Paris 9e arrondissement (T1-75)

Et non, pas pensé, je vais sûrement retourner dans le coin d'ici quelques semaines, si ça peut t'éviter un déplacement.

Yougo a écrit:

C'est fou, le 23-29 en est à sa 2e rénovation complète ; la précédente avait 25 ans. Cet immeuble avait été construit par Pierre Dufau en 1970 pour les assurances La Paternelle.

Notre fiche est fausse quant à la date alors ?

Pour le n° 23-29, les BMO recensés sur Gallica nous donnent la réponse, et aussi une anecdote intéressante :

Permis de construire [déposés] du 15 au 30 novembre 1965 - Accords préalables

9e arr. — 23, 25, 27 et 29, rue de Châteaudun - 30, rue Saint-Georges. — Pét., Société civile immobilière du groupe de Paris, 21, rue de Châteaudun, à Paris (9e), représentée par M. Pierre Dufau, arch., 28, rue Bayard, à Paris (se). — Projet de construction d'un ensemble de bâtiments plus un garage pour 172 voitures rue Laffitte, l'un de sept étages et quatre sous-sols rue de Châteaudun, l'autre de cinq étages (2 ailes semblables) et quatre niveaux.

BMO du 11 octobre 1968 :

Questions d'intérêt général.

Urbanisme.

N° 625. — Des habitants du 9e arrondissement et de nombreuses personnes qui empruntent la rue de Châteaudun ont fait part à MM. Jacques Grosman, Louis Baillot, Maurice Berlemont, Pierre Néron et Pierre Mialet, conseillers de Paris, de leur stupéfaction et de leur désapprobation devant la démolition en cours des quatre immeubles sis 23, 25, 27 et 29, rue de Châteaudun. En effet, ces beaux immeubles avec leur façade en pierre de taille apparaissent en excellent état tant intérieurement qu'extérieurement ; il ne saurait donc être question de vétusté pour justifier leur démolition qui a, comme conséquence, la suppression de logements, de locaux commerciaux et de commerces indépendants. Suivant les informations recueillies, ces destructions sont faites en vue de l'extension d'un groupe d'assurances voisin qui ferait édifier sur ces emplacements des constructions à usage de bureaux. S'il en est ainsi, cette opération se ferait en violation des dispositions de la résolution adoptée en 1959 par le Conseil municipal de Paris lors de la discussion du plan directeur d'urbanisme et qui stipulait : « Dans la zone dite « des affaires », la transformation des immeubles et locaux industriels et commerciaux demeure interdite ». Les conseillers susnommés demandent donc instamment à M. le Préfet de Paris de leur faire connaître comment, dans quel but et dans quelles conditions un service officiel a pu donner son autorisation pour la démolition des immeubles en question qui entraîne la suppression de locaux d'habitations, alors que subsistent, dans la capitale et dans le 9" arrondissement, tant de vieux immeubles et de logements sans confort, voire insalubres, qu'il conviendrait de remplacer par des constructions neuves à caractère social pour le bien-être de la population. (Question des 23-24-25 juin 1968.)

Réponse de M. le Préfet de Paris.

La démolition des immeubles portant les nQS 23, 25, 27 et 29, rue de Châteaudun a été autorisée, en application de l'art. 11 de la loi du 1er septembre 1948, par un arrêté en date du 22 septembre 1967, qui s'applique également aux immeubles contigus situés 30, rue Saint-Georges, 45, rue Laffitte et 30 bis, rue de la Victoire. Elle est préalable à l'édification de deux bâtiments de cinq et sept étages à usage de bureaux avec locaux pour services sociaux et logements, y compris parking à quatre niveaux en sous-sol. Le permis de construire a été délivré le 15 février 1968 par M. le Ministre de l'Equipement et du logement. Lors de l'enquête ayant précédé la délivrance de l'autorisation de démolir, l'état général des immeubles a été qualifié suivant les cas d'« assez bon » à « médiocre ». Deux bâtiments sont, au surplus, frappés d'alignement. Ces constructions étaient déjà en majeure partie à usage de bureaux et de commerces puisque la compensation retenue au titre de la surface habitable appelée à disparaître n'est que de 733 mètres carrés pour la totalité des sept immeubles. Enfin, en contrepartie de la suppression des locaux démolis, la société pétitionnaire construit à Boulogne-Billancourt, 93 à 109, rue de Sèvres, 108, 110, 112 et 124, rue de Bellevue et 122, rue du Général-Leclerc, un groupe de bâtiments représentant une surface habitable de 30.900 mètres carrés répartie en 430 logements. Plusieurs de ces bâtiments sont en voie d'achèvement. Dans l'espèce signalée, comme dans tous  les cas semblables, l'Administration veille attentivement à ce que les dispositions de l'art. 340 du Code de l'urbanisme et de l'habitation ne soient pas transgressées lorsque sont autorisées des transformations de logements en bureaux.

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Par ailleurs le superbe n°21 semble également avoir été « réhabilité » par Delaage-Tsaropoulos, d'après le site Paris Promeneurs (qui cite ses sources) :

En 1996, une réhabilitation par les architectes Jérome Delaage et Fernand Tsaropoulos a fait disparaître tous les aménagements intérieurs d’origine.

Dernière modification par monmix (30-06-2019 20:45:57)

Au top ! Merci beaucoup ZeusUpsistos 

D'autres photos du 1 boulevard Haussmann :










34 rue Laffitte :



Voici le projet, c'est quand même sacrément dommage de perdre la partie à l'angle, surtout pour être remplacé par une simple façade en verre.




23-29 rue de Châteaudun :




39 avenue Trudaine :



Projet :

Le 3e projet semble le meilleur, sans cependant l'arbre au milieu de la fontaine devant. J'ai l'impression qu'il gâche la perspective sur la fontaine quand on le regarde de face.

Basselier Jarzaguet va s'occuper de la restructuration du 1-3 boulevard des Italiens





http://www.bjarchitectes.fr/projets/29- … a-a-paris/

Le 1, boulevard Haussmann


© Q_DC


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Et le 5, toujours empaqueté


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Le siège de Generali RE


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Le Laffitte


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Society Opera


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13, rue Feydau par Ory qui se termine


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Et le 104 rue de Richelieu par Quadri Fiore


© Q_DC

Paris : 24 millions d’euros et six ans de travaux pour l’église de la Trinité

Paris se lance dans la plus grosse opération de restauration d’un édifice religieux de la mandature, tant les dégradations sont ici importantes. Le budget initialement prévu a même été rallongé de plus de dix millions d’euros.

Depuis deux ans, l’église de La Trinité (IXe arrondissement) est recouverte d’un immense échafaudage qui culmine à 70 mètres de haut. « C’est actuellement le plus haut échafaudage de la capitale », indiquent les experts de la Ville. Mais pour ce chantier de restauration qui vient de commencer en février, les superlatifs sont nombreux, tant le chantier qui doit durer jusqu’en 2027 est hors normes.
« C’est sous la précédente mandature d’Anne Hidalgo que ce chantier a été décidé. Nous avions alors prévu un budget de 13 millions d’euros. Puis nous avons monté les échafaudages pour deux années de très importantes études menées par le cabinet de l’architecte Vincent Brunelle. C’est seulement à l’issue de cette phase, que nous nous sommes rendu compte de l’état de dégradation de l’église », souligne Karen Taïeb, maire adjointe en charge du patrimoine [...]

https://www.leparisien.fr/paris-75/pari … HDKGZ4.php

Quelques photos de la coupole ce 12 juin :









https://www.flickr.com/photos/192771735@N06/

34 rue Laffitte

Très bel exemple de bousillage d'immeuble.



Avant rénovation :




36 Lafayette

La rénovation s'est achevée.








23-29 rue de Châteaudun





Arthur Weidmann