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Ancien Siège de la Caisse Centrale de Réassurance (CCR)1

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Identifiant PSS #493
Nom Ancien Siège de la Caisse Centrale de Réassurance (CCR)
Adresse(s)
  • 37, rue de la Victoire
  • rue Saint-Georges
Statut

Construit

Construction 1958
Fonction(s) Bureaux
Style architectural Mouvement moderne

Données techniques

Niveaux R+8
Hauteur totale estimée

≈31,50 m

Hauteur du toit estimée

≈31,50 m

À propos de cette fiche

Ajoutée par Boris_F le 06/05/2007
Dernière mise à jour par monmix le 15/08/2016
Architecte(s) / Maître(s) d'œuvre
Maître(s) d'ouvrage
  • Caisse centrale de réassurance

Ancien immeuble de bureaux destiné à accueillir la Caisse centrale de réassurance, ce bâtiment sera livré en 1958 par les architectes Jean Balladur et Benjamin Lebeigle.

Vers 1982-1983, Gilles Balladur intervient à nouveau pour installer un restaurant et un système de chauffage.

Cet immeuble est une métaphore de navire, afin de redynamiser un morceau de quartier qui semblait plutôt banal aux architectes. On peut voir cette métaphore dans le porte-à-faux de la façade, ou dans les bastingages notamment.
C'est le premier immeuble parisien à utiliser des murs-rideaux et ossature totalement en acier, sans le moindre mur porteur à l'intérieur, avec un système de cloisons entièrement modulables.
On remarquera une façade très résistante aux épreuves du temps, comme neuve pour ainsi dire.
Chaque proportion, du dallage aux escaliers, a été calculée selon le fameux Modulor du Corbusier1.



Notes et références

  1. Le Corbusier construit et représente sa grille sur la silhouette d'un homme debout, levant un bras. En bâtissant l'échelle humaine, le Corbusier rejoint notamment les architectes de la Grèce antique. Comme ceux-ci, il aménage l'espace architectural pour que le corps s'y reconnaisse.
    Sa réflexion sur le comportement de l'homme, sur l'équilibre des volumes, de leurs dimensions et proportions l'amène à établir une grille de mesures s'appuyant sur le "Nombre d'Or". Il construit sa grille par rapport aux différentes parties du corps humain et l'appelle "le Modulor".

    C'est avant tout la prise en compte de l'homme, "cet animal qui doit pouvoir s'ébrouer tout à son aise dans l'espace de sa maison", qui guide les choix architecturaux de Le Corbusier.

    "La nature est mathématique, les chefs-d'œuvre de l'art sont en consonance avec la nature. Ils expriment les lois de la nature et ils s'en servent". Voilà bien le credo sur lequel Le Corbusier fonde son action.

    Au Modulor va s'ajouter un besoin de normalisation aussi bien en architecture qu'en construction mécanique. Cette normalisation s'impose esthétiquement, "pour plus d'harmonie" et économiquement dans cette phase de reconstruction urgente au lendemain de la guerre. La nécessité est la construction en masse de logements (le Corbusier va jusqu'à parler de "machine à habiter"). Le modulor est ainsi utilisé pour respecter l'échelle humaine.

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