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Un site très bien fait tentant de recenser les châteaux d'eau par départements ici :
http://chateau.deau.free.fr/Texte/SommaireP.html
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la château d'eau de bueauvais fait 65m , il est très massif mais pas très beau mis à part la nuit puisque depuis 6 mois environ il a un effet de lumière sympa( il passe de jaune à bleu , de violet à vert, de rouge à orange, bref il change de couleurs tout le temps)
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regarder je l'ai trouvé en photo
http://document.linternaute.com/documen … rance-.jpg
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Le Monde, 16/09/2005 (Extraits de l'article)
La sécheresse de 2005 relance le débat sur la gestion de l'eau
LE MONDE | 16.09.05 | 13h45 • Mis à jour le 16.09.05 | 13h45
Malgré le retour de la pluie, voire des inondations en Languedoc-Roussillon, la situation reste préoccupante dans un gros quart du territoire, selon le ministère de l'écologie, où un comité de suivi de la sécheresse se réunit vendredi 16 septembre. Dans 66 départements, des arrêtés de restriction d'usage de l'eau, d'ampleur variable, sont toujours en vigueur. L'effort d'économie d'eau ne doit pas se relâcher, selon le ministère. Dans les régions les plus sèches, certaines petites collectivités sont toujours menacées de rupture d'alimentation. Une seule grande ville, Niort (Deux-Sèvres), l'est également.
(...)
L'alimentation en eau potable n'a été rompue que ponctuellement dans de petites communes. Les travaux d'interconnexion et de diversification de l'approvisionnement menés depuis 1976 ont donc porté leurs fruits. En outre, la sécheresse était prévisible. Dès septembre 2004, le niveau des nappes souterraines était bas, et les pluies de l'hiver, trop faibles, n'ont pas suffi à les remplir.
Les deux tiers des départements ont donc pris par avance des mesures de restriction. Les agriculteurs ont réduit les surfaces irriguées d'environ 7 % en moyenne, jusqu'à 20 % en Poitou-Charentes.
(...)
RETENUES D'EAU
La polémique estivale entre la ministre de l'écologie, Nelly Olin, et le ministre de l'agriculture, Dominique Bussereau, résume à grands traits les termes du conflit. Tandis que Mme Olin plaidait pour le recul de cette culture, M. Bussereau affirmait, au contraire, que la France "a besoin" de maïs et doit créer les conditions de son maintien. Ce débat national se répercute au niveau local, puisque la gestion de l'eau est décentralisée en France dans les six agences de bassin.
"Je ne retire pas ce que j'ai dit, il faut faire légèrement reculer la culture du maïs , tempère aujourd'hui Mme Olin. Nous pouvons demander cet effort aux agriculteurs." "Mais je n'imposerai rien, je ne suis pas ministre de l'agriculture" , ajoute-t-elle. Selon Mme Olin, le dossier est "ouvert" dans le cadre de l'examen au Parlement de la loi sur l'eau. Adopté en première lecture au Sénat le 14 avril, le texte doit être examiné en janvier 2006 à l'Assemblée.
Selon les défenseurs de la production de maïs, la France, pays tempéré et abondamment arrosé l'hiver, doit constituer de nouvelles réserves. "Nous savons qu'à l'avenir les épisodes extrêmes vont se multiplier, affirme Céline Fournier, chargée de mission environnement à l'Association générale des producteurs de maïs (AGPM) . Il y aura des sécheresses de plus en plus longues, et, en parallèle, plus d'inondations. Nous devons donc stocker davantage." "Nous savons bien que les grands barrages ne sont pas à la mode, ce n'est pas l'objectif" , ajoute-t-elle. L'AGPM préconise la création de retenues de taille moins importante, gérées collectivement. Ce raisonnement est défendu par de nombreux élus. Jean François-Poncet, sénateur (UMP) de Lot-et-Garonne, réélu président du comité de bassin Adour-Garonne, a appelé de ses voeux, lundi 12 septembre, la réalisation de barrages comme Charlas (Haute-Garonne), projet très contesté localement et en panne depuis plusieurs années.
(...)
Cet amendement a été adopté contre l'avis du ministre de l'écologie de l'époque, Serge Lepeltier. "La création de nouvelles ressources ne peut être envisagée que lorsque le déséquilibre est tel que toutes les solutions sont insuffisantes pour le résorber , avait alors déclaré M. Lepeltier. Cela ne peut être qu'une solution de dernier recours. Prévoir cette création dans la loi risque de présenter ce dernier recours comme une fin en soi."
"FUITE EN AVANT"
(...)
"Le calcul doit être écologique, il doit aussi être économique . Quelle est la valorisation de l'eau irriguée ?", interroge la direction de l'eau. Selon ses calculs, 1 mètre cube d'eau consommée pour du maraîchage rapporte 3 ou 4 euros, tandis que pour le maïs ce rendement est de 20 centimes d'euro. Une autre question est en débat : celle du financement des retenues, actuellement assuré en grande partie par les agences de l'eau. Or leur budget est alimenté à 82 % par les redevances versées par les particuliers.
Gaëlle Dupont
Article paru dans l'édition du 17.09.05
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Phil a écrit:
c'est marrant, il ressemble a celui de valenciennes.
bah c'est celui de valenciennes , en tous cas c'est pas celui de beauvais ça c'est sur
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Le Monde, 22/07/2006 (Extraits de l'article)
De l'eau de mer dessalée pour abreuver Belle-Ile et ses visiteurs
LE MONDE | 22.07.06 | 15h04 • Mis à jour le 22.07.06 | 15h04
BELLE-ÎLE (Morbihan) ENVOYÉ SPÉCIAL
Un long serpent noir sorti de l'océan traverse la plage des Grands-Sables, à Belle-Ile (Morbihan). Cette conduite d'eau de mer est reliée à un module de dessalement disposé sur le parking voisin et mis en service jeudi 20 juillet. L'eau qui en sourd, pure, avec un débit de 25 m3 à l'heure, est rejetée dans un réservoir avant d'être pompée vers un barrage en amont, où elle rejoint l'eau de pluie qui assure habituellement l'alimentation de l'île.
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CHIFFRES
97,2 %.
Part de l'eau salée dans l'hydrosphère, portion de la planète constituée d'eau. L'eau douce se répartit en glaces polaires (2,15 %), eaux souterraines (0,63 %), lacs, rivières et fleuves (0,019 %) et atmosphère (0,001 %).
3,4 MILLIARDS.
Personnes vivant à moins de 60 km de la mer.
60 MILLIONS.
Population desservie par des usines de dessalement.
15 %.
Taux de croissance annuel du marché du dessalement.
25 MILLIONS.
Nombre de m3 d'eau dessalée produits quotidiennement en 2010.
300 À 600.
Nombre de litres d'eau douce consommés chaque jour par un Américain ou un Européen, contre 50 à 100 litres en Asie et en Amérique latine et 10 à 40 litres en Afrique.
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Il y a un an, en pleine sécheresse, des navires approvisionnaient l'île en eau douce, à grands frais. "Le prix était de 23 euros par mètre cube contre 4,3 euros pour l'eau issue du dessalement", indique Christine Illiaquer, directrice administrative de la communauté de communes de l'île. C'est pourquoi, fin 2005, il a été décidé de recourir à cette technologie. Les trois retenues d'eau de Belle-Ile étaient alors au plus bas. Sur un stock maximal de 850 000 m3 ne subsistaient, au 1er janvier, que 71 400 m3, envasés, que l'usine de traitement parvenait à peine à rendre potables, au grand dam des îliens.
(...)
Belle-Ile n'est pas un cas isolé. Le dessalement connaît une forte progression dans le monde. La Société lorientaise de construction électromécanique (SLCE), qui a fourni les unités mobiles de Belle-Ile et équipe une bonne part de la flotte militaire française, vend ses modules dans les atolls du Pacifique, aux Canaries, sur la côte sud de la Turquie ou encore en Egypte. Il s'agit de petites unités, "qui peuvent alimenter un village de vacances, un grand hôtel ou l'îlot d'un milliardaire", indique Patrick Riot, cofondateur et directeur technique de la SLCE.
OSMOSE INVERSE
Cet engouement est motivé par les pénuries d'eau de plus en plus marquées et par une pression démographique croissant en bord de mer. Mais aussi par des progrès techniques récents en matière de dessalement. La voie classique, dite de distillation, qui consiste à vaporiser l'eau de mer pour récupérer l'eau douce, est gourmande en énergie. Elle a été beaucoup utilisée dans des usines de grande capacité - plusieurs centaines de milliers de mètres cubes par jour -, le plus souvent en cycle combiné avec des usines électriques alimentées en hydrocarbures, comme dans les pays du Golfe. Certains rêvent de la coupler à des centrales nucléaires.
(...)
Associé à une amélioration des membranes et au prétraitement de l'eau, destinés à diminuer leur colmatage, ce procédé a fait chuter les prix du dessalement par osmose inverse : "En sortie de station, on est tombé entre 0,8 et 1,1 ¤/m3, indique Laurent Guey, du service marketing de Degrémont, filiale du groupe Suez. Il faut compter 0,6 à 0,8 ¤/m3 pour l'eau potable tirée des rivières ou de l'eau saumâtre et 0,4¤/m3 pour celle issue des nappes souterraines." Si bien que les grandes usines se multiplient. Dernière opération en date, annoncée vendredi 21 juillet, la construction à Barcelone d'une usine de 200 000 m3/jour, confiée à Degrémont. Opérationnelle en 2009, cette unité sera la plus grande d'Europe.
Mais le recours au dessalement suppose de brûler de l'énergie, ce qui induit le réchauffement du climat, lequel accentue en retour l'aridité dans les régions déjà soumises à la sécheresse... A Belle-Ile, Christine Illiaquer constate que l'éducation reste à faire : "Six mois après la crise, on recommence à arroser les pelouses, chez les vacanciers comme chez les îliens."
Hervé Morin
Article paru dans l'édition du 23.07.06
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Définition de wikipédia:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_d'eau
le château d'eau d'herouville saint clair (2006)
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Merci pour l'idée, mais le sujet existe déjà :
-> http://www.pss-archi.eu/forum/viewtopic.php?id=16329
Je ferme ce sujet mais copie ton post au bon endroit
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Originellement posté par Caen-Ping
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Définition de wikipédia:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Château_d'eau
le château d'eau d'herouville saint clair (2006)
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Les chateau d'eau en Corse sont tous enterres dans le sol. Il ne ressort que le toit. C'est plus esthetique pour l'environnement.
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Il me semble que la fonction du château d'eau se répartie en deux composantes:
- permettre de combiner une consommation très variable dans le temps avec une production quasi-constante, et ce en amortissant la consommation par un réservoir.
- assurer une pression suffisante dans les robinets des habitations desservies, et ce jusqu'à au moins deux ou trois étages, ce qui suppose d'installer le château d'eau en hauteur.
A partir de là, je ne vois vraiment pas l'intérêt d'enterrer un château d'eau...
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La Corse étant montagneuse, les châteaux d'eau y sont peut-être enterrés à des endroits surplombant les habitations ?
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territorial.fr 27/02/2009
Epuration : 268 « mauvais élèves » (27/02/2009)
Le MEEDDAT a recensé 268 agglomérations françaises qui ne disposent pas de système d'évacuation des eaux usées conformes au règlement européen en vigueur, qui date de 1991. 1,5 milliards d'euros vont être avancés à ces collectivités pour hâter la mise en conformité des installations. (...)
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L'Atelier de proposition d'immeubles travaille actuellement sur le sujet des châteaux d'eau, l'occasion de relancer ce sujet.
Si le sujet vous intéresse vous pouvez vous même participer à l'atelier ou consultez ces sites sympathiques :
http://www.ateliers-adeline.com/chateaux/chateaux.htm#
http://chateau.deau.free.fr/Themes/Architecture.htm
Dernière modification par tertiaire (07-01-2010 14:20:18)
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Il sont beaux tes deux sites, je ne les avais pas trouvés !
Dernière modification par Chéricutz (08-01-2010 13:13:06)
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Chéricutz tu es un "réservoir" intarissable de petites blaguounettes
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Batiactu, 11/03/2010
Le prix de l'eau gérée par le secteur privé a augmenté de 1,7% en 2009
Une étude réalisée par le bureau Bipe montre un décalage entre le prix de l’eau et des services associés selon qu’ils sont gérés par le secteur privé ou public.
[...]
http://www.batiactu.com/edito/le-prix-d … -25495.php
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En cherchant des informations pour comprendre comment fonctionne un château d'eau, je suis tombé sur cet article - assez vieux mais non des moins intéressants :
Le Figaro du 28/11/2007
Les châteaux d’eau vont-ils disparaître ?
Il y en a de grands et il y en a de petits. Des vieux et des jeunes. Des maigres et des dodus. Ils peuvent être en pierre, en béton, en métal et ressembler à des tours, à des fusées, à des soucoupes volantes ou à... rien du tout. On estime qu’ils sont quelque 16 000 en France métropolitaine [.]......[.]Longue vie aux châteaux d’eau !
http://www.lefigaro.fr/sciences/2007/11 … aitre-.php
D'ailleurs notre ami frozhalf a proposé la fiche descriptive d'un nouveau château d'eau.
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On n'a pas tous les jours l'occasion de voir un château d'eau en démolition, c'est le cas en ce moment à Grignols, petite commune du Sud-Gironde (juste au passage, sur la première photos vous pouvez voir un arbre typique de chaque village de la région, qui sert de totem en l'honneur des élus locaux, généralement, il est situé dans le jardin du maire du village, pas ici. Voilà pour la page culturelle )
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Bientôt, les premiers épisodes cévenols:
Laisser la terre boire la pluie ?
Après des décennies d’artificialisation des sols, le diagnostic est dur : pollution et inondations doivent beaucoup au goudron à tout-va. L’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée, à contre-courant, cherche désormais à stimuler la créativité des aménageurs avec un leitmotiv : l’eau du ciel doit pouvoir aller sous terre.
Lire la suite http://www.econostrum.info/Laisser-la-t … z3CqWYFuvQ
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Posté aujourd'hui par UnHavrais : "Condamnation des mini-tunnels (routiers) en bassins de rétention d'eau pluviale" http://www.pss-archi.eu/forum/viewtopic … 74#p490474 :O
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En 2005 (posté par Boris)
L'AGPM préconise la création de retenues de taille moins importante, gérées collectivement
2017:
Parmi les actions proposées lors du conseil des ministres du 9 août, il a évoqué la maintenance des réseaux et la réalisation de lieux de stockage
http://www.lemoniteur.fr/article/gestio … n-34754447
Aussi, on apprend que 20% de l'eau potable est perdue due aux fuites des canalisations.
Et que :
le taux de renouvellement des réseaux n’est que de 0,58% pour l’eau potable (et 0,43% pour l’assainissement collectif).
Soit 160 ans pour renouveler entièrement le réseau.
Doc sur la résistance des tuyaux (inaccessible depuis mon tél) : http://www.pvc4pipes.com/fr/faq/physical-properties
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