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Logements - Le logement et la construction en France

#476 01-02-2016 13:52:11

rerefr
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Re: Logements - Le logement et la construction en France

En France, les données valent chères.
14 euros pour demander une fiche des hypothèques informatisée
5,50 euros une feuille cadastrale informatisée
51,20 euros pour 1km2 de photo aérienne ign moyenne résolution en format jpeg

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#477 01-02-2016 22:20:32

stef54
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Re: Logements - Le logement et la construction en France

Pour les collectivités locales, la plupart des données IGN sont gratuites.


Nancy, 3 places classées au patrimoine mondial de l'UNESCO.

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#478 01-02-2016 22:32:35

Lambig
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Re: Logements - Le logement et la construction en France

Oui mais elles ne peuvent pas en faire n'importe quoi. Des licences posent les conditions de leur utilisation.  C10


Floch PC 11 a aimé ce post.

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#479 18-02-2016 23:24:34

archiduchasse
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Re: Logements - Le logement et la construction en France

Pas moyen de retrouver dans mon historique de navigation une cartographie à l'échelle de l'IRIS du taux de vacance des logements : quelqu'un en aurait-il connaissance...?

Message fourre-tout : peut-on savoir si l'exclusion de Bisa est provisoire et à quelle date "il sera élargi"...?

En espérant que le stage à la case prison n'est pas trop éprouvant pour lui ; il aura sans doute le temps de nous rapporter encore plein de choses à partir des SIGs qu'il manipule comme un virtuose.

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#480 20-02-2016 00:03:04

Levengeurmasqué
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Re: Logements - Le logement et la construction en France

archiduchasse a écrit:

Pas moyen de retrouver dans mon historique de navigation une cartographie à l'échelle de l'IRIS du taux de vacance des logements : quelqu'un en aurait-il connaissance...?

Message fourre-tout : peut-on savoir si l'exclusion de Bisa est provisoire et à quelle date "il sera élargi"...?

En espérant que le stage à la case prison n'est pas trop éprouvant pour lui ; il aura sans doute le temps de nous rapporter encore plein de choses à partir des SIGs qu'il manipule comme un virtuose.

Quelle est la raison de son exclusion d'ailleurs ?

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#481 28-02-2016 14:14:41

turtle
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Re: Logements - Le logement et la construction en France

La reprise de l'immobilier contredit les anti-loi Alur

Dernière modification par turtle (28-02-2016 14:15:34)

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#482 12-03-2016 18:01:47

Lambig
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Re: Logements - Le logement et la construction en France

Je viens juste de tomber sur un article du Monde, publié il y a tout juste un an. :

Libérons le foncier !

Jamais la crise du logement n’avait suscité autant de propositions de changement de politiques et de débats médiatiques que ces dernières semaines, et tant mieux. Après la Fondation Abbé Pierre et le think tank de gauche Terra Nova, c’est François Fillon qui émet quelques propositions novatrices (fin de l’encadrement des loyers, unification des aides), ou encore le Medef, qui a publié, le 9 mars, un Livre blanc dans lequel il s’inquiète de l’influence des prix élevés du logement sur le bien-être de ses salariés, et de l’atonie du secteur du bâtiment.

Le Monde 12/03/2015

Vincent Bénard, qui a écrit cette tribune, est sûrement un bon analyste économique. Je n'en doute pas. Mais sa totale méconnaissance des problématiques liées à l'aménagement et à l'urbanisme m'a fait bondir. Je voulais dans un premier temps juste envoyer cette réponse seulement à cette personne, mais je pense que ça pourrait vous intéresser. Je me trompe sûrement sur quelques points, ou peut-être que d'autres sont raccourcis. Donc je vous invite à réagir si c'est le cas pour compléter mon propos. Libre à Vincent Bénard de réagir ici aussi, j'aimerais également qu'il étoffe son point de vue.
C10

Cet économiste part d'un constat : le logement est inabordable pour bon nombre de Français travaillant en ville. Il fait aussi une remarque : un terrain est par principe inconstructible. Il en vient au postulat suivant. À cause d'un foncier trop rare, les terrains seraient trop chers, ce qui auait pour conséquence de rendre d'immobilier inabordable. Il prend en exemple les Etats-Unis, qui ont subis une grave crise immobilière en 2008. Il compare des villes où le foncier est abondant (Houston, Dallas...) à des villes où le foncier est rare (Los Angeles, San Francisco). Les deux premières ont selon lui très peu subi les conséquences de la crise, contrairement aux deux dernières.

Ma première remarque porte sur cette comparaison. C'est dommage d'oublier de préciser que si le foncier est rare dans les villes californiennes contrairement aux villes texanes c'est avant tout une question de topographie. Et non de réglementation. Il est plus simple de construire dans une plaine qu'au bord de l'océan sur une colline. D'ailleurs, c'est cette comparaison entre les Etats-Unis et l'Europe qui me dérange le plus. La densité de population est incomparable : 39 hab./km² au Texas, qui ressemble à s'y méprendre à une zone désertique, contre 368 hab./km² en Belgique. Vous comprendrez donc que Houston pourra plus facilement s'étendre sans empiéter gravement sur les terres agricoles, contrairement à Bruxelles.

Mais alors pourquoi comparer ces deux Etats, qui n'ont aucun point commun au niveau de la morphologie urbaine ? Je repensais à ce billet d'Olivier Razemon sur l'état des villes belges : En Belgique, l’inexorable déclin des centres-villes (L'interconnexion n'est plus assurée, 03/03/2016). En Belgique, les villes se sont énormément étalées au cours de la deuxième partie du XXe siècle. Or il fait le constat que les centres urbains se meurent et que les commerces ferment et ne rouvrent jamais. L'attractivité ne se situe plus dans ces villes désertées, mais plutôt dans les zones périurbaines, où on va faire ses courses dans de grandes zones commerciales. Au Texas, cela n'aurait pas posé de problème puisque les villes sont très éloignées les unes des autres. Les centres urbains gardent donc une attractivité. Ce qui n'est absolument pas le cas de la Belgique où les villes sont très rapprochées. En autorisant trop de constructions autour des villes, on a donc créé une gigantesque zone périurbaine. Il n'y a plus de vie dans les villes, les commerces sont fermés. Économiquement, ce foncier trop abondant a donc été contre-productif.

D'ailleurs, qui dit étalement de la ville dit coûts supplémentaires. C'est sûrement la plus importante omission de l'économiste. Dans un centre urbain, où l'habitat est dense, tout est à proximité immédiate de l'habitat (travail, commerces, loisirs...) alors que dans une zone périurbaine, tout y est beaucoup plus loin. Les déplacements sont donc mécanisés. On doit construire plus de routes (cf. état des autoroutes belges et franciliennes), qu'on doit entretenir régulièrement. Ceci a un coût pour la collectivité, qui est directement répercutée dans les impôts. Mais les personnes ne sont pas les seules à se déplacer, il faut aussi faire venir l'électricité, Internet et l'eau potable. Il faut évacuer les eaux usées et enlever les ordures ménagères. Tous ces réseaux sont plus longs qu'en zone urbaine dense, il y a donc un surcoût dans leur déploiement et leur entretien, surcoût qui est bien sûr directement impactée sur les utilisateurs (Les surcoûts de l’étalement urbain en Wallonie, Études foncières, 11-12/2001)

L'un des plus importants problèmes liés à la périurbanisation est aussi l'artificialisation des sols. En effet, la surface imperméabilisée par personne est plus importante en zone périurbaine qu'en zone urbaine dense. Le problème, c'est que ça induit un surcoût pour la collectivité car il faut évacuer cette eau pluviale. Et ces réseaux ne suffisent pas en cas d'intempéries exceptionnelles*. C'est ce qui est arrivé à Nice récemment. L'artificialisation massive est en cause (Inondations: la Côte d'Azur, championne du béton, BFM TV 06/10/2015). En plus de mettre en danger la population, les dégâts sont considérables. Et bien sûr, tout ceci a un coût... D'ailleurs, à propos de danger, l'ancien maire de La Faute-sur-Mer, qui a libéré du foncier à un endroit très dangereux a été récemment condamné à quatre ans de prison (Xynthia : l'ancien maire de La Faute-sur-Mer condamné à quatre ans de prison ferme, Le Monde 12/12/2014). Les collectivités locales ont donc un rôle dans l'aménagement du territoire, qu'elles ne peuvent minimiser.

Ce maire a fui une responsabilité qui est aujourd'hui prise très au sérieux par les collectivités territoriales et les EPCI : celle de l'aménagement territorial. Le but est que cet aménagement soit harmonieux, afin qu'il profite à tous : particuliers comme acteurs économiques. Cet aménagement répond bien sûr à des critères économiques, et cela passe par la réglementation. Dans cette optique, l’État a créé de nombreux outils : le schéma de cohérence territorial (SCoT), le plan local d'urbanisme (PLU), le plan local de l'habitat (PLH)... L'objectif de ce soit-disant lobby** n'est donc pas de brider le développement local, mais de le rendre harmonieux et profitable à tous. Le SCoT répartie les objectifs sur un territoire plus ou moins vaste, le PLH ordonne aux communes d'autoriser un minimum de constructions d'habitations, en concordance avec la demande. Le PLU va situer précisément les zones concernées. Donc non, le foncier n'est pas trop rare. On va juste le répartir en zones où l'aménageur se chargera de viabiliser les terrains, c'est-à-dire de les connecter aux nombreux réseaux tels que l'adduction d'eau potable ou l'électricité.

Et ce que je viens d'exposer concerne les communes qui ont des terrains encore libres de construction. Dans le cas inverse de la commune de Paris, la loi dite Duflot a institué un nouvel outil qui montre déjà ses bienfaits (A Paris, premiers recours contre les loyers records, Libération 08/03/2016). Alors que l'intérêt d'un plus grand nombre est de s'approcher au maximum de leur emploi, donc des centres urbains, une libération excessive du foncier va pousser les personnes à l'extérieur des villes. C'est ce qu'on a pu observer dans les années 80-90 quand en France, on a ouvert à l'urbanisation de nombreux terrains loin des villes. Et plus la ville sera étalé, plus les personnes devront habiter loin de leur emploi. On peut parler de cercle vicieux. Cela s'est traduit à la fin du siècle dernier par la construction de nombreuses zones pavillonnaires sans vie. Ces maisons ne sont peut-être pas chères à l'achat, mais ça implique pour l'acquéreur d'acheter et d'entretenir une ou plusieurs voitures pour se déplacer tous les jours. Ce qui peut revenir très cher. C'est donc là aussi économiquement contre-productif.***

En conclusion, une trop forte libération du foncier induit un fort étalement urbain. Et ce phénomène est exponentiel. Cet étalement urbain implique pour la collectivité des coûts quant au déploiement de réseaux (routes, eau potable, électricité...). Il implique aussi des coûts non négligeables pour les ménages, notamment en terme de déplacement. En plus de tuer le tissu économique des centres urbains, l'étalement urbain a comme conséquence d'aggraver fortement les catastrophes naturelles. L'avantage économique du terrain abordable ne pèse donc pas bien lourd face à tous ces désavantages économiques. D'ailleurs, je pense au cas de plus en plus courant des terrains à un euro le mètre carré dans des communes dévitalisées, souvent achetés par des personnes travaillant loin ce ladite commune. Est-ce rentable pour l'acquéreur ? Rien n'est moins sûr.

* Les réseaux d'évacuation des eaux pluviales ne sont jamais calibrés pour une pluie exceptionnelle, à cause du surcoût que cela implique. On parle de pluie centennale, car il y a une "chance" sur cent qu'elle se produise chaque année. Les réseaux, eux, sont souvent calibrés pour la pluie décennale (une "chance" sur dix).
** Sérieusement, je n'ai jamais trouvé plus ridicule que l'utilisation abusive de ce terme.
*** Une étude de 2014 (Impacts du coût immobilier et des dépenses de déplacement sur l’étalement urbain) s'est demandé si les ménages s'interrogeaient sur le surcoût induit par les déplacements si on s'éloigne de son emploi. Elle conclue ainsi :

Les dépenses liées aux déplacements induits par une localisation du domicile éloignée du lieu de travail ne semblent pas prises en compte par les ménages, soit par manque d'anticipation, soit par impossibilité de se loger ailleurs.
Dans cette dernière hypothèse, une taxation augmentant le prix des logements repousserait les ménages vers des communes plus rurales, ou empêcherait tout achat.
Enfin, la place du taux d'artificialisation dans le modèle plaiderait pour une densification des zones déjà
artificialisées, et donc un rôle plus important de l'aménagement dans l'évolution des territoires.

Cette conclusion va donc à l'encontre d'une libération excessive du foncier.

Bref, à vos réactions. Je ne prétends pas détenir la vérité absolu, donc je lirai vos réponses avec attention.
A7

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#483 12-03-2016 18:38:39

ziegfried
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Re: Logements - Le logement et la construction en France

Salut Lambig. Très bonne analyse. Je suis toujours étonné (je ne devrais plus pourtant) qu'on pense encore aujourd'hui que la construction anarchique puise régler quelque problème qu'il soit. Même aux EUA la question de l'étalement urbain commence à apparaître, au moins dans les milieux alternatifs et universitaires, à défaut de toucher encore le grand public. Je ne vais pas m'étendre sur la comparaison entre les villes US et européennes ou entre les ville US entre elles, il y a beaucoup à dire, mais ce n'est pas le sujet. Je ne comprend pas qu'on aie toujours pas fais comprendre à la population et dit clairement que l'espace n'est pas illimité en France (ni nulle part ailleurs, mais d'autant moins en France, qui n'est pas un grand pays contrairement à ce que j'ai pu entendre) et que l'espace non urbain a son importance, qui n'est pas inférieure à celle de l'espace urbain (juste différente).
Il faudrait que l'on considère enfin l'aménagement du territoire comme une problématique de premier plan. Certains efforts ont été conduits dans ce sens, mais ça reste des initiatives sans ligne directrice globale. Et surtout et encore, la population n'est pas sensibilisée à ces problématiques. Vu le temps qu'on a mis à faire rentrer une pseudo conscience écologique et environnementale dans la tête des gens, il vaudrait commencer maintenant pour l'étalement urbain et l'aménagement du territoire.  D4
Ce serait bien qu'on commence à penser la ville (et pas que) de manière rationnelle. C'est un bien collectif qu'il faut utiliser et développer de manière cohérente. Or, ce que je constate, c'est qu'on produit de l'incohérence à la pelle : projets de fermes urbaines quand les banlieues bouffent des centaines de km² de terres agricoles de grande productivité chaque année, ou alors IGH bas-de-gamme en troisième couronne, proche des champs, alors qu'on sanctuarise n'importe quel bâtiment de plus de 50 ans en centre-ville, les rendant inconstructibles.
Quoi qu'on en pense, et on peut me sortir les exemples américains ou asiatiques qu'on veut, les villes européennes ont largement atteint (voire dépassé dans certains cas) leurs tailles critiques. On se retrouve avec de nombreuses régions en gruyère, où quelques tâches de territoire non urbanisé subsistent dans un océan de périurbain débridé, le tout sans aucun concept de métropolisation qui permettrait de contre-balancer cette éclatement des espaces de vie. Les villes ne devraient plus grandir dans leur spatialité, mais se réarranger et se densifier.
Ce qu'on a toujours pas compris, c'est qu'une ville se réinvente sur elle-même. Ça a toujours été le cas dans l'histoire jusqu'à la fin du dix-neuvième siècle, et c'est toujours plus ou moins le cas dans certaines régions du globe. Mais en France, on préfère spéculer sur et sanctuariser de la pierre plutôt que de s'occuper de la ville dans son ensemble, ce qui conduirait fondamentalement à effectuer des changements dans les modes de vie et d'aménagement.


Lambig, le renard, Chéricutz, yb et Hesseru ont aimé ce post.

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#484 13-03-2016 00:45:18

le renard
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Re: Logements - Le logement et la construction en France

Quelques remarques. D2

Lambig a écrit:

Ma première remarque porte sur cette comparaison. C'est dommage d'oublier de préciser que si le foncier est rare dans les villes californiennes contrairement aux villes texanes c'est avant tout une question de topographie. Et non de réglementation. Il est plus simple de construire dans une plaine qu'au bord de l'océan sur une colline.

En Californie, les raisons topographiques sont plutôt liées à l'aridité qu'au relief. Los Angeles est construit sur un vaste désert qu'il a fallu irriguer au prix fort (cf. les problèmes récurrents de sécheresse aujourd'hui). Il existe aussi des raisons sociologiques (cf. Mike Davis, City of Quartz).

En Belgique, les villes se sont énormément étalées au cours de la deuxième partie du XXe siècle. Or il fait le constat que les centres urbains se meurent et que les commerces ferment et ne rouvrent jamais. L'attractivité ne se situe plus dans ces villes désertées, mais plutôt dans les zones périurbaines, où on va faire ses courses dans de grandes zones commerciales. Au Texas, cela n'aurait pas posé de problème puisque les villes sont très éloignées les unes des autres. Les centres urbains gardent donc une attractivité. Ce qui n'est absolument pas le cas de la Belgique où les villes sont très rapprochées. En autorisant trop de constructions autour des villes, on a donc créé une gigantesque zone périurbaine. Il n'y a plus de vie dans les villes, les commerces sont fermés. Économiquement, ce foncier trop abondant a donc été contre-productif.

Ce n'est pas l'étalement qui est directement responsable du déclin commercial des centres-villes, mais plutôt le mode de vie qu'il induit, plus précisément le mode de déplacement. La marche à pied, le vélo, ou les transports en commun sont favorables aux commerces de proximité (c'est ce qu'on appelle aujourd'hui la "ville des courtes distances"). Inversement lorsque les distances augmentent et que le moindre déplacement requiert une automobile, alors il devient évident de choisir le centre commercial, où il est facile (et gratuit) de se garer, où tout est organisé/optimisé pour ce mode de déplacement (cf. aussi le développement du drive, parallèlement à Internet).

Alors que l'intérêt d'un plus grand nombre est de s'approcher au maximum de leur emploi, donc des centres urbains, une libération excessive du foncier va pousser les personnes à l'extérieur des villes. C'est ce qu'on a pu observer dans les années 80-90 quand en France, on a ouvert à l'urbanisation de nombreux terrains loin des villes. Et plus la ville sera étalé, plus les personnes devront habiter loin de leur emploi. On peut parler de cercle vicieux.

Cercle vicieux il-y-a. En revanche le problème ne vient pas tant de la libération du foncier loin des villes que de sa rétention en périphérie, c'est-à-dire d'un égoïsme communal, comme le pointe Eric Charmes dans son essai sur la clubbisation.


J'ajoute : plus que le choix résidentiel, c'est le mode de vie qui produit de l'étalement. Un citadin peut être vertueux sur le plan du logement et de ses déplacements au quotidien. Mais quand il fait ses courses à Monoprix ou la FNAC, il alimente un circuit de distribution qui nécessite toute une chaîne logistique dévoreuse d'espaces en périphérie. Idem lorsqu'il passe commande sur Amazon.
Ces vastes entrepôts en marge des villes, qui approvisionnent nos magasins ou nous-mêmes, il faut des employés "motorisés" pour les faire tourner : une main d'oeuvre souvent peu qualifiée, mal rémunérée, qui n'a d'autre alternative que la voiture pour se rendre à son travail, et qui naturellement se logera de préférence loin du centre urbain. Un exemple parmi d'autres des conséquences de notre mode de vie à tous sur l'étalement urbain. A7


*** Skyscraper Spirit Wonder Llama ***

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#485 22-03-2016 21:10:33

Lambig
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Re: Logements - Le logement et la construction en France

Merci pour vos retours fort intéressants. J'y réponds avec un peu de retard. C10

le renard a écrit:

Ce n'est pas l'étalement qui est directement responsable du déclin commercial des centres-villes, mais plutôt le mode de vie qu'il induit, plus précisément le mode de déplacement.

C'est vrai que j'ai toujours tendance à négliger le lien entre mode de vie et formes urbaines. Le premier induit le deuxième, et non l'inverse. Et je pense même que cet étalement s'est accéléré quand les ruraux se sont installés en ville, en emmenant avec eux leur habitude de transport : la voiture individuelle.

D'ailleurs, avant l'avènement de la voiture, il n'y avait pas besoin d'essayer de limiter l'étalement urbain. Les villes s'étalaient, mais de façon bien plus compacte qu'aujourd'hui. Ce qui pourrait durement contraindre ce mode de déplacement, c'est une grave crise pétrolière qu'on nous promet depuis toujours. Ce qui rendrait l'usage de la voiture bien trop coûteuse pour les déplacements quotidiens. Mais la voiture électrique serait très certainement bien plus présente quand cela arrivera.

le renard a écrit:

J'ajoute : plus que le choix résidentiel, c'est le mode de vie qui produit de l'étalement. Un citadin peut être vertueux sur le plan du logement et de ses déplacements au quotidien. Mais quand il fait ses courses à Monoprix ou la FNAC, il alimente un circuit de distribution qui nécessite toute une chaîne logistique dévoreuse d'espaces en périphérie. Idem lorsqu'il passe commande sur Amazon.
Ces vastes entrepôts en marge des villes, qui approvisionnent nos magasins ou nous-mêmes, il faut des employés "motorisés" pour les faire tourner : une main d'oeuvre souvent peu qualifiée, mal rémunérée, qui n'a d'autre alternative que la voiture pour se rendre à son travail, et qui naturellement se logera de préférence loin du centre urbain. Un exemple parmi d'autres des conséquences de notre mode de vie à tous sur l'étalement urbain.

Très intéressant, c'est quelque chose auquel je n'avais pas pensé.
______________________________________________________________________________________

En réponse, Vincent Bénard m'avait promis une synthèse, il vient de la publier : http://www.objectifeco.com/immobilier/b … ciere.html

Bulle immobilière: que répondre aux détracteurs d’une libéralisation foncière ?

Il y a un an, je publiais une tribune dans “le monde” intitulée “Libérons le foncier”. Le format demandé par le quotidien supposant compacité et brièveté, j’ai évidemment dû aller à l’essentiel. Aussi un lecteur, heurté par ce discours qui va totalement à l’encontre de la doxa officielle sur l’aménagement, l’urbanisme et le logement, a demandé des précisions et a manifesté un certain scepticisme sur le point de vue que j’y exprime. Une synthèse de ses objections peut être lue ici. Pour résumer, “Peut être que l’auteur a raison sur la relation prix/réglementation, mais il oublie tous les autres terribles inconvénients de l’absence de planification, et notamment le terrifiant étalement urbain”.

Ces interrogations sont parfaitement compréhensibles. Elles sont largement partagées, puisque 80% de ce que l’on peut lire sur le sujet en langue française affirme exactement l’inverse et vante les mérites de la planification. Il est donc nécessaire d’y répondre.

Il va de soi que j’ai déjà traité en long, en large et en travers, les questions soulevées ici, dans mes nombreux articles sur la question, mais par souci de synthèse, en voici un résumé, sous forme de questions réponses, avec, à chaque fois, des liens d’approfondissement.

Cette synthèse ne me convainc pas du tout. Mais je me suis déjà exprimé sur le sujet, inutile de répéter les mêmes choses.


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#486 22-03-2016 23:01:37

géogaga
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Re: Logements - Le logement et la construction en France

Au risque de passer pour un poussiéreux maréchal soviétique d'opérette avec ma planification je prétends qu'on peut très bien fabriquer une offre de logement accessible au plus grand nombre en s'épargnant de passer par le marché et en activant tous les dispositifs à disposition des décideurs d'intercommunailité, dès l'instant où une volnté politique consistante existe, pour créer de la ville à mixité socio fonctionnelle, dans la ville ou en périphérie immédiate : documents d'urbanisme et établissements publics fonciers locaux.

Les premiers pour préempter les terrains nécessaires et organiser l'assise des futurs quartiers, les seconds pour tenir la dragée haute aux propriétaires en attente d'un niveau d'indemnisation faramineux : avec par exemple les zones inconstructibles pour aider à la réalisation du quadrillage des trames vertes et bleues - et dire adieu au niveau du marché fonciier - qui ne sont pas faites uniquement pour les naturalistes...

Toutes les collectivités et leurs établissements public sont loin de s'investir pleinement dans le dispositif des EPFL pour se constituer une réserve foncière. Si on en croit un article de La Gazette des communes du début de l’année dernière quelques unes s'y essayaient en 2015:
http://www.lagazettedescommunes.com/314 … puissance/

Sur les questions foncières, particulièrement l’accès aux terrains pour une collectivité désireuse de porter des projets d’urbanisation d’envergure, à des prix accessibles pour un large segment de la population, je renvoie à Sandrine Levasseur et ses propositions à l’article suivant que je résumerai à grands traits :
http://www.cairn.info/revue-de-l-ofce-2 … ge-365.htm
« Éléments de réflexion sur le foncier et sa contribution au prix de l’immobilier. »

L’auteure propose une série de mesures pour « libérer du foncier » dont:

-Une utilisation accrue du droit de préemption par les autorités publiques

-Le renforcement de l’intercommunalité

-La création d’Établissements publics fonciers (EPF)

-La mobilisation du foncier public, des terrains des établissements publics et des friches

-L’augmentation de la fiscalité sur le foncier non bâti (pour lutter contre la rétention foncière)

-Assortir la déclaration de constructibilité d’un terrain de l’obligation de construire à un certain horizon (par exemple 5 ans pour libérer effectivement du foncier)

-L’assouplissement du droit de l’urbanisme pour construire davantage de mètres carrés dans les zones tendues…

En conclusion elle prétend qu’une politique foncière visant à libérer du foncier ne doit pas être libérale et que l’Etat a un rôle à jouer, avec les outils fiscaux et réglementaires à améliorer ou à créer. Et elle n’y va pas par quatre chemins, malmenant le sacro-saint principe constitutionnel et révolutionnaire du « droit de propriété inaltérable » :

« obliger le propriétaire d’un terrain constructible à le faire construire pourrait constituer un bon outil pour libérer du foncier et ainsi créer le choc d’offre de logements souhaité par l’actuel gouvernement. »

Bref nous sommes là aux antipodes de la politique libérale que certains peuvent désirer ou promouvoir encore…

Notons, sur un plan plus technique, que les rédacteurs locaux des documents d’urbanisme ont un sérieux moyen de faire plier les propriétaires fonciers attentistes : si ceux-ci ne veulent pas céder à prix raisonnable leur bien au cours d’une phase de vente négociée, espérant un dédommagement au niveau du marché, stratosphérique, astronomique même, avec le recours ultime au juge d’expropriation en phase contentieuse, alors libre aux collectivités de classer comme non constructible la zone concernée ou de différer largement la date des aménagements projetés…

En conclusion personnelle la réflexion suivante : ce n’est sans doute pas la ressource financière qui manquerait le plus pour casser en ce moment la spirale spéculative, qui fait obstacle au plus grand nombre pour se loger en agglomération,  mais plutôt la volonté politique, à l’échelon local avec le contenu des PLU, PLH,SCoT... et chez le législateur pour hâter la transition des constructions cognitives et « décoter » le système de valeur en place…
Tout se passerait comme si les rentiers potentiels jouaient le rôle de patricien bloqueurs des politiques d'aménagement à échelle critique pour casser les tendances funestes du marché.

ça vous étonne…?

Dernière modification par géogaga (22-03-2016 23:12:24)


Lambig a aimé ce post.

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#487 22-03-2016 23:09:08

géogaga
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Re: Logements - Le logement et la construction en France

Ah oui... j'oubliais... Pour commencer à se convaincre de l'ardente  ( G5 , avec un képi siouplait... )  nécessité de planifier bien plus encore l'aménagement de nos villes et de maîtriser le beau bordel de nos aires urbaines expansives, à la recherche de la constante de Hubble, qu'on médite les résultats de la dernière période intercensitaire, avec le différentiel des taux de variation des pôles urbains et de leur couronne...

Dernière modification par géogaga (22-03-2016 23:11:07)

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#488 13-09-2016 22:31:19

Q_DC
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Re: Logements - Le logement et la construction en France

SNCF Immobilier veut construire 19 000 logements en dix ans

Le 13 septembre, Benoît Quignon, directeur général de SNCF Immobilier, a présenté le plan stratégique pour les dix ans qui viennent décliné en trois grandes priorités: optimiser et moderniser le parc d’exploitation, valoriser le foncier et développer l’offre de logements.

Le Moniteur


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#489 09-10-2016 17:00:50

Samuel S
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Re: Logements - Le logement et la construction en France

Qu'en pensez-vous ?
Extraits d'un article de David Picot dans "La Gazette" du 26/09/16, page 14 :

" Logement social Le loyer unique, bientôt une réalité à Rennes

Rennes Métropole se prépare à expérimenter un dispositif de Loyer unique pour ses Logements sociaux. Il s'appliquera aux appartements de même type, où qu'ils se trouvent et quelle que soit leur ancienneté."
[...]
" La « métro » travaille à une expérimentation inédite, à savoir appliquer un loyer unique à tous les logements sociaux de même type. Et ce, quelles que soient leur année de construction et leur localisation. Autrement dit, d'ici à quelques mois, le loyer d'un T2 bâti en 2013, à deux pas du Parlement de Bretagne, au cœur de Rennes, sera identique à celui d'un autre T2, érigé trente ans plus tôt à Bourgbarré, au sud de la métropole.
" L'objectif est d'assurer la mixité, c'est-à-dire de faire en sorte que chaque demandeur de logement social puisse avoir un accès égal à l'ensemble des parcs et des territoires ", assure l'élu. " Ce n'est pas le cas aujourd'hui. " [...] "Le constat n'est pas si surprenant, étant donné que le prix du loyer est lié à l'année de financement et que le volume de logements sociaux anciens est plus important dans la ville-centre et ses alentours qu'ailleurs."
[...]
L'élu insiste sur le terme " expérimentation ". Elle est rendue possible par l'amendement n°591 à l'article 26 du projet de loi «égalité et citoyenneté» (Amendement n°591: http://bit.ty/2d1zntB). Un texte déposé, entre autres, par Nathalie Appéré, la députée-maire (PS) de Rennes."

Dernière modification par Samuel S (09-10-2016 17:10:30)

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#490 17-10-2016 23:01:20

Q_DC
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Re: Logements - Le logement et la construction en France

(Bon, il n'y a pas que des immeubles de grande hauteur, hein)

Ces 23 villes auront leurs immeubles de grande hauteur en bois

ADIVbois, l’association pour le développement des Immeubles à Vivre Bois a dévoilé les sites retenus dans le cadre de l’appel à manifestation d’intérêt « Immeubles à vivre bois » lancé le 7 juin. Des concours d’architecture seront lancés dès février 2017 pour doter le pays de 36 grands immeubles en bois.

Dès 2020 vont donc sortir de terre de grands immeubles en structure bois à Angers, Annemasse, Bordeaux, Dijon, Ferney-Voltaire, Gennevilliers, Grenoble, Le Havre, Le Mans, Lille, Lingolsheim, Marne-la-Vallée, Nancy, Nice, Orléans, Paris, Rennes, Rouen, Saint-Etienne, Saint-Herblain, Strasbourg/Ostwald, Toulouse, et Villeurbanne.

Les sites retenus

Concours national adivbois – puca



1.       ANGERS                                  Quartier Belle-Beille

2.       GENNEVILLIERS                       L’ilot de la gare Grand Paris des Agnettes

3.       GRENOBLE                              Ilot Chambre d’agriculture

4.       LE HAVRE                                Bâtiment Signal

5.       LE MANS                                 Novaxud

6.       LILLE                                        ZAC Porte de Valenciennes

7.       SAINT ETIENNE                        Poste Weiss 2

8.       SAINT HERBLAIN                     Bagatelle – Ilot 1

9.       STASBOURG  / OSTWALD         ZAC Rives du Bohrie

 

concours des territoires partenaires adivbois



1.       ANNEMASSE                           ZAC Etoile Annemasse Genève

2.       BORDEAUX                             Euratlantique, lot 4.1b Olano

3.       DIJON                                     Heudelet 26

4.       LINGOLSHEIM                         Quartier Europe

5.       ORLEANS / FLEURY LES AUBRAIS – ZAC Interives

6.       PARIS / I3F                               316 rue de Charenton 75012

7.       PARIS / ONF                            Adresse à confirmer

8.       PARIS                                      Immeuble pont, Porte de Vanves

9.       PARIS                                      ZAC Paris Rive gauche – B1A3

10.   PARIS                                      ZAC Paris Rive gauche – B1B4

11.   PARIS / SNEF                           Gare de Lyon Daumesnil

12.   SAINT ETIENNE                        Ilot Soulie

13.   SAINT ETIENNE                        ENI Saint Etienne

14.   TOULOUSE                               La Cartoucherie

15.   VILLEURBANNE                        Terrain des Sœurs


projets partenaires ADIVBOIS


1.       BORDEAUX                             Hyperion– EIFFAGE immobilier

2.       BORDEAUX                             Sylva – KAUFMANN & BROAD

3.       BORDEAUX                             METROPOLE

4.       FERNEY VOLTAIRE                   Ferney Genève Innovation

5.       GRENOBLE                              ACIS

6.       MARNE LA VALLEE                  Cité Descartes / EPAMARNE – Arbonis

7.       NANCY                                   ZAC Ecoquartier Nancy Grand Cœur, communauté urbaine du grand Nancy

8.       NICE                                       PALAZZO MERIDIA  – Ywood

9.       PARIS                                      GECINA

10.   RENNES                                   ZAC EuroRennes– Soquet

11.   ROUEN  –                                 ZAC Ecoquartier Flaubert – EIFFAGE

12.   STRASBOURG                           Ilot Bois

Le Moniteur

Une 3e tour en bois est donc prévue sur Euratlantique (îlot 4.1) par exemple.


PSS a besoin de vous pour assurer son existence et son développement futur
--> https://fr.tipeee.com/pss-archi

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#491 01-12-2016 19:01:48

eiffel-ô
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Re: Logements - Le logement et la construction en France

Le site de l'insee a été totalement refondu. Si certains points n'auraient pas dus être changés (la carte des régions menant directement aux études), d'autres sont géniaux, comme cette base de données améliorée par rapport à Sit@de2 qui donne les statistiques de construction de logements :
http://www.bdm.insee.fr/bdm2/choixTheme … es=theme33

Sur la période 2000-2016, voici les 18 records de France de mises en chantier de logements par département :

Gironde 18 100 décembre 2010-décembre 2011
Haute-Garonne 17 600 logements d'octobre 2015-octobre 2016
Rhône 15 400 octobre 2006-octobre 2007
Bouches-du-Rhône 15 000 janvier 2007-janvier 2008
Loire-Atlantique 14 500 novembre 2009-novembre 2010 et de mars 2010 à mai 2011

Nord 13 600 août 2005-août 2006
Seine-Saint-Denis 13 300 août 2015-août 2016
Hérault 13 100 février 2007-février 2008
Ille-et-Vilaine 11 700 février 2005-mars 2006
Hauts-de-Seine 10 800 octobre 2015-octobre 2016

Val-de-Marne 10 800 avril 2015-avril 2016
Isère 10 700 juillet 2006-juillet 2007
Haute-Savoie 10 500 décembre 2005-décembre 2006
Seine-et-Marne 9 800 octobre 2015-octobre 2016
Vendée 9 500 août 2005-août 2006

Yvelines 8 800 octobre 2015-octobre 2016
Bas-Rhin 8 200 août 2005-août 2006 et février 2014-février 2015
Var 8 800 octobre 2015-octobre 2016

La construction en IDF est à un niveau record en 2016. Globalement, la construction repart cette année en France, surtout en IDF.

Dernière modification par eiffel-ô (01-12-2016 19:09:47)


Ma carte des opérations d'urbanisme sur le Nord-Vendée (12 pages) :
https://maps.google.fr/maps/ms?msid=203 … &msa=0

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#492 01-12-2016 19:10:15

Maraudeur
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Re: Logements - Le logement et la construction en France

Étonnant de voir la Vendée, comptant moins de 700K habitants, et la Haute-Savoie (moins de 800K habitants) figurer dans ce classement.


"Ne juge pas chaque jour à la récolte que tu fais mais aux graines que tu sèmes" R.L. STEVENSON

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#493 01-12-2016 19:29:57

Stivou
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Re: Logements - Le logement et la construction en France

Maraudeur a écrit:

Étonnant de voir la Vendée, comptant moins de 700K habitants, et la Haute-Savoie (moins de 800K habitants) figurer dans ce classement.

Absolument pas étonnant si l'on connaît le dynamisme réel de ces départements.

Annemasse et Annecy pour la Haute-Savoie croissent très rapidement. Et l'ensemble du département également.


D2

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#494 01-12-2016 20:51:05

Floch PC 11
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Re: Logements - Le logement et la construction en France

Attention, on parle de record, pour la Vendée, on est plus autour de 4 000 depuis 2 ans. Contrairement au 44 et au 35, le 85 aura du mal à revenir à son niveau d'il y a 10 ans..

Moyenne année 2016 (jusqu'à octobre) :

Loire-Atlantique : environ 13 000 > dernier mois 13 300
Ille-et-Vilaine : plus de 9 000 > dernier mois 10 200
Vendée : environ 4 000 > dernier mois 4 400


Vouloir plus pour Rennes, une ville sans rayonnement & renfermée sur elle-même.

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#495 01-12-2016 23:23:32

Maraudeur
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Re: Logements - Le logement et la construction en France

Stivou a écrit:

Maraudeur a écrit:

Étonnant de voir la Vendée, comptant moins de 700K habitants, et la Haute-Savoie (moins de 800K habitants) figurer dans ce classement.

Absolument pas étonnant si l'on connaît le dynamisme réel de ces départements.

Annemasse et Annecy pour la Haute-Savoie croissent très rapidement. Et l'ensemble du département également.

C'était juste une constatation "mathématique", rien d'autre, et c'est tout à l'honneur des départements en question!


"Ne juge pas chaque jour à la récolte que tu fais mais aux graines que tu sèmes" R.L. STEVENSON

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#496 14-01-2017 22:33:12

oc31
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Re: Logements - Le logement et la construction en France

Sur les 11 premiers mois 2016 selon sitadel2

Logements commencés  :

Haute Garonne : 13 453
Gironde : 10 400
Rhône : 10 323
Loire Atlantique : 10 260

Cette année c'est la Haute-Garonne qui mène la danse surtout grâce à la commune de Toulouse avec 5008 logements commencés.

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#497 15-01-2017 00:43:56

eiffel-ô
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Re: Logements - Le logement et la construction en France

Les chiffres de sitadel sont très sous-estimés.
Les vrais chiffres ici :
http://www.bdm.insee.fr/bdm2/choixTheme … es=theme33


Ma carte des opérations d'urbanisme sur le Nord-Vendée (12 pages) :
https://maps.google.fr/maps/ms?msid=203 … &msa=0

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#498 15-01-2017 11:27:35

oc31
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Re: Logements - Le logement et la construction en France

Effectivement en mois glissants novembre 2015 à novembre 2016 logements commencés :

Haute-Garonne passe de 12100 à 17000
Gironde passe de 14200 à 16200
Bouches du Rhône passe de 11700 à 14700



Idem pour les logements autorisés :

Haute-Garonne passe de 15900 à 20400
Bouches du Rhône passe de 13200 à 18100
Gironde passe de 18800 à 17300

Dernière modification par oc31 (15-01-2017 11:31:44)

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#499 31-01-2017 23:54:27

eiffel-ô
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Re: Logements - Le logement et la construction en France

Nombre de logements mis en chantier par commune en 2016 en France (sitadel2) :

Marseille 5 862
Toulouse 5 233
Nantes 3 983
Lyon 3 288
Montpellier 3 237
Rennes 3 179

Montreuil 2 010
Paris 1 980
Lille 1 900
Villeurbanne 1 811
Palaiseau 1 803
Nice 1 569
Rouen 1 461
Strasbourg 1 457
La Rochelle 1 371
Saint-Paul 1 320
Bordeaux 1 279
Villenave-d'Ornon 1 117
Castelnau-le-Lez 1 109
Annecy 1 006

Rennes se réveille, les villes de banlieue des villes dynamiques explosent.


Ma carte des opérations d'urbanisme sur le Nord-Vendée (12 pages) :
https://maps.google.fr/maps/ms?msid=203 … &msa=0

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#500 01-02-2017 00:52:26

Yougo
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Re: Logements - Le logement et la construction en France

Et pour les logements autorisés, le top 20 (résidences comprises)

Toulouse 7565
Marseille 6822
Nantes 5041
Lyon 4288
Paris 4159
Rennes 3788
Montpellier 3749
Nice 2868
Strasbourg 2307
Aix-en-Provence 2250
Villeurbanne 2214
Lille 2125
Aubervilliers 2111
Bordeaux 1963
Amiens 1944
Tours 1866
Romainville 1655
Mérignac 1650
Saint-Ouen 1490
Montreuil 1464


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