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Le modèle urbain américain confronté au modèle urbain parisien

#1 12-05-2007 12:16:59

Boris_F
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Le modèle urbain américain confronté au modèle urbain parisien

Discutons ici de l'article intitulé Le modèle urbain américain confronté au modèle urbain parisien : deux approches métropolitaines.

http://www.pss-archi.eu/article-5.html


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#2 26-05-2007 23:20:02

bastos
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Re: Le modèle urbain américain confronté au modèle urbain parisien

Ton article est très interessant!
Quand tu dis :

Pourquoi ne pas s’aligner institutionnellement sur ces quatre entités urbaines – Paris centre, Petite Couronne, Grande Couronne, aire urbaine – afin de pouvoir d’une part imbriquer de manière rationnelle ces quatre entités intimement liées au niveau territorial, puis d’autre part de se doter enfin d’outils d’action pour en fédérer l’urbanisation et son étalement, ses transports, ses équipements et ses fonctions de manière efficace non seulement pour l’environnement, mais surtout pour ses habitants

tu veux dire au lieu d'avoir Paris, les Hauts de Seine, Seine et Marne, Seine St Denis, Yveline, Oise etc, tu proposes un redécoupage "circulaire"?
Tu ne crois pas que la fusion Paris/ villes limitrophes ( Boulogne B, Neuilly, Levalois , Vincennes etc) serait aussi une bonne chose,? Car dans ce que tu proposes, tu gardes ainsi en fin de compte le découpage tel qu'il est dans la tête des gens, avec d'autres noms et institutionalisés ( Paris-Paris, Proche Banlieue, Grande Couronne/Banlieue plus lointaine, etc)

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#3 27-05-2007 11:47:39

Boris_F
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Re: Le modèle urbain américain confronté au modèle urbain parisien

Pour tout dire, Bastos, je suis pour un grand paris central du type 75+92+93+94 comme entité indivisible. Ca nous fait  donc un regroupement des zones I et II sur le modèle de Burgess.

Pour les zones III et IV, je penserais à une structure métropolitaine, comme celle de Montréal justement.

Pour la zone V, je pense à un redécoupage régional (qui de toute manière concernerait tout le pays).

Donc, en respectant toujours le modèle de Burgess et en adaptant l'institution au territoire, on ne disposerait plus que de trois niveaux de décision : Grand Paris centre, Paris Métropole et Région Urbaine de Paris au lieu du modèle actuel qui est constitué de cinq niveaux de décision : arrondissements, communes, communautés de communes, départements, région.

Pour garantir une proximité nécessaire de l'institution, je pense que l'échelon communal (ou de l'arrondissement) serait remplacé par des émanations de proximité de chacun des trois niveaux concernés selon l'endroit, mais qui n'auraient plus d'autonomie de décision concernant les grands projets d'intérêt commun (comme une orbitale de transports en commun, un anneau de rocades, l'aménagement d'une zone commerciale, industrielle, d'un pôle scientifique, tertiaire, etc.) Ils se borneraient à appliquer une politique globale à la proximité. Cela d'ailleurs nécessiterait une politique globale extrêmement pointue, ce qui nous changerait.

Par exemple, la zone centrale pourrait être découpée en une quarantaine d'arrondissements de gestion ; la zone métropolitaine pourrait être découpée en grands quartiers de gestion également ; la zone régionale pourrait subir des regroupements communaux en communautés d'agglomération et en pays. L'échelon communal sauterait de toute manière. Le découpage se fonderait sur un certain équilibre démographique, chaque arrondissement devant par exemple regrouper 150 000 habitants, ce qui ferait 40 arrondissements dans la zone centrale et 23 grands quartiers pour la zone métro. Chacune de ces entités disposerait d'un conseil de développement (voir plus bas) pour assurer la liaison entre la proximité et les conseils décisionnels.

Chacune des trois zones aurait à sa tête une assemblée, dont les membres seraient élus au suffrage universel direct disons pour sept ou huit ans - le temps de mener à bien un projet - d'après le découpage territorial interne à chaque zone (arrondissements, grands quartiers, communautés d'agglo ou pays), et cette assemblée aurait un pouvoir de gestion budgétaire et d'aménagement. Elle serait aidée dans sa tâche par une assemblée parallèle, consultative et technique (un conseil de développement constitué des conseils de développement locaux) composée de membres spécialisés dans les grands thèmes d'aménagement, et dont la tâche serait d'étudier la viabilité des projets et d'être une force de proposition. Cette instance garantirait la proximité, le lien entre territoire et institutions.

Je prône un aplanissement de la taxe professionnelle sur tout le territoire (selon les zones I+II, III+IV et V), ainsi que les taxes foncières, ainsi qu'un nouveau système d'échelonnement territorial des loyers, afin de faire vraiment sauter les frontières et de favoriser une plus grande équité entre les différents endroits du territoire. Chaque assemblée en serait directement responsable, et pourrait jouer sur le levier de la construction du neuf (y compris des logements sociaux et en accession à la propriété) pour permettre de juguler l'étalement, de densifier les zones intelligemment, de créer des pôles d'habitat et d'activité rationnels et bien irrigués en TC, et et de rendre les tarifs de la pierre plus justes et abordables, puisque tout est intimement imbriqué mais que pour le moment chaque commune fait ce qu'elle veut au détriment des habitants.

Chaque assemblée travaillerait en cohésion avec les deux autres au sein d'une superstructure régionale - un ministère de la Région Urbaine de Paris, rien de moins, dépendant directement du Premier Ministre par exemple - qui aurait le plus grand pouvoir de décision sur les problématiques d'aménagement. Autrement dit, l'habitant ne voterait plus pour celui qui a les dents les plus blanches, mais pour un projet, et les assemblées Grand Paris centre, Paris Métro et Région Urbaine seraient mandatées pour mener ce projet jusqu'au bout, avec sept ou huit ans pour le faire. Le Ministre de la Région Urbaine de Paris serait garant de cette mise en place des projets, et serait contrôlé par un système de programmes / évaluation / résultats, obtenant des subvensions de l'Etat à hauteur de ses réussites. Ce système ne serait qu'une application locale de la LOLF, ce qui me paraîtrait être une énorme avancée dans la modernisation de l'institution.

L'avantage de ce système, c'est qu'effectivement l'institution collerait au territoire. Les décisions ne pourraient pas être bloquées comme actuellement par simple idéologie politique, chaque assemblée étant élue au suffrage universel conduite par une majorité. Les arrondissements ou grands quartiers seraient des relais de proximité, des émanations, et non plus des entités autonomes comme les arrondissements actuels ou les communes.

Comme toutes les zones (arrondissements, grands quartiers, communautés d'agglo et pays) seraient de poids égal, on pourrait admettre des principes de répartition des institutions fondées sur une répartition normée et équitable sur le terrain. On redéploierait ainsi utilement l'institution, qui n'aurait plus vocation à être conçue comme une structure en mille-feuilles, mais comme au contraire une émanation de proximité du conseil central / métropolitain / régional via des conseils consultatifs de proximité. Cela permettrait de réinjecter de l'institution là où elle est désormais absente (les quartiers difficiles, notamment), et d'en ôter là où elle est trop présente (plus de maires bloquant les projets d'intérêt régional).

On peut arguer du fait que cela n'est pas très démocratique et un peu jacobin, car l'avantage du système actuel est de permettre aux habitants d'avoir une majorité de proximité suivant leur sensibilité. Par exemple, il y a des communes de gauche et des communes de droite, ce qui respecte la démocratie locale. Dans ma vision, ces structures importantes et puissantes risquent d'être de gros enjeux électoraux où la politique politicienne pourrait prendre le dessus par rapport l'intérêt des habitants. Les Français sont très attachés à leurs mairies, avec le prétexte d'éviter les super-potentats.

Oui, mais on voit ce que cela donne concernant les politiques des transports en commun, des logements sociaux, des polarités fondamentales d'emploi ou d'habitat, ou encore à propos de l'étalement urbain non maîtrisé. On voit également le temps que demandent les grands projets à aboutir (40 ans pour une simple rocade autoroutière).

Pour respecter la démocratie de proximité, les conseils de développement seraient pour une part constitués de spécialistes, mais aussi d'associations et de simples habitants. On remarquera que je ne parle pas de démocratie participative, je parle d'assemblées consultatives simplement.

Pour la nuance, voir ici --> http://www.pss-archi.eu/forum/viewtopic.php?id=27332 notamment le post #22.

Comme les élections seraient simultanées, libre aux électeurs de changer de majorité tous les sept ou huit ans. Ceci dit, je pense qu'une lecture globale du territoire permettrait de hisser l'intérêt commun au centre des préoccupations, parce qu'actuellement, les enjeux politiciens, par la structure même du mille-feuilles institutionnel, me semblent être les plus forts. Il y a des milliers de places à prendre, chaque mairie étant constituée de dizaines de conseillers municipaux, chaque institution étant administrée par des milliers de fonctionnaires au service de milliers d'élus qui pensent tous avant tout à leur propre réélection. Je ne pense donc pas que le système actuel soit réellement tourné vers l'intérêt commun et vers les habitants.

Mon système serait contrôlé par une chambre régionale des comptes spécifique et à plein temps, cadré par la LOLF, les abus seraient donc sévèrement sanctionnés. L'institution collerait enfin au territoire, l'aménagement serait concerté, rationnel, planifié dans l'intérêt de l'environnement mais aussi de l'intérêt commun, et l'équilibre de la démocratie serait pérenne sur tout le territoire. L'institution regargnerait une proximité qu'elle me semble avoir perdu dans bien des endroits. Les grands aménagements seraient effectués de manière lisible, dans une lecture globale, la spécialisation de certaines zones (tertiaire, recherche, industrie, loisir) serait assumée jusqu'au bout dans un souci d'équilibre également, et on ne déshabillerait plus Paul pour habiller Jean. Chaque projet serait inclus dans une perspective globale, il serait obligatoire d'en étudier toutes les répercussions sur la Région, et de lier chaque projet aux autres.

Rien n'interdit de rêver, pas vrai ?  A5  A7

En tout cas, le débat est ouvert.


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#4 28-05-2007 00:28:14

bastos
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Re: Le modèle urbain américain confronté au modèle urbain parisien

En tout cas Bravo pour cette pensée hyper complête.
Je vais essayer d'être le plus organisé possible
- Juste un détail :

un peu jacobin

. Pas de souci là, je pense que le jacobinisme ets le meilleur moyen de parvenir à un certaine équité, ( et en plus je suis girondin, oh, scandale)
- Je me faisais la réflexion suivante, chopant ma casquette d'antiquaire conservateur par la même occasion : pour les arroindissements, penses tu vraiment qu'ils puissent disparaître. Je crois que sur ce point cela bloquerait de toutes part ( je suis conscient que tu "rêves"). Alors est ce qu'il ne serait pas plus simple de le faire à la Haussmann : + d'arrondissments. Ca s'arrete au XX° à Belleville. Alors pourquoi pas un grand XXI° à Vincennes et alentour, etc, continuant l'escargot à travers ton grand Paris Centre( 75/92/93/94 ). Quitet à redécouper les dépouilles de ces feu départements, n'incorporant à cette nouvelle zone centre que les villes les plus urbanisées, celles qui sont les plus jumelles de Paris, tant en urbanisme que dans la nature des enjeux et problèmes ( métro, circulation, type d'urbanisme, etc).
Je te rejoins sur le rôle des mairies "locales" ( arrondissements, communes alentours) c'est dommage qu'elles soient aussi importantes et qu'elles rajoutent au "mille feuille". PAr contre je crois qu'elles sont aussi utiles pour le local : tout est affaire de dosage. Si je cite Bx , il y a des conseils de quartiers ( une dizaine dans la ville centre de 244 000 âmes, voit si les girondins aiment le local) . Je pense qu'il ne faut pas les négliger et que rebatir lorganisation doit conduire à une simplification facilitant les décisions sur les grands enjeux (urbanisme, transports). En revanche pour des questions de moindre dimension, un trop fort centralisme nuit aussi à l'efficacité.
Il y a un point plus que tout qui me laisse sceptique: l'étalement urbain.L'aire urbaine peut elle parvenir à la maîtriser sachant : la propension à l'urbanisation le long des axes de circulation( et à terme donc l'urbanisation en saut de puces vers des villes moindres, pourtant rattrapées par la banlieue parisienne), la mode rurbaine, et puis les loyers prohibitifs pour les plus modestes.

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#5 29-05-2007 18:07:58

Boris_F
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Re: Le modèle urbain américain confronté au modèle urbain parisien

Honnêtement, je ne pense pas que les arrondissements puissent disparaître tls qu'ils sont conçus actuellement. Continuer par contre comme tu le dis les arrondissements en petite couronne, cela pourrait être une bonne idée. Mais bon, j'ai bien peu que ce ne soit pas pour demain la veille...  F8

Pour le local, dans mon système, les mairies de quartier ne fermeraient pas concernant les démarches de proximité. Il faudrait bien que l'institution existe proche des habitants, d'où les conseils de développement de proximité. Il ne s'agirait pas de faire dans le super conceptuel, dans la structure nébuleuse et inatteignable, bien au contraire  A7

On ne peut pas empêcher une aire urbaine de s'étaler, mais on peut juguler cet étalement, le réglementer et le planifier. Je pense que ma structure pourrait être efficace pour cela, y compris sur une répartition plus juste des loyers pour également éviter ce phénomène. Mais, comme j'ai dû déjà le dire quelque part dans le forum, je serais pour un gel des terrains de frange avec l'obligation de densifier intelligemment les espaces existants, tout en réhabilitant très franchement les ZUP (sans se contenter de ripolin)...


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#6 31-05-2007 15:45:59

bastos
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Re: Le modèle urbain américain confronté au modèle urbain parisien

tu sais pourquoi je suis sceptique quant à l'étalement? J'ai trouvé dans des bouqins sur bordeaux dans l'année, un endroit où il était dit que les Boulevards,crées par le Baron Haussmann avant qu'il n'aille sur Paris, l'avaient été pour endiguer l'étalement de la ville...Je trouve que c'est un exemple parlant.
Après c'est sûr ne rien faire c'est encore pire. Quant au gel des terrains, là je ne sais pas. Est ce possible??

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#7 01-06-2007 23:00:54

Boris_F
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Re: Le modèle urbain américain confronté au modèle urbain parisien

A l'époque d'Haussmann, on ne disposait pas vraiment des outils de SIG (service d'information géographique) ni juridiques actuels, et on n'avait pas non plus la même vision de la ville qu'actuellement (  D6 ) et en plus, les problématiques étaient totalement différentes.

Je te prouve qu'on peut juridiquement geler quelque chose par l'entremise du PLU (et donc du SCOT) : à Paris, on ne peut faire plus haut que 21 mètres dans les endroits sensibles par exemple, 37 mètres au maximum quoi qu'il se passe en cas de non dérogation. On ne peut excéder un coefficient d'occupation des sols de merde actuellement dans l'intramuros (genre 1500m² sur une parcelle de 1000m², quand l'aménagement du XIIIème tournait autour de 4700m² sur 1000m² dans les années 60.) Le gel de certains terrains existe déjà, par l'attribution fonctionnelle des parcelles du SCOT, genre ces parcelles cadastrales seront dévouées à la création d'une zone industrielle, celles-ci à l'implantation d'un équipement tertiaire, ce qui modifie le droit de préemption de l'instance concernée (Région, Communauté d'agglo, etc) et qui définit l'utilisation du terrain. Dans certains endroits classés ZNIEFF (zone nationale d'intérêt écologique floristique et faunistique), il est hors de question de construire la moindre hutte de scouts le temps d'un été. Il suffirait d'inventer un nouveau type de zone rurbaine inapte à la construction pour la préservation de la cohérence du paysage, par exemple, permettant de modifier les COS des zones déjà bâties. On est là de plain-pied dans les problématiques de programmation des aménagements, je te confirme que si volonté il y a, il est tout à fait possible de revoir les schémas d'urbanisme.

Il ne manque que trois choses :
- la volonté politique (à cause de la taxe professionnelle et de la perception des taxes foncières, notamment, sachant que l'IDF est rarement fédérée en communautés d'agglomération sur les franges, sauf pour les ex-SAN) et que les maires ont toute latitude ;
- une réflexion globale de fond collant au territoire et dépassant l'institution telle qu'elle est actuellement ;
- une communication d'enfer pour montrer aux habitants que le pavillon et les zones créées par là même ne sont pas nécessairement le mode d'habitat le plus confortable, et que le jardinet est joyeux mais que les heures de bagnole pour rallier le bureau, la crèche, l'hôpital sont une très forte contrepartie. Une terrasse de 100 m² est tout aussi intéressante au quotidien.

En corolaire, il faudra bien réfléchir un jour à toutes ces choses éparses mais intimement liées, et en comprendre les imbrications. Pour le moment, je lis des choses universitaires passionnantes sur le sujet, mais elles sont loin de rejaillir sur les élus. Preuve qu'il y a un gros gros problème, même si on pense souvent que les universitaires sont de gros nazes enfermés dans leur tour d'ivoire (s'ils y sont, c'est parce qu'on les y enferme statutairement mais c'est un autre débat).

Il y a un énorme champ d'investigation à creuser, et à l'époque des fondations des villes nouvelles (gros ratage car idéologiquement aveuglées par la charte d'Athènes le plus souvent), on osait au moins la remise en question des structures urbaines et, partant, institutionnelles.

Aujourd'hui, depuis les lois Voynet, Chevènement et SRU (cette dernière ayant encore cours mais j'attends de voir où ça va), je ne sens pas l'ombre d'un frémissement sur l'IDF concernant une vision globale du territoire, et ses saines répercussions sur le terrain. Je pense sincèrement qu'une nouvelle lecture du SCOT, si le mille-feuilles institutionnel est réformé dans le sens de ce que j'ai tenté d'exposer dans l'article, est la seule arme qui pourrait être un tant soit peu efficace. Tu vois, on n'est pas prêt d'y arriver  A7

En tout cas je te remercie de ta participation, j'espère que ça incitera d'autres lecteurs à intervenir, ce débat n'est pas seulement fondamental, il est surtout passionnant. Si on veut une forme urbaine différente, il faut en passer par là...


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#8 02-06-2007 03:07:27

bastos
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Re: Le modèle urbain américain confronté au modèle urbain parisien

Une terrasse de 100 m² est tout aussi intéressante au quotidien.

Je suis absolument d'accord avec toi, perso je n'aime pas vraiment ne pas vivre dans le centre, quelle que soit la ville.Oui mais voilà: les prix je pense jouent bcp. Entre un jardinet en lointaine banlieue parisienne au fin fond de la ligne de RER et un appart avec 100 m² de terrasse, le tout pas trop mal placé ( même sans être intra muros, encore que tout le monde pourrait bien faire l'effort de s'offrir un triplex sur le champs de mars A8 ), y a une difference de prix abyssale , et l'envie d'un peu d'espace, en dépit des contreparties telles que le temps dans les transports, incite ceux qui n'ont pas les moyens , à s'exiler en banlieue pour avoir un peu d'espace. L'étalement urbain est (peut être) dans le fond une réponse/réaction au coût du mètre carré en centre (ou proche banlieue). Ceci dit c'est clair que sans volonté politique, autant s'en prendre aux moulins, et je pense que tu as raison sur les réformes, ça semble de bon sens. Mais comment empécher ceux dont les revenus modestes ne permettent pas ou plus de vivre en centre, de s'en éloigner pour ce qu'ils pensent être un confort de vie?

De rien pour ma participation, c'eszt éffectivement quelque chose de passionnant.

Dernière modification par bastos (02-06-2007 03:08:16)

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