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Construit
50,00 m
50,00 m
Le site retenu pour ce premier édifice construit à la Défense est un rond-point sur une colline naturelle où vient s'achever la voie royale tracée par Le Nôtre. Au milieu de ce rond-point se situait une statue "La Défense de Paris de 1871", qui donnera son nom au futur quartier d'affaires.
Le CNIT possède la plus grande voûte autoportée du monde (238 mètres de portée). La forme générale du bâtiment est issue de l'exigence suivante : construire sur un terrain triangulaire la plus grande surface d'exposition possible sans point d'appui1.
La voûte de béton, influencée dans sa structure par les voûtes nervurées gothiques, a été posée fuseau par fuseau et est formée de deux voûtes superposées séparées par un vide. Les trois points d'appui sont reliés par de très puissants câbles d'acier qui permettent d'éviter qu'ils ne s'écartent les uns des autres en provoquant l'écroulement du bâtiment.
Cette coque, datant de 1958, établit deux records qui tiennent toujours : celui de la portée (206 m en façade, 238 m sous les arêtes de noue), et celui de la surface portée par point d'appui : 7 500 m². La distance entre les appuis est de 218 m et l'espace couvert représente 22 500 m².
La verrière est entièrement indépendante de la voûte, ce qui permet le travail de dilatation en cas d'humidité.
- Maître d'ouvrage : Emmanuel Pouvreau (président du Syndicat des constructeurs de machines-outils)
- Architectes : Bernard Zehrfuss, Robert Camelot et Jean de Mailly
- Concepteur de la voûte : Nicolas Esquillan
- Concepteur des façades de verre : Jean Prouvé
- Hauteur : 50 m
- Dimensions au sol : 220 x 220 x 220 m
- Surface : 22 500 m² (comparable à la Place de la Concorde)
- Volume de béton utilisé : 30 000 m3
- Personnel du chantier : 500 hommes pendant 27 mois
- Construction : 1956 - 1958
- Inauguration : 12 septembre 1958
- Première exposition : Floralies de 1959
- Restructurations : 1988-1989 et 2000-2012
À l'origine, l'espace d'exposition était indivisible, ce qui entraînait l'impossibilité de présenter plus de trois ou quatre expositions annuelles dans un espace aussi vaste. Dix mois sur douze, le CNIT était vide. Afin d'améliorer sa rentabilité, le volume intérieur a été fractionné en 1989 afin de permettre l'organisation de plus petites manifestations.
- Maître d'ouvrage : Sari (alors propriétaire des lieux)
- Architectes : Michel Andrault, Pierre Parat, Ennio Torrieri et Bernard Lamy, avec Bernard Zerhfuss pour conseiller
À partir de 2000, le nouveau propriétaire du CNIT, Unibail-Rodamco, entame une nouvelle opération de restructuration. Il s'agit principalement de dégager des surfaces commerciales et tertiaires supplémentaires. Par ailleurs, la dalle cernant le bâtiment depuis 1978 est partiellement démolie et le CNIT retrouve alors son apparence extérieure d'origine, avec désormais un accès depuis la dalle via cinq passerelles.
La célèbre toiture a également subi une rénovation lourde : réfection de son étanchéité et de son isolation. Ce dernier chantier s'est achevé en 20122.
- Maître d'ouvrage : Unibail-Rodamco
- Architectes : Cuno Brullmann et Jean-Luc Crochon, associés à Pierre Parat
Depuis ces travaux le CNIT accueille, outre un centre de congrès, plusieurs enseignes commerciales importantes, des surfaces de bureaux et un hôtel.
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