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Ex-Chaufferie centrale des parfumeurs

Identifiant PSS #67351
Nom Ex-Chaufferie centrale des parfumeurs
Quartier Gare
Adresse(s)
  • avenue Pierre Sémard
Statut

Construit

Construction 1962
Fonction(s) Industrie, Cheminée
Style architectural Mouvement moderne

Données techniques

Niveaux R+1
Hauteur totale

70,00 m

Hauteur du toit

10,00 m

À propos de cette fiche

Ajoutée par monmix le 02/02/2019
Architecte(s) / Maître(s) d'œuvre
Maître(s) d'ouvrage
  • SOPRODIVAG

Au début des années 60, sept sociétés grassoises de parfumerie décident de s'associer afin de financer, construire et exploiter une nouvelle centrale de production de vapeur qui alimentera leurs neuf usines de production - Cauvi, Chiris, Roure-Bertrand, Bertrand Frères, Tombarel Frères, Cavallier Frères (deux sites) et Lautier Fils (deux sites également) - en lieu et place de leurs installations respectives devenues vétustes et obsolètes.

Pour mener à bien ce projet, les industriels créent la SOPRODIVAG, pour Société de production et de distribution de vapeur de Grasse. Ils décident d'installer la chaufferie sur le site de l'usine Cauvi, à proximité de la gare SNCF et au centre du quartier alors industriel de Rastigny. Le nouveau bâtiment vient remplacer un atelier d’extraction par solvants volatils datant des années 20/30.

La conception de l'édifice est confiée à l'architecte André Bruyère et à l'ingénieur Jean Prouvé. Il s'agit d'un vaste hangar d'environ 35 mètres de longueur pour 17 mètres de largeur, destiné à accueillir quatre grandes chaudières d'une capacité totale de 37 millions de calories. La structure du bâtiment se compose de six grands portiques métalliques qui permettent de dégager intégralement l'espace intérieur. La façade principale est un mur-rideau en tôle ondulée, typique des réalisations de Jean Prouvé1.

La chaufferie était dotée à l'origine de trois cheminées en métal destinées à évacuer les fumées. Devant la contestation des riverains quant aux dégagements de fumées de l'usine, la SOPRODIVAG prend la décision dès 1968 de les remplacer par une unique cheminée beaucoup plus haut, culminant à 70 mètres depuis le sol.

Progressivement, les usines de parfumerie quittent le quartier pour des secteurs plus appropriés à leur activité industrielle. C'est ainsi que la chaufferie centrale ferme vers 1986, semble-t-il au moment de l’arrêt de l’usine Cauvi. Le bâtiment reste longtemps désaffecté, il sert maintenant d’ateliers de maintenance pour la Ville.



Notes et références

  1. La description et l'historique complet de la chaufferie sont à lire à cette adresse.

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