Identifiant PSS
#73056
Nom
9, rue du Docteur Blanche
Ville
Paris (75000), France
Quartier
16e arrondissement
Ensemble
Villas d'artistes Mallet-Stevens
Adresse(s)
- 9, rue du Docteur Blanche
- 12, rue Mallet-Stevens
Coordonnées
48° 51’ 18” N 2° 15’ 57” E
Statut
Construit
Construction
1927
Fonction(s)
Logements
Style architectural
Mouvement moderne
Label(s)
- Classé monument historique
Données techniques
Niveaux
R+7
Hauteur totale estimée
≈24,00 m
Hauteur du toit estimée
≈24,00 m
Surface du terrain
260 m²
À propos de cette fiche
Ajoutée par monmix le 29/04/2020
Architecte(s) / Maître(s) d'œuvre
Maître(s) d'ouvrage
- Robert Mallet-Stevens
La rue Mallet-Stevens
L’architecte Robert Mallet-Stevens débute sa carrière par la construction de décor de cinéma ou de magasin. Son premier projet architectural d’envergure est la Villa Noailles à Hyères. Il est guidé par la plastique et l'esthétisme architecturaux, sans préoccupation sociale, ce qui faisait de lui un architecte controversé, s’opposant aux principes corbuséens. Ses détracteurs le surnomment le « Dandy parisien ». Il fait cependant clairement partie du mouvement international né dans les années 30.Il réalise son œuvre majeure en 1926 dans le 16e arrondissement de Paris avec la rue qui porte son nom. Il s’agit d’un ensemble de six immeubles conçu comme un morceau de ville totalement homogène, d'une qualité urbaine inégalée. Il joue avec des formes géométriques lisses et blanches comme si la rue devenait un immense creux sculpté par un artiste. Les finitions sont très poussées, et étudiées dans chaque détail avec des vitraux de Barillet, des grilles et des portes de Jean Prouvé. Les intérieurs sont conçus par les plus grands noms de l'époque, Guévrékian, Charreau ou Mallet-Stevens lui-même.
Cette rue est inaugurée le 20 juillet 1927. Les façades, toitures et sol des parcelles sont inscrits le 15 janvier 1975, à l’exception des surélévations et extensions qui rompent l’harmonie de cette rue.
L'immeuble du 9, rue du Docteur Blanche
Seul immeuble collectif du projet global de Mallet-Stevens, le 9, rue du Docteur Blanche se caractérise par ses volumes en gradins et terrasses, créant ainsi des appartements tous différents les uns des autres. À noter que Robert Mallet-Stevens demeurait au n°12 de la rue éponyme, et y avait installé son agence d'architecture.Un second immeuble aurait du occuper la parcelle en face - au 9, rue Mallet-Stevens - mais il ne fut pas réalisé, et ce n'est que dans la première moitié des années 50 que la parcelle fut lotie.