Valenciennes - Basilique Notre-Dame du Saint-Cordon

Valenciennes. Un nouveau cap pour la basilique Notre-Dame du Saint Cordon
Publié le 26 Déc 17 à 7:57

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Travaux urgents : 500 000 €

Lors de l’AG, qui a eu lieu le samedi 16 décembre 2017, Daniel Cappelle a restitué ce qui avait été présenté en conseil municipal, le vendredi 10 novembre dernier :

L’approche globale et patrimoniale de ce bâtiment compliqué, mille-feuilles historique, passe, entre la tradition et la dévotion, par la conjugaison des verbes préserver-restaurer-inventorier-protéger et conserver ».

Il a précisé que « le temps n’est plus au projet de restauration lancé en 2001 et démarré en 2006 (pour un budget de 11 millions d’euros)… Il faut aujourd’hui regarder l’avenir car le temps aggrave les dégâts, le rapport d’expert relevant que la Ville a bien fait son travail. Nous avons des travaux de protection d’urgence à faire dans le clocher (infiltration d’eau) d’un montant d’environ 500 000 €. Il faut aussi engager une étude détaillée de la solution réparatoire, envisager des travaux sur l’orgue de tribune (classé monument historique, alors que la basilique n’est qu’inscrite à l’inventaire depuis 1996, ndlr) et le déplacement des œuvres d’art, dans une concertation totale avec les Monuments historiques. Puis, à mener ensemble une réflexion globale et collaborative ».

Le projet veut associer l’association de restauration, la paroisse et son recteur (le P. Launay), mais plus largement le comité de sauvegarde du patrimoine valenciennois (CSPV), les Amis de l’orgue, la confrérie des Royés de Notre-Dame du Saint Cordon, ou encore le patrimoine culturel. Caroline Biencourt, conservatrice diocésaine, présente, a souligné la nécessité de mesurer « les projets alternatifs, le coût des opérations, en gardant à l’esprit de rendre visible le site à la dévotion populaire ».

Tout est ouvert

L’avenir de la basilique va donc se jouer dans les prochains mois. La méthodologie, les choix – tout reprendre comme avant, déconstruire et accoster des volumes repensés, s’en tenir au seul triptyque « clocher (il garde son entièreté) – orgues – église (avec l’autel, la statue de Notre-Dame hébergée aujourd’hui à l’église St-Géry, les céramiques) », réintroduire le son des cloches, rien n’est figé.

Une seule condition pour la réouverture : la sécurité du lieu pour le public, les fidèles et les fonctionnaires territoriaux amenés à y intervenir. Et une équation difficile à résoudre : trouver des financements – la Ville aide déjà beaucoup -, sensibiliser « la diaspora valenciennoise » et, au premier rang, la communauté des croyants.

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Source : Actu.fr

Très sympa cette vue :

Son plus gros problème c'est que vu du sol, elle est juste enfermée dans des rues où personne ne va. C'est un peu comme le parc de la citadelle.
Si elle était sur un grand parvis avec une place comme la plupart des cathédrales (même La Treille à Lille qui est pas plus grande ni plus belle...) et des lieux de vie à côté, les gens la connaîtraient mieux et se bougeraient sûrement plus pour sa sauvegarde 

Gesaffelstein a écrit:

Son plus gros problème c'est que vu du sol, elle est juste enfermée dans des rues où personne ne va. C'est un peu comme le parc de la citadelle.
Si elle était sur un grand parvis avec une place comme la plupart des cathédrales (même La Treille à Lille qui est pas plus grande ni plus belle...) et des lieux de vie à côté, les gens la connaîtraient mieux et se bougeraient sûrement plus pour sa sauvegarde 

Remarque judicieuse, où comment il pourrait être intéressant d'associer la rénovation/mise en valeur du patrimoine que représente la Basilique, à une opération de renouvellement urbain du quartier, afin de la mettre en valeur et de mieux la faire connaître des gens. On pourrait peut-être faire émerger un nouveau quartier sympa (Un peu à la façon du quartier Saint-Nicolas) avec la création d'un parvis "Notre Dame".

Je m'explique, comme le dit Gesaffelstein, la Basilique est coincée entre un bâti ancien et des reconstructions d'après-guerre, pas forcément très sexy :

L'hôtel Notre-Dame :



Une résidence, sans intérêt architectural :







Imaginez les possibilités de mise en valeur...

Il y a plusieurs options possibles :



La zone verte + la jaune jaune : grand parvis permettant de se séparer des constructions d'après-guerre. La zone verte est reconstruite.

La zone rouge est une option supplémentaire, mais probablement plus compliqué à mettre en place car il faut se séparer d'une partie du bâti ancien :





Ouf, on peut sauver cet immeuble avec ses colonnes en pierres.



De là, on pourrait imaginer piétonniser cette vieille rue du Quesnoy.

Pour Notre-Dame, pas de miracle, mais des travaux de sécurisation

Soutenue par des échafaudages, la basilique Notre-Dame-du-Saint-Cordon continue de se dégrader. Il y a même urgence à mettre en sécurité la première travée de la nef, que la fragilisation du clocher après travaux avait considérablement affectée. Quatorze mois de chantier vont démarrer en septembre pour rectifier tout ça.

1. Le juge va siffler la fin de la partie
Le rapport que l’expert avait rendu l’année dernière «  a ôté toute responsabilité à la ville  » dans les désordres apparus à cause des travaux menés sur le clocher de Notre-Dame. Le maire, Laurent Degallaix, a jugé utile de le rappeler, devant tout le conseil municipal mardi. Pour autant, on n’est pas arrivé au bout du litige avec les entreprises, que la justice devra trancher...

...3. Cinq cent mille euros de travaux
Aujourd’hui stabilisé, le clocher, en bougeant, a causé des dégâts à la première travée de la nef, affectant la voûte, le triforium, des panneaux entiers de vitraux, la charpente… Bref, cette partie de la basilique, que consolident des échafaudages, à l’intérieur et à l’extérieur, menace ruine. Le problème de sécurité n’affecte pas les habitations alentour ; «  le vrai risque, c’est que Notre-Dame s’effondre sur elle-même.  »

Cinq cent mille euros vont donc être consacrés aux travaux de sécurisation programmés sur quatorze mois à compter de septembre. «  À 30 mètres de hauteur, on va mettre une ferme en acier inoxydable pour consolider la voûte  », les verrières et les voûtains seront remplacés à l’identique, les fissures traitées et étanchéifiées, des sommiers de répartition en béton armé posés… Un vaste travail de démontage et de remontage qui aura «  pour vertu de faire disparaître les échafaudages  » une fois achevé,....

VDN.fr

BASILIQUE
APRÈS L'IMBROGLIO, LES TRAVAUX

La première travée de la nef de la basilique Notre-Dame du Saint-Cordon va pouvoir enfin être mise en sécurité. Les travaux débutent en septembre.

L’accord de la DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles) Hauts-de-France, indispensable avant une intervention sur un bâtiment inscrit au titre des monuments historiques, a été obtenu en juin dernier. Pour Daniel Cappelle, conseiller délégué au patrimoine, « la Ville peut donc enfin engager la mise en sécurité de la première travée de la nef de la basilique Notre-Dame du Saint-Cordon ». Alors que le monument est sorti d’une décennie d’expertises et d’un interminable imbroglio juridique, des désordres ont affecté le triforium, les grandes verrières de la nef haute, son voûtement, ainsi que la charpente des combles. Pour stabiliser les ouvrages de maçonnerie et pour la bonne conservation de ceux aussi situés à proximité de cette première travée, la Ville a donc engagé un chantier de sécurisation de la basilique à hauteur de 500 000 euros, sur ses fonds propres. Ces travaux consistent à un démontage puis à un remontage avec la conservation de toutes les pierres en bon état. Les vitraux des verrières de la travée seront également refaits et dans quelques 14 mois, la nef sera totalement débarrassée de ses désordres structurels – de ses échafaudages extérieurs et intérieurs aussi - et pourra même envisager de redevenir, un jour, l’écrin des orgues classés actuellement à l’abri chez un facteur d’orgue.

Source : Valenciennes Infos (Page 17 | Format PDF)

Les travaux de réparation sur la première travée :







Source : Facebook | Association pour la Restauration de la Basilique Notre-Dame du Saint-Cordon

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Pour les camions, il s’agit du déménagement des œuvres de la Basilique (statues et tableaux) pour protection et entreposage dans des bungalows sécurisés installés sur le site des ateliers municipaux (Source : Association pour la Restauration de la Basilique Notre-Dame du Saint-Cordon).

Je trouve cela inquiétant par rapport à l’avenir de la Nef (On a déjà déménagé l’orgue classé aux Monuments Historiques pour rénovation et maintenant les œuvres et tableaux ? En gros, on est en train de vider complètement la Basilique) mais dans un autre sens, les travaux sur la première travée n’auraient aucun sens (En plus, les vitraux vont être refaits aussi sur cette première travée)

L’urgence après ces travaux, c’est la réfection de la toiture de la Nef pour éviter que le reste ne se dégrade plus, mais on entend parler de rien à ce niveau là !

Dernière modification par dooby59 (04-04-2019 15:18:54)

tonioVAFC a écrit:

Valenciennes: peurs sur la basilique


À l’heure des choix, Laurent Degallaix a en tête cette phrase que lui a dite un jour Jean-Louis Borloo : « À Valenciennes, il y a le VAFC et le Saint-Cordon et un attachement viscéral aux deux. » Pour le maire, il y a urgence. Pas question de mégoter avec la sécurité autour de la basilique...

...Quatre solutions
Pour assurer la sécurité autour de la basilique, Laurent Degallaix a passé en revue quatre solutions. La première, la plus chère, permettrait de restaurer en totalité « y compris le clocher qui a déjà fait l’objet de rafistolage » pour 45 à 50 millions d’euros. La deuxième, la plus économique mais aussi la plus radicale, consisterait à « déconstruire mais en récupérant les vitraux » pour 12 à 15 millions d’euros. La troisième, celle qui a sa préférence, serait la solution intermédiaire entre les deux précédentes « pour mettre le bâtiment en sécurité et préserver l’édifice ». À savoir étêté une partie du clocher trop lourde et qui menace la stabilité de l’ensemble pour un montant de 25 millions. Enfin la quatrième piste pourrait être une déconstruction avec l’engagement de « créer à cet emplacement un lieu dédié à Notre-Dame »...

Source : La Voix du Nord.fr

Euh c'est moi ou la solution de reconstruire la partie haute du clocher a disparu???
En tout cas je trouve que vu l'importance du monument aux yeux des valenciennois et vu le budget des travaux, un référendum local devrait être organisé pour demander l'avis à la population.
Je trouverais ça choquant que le maire et sa majorité prennent seuls la décision finale.

Dis donc ils ont vraiment la mémoire courte ces élus ou alors ils prennent vraiment les gens pour des .... Il suffit de remonter un peu plus haut sur ce sujet pour retrouver les articles qui parlent du projet de démolition de la basilique.
Au fait bienvenue à toi sur le forum Valenciennois!

Le Nord privilégie ses églises plutôt que Notre-Dame de Paris
Publié le 02/05/2019

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Les maires des petites communes ne sont pas les seuls à s’arracher les cheveux pour savoir comment financer ces chantiers particulièrement onéreux, dans les grandes villes aussi, les élus font face à des travaux colossaux : « À Valenciennes, pour Notre-Dame du Saint-Cordon, on peut s’attendre à un coût de 30 à 40 millions d’euros. C’est vrai, c’est sans commune mesure avec ce que va coûter la reconstruction de Notre-Dame de Paris », a insisté Jean-René Lecerf qui estime qu’il est trop facile d’être généreux avec l’argent public, et que les besoins sont suffisamment importants dans le Nord pour éparpiller les ressources : « Ce n’est pas de l’indifférence devant un drame national, mais nous restons dans la responsabilité qui est la nôtre ».

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Source : Nord Littoral

Sage décision ! Du coup, le Département va pouvoir participer au tour de table pour la rénovation de la Basilique ?

Valenciennes : Notre-Dame-du-Saint-Cordon, où en est le chantier ?
20/05/2019

L’incendie qui a ravagé Notre-Dame de Paris a provoqué chez de nombreux Valenciennois l’envie de savoir ce qu’il advient de la basilique... Nous avons tenté de faire le point sur le sujet.

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Côté contentieux, l’instruction serait close mais l’affaire est loin d’être réglée entre la mairie et les entreprises qui sont intervenues en 2007 (et reconnues coupables en 2017). Il faut encore que l’affaire soit jugée sur le fond, au tribunal administratif de Lille. Il peut ensuite y avoir appel après de la cour de Douai. Et ça pourrait aller jusqu’au conseil d’État.

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La ville a coupé le micro

Nous devions rencontrer ce lundi l’architecte en charge de la rénovation de Notre-Dame. Chantier qui tient à cœur aux Valenciennois tant l’édifice est lié au patrimoine et à l’histoire de la ville. L’intéressé a dû annuler le rendez-vous, la mairie lui ayant intimé l’interdiction de communiquer avec La Voix du Nord. Vous lirez tout de même dans cette page nos informations. Mais nous avons aussi décidé, cher lecteur, de vous écrire à quel régime notre rédaction est soumise depuis des mois, en particulier depuis notre article consacré fin novembre à la garde à vue de Laurent Degallaix, maire de Valenciennes, suspecté de prise illégale d’intérêts dans la vente de Val Hainaut Habitat. Le maire, qui est aussi président de l’agglo, ne souhaite plus nous parler. Et ne souhaite plus que l’on nous parle : quel que soit le chantier sur lequel nous posons des questions, de la piscine à la médiathèque, nos journalistes ne trouvent que des portes qui se ferment. Élus, entreprises sous contrat, collaborateurs… tous ont été sommés de se taire. On ne parle plus à La Voix du Nord. C’est dans ces conditions que nous continuons, cher lecteur, de vous informer.

Source : La Voix du Nord

Déjà qu’on avaient très peu d’informations sur certains projets (Basilique, Passage de la Paix, etc).

Laurent Degallaix se comporte en despote local, ce n'est hélas pas nouveau ! Il a toujours eu du mal avec les personnes qui n'ont pas le même avis que lui, j'ai eu le malheur de parler d'un sujet (visiblement tabou) avec lui sur facebook, il m'a bloqué !

S'agissant de la Basilique, étant donné que pour la reconstruction de la toiture de Notre-Dame-de-Paris ils ont récolté plus d'argent qu'il n'en faut, j'espère que le surplus sera reversé pour l'entretien et la remise en état du patrimoine français en péril et que notre chère Basilique fera partie des édifices concernés, mais je rêve surement..............................................