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Tu perds ton temps...
Et perso, même si l'attractivité actuelle et le discours à base de buzzword à la mode pour l'entretenir me hérisse le poil, je trouve toujours que c'est préférable à la lente agonie des années 80-90.
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Mais pourquoi donc cet avocat béarnais est-il venu s'installer à Bordeaux pour y faire dans l'identitarisme bordeluche alors qu'il aurait pu s'installer , dans son coin, à Pau, ville en perte de vitesse ,où il ne serait pas dérangé par les effets de l'attractivité.
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Chrisl a écrit:
Mais pourquoi donc cet avocat béarnais est-il venu s'installer à Bordeaux pour y faire dans l'identitarisme bordeluche alors qu'il aurait pu s'installer , dans son coin, à Pau, ville en perte de vitesse ,où il ne serait pas dérangé par les effets de l'attractivité.
Tout à fait
Et c'est ce qu'on lui avait fait comprendre il me semble , sur le forum il y a quelque temps ...
Il est un neo-bordelais et rien d'autre , tout comme les parisiens qu'il fustige et comme une grande partie des habitants de la Métropole d'ailleurs.
Bref toujours aussi pathétique , risible voire ridicule ce FLB...
Dernière modification par Antares72 (25-06-2018 21:58:43)
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Allons, allons... Il y a parfois des bonnes piques concernant la gestion des affaires sur le facebook du FLB.
Et puis, une recherche google de l'acronyme est toujours agréable.
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https://www.futura-sciences.com/science … aise-9149/
Bordeaux avait Bordeaux 110.000, habitants en 1790, plus que bcp de villes du sud
am
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yaga a écrit:
Allons, allons... Il y a parfois des bonnes piques concernant la gestion des affaires sur le facebook du FLB.
Et puis, une recherche google de l'acronyme est toujours agréable.
T'inquiètes les bretons je les aimes bien , mais le FLBordeluche m'agace par leurs arguments à la c**
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https://rue89bordeaux.com/2018/06/22-47 … metropole/
22 473 logements vides à Bordeaux Métropole
Alors que les professionnels alertent sur la pénurie de logements locatifs à Bordeaux, l’Insee révèle que la métropole compte 22473 logements vides, dont 10590 à Bordeaux. Si leur nombre est en relative diminution, celui des résidences secondaires a presque doublé en 5 ans, contribuant à la pression sur le marché.
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De Yaga :
Le prix du foncier pour justifier le prix de l'immobilier final est une vaste blague.
Une recherche rapide donne les prix moyens suivants :
Pour Toulouse, le prix moyen d'un terrain oscille entre 200 et 250 euros le m² et celui d'un appartement entre 2600 et 3200 euros/m²
Pour Bordeaux, le prix moyen d'un terrain oscille entre 400 et 500 euros/m² (soit 200-250 euros de plus qu'a Toulouse) et le prix moyen d'un appartement oscille entre 4300 et 5300 euros/m² (soit 1500-2000 euros de plus qu'a Toulouse).
Vous allez me dire que c'est parce qu'il y a beaucoup d'ancien prestigieux à Bordeaux, et que ca fait monter les prix. Ben non. En fait les prix moyens du neuf sont supérieurs à ceux de l'ancien en ce qui concerne les appartements.
Il semble donc que la différence de cout au niveau du foncier ne justifie que 10% du surcout du prix de vente final. Le prix de vente final est justifié par un seul élément : c'est le prix du marché et les gens achètent à ce prix la.
Un établissement foncier ne servirait à rien dans ce cas, proposer à des promoteurs de perdre 1000-1500 euros/m² de marge supplémentaire juste pour acheter un terrain 200 euros/m² de moins, la réponse sera clairement "LOL". Au final, ces terrains seront refilés exclusivement aux bailleurs sociaux. Bonjour la mixité sociale...
Aussi, si l’établissement commence à bouffer trop de surface, ça aura un impact à la hausse sur le prix du reste et ces promoteurs ont largement les services juridiques nécessaires pour porter l'affaire devant les instances européennes pour "distorsion de concurrence" ou autre fadaise du genre.
Ces informations paraissent bien intéressantes pour ce qui concerne le marché actuel du foncier et de l’immobilier pour les régions urbaines de Bordeaux et Toulouse, si on se fie à ce que vient de trouver Yaga. Le niveau de prix du foncier serait le double chez nous et la part du foncier d’assiette dans le prix d’un appartement serait plus faible à Toulouse, avec respectivement un ratio de de 7.8% et 9.4%. Petite parenthèse : bien sûr c’est sans tenir compte de certains paramètres, comme le nombre d’étages de l’immeuble bâti. Mais il ne faut pas espérer la diluer en empilant inconsidérément les étages : à partir du R4 les coûts dérivent fortement, ce qui oblige à faire son deuil de la solution IGH pour densifier la ville tout en fournissant autre chose que de « l’usine à habiter » et naturellement en tenant compte du niveau socioéconomique des accédants... Voir illustration infra (valeurs en euros hors taxes et ramenés au m² habitable, valeurs 2015) ; source : Bouteille, 2017 (1).
On comprendra mieux, en allant au-delà du marché spécifique des appartements, au vu des prix des terrains observés dans la pinède, par exemple à St-Jean d’Illac, qu’un pavillon va voir le ratio précédent passer le mur du son relativement à nos 9.4%...
A partir de là peut-on voir les premiers effets de la mise en œuvre des acquisitions de terrains par l’établissement public foncier local toulousain, qui opère depuis déjà douze ans dans l’interco... ? En tout cas on doit déjà penser évacuer ce qui est peut-être une hypothèse, à savoir un effet d’éviction de l’EPFL qui aurait pu avoir pour effet de tendre le niveau de prix du foncier à Toulouse.
Pour ce qui concerne maintenant la part contributive du foncier dans le niveau prix de l’immobilier en général plusieurs remarques. Elle peut sembler marginale si on considère qu’elle n’atteint pas encore un dixième dans la région bordelaise d’après les données trouvées par Yaga, mais comme nous l’avons vu précédemment gardons en tête la diversité des biens évalués. Par contre son niveau et son évolution à l’échelle nationale sont très préoccupants et traduisent bien la nécessité d’une intervention publique, avec tous les outils disponibles, dont les EPF et EPFL. Et c’est l’auteur libéral Joseph Comby – cité d’ailleurs dans le document CERTU/CEREMA de Canot – qui sans doute a été l’un des premiers à tirer le signal d’alarme. L’illustration suivante donnera la mesure de la situation, arrêtée à 2012... Source : Comby, 2015 (2).
Une autre source, plus récente, nous apprend que la situation pourrait ne pas avoir évolué favorablement depuis.
« La progression de la valeur des terrains construits a été considérable dans les années 2000, jusqu’à la crise financière et économique de 2008 : ils ne valaient que 0,5 année de produit intérieur net fin 1997, soit six fois moins qu’en 2015. Cet accroissement explique l’essentiel de la flambée des valeurs immobilières durant cette période, due à l’envolée du prix des terrains, bien plus qu’à l’évolution du prix des constructions, qui a été bien plus sage. »
Source : Cavailhès, 2017 (3).
Enfin une dernière remarque, au sujet des recours juridiques des promoteurs. S’il y avait un risque juridique dans l’affaire il serait plutôt à rechercher du côté de la transaction, avec la juste contrepartie offerte au cédant, s’il juge ne pas avoir atteint le niveau de prix escompté, par exemple celui attendu après une attitude attentiste spéculative. Les EPF sont plutôt dans une démarche amiable, de négociation et le juge de l’expropriation est toujours là pour protéger les droits des propriétaires fonciers, petits et grands.
(1) Arnaud Bouteille, « Coûts de construction et densité. Des interdépendances souvent méconnues, des conséquences pourtant lourdes », Tous urbains 2017/2 (N° 18), p. 52-57. Ill. p. 53.
(2) Joseph Comby, « Prix élevés de l’immobilier et production en panne. Le logement malade du foncier », La revue foncière, n°3, janvier-février 2015, pp. 24-27. Ill. p. 27.
(3) Jean Cavailhès, « La valeur des terrains urbains », Tous urbains 2017/2 (N° 18), p. 44-47.
Dernière modification par géogaga (10-07-2018 16:50:11)
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La dérive a partir du R+4 s'explique en grande partie par l'obligation d'installer un ascenseur. Ca m'ennuie un peu de vouloir construire au moins cher en sacrifiant l'accessibilité aux PMR et personnes agées...
Pour le surcout au niveau du R+6 et surtout la variabilité énorme, j'ai du mal a l'expliquer. L'explication que je trouve la plus probable est le fait de recourir fréquemment au stationnement en souterrain à partir de telles hauteurs pour eviter de monopoliser toute la surface non batie. De même, j'aurai tendance à préférer des grands espaces verts plutôt que des rangées de voitures...
Le cout est un critere, mais le confort de vie est encore plus important. Ne juger que sur le critere cout/surface est un peu leger (surtout au vu de ta pique concernant l'"usine à habiter" )
Et pour info, un IGH, c'est >50m, soit quand même environ 15 étages. Il y a quand même beaucoup de marge entre les deux...
En ce qui concerne l'EPFL Toulousain, son objectif est limité aux besoins fonciers pour les collectivités et les bailleurs sociaux, donc faudra trouver autre chose pour comprendre les écarts de prix au niveau du marché libre relevés dans mon message précédent.
Pour le graphique, vu qu'il concerne la france entiere, il est difficile de l'exploiter. Il est quand même à noter qu'il est décorrélé de l'explosion récente des prix sur Bordeaux etant donné que les prix ont plafonné en 2004...
[EDIT] Aussi, rapporter le cout du foncier au pourcentage du prix final n'est pas forcement judicieux. Je ne vois pas pourquoi le prix final serait proportionnel au cout du foncier. Si le foncier coute X, que ton batiment coute Y a faire construire et que ta marge est de Z%, au final cela donne du (X+Y)*(1+Z) et non du (X*coefficient quelconque)...
N’hésitez pas à me reprendre si je me trompe
PS : Tu remarquera que cela se passe mieux quand tu argumente réellement :p
Dernière modification par yaga (11-07-2018 08:51:33)
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Cette question du stationnement est bien intéressante. J'avais déjà subodoré la présence d'un lézard dormant au rez-de chaussée ou au sous-sol des petits collectifs construits depuis les années 1980, mais ça ne suffira pas pour transformer en cités jardins idéales ce genre d'habitat... Oui, je voulais dire que sans doute le coût final du m2 habitable est fonction du choix du type d'aménagement pour y stocker les bagnoles. Seuls les professionnels seraient en mesure de nous renseigner, mais la solution souterraine sera la plus chère : dans quelle proportion... ? Et monsieur de La Palice nous rappelllerait qu'un renoncement à la chose, ou des documents d'urbanisme moins-disants en termes de nombre minimum de places de stationnement, nous ferait aboutir au meilleur prix... Dans tous les cas on a là une des meilleures solutions pour utiliser le complément de terrain d'assiette de la parcelle pour y faire prospérer pelouse, arbres et réserve faunistique, chats compris...
Quant à la solution intermédiaire de rez-de-chaussée sacrifié pour l'automobile sans doute le surcoût est-il intermédiaire : dans quelles proportions...? Mais ce qui pourrait paraître un bon compromis est en fait désastreux pour les conéquences urbanistiques de ce genre de construction. Jane Jacobs (1961), présentée comme " philosophe de l'architecture et de l'urbanisme", parlait des "yeux dans la rue" au sujet des nombreuses ouvertures que comportent les immeubles de la ville au niveau de ce rez-de-chaussée ( The death and life of great American cities). Percées à partir desquelles l'habitant de plain-pied peut observer la rue, tout comme le passant peut contempler les intérieurs et leurs occupants... C'est cet échange qui contribue pour une part majeure à l'urbanité de nos villes. Faut-il que l'architecte ou le commanditaire le permette encore ! Or depuis que les exigences techniques du système automobile et celles du "marché" sont devenues très pressantes on observe cette fâcheuse tendance à voir pousser quasi exclusivement ce type de construction aveugle, sans rez-de-chaussée "vivant", ce qui transforme nos rues en véritables tuyaux de circulation, percés ça et là de sorties de parkings, orbites vides et noires comme celles du crâne de Hamlet, environnement calvaire pour le passant...
Infra, illustation avec l'entrée de parking souterrain d'un hôtel, jouxtant lui-même un immeuble résidentiel avec stationnement en rez-de-chaussée (quartier de la gare St-Jean, septembre 2017).
Ce serait une décision de salubrité nationale, de la plus grande portée, si le législateur se bougeait enfin pour interdire désormais cette option...
Pour le reste bien sûr pas besoin d'atteindre quinze étages pour se plaindre de ce que j'aurais dû qualifier de "machine à habiter", mais faut-il encore ne pas s'extraire trop vite du contexte urbanistique : le qualificatif ne vaudrait pas, naturellement, dans le contexte haussmannien parisien avec du R7-R10...
Quant aux EPF ils ont vocation à accumuler du foncier utilisable dans les projets d'urbanisme envisagés par les collectivités locales et leurs groupements - dans la mesure où ils ont les trois compétences ZAC, SCOT et PLH -. Pour les seuls EPFL le foncier réservé ne sert pas exclusivement à l'habitat social. Ainsi l'article L324-1 du code de l'urbanisme énonce :
"Ils mettent en place des stratégies foncières afin de mobiliser du foncier et de favoriser le développement durable et la lutte contre l'étalement urbain. Ces stratégies contribuent à la réalisation de logements, notamment de logements sociaux, en tenant compte des priorités définies par les programmes locaux de l'habitat."
Et dans l'article de PQR que tu cites l'interviewé précise que, outre les bailleurs sociaux de la ville, les aménageurs publics sont destinataires du foncier porté par l'EP.
Dernière modification par géogaga (11-07-2018 12:01:35)
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Je te rejoint sur le stationnement bouffant tout le RDC : c'est moche.
Par contre, comment dire... En dehors de considérations philosophiques, peut être que les habitants eux même n'ont pas trop envie d'offrir leur intimité aux regards de tout les passants du quartier.
C'est un raisonnement qui peut etre "supportable" dans des petites rues peu passantes, mais des services & commerces sont quand même bien plus adaptés aux RDC, et la mixité d'usage apportée est un plus non négligeable.
Quand aux documents d'urbanisme moins disant, c'est compliqué : ils ne font qu'indiquer un minimum nécessaire, libre au promoteur de faire mieux si il le souhaite, et le promoteur n'a pas forcement envie de se retrouver avec des appartements vendable seulement au 20% de ménages qui n'ont pas de voiture.
Et effectivement pour l'EPFL Toulousain, j'avais mal lu ("Pour les amenagements public" a la place de "pour les amenageurs public". C'pas tout à fait pareil...).
En ce moment, il s'occupe principalement de TESO, mais le marché résidentiel libre ne figure pas dans un descriptif de ses objectifs... A confirmer, c'est assez leger.
De toute façon, meme sans attaquer directement le raisonnement EPFL->prix bas, cela ne réponds pas à la question de base : en quoi 200 euros de différence sur le prix du terrain pourrait entrainer 1500 euros de différence sur le bien final?
Une partie de la réponse me semble assez simple : Il n'y a plus de terrains vierges depuis belle lurette au centre de Bordeaux et il est au final nécessaire d'acheter des terrains incluant des bâtiments existants pour les démolir, donc à un prix indexé sur le cours de l'immobilier local. Ça s’appelle une rétroaction positive, et ça n'a de positif que le nom...
Il reste encore des friches industrielles qui ne coutent pas trop cher à l'achat (par contre, en dépollution...), mais ça va être particulièrement folklorique une fois qu'elles seront toutes gaspillées avec les R+2/R+3 usuels.
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Les effets attendus d’un EPF ne peuvent se cantonner « au centre de Bordeaux », et je veux bien croire, comme tu le dis, qu’il ne s’y trouve « plus de terrains vierges depuis belle lurette ». L’ex EPF Poitou-Charentes, étendu désormais à la Niou Aquitaine, devrait concentrer ses acquisitions prioritairement sur les communes de l’unité urbaine bordelaise, au moins sur celles de l’interco... Ce n’est donc pas seulement une différence de quelques centaines d’euros sur le foncier qui pourrait ressortir de ces acquisitions. Je ne suis pas sûr que l’observatoire foncier local soit d’une grande utilité pour nous guider sur les niveaux de prix du marché : à une certaine époque j’étais ressorti bredouille de mes recherches. Peut-être faudrait-il m’y coller de nouveau. La curiosité m’a poussé à connaître les prix sur la commune de Pessac. Déjà une disparité importante apparaît à la consultation des deux tiers de la centaine de propositions du site consulté : le prix du terrain allait de 230 à 1804 €/m2... Source : https://www.terrain-construction.com/se … 00?page=1]
Et il va sans dire qu’à certains niveaux de prix du foncier la part de la bicoque tendrait à devenir négligeable... !
Si l’on s’en tient au compte à rebours du promoteur et aux capacités financières des quatre premiers quintiles des postulants accédants à la propriété, en appartement ou en pavillon, on est bien obligé de s’en tenir à un certain niveau de prix du foncier : il s’agirait donc de fabriquer un second compte à rebours, socioéconomique celui-là, qui puisse nous épargner les foucades du marché. L’EPF a aussi ce rôle à jouer, de lissage du prix du foncier. Et dans la négociation rien n’interdit non plus à la collectivité de ne pas paraître pressée dans ses projets d’urbanisation ou de modification du zonage si les propriétaires se révèlent trop dans l’expectative spéculative.
Pour ce qui concerne les « yeux dans la rue » et le voyeurisme il s’agit toujours d’un jeu social de cache-cache, et les rideaux resteront toujours une bonne parade pour ménager l’intimité de l’habitant... S’il existe quelques inconvénients ils paraissent bien faibles rapportés à cette urbanité, à cette vie dans les rues. Tu parlais de « services et commerces bien plus adaptés aux RDC » qu’un usage résidentiel. Hormis le médaillon du centre-ville les rues commerçantes sont finalement assez rares. Mais ce sont précisément ces commerces qu’il faudrait privilégier, particulièrement leur répartition dans le tissu urbain, pour faire en sorte que la proportion que tu avances, des « 20% de ménages qui n'ont pas de voiture » soit bien plus importante : la densité suffisante du commerce de proximité pourrait leur éviter la possession voire l’usage de la bagnole. Puisque rien n’interdit non plus d’en louer une ou de la stocker ailleurs que chez soi... C’est le principe retenu par exemple dans les écoquartiers d’Europe du nord. Cette bonne répartition des commerces et services dans la ville doit être au cœur de n’importe quel projet d’aménagement urbain, de requalification ou de renforcement de l’existant. C’est le principe de la ville isotrope. Tout sous la main, ou plutôt à portée du piéton ou du cycliste, pour les neuf dixièmes des besoins quotidiens. Et bien sûr la fin de l’habitude de l’achat de la baguette de pain en bagnole, à cinq-cents mètres du domicile, garé comme une bouse sur le trottoir... Il n’y a rien de nouveau là-dedans, puisque l’ingénieur militaire Léonard de Vinci préconisait la même chose pour les grandes villes d’il y a un demi millénaire...
Dernière chose, toujours sur la question des densités, densité démographique ce coup-là. Tu parles «de gaspiller [l’espace disponible] avec les R+2/R+3 usuels ». Mais avec ce genre de constructions on atteint de belles valeurs, comme je me suis déjà essayé à l’expliquer, dans le cas de la commune de Bassens... Pour le tissu d’échoppes c’est la même chose. La présence d’un petit immeuble en R2-R3 dans un îlot fait facilement atteindre ou dépasser la densité de 10.000 hab/km2. Ci-dessous un exemple dans le quartier de Nansouty, avec un îlot composé exclusivement d’échoppes (densité 12740 hab/km2), et un autre boosté par un petit collectif en R3 – et aussi une RPA de 39 résidents... –, mais plombé par les locaux commerciaux et deux grandes parcelles avec villa (densité 9160 hab/km2).
Dernière modification par géogaga (12-07-2018 00:32:15)
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Tes messages gagneraient à éviter les figures de styles alambiquées. Çà permettrai de réduire ma consommation de paracétamol. Pense au trou de la sécu!
Concernant les prix sur Pessac, la difference de prix entre un terrain nu au fin fond de Toctoucau et un terrain avec maison en centre ville à coté du tramway ne m'etonne pas trop...
Le second paragraphe est trop tarabiscoté, je passe.
Pour les avantages en matière "d'urbanité" d'avoir des RDC habités avec des rideaux tellement opaques et épais qu'ils rendent inutile la présence d'une fenêtre, serait il possible d'avoir un résumé des arguments en faveur de la thèse plutôt qu'une simple affirmation? Des philosophes qui racontent parfois des conneries (Je pense à certaines énormités de Sartre ou de Rousseau...) ou encore qui sont mal interprétés (Nietzsche, mais il l'a bien cherché aussi), cela existe.
Aussi : qu'est ce que "l'urbanité" dans ce contexte?
Concernant les 20%, contrairement à toi, je ne voit pas "la voiture" comme un problème. Je considère les externalités de la voiture comme étant le problème. En conséquence, je ne considère pas sa disparition comme une fin en soi.
Quand au paragraphe final, on en revient encore une fois à ne considérer le foncier que sous le prisme de la densité pure. Quid des espaces public? quid des espaces verts? quid des réserves foncières pour agrandir le réseau viaire?
Deux R+3 au raz de trottoir de chaque coté d'une rue, tels qu'ils fleurissent sur la métropole ces dernières années, enterre tout projet significatif sur la voie concernée pour au moins 20 ans, que ce soit agrandissement des trottoirs, intégration de TCs ou ajout de piste cyclable à moins de passer par de la mixité d'usage ou carrément par la suppression d'un des usages actuel avec tout les problèmes que cela entraine.
Une bonne illustration fut donnée par Amart sur Mérignac (si on oublie le fait que la liane 11 ne passe pas par ici en temps normal, seule la ligne 42 passe. Je viens de découvrir cette fameuse ligne qui as la particularité de mettre plus d'une heure pour aller de Mondésir à Mérignac Centre )
Dernière modification par yaga (12-07-2018 15:16:38)
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Reportage de Bordeaux Métropole sur les 50 ans de la Métropole (ancienne CUB) :
On découvre les grands projets, assainissement, collecteur, déchetteries, métro, et tram, Euratlantique, Pont Chaban et Veil, Rocade, etc....
En ligne
Tiens, je vois mon immeuble à 0:30
greg59 a écrit:
Je me permets de le partager ici aussi, car ça concerne l'ensemble des métropoles en France :
le renard a écrit:
Réunion secrète (qui ne l'est plus 😎) avec Johanna Rolland #Nantes dans le @canardenchaine ce mercredi 8 août @presseocean pic.twitter.com/3fxNesbFFx
— Stéphane Pajot (@StephanePajot44) August 8, 2018
Et tout particulierement la notre...
Dernière modification par yaga (09-08-2018 17:49:26)
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La Chine, un modèle pour organiser la décroissance de Bordeaux...
Dernière modification par MiKL-One (19-08-2018 10:25:32)
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Et revoila le classement des hopitaux de France du Point : Toulouse et Bordeaux en tête cette année.
Faut dire aussi que la prévention à base de graisse de canard aide un peu
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Bordeaux attire les cadres parisiens
https://www.20minutes.fr/societe/232643 … avant-2021
am
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a écrit:
Quitter Paris et ses tracas pour les grandes villes françaises.
Comme en 2017, Bordeaux arrive largement en tête des villes d’accueil potentielles préférées des cadres franciliens (58 %)
Le coût de la vie, trop chère pour 77 % d’entre eux, constitue leur première récrimination. Le temps de transport en fait également partie : en moyenne, c’est plus d’une heure et demie quotidienne pour près de la moitié d’entre eux (49 %), qu’ils sont 56 % à trouver excessif. Viennent ensuite dans leurs reproches (...) l’environnement dégradé (48 %) et les problèmes de logement (48 %). Parmi les plus mécontents figurent les cadres qui vivent et travaillent en banlieue.
Je ne fais absolument pas partie de ceux qui s'insurgent contre ce supposé "envahissement de Bordeaux par les Parisiens", bien au contraire, chacun est libre de faire ce qu'il veut. Mais quand je lis ça...
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oui je suis moi-même né près d'Orléans, mais j'ai eu plus d'attaches sur le bassin et bordeaux au final :)
Le renouveau de pouplation a permis d'ouvrir les mentalités
am
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Une conference de presse s'est tenue ce matin dans le cadre de Bordeaux Metropole 2050.
20 minutes propose un condensé des résultats de la consultation.
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Transports :
- Des RER
- Vélo
- Bat'CUB
.............Tiens, je ne vois pas le métro ?
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/////////
Dernière modification par géogaga (27-09-2018 18:03:39)
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greg59 a écrit:
Transports :
- Des RER
- Vélo
- Bat'CUB
.............Tiens, je ne vois pas le métro ?
Non mais c'est " 20 minutes " qui fait le compte-rendu des "visions partagées", et au chapitre noir des transports, s'ils nous listent "Un RER, davantage de vélos et des BatCub rapides sur la Garonne" - "les trois grandes envies"... - en nous précisant « la demande d’un équipement de masse, type RER, qui pourrait être sur la ceinture ferroviaire, afin d’aller d’un bout à l’autre de l’agglomération. » ils nous incluent un lien hypertexte renvoyant sur : Bordeaux: «La métropole pourra difficilement se passer d'un métro», assure un enseignant-chercheur"... !
Bref on attendra donc les infos d'une autre source, pour un rapport un peu plus sérieux sur les constructions oniriques de nos contemporains du bassin de vie bordelais...
Au-delà de cette foirade il semble bien que ceux qui ont participé à "Bordeaux - Jules Verne - 2050" ont bien ressenti les menaces d'une ville-automobile en pleine croissance démographique sans alternatives modales sérieuses quant aux projets proposables... Aux deux échelles statistiques de l'aire urbaine - AU - et du pôle urbain le RER et le vélo semblent faire partie du désir partagé. Les derniers résutats statistiques démographiques sur ces AU au plan national semblent être assez encourageants quant à l'évolution de l'étalement urbain sur la période 2009-2015 : la croissance de la couronne des AU (découpage 2010, idem pour les chiffres 2009) est en décélération partout (pannel de dix AU) mais reste encore forte. Je tâche de diffuser les courbes d'évolution sur le thread dédié.
Dernière modification par géogaga (27-09-2018 18:03:10)
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