Istanbul (Turquie) - [Photos Le Bruxellois]

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128. En raison du relief de la ville, les pentes sont parfois raides...


129. Dans la vieille ville, point de métro, mais un tram moderne. Il circule sur la principale artère du quartier (sur "la crête" : il faut donc d'abord gravir les pentes raides des rues environnantes pour y accéder), dessert Sultanahmet (le quartier de la mosquée bleue, de l'Ayasofya et du palais de Topkapı), puis descend vers la gare de Sirkeci et termine sa course à Galata.


130. Le musée des Arts turcs et islamiques.

136. İstiklâl Caddesi, ou avenue de l'Indépendance. Sorte de "Champs Elysées" stambouliote, elle est la principale artère commerciale de la ville, et certainement sa plus belle avenue.


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138. Au milieu de l'avenue de l'Indépendance, les piétons doivent composer avec le "tramway nostalgique". Celui-ci circule d'une extrémité à l'autre de l'avenue, avec trois arrêts seulement : Tünel (où  il y a donc une correspondance), Galatasaray (à mi-chemin du tronçon) et Taksim (sur la place du même nom, à l'autre extrémité de l'avenue, donc).


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149. La désormais célèbre place Taksim, au bout de l'avenue de l'Indépendance.


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157. Petit tour dans le quartier de Levent, au Nord de la ville. Un des principaux quartiers d'affaire de la ville ; on y trouve de nombreux gratte-ciel.


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168. Kanyon Shopping Mall, dans le quartier de Levent.


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176. Vue sur la vieille ville (et la mosquée de Süleymaniye) depuis les rives de Galata.


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178. Pont de Galata.


179. Vue du Palais de Topkapı depuis le pont de Galata.


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187. Palais de Dolmabahçe. Il fut la résidence impériale à partir de 1856, détrônant le palais de Topkapı.


188. Palais de Dolmabahçe.


189. Chantier de construction du stade du Galatasaray.


Et enfin 190. Portail d'entrée du Palais de Dolmabahçe.

Voilà : j'ai un peu légendé mes photos. 

En ce qui concerne mes impressions sur la ville, elle sont quelque peu mitigées. C'est en partie dû au fait que de nombreux monuments étaient partiellement ou totalement en rénovation, et donc couverts d'échafaudages : l'intérieur de l'Ayasofia, un des minarets de la mosquée bleue, les maisons de la rue de la Fontaine Froide, une partie de la façade de la gare de Sirkeci, ou encore la mosquée aux faïences (sur la rive asiatique)... C'est un mal pour un mieux, bien sûr : je n'ai juste pas eu de bol de visiter la ville l'an dernier.

Le quartier de Sultanahmet vaut assurément le détour. L'Ayasofya et la mosquée bleue qui se font face, ça a de la gu**le ! C'est encore plus impressionnant quand on arrive là au moment où l'appel à la prière résonne dans toute la ville. Quant au palais de Topkapı, c'est une succession de cours qui mènent vers une vue plongeante sur le Bosphore, tandis que son trésor est exposé dans ses salles.
Istanbul offre aussi parmi les plus belles mosquées du monde, bien que le style ottoman varie très peu d'une mosquée à l'autre. A côté de l'immanquable mosquée bleue, un passage par la mosquée Süleymaniye est vraiment conseillé : outre la mosquée elle-même, l'esplanade qui l'entoure offre un des plus beaux panoramas de la ville.
Au Nord de la Corne d'Or, après avoir gravi les pentes de Galata (à pied - pour observer la tour de Galata - ou en empruntant le Tünel - un des plus vieux métros du monde), une balade le long de l'avenue de l'Indépendance s'impose. Principale artère commerciale de la ville, elle invite aussi les passants à lever les yeux : au-dessus des vitrines, ce sont parmi les plus belles façades de la ville qui s'alignent. Le vieux tramway historique ("nostalgique", même) se fraye un passage entre les piétons, ce qui ne gâche rien au charme du lieu.
Le Palais de Dolmabahçe, qui détrôna le Palais de Topkapi en tant que résidence impériale, est une vraie merveille, bien qu'il ne se visite qu'en groupe accompagné d'un guide. Non loin, le musée d'art moderne vaut aussi le détour.
Enfin, la traversée du Bosphore est aisée et bon marché. Les navettes sont nombreuses, et desservent différents points le long du Bosphore. Logique : de part et d'autre du détroit, il s'agit de la même ville, et les ponts ne suffisent pas à absorber le trafic. Les navettes sont donc cruciales pour une ville comme Istanbul. Ce n'est pas un hasard si un troisième pont à été inauguré il y a quelques semaines, tandis qu'une nouvelle ligne ferroviaire souterraine relie les deux rives depuis peu.

Toutefois, à côté des merveilles stambouliotes, j'ai trouvé qu'une grande partie de la ville était relativement inintéressante. Même dans la vieille ville, les petites rues sont moches, sales... tandis que certains bâtiments qui les bordent sont délabrés et seraient considérés comme insalubres chez nous. Pour peu que la rue que vous empruntez accueille des voitures, vous aurez vite une tête comme un saut : les stambouliotes ont la fâcheuse habitude de klaxonner pour un rien !
L'aménagement global de la vielle ville est aussi une déception. Le long des anciennes fortifications, on trouve une voie ferrée (historiquement empruntée par l'Orient express, et menant à la gare de Sirkeci), elle-même longée par une autoroute urbaine (le boulevard Kennedy). Du coup, la ville est complètement coupée de la mer : pour pouvoir se balader au bord de l'eau, la traversée de cette triple barrière (en quelques endroits seulement) n'est pas très accueillante. Selon moi, bien que bénéficiant d'une situation idéale sur le Bosphore, Istanbul a raté son rendez-vous avec la mer. Face à la gare, ce sont les quais d'embarcation pour les navettes fluviales. Quant à la gare elle-même, elle est loin de l'imaginaire qui s'est construit autour de la légende de l'Orient express !
La desserte en transport en commun n'est pas idéale, également. En particulier dans la vieille ville, que le métro prend soin d'éviter. A sa décharge, le relief de la ville est particulièrement accidenté, et ce dans tous les quartiers. Il faut donc se rabattre sur l'unique ligne de tramway (moderne*, quand même !), qui circule sur la rue principale du quartier. Celle-ci étant située sur la "crête" de la colline, si votre hôtel se trouve plus bas, il vous faudra d'abord gravir une longue rue en forte pente... Cela dit, ça muscle bien les jambes. Autre déception : le tramway franchit le pont de Galata, mais ne va pas jusqu'au Palais de Dolmabahçe. Le dernier kilomètre devra donc être parcouru à pied.
Si la traversée du Bosphore est plaisante, l'intérêt de la rive asiatique de la ville est très limité. Les quelques lieux que mentionnait mon petit guide touristique étaient principalement des mosquées, où on m'a rapidement fait comprendre (enfin "rapidement" : en utilisant Google Traduction) que les touristes n'étaient pas vraiment les bienvenus. Le reste des immeubles reproduit une architecture moderne des plus quelconques (cf. photo 109). Au final, mieux vaut alors rester sur les berges (où on trouve quelques restaurants) pour admirer la vue sur "l'Europe", surtout à l'heure du coucher du soleil.
Enfin, pour les aficionados de tours et gratte-ciel, Istanbul ne possède pas un unique centre d'affaire, mais plusieurs centres éparpillés dans la ville. Lorsque les tours ne sont pas isolées, elles se concentrent le long d'un boulevard/autoroute urbaine qui n'est pas des plus accueillant(e)s. Les tours sont plutôt élégantes, mais il manque un petit quelque chose qui les rendrait digne d'intérêt. La ville devrait miser sur la qualité plutôt que la quantité, et seulement alors elle pourrait prétendre être une grande ville de gratte-ciel.

* A noter que c'était la première fois que je voyais des arrêts de trams disposant de portiques. Généralement, on ne retrouve ce type de dispositif que dans les stations de métro ou de prémétro, car en surface il serait facile de contourner le portique en marchant sur les voies. A Istanbul, chaque arrêt de tram est dès lors surveillé par un employé de la société des transports, afin que personne ne soit tenté de frauder...