- avenue de Castres
- rue de Castelnaudary
- rue de Foix
- rue du Château de l'Hers
Construit
Données techniques
≈9,00 m
- Sotocogi
La cité de l'Hers fait partie des nombreuses opérations à destination des classes populaires qui fleurissent dans le Toulouse de l'immédiate après-guerre1. Elle reprend pour partie les mécanismes qui ont permis à l'Office Municipal d'Habitations à Bon Marché d'ériger dans les années 30 des « cités-jardins »2 – en réalité des lotissements de maisons semi-mitoyennes, participant ainsi à une urbanisation extensive rapide du territoire communal.
Édifiée à partir de 1953 sur les plans de l'architecte Paul de Noyers3, son vocabulaire est cependant moins pittoresque, plus fonctionnaliste : de vastes longères en rez-de-chaussée, R+1 ou R+2 dans lesquelles sont juxtaposés des logements individuels sans ostentation ; les bâtiments, disposés sur une trame régulière, sont desservis par un réseau de voies sinueuses et relativement autarciques.
Le point d'orgue architectural est sans conteste le minuscule centre commercial situé à l'entrée de la cité côté avenue de Castres : les boutiques se succèdent en quartiers d'un cylindre d'un seul niveau prolongé sur son pourtour extérieur par une casquette béton typique de l'époque.
Notes et références
- ↑ Voir notamment la cité Jolimont dont l'implantation est similaire à la cité de l'Hers, bien qu'il s'agisse d'immeubles et non de logements individuels.
- ↑ On peut citer entre autres la cité du Nord ou la cité de Fontaine-Lestang (toutes deux détruites), mais aussi les cités d'urgences répondant à une demande différente – loger les réfugiés de la guerre d'Espagne toute proche – de la Cépière ou de Bourrassol (démolie).
- ↑ Audrey Courbebaisse, « Appropriations habitantes dans les espaces intermédiaires des grands ensembles toulousains », Projets de paysage [En ligne], 24 | 2021.