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Statistiques - Agglomérations, populations et limites administratives

#1 29-12-2004 14:14:03

Phil
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Statistiques - Agglomérations, populations et limites administratives

Un excellent site sur le sujet :
http://splaf.free.fr/

Très riche, que ce soit en cartes de découpages administratifs, ou en informations sur les populations des villes, agglomérations, aires urbaines, etc.

----------
Edité le 29/12/2004 à 14:14 par Phil


Pff...

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#2 29-12-2004 14:15:45

Phil
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Re: Statistiques - Agglomérations, populations et limites administratives

http://www.populationdata.net/images/cartes/france_aires_urbaines.jpg


Pff...

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#3 29-12-2004 19:55:23

Boris_F
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Re: Statistiques - Agglomérations, populations et limites administratives

Quelques définitions issues de l'INSEE :

Aires urbaines :
Le zonage en aires urbaines est construit à partir des unités urbaines et des déplacements domicile-travail pour mesurer l'influence des villes et distinguer l'espace à dominante urbaine de l'espace à dominante rurale. Il permet notamment de prendre en compte le phénomène de périurbanisation en s'appuyant sur l'attractivité en termes d'emploi.

Une aire urbaine est un ensemble de communes d'un seul tenant et sans enclave, constitué par un pôle urbain et par une couronne périurbaine. Cette dernière est formée de communes rurales (au sens du découpage en unités urbaines) ou d'unités urbaines dont au moins 40 % de la population résidente ayant un emploi travaille dans le pôle ou dans des communes attirées par celui-ci. La couronne périurbaine est construite à partir d'un processus itératif. On effectue quelques corrections finales pour éliminer les communes isolées géographiquement et pour inclure les communes enclavées. Cependant, il peut arriver qu’une aire urbaine se réduise au seul pôle urbain.

Les aires urbaines ne prennent en compte aucune autre limite administrative que les communes. Pour la définition des aires urbaines des pôles frontaliers, dont une partie de l’agglomération est située à l’étranger, sont comptabilisés les flux à destination de la partie étrangère de l’unité urbaine pour déterminer les communes appartenant à la couronne périurbaine. Cependant les fichiers ne concernent que la partie française de ces aires urbaines transfrontalières.

La France compte actuellement 354 aires urbaines. Le zonage n'est pas défini dans les départements d'outre-mer.

Pôle urbain
Un pôle urbain est une unité urbaine offrant au moins 5 000 emplois et n'appartenant pas à la couronne périurbaine d'un autre pôle urbain.

Couronne périurbaine
Ensemble des communes de l'aire urbaine à l'exclusion de son pôle urbain.

Communes multipolarisées
Communes rurales et unités urbaines situées hors des aires urbaines, dont au moins 40 % de la population résidente ayant un emploi travaille dans plusieurs aires urbaines, sans atteindre ce seuil avec une seule d’entre elles, et qui forment avec elles un ensemble d’un seul tenant.

Espace à dominante urbaine
Ensemble des aires urbaines et des communes multipolarisées. Il peut également se définir comme l’ensemble des espaces urbains.

Espace à dominante rurale
Ensemble des communes n’appartenant pas à l’espace à dominante urbaine. Dans cet espace on définit des aires d'emploi de l'espace rural.

Aire d'emploi de l'espace rural
Une aire d’emploi de l’espace rural est un ensemble de communes d'un seul tenant et sans enclave, constitué par un pôle d’emploi de l’espace rural et par sa couronne. Cette dernière est formée de façon similaire à celle des couronnes périurbaines. La France compte actuellement 525 aires d'emploi de l'espace rural.

Pôle d'emploi de l'espace rural
Communes (ou unités urbaines) n’appartenant pas à l’espace à dominante urbaine comptant 1 500 emplois ou plus.

Couronne d'un pôle d'emploi de l'espace rural
Communes (ou unités urbaines) n’appartenant pas à l’espace à dominante urbaine dont 40% ou plus des actifs résidents travaillent dans le reste de l’aire d’emploi de l’espace rural.

Autres communes de l'espace à dominante rurale
Communes (ou unités urbaines) n’appartenant ni à l’espace à dominante urbaine ni à une aire d’emploi de l’espace rural.

Agglomération ou unité urbaine :
L'unité urbaine est une commune ou un ensemble de communes qui comporte sur son territoire une zone bâtie d'au moins 2 000 habitants où aucune habitation n'est séparée de la plus proche de plus de 200 mètres. En outre, chaque commune concernée possède plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
Si l'unité urbaine s'étend sur plusieurs communes, l'ensemble de ces communes forme une agglomération multicommunale ou agglomération urbaine. Si l'unité urbaine s'étend sur une seule commune, elle est dénommée ville isolée.
Remarque
Ces seuils, 200 mètres pour la continuité de l'habitat et 2 000 habitants pour la population, résultent de recommandations adoptées au niveau international.

IRIS / IRIS 2000
Les îlots regroupés pour l'information statistique (IRIS) sont les briques de base en matière de diffusion de données locales.
La France en compte environ 50 800 ( 50 100 en métropole et 700 dans les DOM).
L'IRIS correspond à :
- l'IRIS-2000 pour toutes les communes urbaines d'au moins 10 000 habitants et la plupart des communes de 5 000 à 10 000 (16 000 IRIS-2000 en France, dont 15 400 en métropole) ;
- la commune pour les petites communes non découpées (34 800 communes).
Les îlots regroupés pour l'information statistique 2000 (IRIS-2000) forment un " petit quartier ", qui se définit comme un ensemble d'îlots contigus.
Les IRIS-2000 se déclinent en trois types de zones :
- IRIS d'habitat : IRIS-2000 dont la population se situe entre 1 800 et 5 000 habitants ; ils sont homogènes quant au type d'habitat ;
- IRIS d'activité : IRIS-2000 qui regroupent plus de 1 000 salariés et comptent deux fois plus d'emplois salariés que de population résidente ;
- IRIS divers : IRIS-2000 de superficie importante à usage particulier (bois, parcs, zones portuaires...).

Commune :
La commune est la plus petite subdivision administrative française mais c'est aussi la plus ancienne, puisqu'elle a succédé aux villes et paroisses du Moyen Âge. Elle a été instituée en 1789 avant de connaître un début d'autonomie avec la loi du 5 avril 1884, véritable charte communale.
Le maire est l'exécutif de la commune qu'il représente et dont il gère le budget. Il est l'employeur du personnel communal et exerce les compétences de proximité (écoles, urbanisme, action sociale, voirie, transports scolaires, ramassage des ordures ménagères, assainissement …).
Il est également agent de l'Etat pour les fonctions d'état civil, d'ordre public, d'organisation des élections et de délivrance de titres réglementaires.
On compte aujourd'hui 36 778 communes, dont 214 outre-mer.


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#4 07-02-2005 21:54:06

Grumpy
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Re: Statistiques - Agglomérations, populations et limites administratives

le plupart des chiffres datent de 1999.
J'aimerais voir une liste avec les villes/regions qui sont le plus fort agrandi en population depuis les 20 dernières années.

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#5 14-02-2005 15:42:17

BadGuYoM
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Re: Statistiques - Agglomérations, populations et limites administratives

très interessant ce site


The sky is the limit !!!!!

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#6 14-02-2005 16:14:44

halorache
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Re: Statistiques - Agglomérations, populations et limites administratives

Tiens j'avais loupé de thread, très interessant, c'est un truc que je recherche assez souvent pour bien me rendre compte !

Good job Phil  F10

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#7 24-02-2005 17:29:10

Boris_F
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Re: Statistiques - Agglomérations, populations et limites administratives

Le Monde, 24/02/2005   (Extraits)

Les maires s'opposent aux nouveaux pouvoirs des agglomérations
LE MONDE | 24.02.05 | 14h44

L'instauration d'une nouvelle taxe sur les ménages, levée au bénéfice des regroupements de communes, suscite l'inquiétude des élus, qui craignent pour leurs propres budgets. A Rennes, la décision, prévue le 3  mars, ne fait pas l'unanimité, y compris chez les socialistes.

(...)

Les maires de droite, minoritaires au sein de "l'agglo", tirent à boulets rouges sur cette décision. Leurs collègues socialistes font grise mine. "Tant que l'intercommunalité servait essentiellement à créer des routes et à la collecte des déchets, les élus la plébiscitaient", constate Rémy Le Saout, sociologue à l'université de Nantes, coauteur d'un ouvrage intitulé Les Effets de l'intercommunalité (Presses universitaires de Rennes, 2004). "Mais, poursuit-il, l'investissement grandissant des agglomérations dans le logement, la culture, le social crée de nouvelles tensions avec les communes depuis un ou deux ans."

Les maires redoutent la tutelle croissante des agglomérations sur leur pouvoir communal : "Trop, c'est trop ! Il faut laisser respirer les communes", fulmine Loïc Blin, maire (UMP) de la petite ville de Chassagne, dans l'agglomération rennaise. "Le quota de 25 % de logements sociaux et les règles standards de taille des lotissements que nous impose Rennes-Métropole ne tiennent pas compte des situations particulières de chaque ville et de leurs ressources", dénonce le maire breton. Il ne votera pas le nouvel impôt intercommunal.
(...)

"EFFORT SUPPLÉMENTAIRE"

A leurs yeux, la nouvelle taxe limitera, à terme, leurs ressources. Car elle bloque définitivement l'évolution de la "dotation de solidarité" que l'agglomération verse aux communes au prorata de leur richesse. La loi Chevènement sur l'intercommunalité de juillet 1999, prévoit, en effet, le plafonnement de cette subvention quand une agglomération lève un impôt supplémentaire sur les ménages. Or, "cette dotation représente la moitié des recettes des communes les plus pauvres de Rennes-Métropole",fait valoir Philippe Bonnin, maire (PS) de Chartres-de-Bretagne, une commune de l'agglomération.

M. Hervé rappelle que la dotation de solidarité versée par l'agglomération rennaise "est l'une des plus élevées de France". Il estime, par ailleurs, qu'"il n'est pas anormal de demander un effort supplémentaire aux ménages pour financer, par exemple, la construction de logements".

(...)

Ce débat a exacerbé les tensions. Entre août 2004 et janvier 2005, seize communes ont demandé à sortir de leur communauté d'agglomération. Quatre seulement y ont été autorisées par les préfets : Escautpont a quitté la métropole de Valenciennes, Bresson celle de Grenoble, Palavas-les-Flots est sortie du giron de Montpellier-Agglomération et Noyal-sur-Vilaine, a reçu le feu vert pour sortir de Rennes-Métropole. Pour justifier leur décision, la plupart ont mis en avant le niveau trop faible des dotations et la perte de leur autonomie.

Béatrice Jérôme

Les transports, premier poste de dépenses

# Population : les groupements intercommunaux rassemblent 51 millions d'habitants, soit plus de 80 % de la population française. Les 14 communautés urbaines (CU) et les 162 communautés d'agglomération (CA) rassemblent chacune, respectivement, au minimum, 500 000 et 50 000 habitants. Les 2 343 communautés de communes, de taille plus modeste, se trouvent surtout en milieu rural.
# Compétences : le budget des transports en commun est le premier poste de dépenses des communautés urbaines et des communautés d'agglomération. Viennent ensuite l'assainissement des eaux et la collecte des déchets. Elles s'investissent de plus en plus dans le domaine du logement (aides à la construction), de la culture, du sport et de l'action sociale.
# Ressources : 60 % de leurs recettes proviennent des impôts. Elles perçoivent 40 % du produit national de la taxe professionnelle et 3 % du produit de la taxe d'habitation et des taxes foncières. Les CU et les CA perçoivent aussi, auprès des entreprises, une taxe sur les transports ainsi que la taxe sur l'enlèvement des ordures ménagères, auprès des ménages.

Des budgets intercommunaux fragilisés

Dans une charte rendue publique jeudi 24 février, l'Assemblée des communautés de France (ADCF), principale association d'élus intercommunaux, dresse un "bilan" mitigé de vingt ans d'intercommunalité. Depuis 1989, les regroupements de communes ont connu un "développement fulgurant", souligne l'ADCF. Ils rassemblent, aujourd'hui, 87 % des communes et 51 millions d'habitants. Mais le mouvement marque le pas. En 2004, le nombre de groupements créés est très faible. L'ADCF explique ce ralentissement par "le taux déjà élevé" de structures intercommunales sur le territoire. Mais elle incrimine surtout les "incertitudes financières qui pèsent sur les élus depuis que le gouvernement a décidé de réformer la taxe professionnelle". L'ADCF s'inquiète aussi de la baisse des aides de l'Etat aux transports en commun, qui fragilise les budgets intercommunaux. Elle estime que la loi du 13 août 2004 sur les libertés et les responsabilités locales n'est pas parvenue à clarifier les rôles entre les communes et les agglomérations.
• ARTICLE PARU DANS L'EDITION DU 25.02.05


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#8 28-02-2005 14:10:33

marco
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Re: Statistiques - Agglomérations, populations et limites administratives

Ce message fait suite a une petite discussion sur la population de l'"agglo" de Lyon et ce que l'on entendait par ce terme.

A Grenoble, j'ai vu apparaitre un nouveau terme : la Region Urbaine !
Quelqu'un sait si ce terme a une "existance legale" ? Au niveau de l'INSEE, je ne pense pas. En tout cas concercant Grenoble, cela permet de de federer tout un territoire afin d'elaborer un schema directeur de cette ville et de son agglomeration au sens (tres) large.

Pour resumer, la region grenobloise c'est :
ville : 1 commune, 153 300 hab (157 900 hab en 2004, http://www.ville-grenoble.fr/)
communaute d'agglomeration, la Metro : 26 communes,  397 000 hab  (http://www.la-metro.org/)
unite urbaine : 34 communes, 419 300 hab
aire urbaine :  ?? communes, 514 600 hab
region urbaine  : 157 communes, 630 000 hab (http://www.region-grenoble.org/)

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#9 28-02-2005 14:20:31

Boris_F
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Re: Statistiques - Agglomérations, populations et limites administratives

Le terme de "région urbaine" est ici un terme de communication qui ne recoupe pas d'entité précise au terme ni de l'INSEE, ni du code des collectivités territoriales.
Peut-être résulte-t-elle d'une alliance associative entre la communauté d'agglo et des pays (au sens de la loi Voynet).

En tout cas, puisqu'on en parle, Marco, il faut bien distinguer les entités institutionnelles (genre les communautés d'agglomération, comme Angers Loire Métropole --> 280 000 hab pour 31 communes) et les entités territoriales (genre agglomération INSEE d'Angers, 16 communes, 226 000 hab en 1999).

Maintenant, évidemment, il est possible de créer des entités sub-régionales par exemple pour imaginer l'aménagement cohérent d'une aire urbaine sur ses franges périurbaines, mais cela ne doit avoir qu'un rôle institutionnel indicatif et non prescriptif, genre un super conseil de développement qui de toute façon ne produit pas de loi ni de document programmatique.

Compliqué, en France, ce système en mille-feuilles...


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#10 28-02-2005 18:16:50

fabien69lyon
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Re: Statistiques - Agglomérations, populations et limites administratives

je trouve que ca fait bizarre quand meme parce que la zone lyonnais est bien plus petite que la zone bordaulaises ou toulousainnes par exemple, peut etre que l'effet de vallée empeche la zone lyonnais de s'etendre de gauche a droite, ce doit etre a cause de ca. enfin, ca me parais bizar, je sais que cette carte est vrai


vive les skyligne CA PETE SA MAM'S

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#11 01-03-2005 18:09:21

marco
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Re: Statistiques - Agglomérations, populations et limites administratives

fabien69lyon a écrit:

je trouve que ca fait bizarre quand meme parce que la zone lyonnais est bien plus petite que la zone bordaulaises ou toulousainnes par exemple, peut etre que l'effet de vallée empeche la zone lyonnais de s'etendre de gauche a droite, ce doit etre a cause de ca. enfin, ca me parais bizar, je sais que cette carte est vrai

C'est grave si Lyon est plus dense que Toulouse ou Bordeaux ?

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#12 01-03-2005 18:13:37

fabien69lyon
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Re: Statistiques - Agglomérations, populations et limites administratives

tu pose la question a qui???


vive les skyligne CA PETE SA MAM'S

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#13 01-03-2005 18:17:46

Phil
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Re: Statistiques - Agglomérations, populations et limites administratives

Ben à toi visiblement. Marco a raison, Lyon est largement plus dense, donc moins étendu, pareil pour l'agglo Lilloise ou meme la region nord-pas--de-calais.

Faut bien comprend que quand il y a 1000habs/1km², ca prend forcement moins de place pour en mettre 1 million que si on en avait 500habs/ km². comprends-tu ?  A5


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#14 02-03-2005 10:14:09

marco
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Re: Statistiques - Agglomérations, populations et limites administratives

Neanmoins il est vrai, et cela parait logique, que le relief mais aussi la geographie au sens large (montagnes, fleuves, mer...) ont un impact sur la "forme" des aires urbaines. Il suffit de regarder la region grenobloise en forme de "Y"...

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#15 02-03-2005 12:19:55

Phil
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Re: Statistiques - Agglomérations, populations et limites administratives

C'est vrai. Ca a aussi un impact sur la densité (Ca explique par exemple pourquoi l'agglo de Los Angeles est plus dense en moyenne que celle de New York.


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#16 02-03-2005 12:20:22

Boris_F
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Re: Statistiques - Agglomérations, populations et limites administratives

Bien sûr ! idem pour les fleuves ou les zones inondables, ce qui se répercute sur la forme générale de l'aire bâtie (Angers est par exemple en forme de "8" horizontal...)


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#17 21-03-2005 20:55:14

yukikaze
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Re: Statistiques - Agglomérations, populations et limites administratives

fabien69lyon a écrit:

je trouve que ca fait bizarre quand meme parce que la zone lyonnais est bien plus petite que la zone bordaulaises ou toulousainnes par exemple, peut etre que l'effet de vallée empeche la zone lyonnais de s'etendre de gauche a droite, ce doit etre a cause de ca. enfin, ca me parais bizar, je sais que cette carte est vrai

je me suis fais la meme reflexion.
quand je vois l'etendu de la zone periurbaine de bourg en bresse, je me demande si cette carte a un sens. il n'y a que des petites villes separées par de grandes etendues cultivées autour de bourg ... la campagne quoi ! rien qui merite le nom de zone periurbaine


Colonia Copia Felix Munatia Lvgdvnvm

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#18 21-03-2005 23:50:49

Boris_F
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Re: Statistiques - Agglomérations, populations et limites administratives

@ yukikaze

Tu as raison si tu parles du bâti ininterrompu : ce qui est dans l'aire urbaine n'a rien à voir avoir l'agglo en dur.
Par contre, si tu prends en considération les gens qui travaillent sur Lyon et qui habitent dans les environs de Bourg-en-Bresse, tu vas constater qu'ils sont fort nombreux. De ce fait, ces villages ruraux sont entièrement tournés vers la ville-centre qu'est Lyon, et dans cette optique, on les considère comme faisant partie de l'aire urbaine de Lyon. Cela n'est pas visible par satellite, mais c'est visible de manière socio-économique si tu veux.  Donc, dans le sens de l'INSEE, ces zones ne seraiznt pas aussi denses si Lyon n'existait pas, elles sont structurées, polarisées par Lyon. Donc ce sont des zones périurbaines (des "franges").
Ce phénomène de différentiation entre bâti et aire urbaine est encore plus visible dans les villes comme Tours, Orléans ou Angers, où certains villages sont des zones qui paraissent sur le terrain très rurales, mais qui sont en fait de futures banlieues, car leur développement sera conditionné par l'attraction de la ville-centre, même si ça ne se voit pas encore à l'oeil nu par satellite ou in situ. A une grosse échelle, pour Paris le même phénomène existe, mais il se trouve que ce sont des villes comme Beauvais, Amiens, Reims ou Orléans ou même Le Mans qui sont concernées par ce phénomène d'aire urbaine - à moyenne échéance. Quand tu penses que par TGV, Le Mans est plus proche en temps que Corbeil-Essonnes en RER, tu comprends facilement comment cela fonctionne...
Le truc, c'est que ce type de développement des aires urbaines n'est étudié que depuis relativement peu de temps en France, et que cela peut paraître surprenant. En Amérique du nord et même outre Manche, ce système d'analyse est pérénisé depuis longtemps  A7


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#19 22-03-2005 09:21:21

marco
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Re: Statistiques - Agglomérations, populations et limites administratives

Je voudrais rajouter egalement qu'il ne faudrait pas tomber dans le piege "j'comprends pas, sur la carte Lyon est plus petit que Toulouse". En effet, cette carte est une representation geographique. Par exemple, lorsqu'une commune est rattachee a un pole urbain, c'est tout son territoire qui l'est, meme si cette commune ne represente qu'une population relativement faible. Il suffit de regarder l'aire urbaine d'Arles (135) qui n'est en fait qu'une seule commune de 50 000 hab et 759 km2 (7 fois plus grand que Paris) ; et est a 90 % un espace non urbanise avec 15 000 ruraux !

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#20 22-03-2005 09:33:51

marco
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Re: Statistiques - Agglomérations, populations et limites administratives


Définition de l'urbain

La définition de l'INSEE (unités urbaines) et de Geopolis (agglomérations) se différencient sur les points suivants :
- en France, le seuil officiel de l'urbain est de 2000 habitants ;
- les agglomérations ont été délimitées par l'INSEE en 1998-1999, et non en 2000-2001, d'où certaines différences entre les séries INSEE et Geopolis ;
- dans Geopolis, les agglomérations internationales sont comptées par blocs contigüs à l'intérieur des frontières nationales. Par exemple, l'agglomération de Genève/Annemasse est composée de trois blocs morphologiques distincts sur le territoire français : chacun d'eux a été compté séparément dans Geopolis, alors que l'INSEE a identifié une seule agglomération "Genève/Annemasse, partie française" qui amalgame les trois blocs.


Agglomérations et unités locales

- Geopolis recense 450 agglomérations et blocs d'agglomérations de plus de 10 000 habitants en 2000. Les polygones couvrent 3630 unités locales et 17 631 km2. La superficie ajustée est de 52 296 km2 et la population de 37 782 239 habitants en 2000.
- 400 agglomérations s'étendent sur plus d'une unité locale, regroupant 3 580 unités locales.
- 120 agglomérations ne comptent aucune unité locale deplus de 10 000 habitants.
- 3 180 unités locales font partie d'une agglomération dont elles ne sont pas le centre, dont 523 ont plus de 10 000 habitants. La population des "banlieues" représente 21 137 000 habitants en 2000. Elle a augmenté de 914 000 habitants entre 1990 et 2000, pendant que les centres des mêmes agglomérations en gagnaient 204 000 (à extension et échantillon constants)..
- La France partage un grand nombre d'agglomérations avec ses voisins :
Avec l'Espagne : Irun/Hendaye
Avec Monaco : Menton/Monaco
Avec la Suisse seule : Delle/Boncourt , Genève/Annemasse (trois blocs)
Avec la Suisse et l'Allemagne : Basel/Lörrach/Saint-Louis
Avec l'Allemagne seule : Saarbrücken/Forbach , Strasbourg/Kehl, Wissembourg/Schweigen-Rechtenbach
Avec le Luxembourg : Esch/Villerupt, Kayl/Ottange, Dudelange/Volmerange
Avec le Luxembourg et la Belgique : Longwy/Differdange/Aubange
Avec la Belgique seule : Maubeuge/Erquelinnes , Lille/Kortrijk , Douai/Péruwelz.


Quelques données clés (agglomérations à extension constante)

La France se caractérise par (1) la forte primatie de la capitale, (2) le poids élevé des "banlieues" dans la population urbaine, (3) un faible taux d'urbanisation.

1) L'essor récent de quelques métropoles régionales (Toulouse, Nantes, Montpellier, Rennes dont les taux d'accroissement constituent des records européens) et le tassement de la croissance de l'agglomération parisienne ne doivent pas faire illusion à moins que ce processus se poursuive pendant deux ou trois siècles : l'agglomération de Montpellier est encore 30 fois moins peuplée que celle de Paris. Mais surtout, la vigueur de la croissance de quelques agglomérations occulte le fait que d'autres "métropoles régionales" stagnent ou déclinent (Rouen, Clermont-Ferrand, Metz, Nancy, Lille), preuve que la mayonnaise de la décentralisation n'a pas pris partout.

2) La catégorie d'unités locales appelée "banlieues" abrite 36% de la population du pays en 2000, contre 26,7% pour les villes-centres. L'urbanisation "à la française" est avant tout un phénomène de suburbanisation marqué pat la très forte croissance des banlieues au cours des années 1950-1970. En effet, de 1950 à 2000, la population des 3180 unités locales actuellement classées comme des banlieues a plus que doublé, et encore ce score est-il minoré par les données à "extension constante". Inversement, les centres de ces agglomérations rassemblaient encore 31,1% de la population du pays en 1950. Cette particularité s'explique par le fait que, contrairement à ce qui se passait dans le reste de l'Europe du Nord, la population de la France a très peu augmenté pendant la révolution industrielle : au recensement de 1946, l'effectif de la population du pays n'était que de 11% supérieur à celui du recensement de 1851, date à laquelle la taille médiane des communes, et donc la dispersion du peuplement rural, était maximale. Ainsi, on peut dire que pendant un siècle d'intenses transformations de la société et de l'économie françaises, la dynamique des villes et des agglomérations a reposé quasi exclusivement sur le ponctionnement de ses vastes réserves de population rurales. Inversement, après la Deuxième guerre mondiale, la population de la France a augmenté de 44% en seulement un demi-siècle. Cette période combine dès lors deux facteurs : d'une part un facteur structurel (la concentration de la population dans les agglomérations lié à une vigoureuse croissance économique) ; d'autre part un facteur global (une augmentation sans précédent de la population nationale) qui amplifie le précédent et marque durablement les paysages actuels.

3) La France est un pays peu urbanisé pour l'Europe de l'Ouest. Par comparaison avec ses voisins, ceci s'exprime davantage par le nombre modeste d'agglomérations de plus de 10 000 habitants (450 pour 544 000 km2) que par la faiblesse du taux d'urbanisation. De surcroît, à extension et échantillon constants des agglomérations (2000), ce taux a baissé de 0,9% depuis 1980. En revanche, la forte dispersion du peuplement fait de la France un territoire privilégié pour la péri-urbanisation, qui profite aux petites communes.
Contrairement à une idée reçue, les communes françaises ne sont pas les plus petites en Europe. Cette impression vient du fait que :
a) le semis des communes est très dense dans certaines parties du territoire, en particulier autour de Paris, dans le nord-est et le nord-ouest du pays. Une appréciation trop globale masque le fait que les types de peuplement sont très divers selon les régions.
b) les régions où les communes avaient des dimensions relativement consistantes sont aussi celles où l'exode rural a été le plus sévère : Cévennes, sud des Alpes, Corse, ouest du Massif Central... Le dépeuplement a été considérable et s'est prolongé si longtemps, qu'il aboutit parfois aujourd'hui à des effectifs de population de l'ordre de la centaine d'habitants, là où l'on en trouvait de 1000 à 2000 au milieu du XIXe siècle. Quelques exemples suffisent à illustrer ce phénomène :
- en Lozère, où les communes sont relativement vastes (superficie médiane : 23,69 km2), la population médiane des communes était de 581 habitants à son maximum en 1846 (ceci signifie que la moitié des communes avaient plus de 581 habitants). Elle a depuis lors baissé sans discontinuer pour tomber à 175 habitants en 2000 ;
- dans le département de la Marne, plus urbanisé et moins isolé, les communes sont au contraire petites (superficie médiane : 10,63 km2). La population médiane des communes y a culminé également en 1846, mais avec seulement 356 habitants, pour tomber à 191 habitants en 1975 et remonter à 216 en 1999 ;
- en Isère, les communes sont également petites (superficie médiane : 11,09 km2). Or, même dans ce département très urbanisé, à la fois industrialisé et attractif, la population médiane des communes (764 habitants) est encore inférieure à son maximum de 1851 (771 habitants), après être passée par un minimum de 442 habitants au recensement de 1968
Ce sont désormais les petites communes des régions fortement urbanisées qui captent l'essentiel de la croissance.

http://www.geo.univ-avignon.fr/Site%20A … RAdoc.html

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#21 22-03-2005 15:45:43

rocky
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Re: Statistiques - Agglomérations, populations et limites administratives

ah merci marco je comprends mieux pourquoi la carte stipule une enorme agglomération .. c'est Arles..

cette carte montre quand meme que lille et marseille sont tres proches et limite seront bientot collées à toulon et Lens-douai..ect

(c'est surtout vrai pour marseillle toulon qui est plus dynamique démographiquement)

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#22 17-10-2005 13:46:31

Phil
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Re: Statistiques - Agglomérations, populations et limites administratives

Bon, je remonte ce sujet qui me paraît plus approprié pour parler des agglos que celui sur la fécondité  D6

Je remet donc le lien vers le pdf de l'INSEE à propos des agglos du nord :
http://www.pss-archi.eu/ressources/conunord.pdf


Pff...

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#23 17-10-2005 17:48:21

piotr
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Re: Statistiques - Agglomérations, populations et limites administratives

Cool ce pdf! je l'imprime tiens!


Born and raised in the blue banana.

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#24 17-10-2005 19:26:24

Phil
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Re: Statistiques - Agglomérations, populations et limites administratives

Oui, cool en effet, d'ailleur tu en penses quoi ?

Personellement ça ne me surprend, habitant en lisière de ce polygone machin, j'ai souvent pu observer les forts liens entre toutes ces villes, tout les jours on entend quelqu'un dire "je vais a douai", "je suis de lille", "j'aime bien le RC Lens" , etc, la densité de population est très forte, les aires urbaines se touchent.... l'INSEE finira par considerer le tout différement tot ou tard.


Pff...

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#25 18-10-2005 13:36:55

PaulH
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Re: Statistiques - Agglomérations, populations et limites administratives

Je replace ici ma question (mes doutes  A7) sur la définition des aires urbaines 1999.

Suite au recensement de 1999 les aires urbaines ont été redéfinies. Les unités urbaines envoyant plus de 40% de leurs actifs ayant un emploi dans une autre unité urbaine (pôle urbain) ou dans son aire d'attraction ont été incorporées à l'aire urbaine de ce pôle.

Selon le recensement de 1999 l'unité d'Armentières envoyait 51% de ses actifs ayant un emploi (soit 7865 actifs sur 15357) dans l'aire lilloise ! Or l'aire urbaine d'Armentières a été maintenue  A8 Et par voie de conséquences les aires de Bailleul et de Merville auraient du être incorporées à l'aire lilloise ! Ceux qui connaissent les bouchons sur la A25 voient de quoi je parle ! On peut avoir ces chiffres dans un Profils de l'Insee Nord-P-de-C de février 2004, déjà cité, "L'émergence d'un polygone central aux relations intenses".

L'insee m'a répondu que j'avais raison et que ce serait corrigé à la prochaine redéfinition ! Un peu court, non ?

Un statisticien aurait-il une réponse plus satisfaisante ? ou d'autres personnes auraient-elles constaté des anomalies semblables ailleurs ?

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