d’été 2005 du centre Georges Pompidou.

Aseptisé ! on finirait par l’oublier. Le centre Georges Pompidou à le mérite d’offrir, maintenant que la Samaritaine est fermée, au coeur de Paris, des espaces climatisés, c’est sans doute une bonne raison pour y aller. D’ailleurs, les travées du centre semblent un peu désertées par les touristes ce dimanche 3 juillet 2005.

Ici, au moins, on a encore de l’argent pour concevoir de véritables expositions selon les standards internationaux..... En voici trois illustrations.

A l’affiche ; - Une exposition sur Robert Mallet Stevens, architecte, remarquable, prisé de la jet-set de l’époque ( c’était il y a 70 ans.) Comment définir Robert Mallet-Stevens en quelques mots ? Un christian de Portzamparc qui aurait réussi formellement.. Pardon, qui serait parvenu à une maîtrise formelle pérenne. ( 70 ans après, les maquettes de la rue “Mallet Stevens” témoignent d’une science du dialogue des volumes et du vide mis en tension, encore trop souvent inégalée. )

...C’est une exposition sur des produits industrialisés pour cet art appliqué qu’est le design. On y retrouve les préoccupations du moment , l’humanitaire, l’individualisme, et bien sûr, l’autre DD, ( Développement Durable, pour ceux qui ne suivent pas, ( Le développement durable c’est aussi ; “moi et les autres,” d’ailleurs. )

...Le design tient plus d’un élément de communication comme un autre, ce qu’est finalement cette exposition, autour de produits artificiellement sacralisés, des sur-moi, même si cette exposition reflète sans doute d’une archéologie du présent, de valeurs sur-jouées, ( nous ne sommes plus des surhommes, mais nous sommes déjà au musée.) Une bonne conscience cheap, ( tous ces beaux objets en matériaux de synthèse tous issus de la chimie pétrolière, un drame pour la planète, mais une aubaine pour les industriels. ) Une bonne conscience cheap, ce qu’est aujourd’hui une journée au centre Georges Pompidou, la plus grande garderie pour adultes de Paris ( mais rafraîchis.)


Le site pour y aller sauf le mardi.
http://www.cnac-gp.fr

Robert Mallet Stevens
27 avril - 29 août 2005

Africa Remix
25 mai - 8 août 2005

D-Day Le design aujourd’hui
29 juin - 17 octobre 2005

[...]/cgi-bin/presse/pg-newspro.cgi?id_news=718


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#45 08-07-2005 04:56:46

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Re: Archi. Culture. Expos.

BatiActu 05-07-2005 a écrit:


Exposition «d’île en île»

http://www.archi.fr/IFA-CHAILLOT/fichiers/img/img_354_ilecarton.gif

La Cité de l’architecture et du patrimoine présente jusqu’au 11 septembre deux des grands laboratoires urbains français actuels : l’île Seguin à Boulogne-Billancourt et l’île de Nantes. Paysages fluviaux en bordure de ville délaissés par l’industrie, les îles deviennent aujourd’hui un cadre attractif pour développer de nouveaux quartiers.

Après la fermeture d’usines ou de chantiers navals dans les dernières décennies, l’île Seguin à Boulogne-Billancourt et l’île de Nantes entament une seconde vie. Mais les deux projets se distinguent par leurs modes d’innovation. Présentées sur un long ruban à deux faces, les visiteurs peuvent littéralement faire le tour des deux opérations.

Sur la face consacrée à l’île Seguin et au «trapèze» de Boulogne-Billancourt, le ruban présente le plan de référence établi pour l’aménagement d’ensemble d’une aire urbaine de 74 hectares, permettant à la ville de retrouver le fleuve. Il restitue physiquement l’une des dimensions novatrices du projet d’aménagement, la «façade-enveloppe» de l’île, dont le concours est présenté en détail. S’y ajoute la présentation des trois concours récemment jugés sur le «trapèze» de Renault, dont les lauréats sont les architectes Norman Foster, Diener et Diener et Jean-Paul Viguier.

Côté île de Nantes, le ruban prend la forme d’un «storyboard», scénario de la ville en devenir couvrant la période 2001- 2010, pour un renouvellement progressif. Se trouve ainsi exprimée l’originalité d’un projet conçu comme un processus, avec ses différentes phases : héritage, transformation et transmission. Cet accrochage dos-à-dos vise à montrer deux versants d’une démarche sensible à la mémoire des usines et de la vie ordinaire qui s’y attache.

Au delà de la question de l’attitude à adopter vis-à-vis du patrimoine industriel et social, il s’agit d’ouvrir de nouvelles perspectives sur les enjeux cruciaux que sont aujourd’hui le renouvellement urbain et le désenclavement de quartiers. C’est pourquoi l’exposition sera accompagnée le 6 septembre 2005 d’un débat organisé au Palais de la Porte Dorée, en présence des acteurs des deux projets.

Pour en savoir plus :
www.archi.fr/IFA-CHAILLOT

D’île en île
Ile de Nantes, Ile Seguin-Rives de Seine : deux stratégies de reconquête urbaine

Jusqu’au 11 septembre 2005
Palais de la Porte Dorée
293 avenue Daumesnil, 75012 Paris
Entrée libre de 10h à 17h, tous les jours sauf le mardi

http://www.batiactu.com/data/05072005/05072005-105540.html


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#46 08-07-2005 21:12:24

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Re: Archi. Culture. Expos.

LE MONITEUR 08-07-2005 a écrit:

Pour Zaha Hadid et Jean Nouvel, l'histoire des lieux doit imprégner les constructions

En avant-première de l'exposition sur l'architecture contemporaine dans le monde arabe qui se tiendra fin 2006, l’Institut du monde arabe accueillait Zaha Hadid et Jean Nouvel, deux architectes mondialement connus à l'occasion d'un débat sur le thème "modernité et identité en architecture".
Les deux architectes ont rappelé les dangers d'une architecture qui ne s'ancrerait pas le contexte historique, géographique, social et climatique du site qui l'accueille.

"L'architecture c'est l'art suprême, tout le monde y est sensible". Ainsi s'exprimait Yves Guéna, Président de l'Institut du monde arabe (IMA), en introduction au débat sur le thème "modernité et identité en architecture" qui réunissait le 29 juin les deux architectes mondialement connus, Zaha Hadid, britannique d'origine irakienne, et Jean Nouvel. Salles combles, étudiants entassés, service d'ordre fébrile, et retransmission sur grand écran pour les deux protagonistes invité0101010101s à présenter leurs projets et réalisations emblématiques. Les deux artistes ont affirmé que l'architecture doit s'imprégner du contexte qui la voit naître, s'opposant l'un et l'autre au "clonage architectural" selon l'expression de l'architecte français. Le climat, l'histoire, la géographie des lieux "donnent les indices nécessaires à l'adaptation au site" renchérit la britannique qui remarque qu'il faut s'adapter aux sites. Allant jusqu'à réclamer plus de planification pour imposer le recours au contexte historique, Zaha Hadid déplore par ailleurs que l'homme vive aujourd'hui dans des modèles architecturaux d'il y a 80 ans. "On ne discute pas de la manière dont nous voulons vivre actuellement" s'étonne-t-elle, ajoutant que le débat rend le progrès possible. Pour sa part, Jean Nouvel ne réfute pas la planification mais précise que des critères identiques ne peuvent être appliqués à toutes les villes. Chacune ayant son histoire, son identité. "Travailler à partir de l'histoire ça n'est pas non plus refaire le passé, précise Jean Nouvel qui ajoute que "le premier critère du contexte est bien l'actualité.
Drôle souvent, énergique toujours, Zaha Hadid, s'en tient au sujet et plaide pour une interprétation moderne de la tradition arabe qu'elle s'efforce de revisiter au travers de l'emploi de terrasses en étages ou de la silhouette d'un pont inspiré par les dunes de sable. Une architecture qui s'éloigne de l'objet pour explorer le mouvement, les flux, les lignes de force d'un site.
...
Les ghettos créent des handicapés sociaux

"Il est vrai que l'urbanisme a sombré dans le ridicule au 20e siècle! poursuit Jean Nouvel. Il faut à présent parler d'architecture à grande échelle, en dehors de l'unique critère économique. La ville n'appartient pas aux seuls entrepreneurs. La mondialisation, qui brasse les cultures, peut aussi enrichir l'architecture de nouveaux apports. Si démolir pour reconstruire la même chose est stupide, je supporte encore moins le parachutage d'objets architecturaux!". Une contradiction relevée par celui qui construit actuellement une tour au Qatar... "Est-ce que cela a un sens d'y construire une tour climatisée? Ne sommes-nous pas en train de reproduire, à la puissance dix, en Chine ou dans les émirats arabes nos propres erreurs? Où est le travail sur le sensible, la Culture?"…

Extrait d’un article de Dominique Errard et Jacques-Franck Degioanni publié dans Le Moniteur du 8 juillet. 


(08/07/2005)

Zaha Hadid
Née à Bagdad (Irak) en 1950, Zaha Hadid est diplômée de l'AA (Architectural Association) de Londres en 1977. Membre de l'Office for Metropolitan Architecture (OMA) avec Rem Koolhaas de 1977 à 1987, elle fonde ensuite son agence à Londres.
Enseignante (Harvard, Yale, Chicago, Hambourg, Vienne), elle est la seule femme à avoir reçu en 2004 le Prix Pritzker, considéré comme le Nobel de l'architecture. Elle vient de se voir confier la réalisation d'un quartier de 60ha à Bilbao (Portugal).

Jean Nouvel
Né à Fumel (Lot-et-Garonne) en 1945, Jean Nouvel est l'assistant de Claude Parent et Paul Virilio de 1967 à 1970. Il ouvre ensuite sa première agence, avant d'être diplômé de l'Ecole des Beaux-Arts de Paris en 1972. Equerre d'argent du Moniteur en 1987 (IMA) et 1993 (Opéra de Lyon), il a également reçu le grand Prix national d'architecture (1987), ainsi que de nombreuses autres distinctions. Il crée les Ateliers Jean Nouvel en 1994.

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#47 14-07-2005 15:06:06

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Re: Archi. Culture. Expos.

Cyberarchi, 13/07/2005

Grand Prix de l'Urbanisme à Bernard Reichen, Grand Prix spécial à Alvaro Siza
Un jury international, réuni à l’initiative de Dominique Perben, ministre des Transports, a décerné, le 1er juillet dernier le Grand prix de l’Urbanisme 2005 à Bernard Reichen et un Grand Prix spécial à Alvaro Siza, a annoncé le ministre dans un communiqué.
Bernard Reichen, né en 1943 à Luxeuil-les-Bains, est architecte et urbaniste. Il est l’auteur avec Philippe Robert, dans le cadre de l’agence qu’ils ont fondée en 1973, de nombreuses reconversions industrielles telles l’Usine Leblan à Lille ou la Grande Halle de la Villette à Paris, ainsi que d’une production architecturale significative. Bernard Reichen a été remarqué par le jury pour un parcours original en matière d’urbanisme qui porte sur des registres diversifiés allant de la conception de nouveaux quartiers - Austerlitz Sud dans le cadre de Paris Rive Gauche - à celle de la reconversion du patrimoine des grands ensembles - Metz Borny - ou de la reconversion urbaine de Seraing en Belgique, en passant par la réorganisation de la Baie du Falaire pour les Jeux Olympiques d’Athènes ou encore la conception du schéma de cohérence territoriale de l’agglomération montpelliéraine.

En attribuant le Grand prix, le jury a voulu saluer une attitude innovante, stratégique, à la fois réaliste et utopique, dans toutes les formes d’urbanisme aux différentes échelles territoriales au service d’une vision dynamique et moderne de la ville européenne durable.

Architecte-urbaniste, Alvaro Siza est né en 1933 à Matosinhos au Portugal. Sa carrière, d’une admirable cohérence, est ponctuée de nombreuses distinctions internationales dont le Pritzcker Prize en 1992, considéré comme le prix Nobel de l’Architecture. Son ½uvre est urbaine à part entière dans l’intime dialogue qu’elle établit avec les sites, la géographie et les cultures comme en témoignent la Fondation SERRALVES, l’Ecole d’architecture de Porto, le Musée d’art moderne et l’Université de Saint-Jacques de Compostelle. Sa contribution est déterminante dans l’expérience du logement social, à Porto, Evora, Berlin ou à La Haye, quartiers nés d’une participation étroite avec les habitants et d’un souci des modes de vie et de l’urbanité particulière de chaque ville.

La reconstruction du Chiado, suite à l’incendie de Lisbonne, illustre un dialogue modernité-patrimoine en c½ur de ville, tant sur la forme que sur les dynamiques économico-sociales.
Enfin il conçoit l’extension de Macao sur la mer et conduit dans la durée la restructuration du centre ville de Montreuil dont il est l’urbaniste en chef. Ce projet va constituer la première pièce du projet urbain sur toute la ville montrant que la beauté est possible en négociant avec l’existant sans nier toutes les strates de l’histoire. Le jury a tenu à souligner l’importance du message d’espoir pour l’avenir de la ville, dont cette ½uvre est porteuse, tant pour les donneurs d’ordre que pour les futurs urbanistes.

Le jury a souligné la haute qualité des quatre autres 'nominés' : Francis Cuillier, directeur général de l’Agence d’urbanisme et de développement de l’agglomération Bordelaise, ainsi que François Grether, Yves Lion et Nicolas Michelin, architectes-urbanistes.

Les biographies des lauréats et des nominés, établies à l’attention du jury, seront bientôt consultables in extenso sur le site : www.urbanisme.equipement.gouv.fr : rubrique, "dossier Grand prix de l’Urbanisme". Accompagnées d’une iconographie importante, elles décrivent leur parcours professionnel et conceptuel. Par ailleurs, un ouvrage sera réalisé sur les lauréats et les nominés.
Le grand prix de l’Urbanisme sera remis par Dominique Perben lors d’une cérémonie qui se tiendra à l’automne prochain.
[13/07/2005]


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#48 23-07-2005 19:35:22

Stickyesman
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Re: Archi. Culture. Expos.

Bernard Reichen et Alvaro Siza Grands Prix de l'urbanisme
LE MONDE | 22.07.05 |

Dominique Perben, ministre des transports, de l'équipement, du tourisme et de la mer, devrait remettre à l'automne le Grand Prix international de l'urbanisme à l'architecte Bernard Reichen ainsi qu'un Grand Prix spécial attribué ­ - pour la première fois ­ - au maître d'oeuvre portugais Alvaro Siza...

A titre individuel, Reichen, se plaçant au croisement des champs de l'urbanisme, de l'architecture et du patrimoine, tout en intégrant la problématique du développement durable, a eu un parcours original.


MODERNITÉ-PATRIMOINE

...Architecte-urbaniste, Alvaro Siza, 74 ans, a une carrière d'une rare cohérence, fondée sur l'exigence et la maîtrise du dessin, et ponctuée de distinctions internationales, dont le Pritzker Prize en 1992, considéré comme le prix Nobel de l'architecture. Le jury a voulu souligner la dimension urbaine de son oeuvre et du dialogue intime qu'elle établit avec les sites, la géographie et les cultures....

Le jury, qui a tenu à souligner l'importance du message d'espoir pour l'avenir de la ville, dont cette oeuvre est porteuse, a également précisé la qualité des autres personnalités "nominées" : Francis Cuiller, directeur général de l'Agence d'urbanisme de l'agglomération bordelaise, ainsi que François Grether, Yves Lion et Nicolas Michelin, tous trois architectes-urbanistes.

Frédéric Edelmann

http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0 … 644,0.html


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#49 28-07-2005 02:44:28

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Re: Archi. Culture. Expos.

LE MONITEUR 26-07-2005 a écrit:

Vivre et habiter sous la mer


Jusqu’au 31 août, l’architecte Jacques Rougerie présente au musée national de la marine le projet scientifique SeaOrbiter ainsi que quelques autres de ses réalisations, dont « Le village sous la mer ».

Futuriste, la forme vaisseau SeaOrbiter, symbole d’une architecture navale en rupture complète avec les standards de notre époque, est le fruit de plus de 30 années de recherches initiées par Jacques Rougerie, créateur de nombreuses maisons sous la mer, de vaisseaux à coques translucides et véritable passionné de la reconquête du milieu originel par l’Homme.

Le projet de ce vaisseau ainsi que quelques autres réalisations de Jacques Rougerie, dont « Le village sous la mer », sont visibles à Paris, au musée de la Marine, jusqu’au 31 août.

http://www.rougerie.com/

http://www.lemoniteur-expert.com/depech … amp;mode=2


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#50 28-07-2005 04:43:26

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Re: Archi. Culture. Expos.

Le centre d'information de Paris Rive Gauche

Une nouvelle exposition 
 
présente l'opération d'urbanisme en cours. Un nouveau graphisme  les maquettes, les perspectives des projets en cours de construction ou à venir, les photos récentes des chantiers, les plans... offrent une nouvelle lecture de Paris Rive Gauche et montrent l'état d'avancement des programmes et des études dans les trois quartiers Austerlitz, Tolbiac et Masséna.

Le Centre d'information de Paris Rive Gauche est ouvert du mardi au samedi de 13h à 18h, le dimanche de 10h à 18h. Il est fermé en août.
au niveau du 180 avenue de France - Paris 13ème
Tel. 01 45 82 27 45

http://www.parisrivegauche.com/main.htm … AM=START_1


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