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Construit
≈25,00 m
C'est à partir de 1862 que Thomas Dobrée se consacre à la construction de ce palais destiné entre autres à accueillir sa riche collection de 10 000 objets d'art. Il commande à l'architecte Eugène Viollet-le-Duc une vaste « maison romane », mais non satisfait du projet qu'il trouve notamment trop gothique, il construira finalement lui-même cet austère palais de style composite (réputé « néo-roman irlandais ») aidé successivement par les architectes nantais Simon, Eugène Boismen, Joseph-Fleury Chenantais et François Le Diberder. Il n'y habitera jamais, la « folie Dobrée » n'ayant été achevée qu'après sa mort.
Sa devise, marque d'une personnalité tourmentée, est inscrite en breton sur la tour carrée, sous un dragon de bronze s'agrippant à un cœur rouge : « Ann dianaf a rog ac'hanoun » que l'on peut traduire par « l'inconnu me déchire » ou « l'incertitude me dévore ».
C'est en 1894 qu'il lègue ses collections au Département. Le musée ouvre ses portes en 18991.
Un concours pour la rénovation et l'extension de l'ensemble du musée Dobrée, dont fait partie ce bâtiment2, est remporté par l'architecte Dominique Perrault en 20103 ; l'ensemble devait être livré en 2015. Le projet est finalement abandonné en 2014 à la suite de l'annulation du permis de construire par la cour administrative d'appel4.
En définitive, le projet est relancé en 2017. Dessinée par l'agence Atelier Novembre, la réhabilitation a lieu de 2021 à 20245.
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