Lyon Confluence - Requalification des prisons - Campus UCLY

Merci !!

Ca avance...

Dernière modification par cevan (09-10-2012 15:40:16)

Avant le démarrage des travaux et en marge de la journée du patrimoine, l'UCL organisait des visites de la prison Saint-Paul.

Cours de promenades

© Garbougnat

Perrache

© Garbougnat

Rez de Chaussée de la Rotonde avec Œuvre de Georges Rousse http://www.georgesrousse.com/

© Garbougnat

Cour de promenade - Œuvre d'Ernest Pignon Ernest http://www.pignon-ernest.com/

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Cour de promenade - Œuvre d'Ernest Pignon Ernest

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Des yoyos entre autres objets, un moyen de communiquer des objets entre cellules ou avec l'extérieur.

© Garbougnat

Vrais et faux yoyos - Œuvre d'Ernest Pignon Ernest

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Mur d'enceinte - Œuvre d'Ernest Pignon Ernest

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Ouverture dans la grille pour communiquer avec d'autres cellules ou l'extérieur.

© Garbougnat

Lors des journées du patrimoine, l'UCL a fait intervenir des artistes. L'université voulais marquer le passage d'un lieu d'ombre vers un lieu de lumière. Voir ce PDF et cet article.

La Croix a écrit:

Evasion artistique à la prison Saint-Paul
http://www.la-croix.com/Culture-Loisirs … -13-852978

Désaffectée depuis 2009, la vieille prison Saint-Paul, à Lyon, entrouvre ses portes lors des Journées du patrimoine pour un dernier regard signé Ernest Pignon-Ernest ou Georges Rousse.

Quelques mots rageurs sont gravés sur les murs lépreux, rares espaces de liberté de la prison Saint-Paul, vidée de ses occupants en 2009. D’ici à 2015, Victor Hugo verra son vœu exaucé : « Ouvrir une école, c’est fermer une prison. »

(...)

Face à l’intérêt suscité par son initiative, l’Université catholique de Lyon a demandé à une vidéaste de garder la mémoire des œuvres exposées. Et celle des lieux. À l’image de ces barbelés, où sont encore prisonnières les bouteilles suspendues à des lambeaux de draps que se faisaient passer les détenus de cellule en cellule.

Certaines œuvres étaient déjà reparties lors de ma visite, mais celles qui restent seront à mon avis vouées à la destruction, ce qui est le souhait des artistes.

Ernest Pignon Ernest travaille souvent sur du papier collé au support, ses œuvres restent donc sur le mur, soumises aux intempéries. J'ai découvert cet artiste au Pavillon du Rectangle, place Bellecour, ça commence à dater.

Quant à Georges Rousse, il considère que son œuvre est la photo finale et non pas la sculpture qui n'est qu'accessoire.

La suite.

Quelques divertissements

© Garbougnat

Soleil

© Garbougnat

La Rotonde. On aperçoit les câbles anti-hélicoptères. J'ai cru comprendre (je m'étais un peu éloigné pour faire des photos) qu'une évasion de la sorte avait réussi, mais je ne retrouve pas d'infos la dessus.

© Garbougnat

En tout cas, lune des plus récentes évasion date de 2006. Le détenu était passé par dessus les deux murs d'enceinte. Suivi d'une autre évasion quelques mois plus tard.

Le Progrès a écrit:

L’évadé de la prison Saint-Paul rattrapé cinq ans après
Publié le 24/05/2011
http://www.leprogres.fr/rhone/2011/05/2 … -ans-apres

Lyon. A l’aide d’un drap, [il] s’était échappé de la maison d’arrêt en 2006. « Je ne pensais pas que je réussirais. Avec du recul, je ne sais pas comment j’ai fait : il y avait un espace de 2,50 m entre les murs », confiait-il hier dans le box des prévenus.

Incarcéré en février 2006 [et] libérable en octobre 2007, (...) il s’est senti au « bout du rouleau ». (...) A Saint-Paul, dans la cellule, il y avait trois lits et cinq gars par terre. Il y avait la pression psychologique de la part des détenus… ».

Il enroule un drap autour de son torse. Ni vu, ni connu, à l’heure de la promenade, il le lance contre un premier mur. Le drap s’accroche aux rouleaux de barbelés. Par cette prise, il franchit la première enceinte. « Ce geste d’évasion, c’était comme un suicide. Je pensais que j’allais tomber, qu’un surveillant allait tirer depuis le mirador… », explique-t-il au tribunal. Aucun de ces scénarios ne se réalise. Le Villeurbannais atteint le second mur et saute de six mètres pour rejoindre le monde libre. Non sans s’être blessé.

La plus grande des ailes, avec une œuvre de G.Rousse

© Garbougnat

Les ironiques ouvertures du fond

© Garbougnat

Ouvertures, avec une œuvre d'Ernest Pignon Ernest

© Garbougnat

Escaliers

© Garbougnat

Ernest Pignon Ernest avait aussi dessiné une guillotine et aurait longuement hésiter avant de l'utiliser.
Il l'a cependant exposée mais avait décidé d'y mettre le feu le jour de l'inauguration de l'exposition.

© Garbougnat

MErci infiniement...et superbes oeuvres Ernest Pignon-Ernest.

Merci pour la visite architecturale et artistique Garbougnat. J'ai déjà vu des installation de Geroges Rousse (Châteauroux, Couvent des Cordeliers, 2003), c'est impressionnant. Quand à E.-P.-E., la force de ses intervention est aussi poignante. L'adéquation du lieu et des oeuvres, pourtant très différentes, est ici flagrante. Belle initiative.

Ayé c'est parti !!! 

Une paraphrase plus ou moins attribuée à Victor Hugo.

Chéricutz a écrit:

Donc c'est du Victor Hugo en Creative Commons.

Tout a fait, même si je ne suis pas trop au fait de ce genre de licence.

Chéricutz a écrit:

Le côté "j'ai brisé mes chaînes, j'ai pété le mur" des premières photos est vraiment très fort du point de vue esthétique et philosophique.

Il reste des traces de sang, Hulk a du s'égratigner un peu (sûrement du fait de gerçures dues au froid).

Mais il est soigneux, il a remis les gravas à l'intérieur de l'enceinte.

Reste des photos du 30/01

St Paul, rue Delandine, le mur d'enceinte est démoli sur quasiment les 3/4 de sa longueur.



St Paul, rue Smith, le mur d'enceinte est ici démoli sur une très grande partie, nous permettant de voir l'avancée de la destruction d'une des ailes.







Le bâtiment "administratif", aujourd'hui rasé





bannières

Merci pour le suivi Garbougnat. 

J'avais suivi de loin le projet de requalification des prisons de Lyon mais je viens de découvrir ce sujet : ta visite pendant les Journées du Patrimoine était fort instructive et artistique.

Je plussoie Chéricutz pour les photos de destruction du mur d'enceinte, très symboliques.

Enfin, j'ai toujours eu un faible pour les photos où l'on perçoit les stigmates de la vie antérieure des bâtiments en réhabilitation/destruction, telles que ces photos d'autos, motos, etc sur les murs d'une celulle qui n'a plus ni fenêtre, ni barreaux, ni plancher, ni plafond.

une petite vue de la prison avant démolition

Merci pour la vidéo.

A la vue de la carte au début de la vidéo, j'ai eu peur que l'A7 ne soit complétement occultée, mais non, elle est bien présente dans la suite (quoique bien fluide).