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Parc Icade EMGP - Bât. 287

Identifiant PSS #51454
Nom Parc Icade EMGP - Bât. 287
Noms alternatifs Discothèque Le 287, Le Club 287, Rock'n'Roll Café, Parc Icade Les Portes de Paris - Ancien Bâtiment 287
Adresse(s)
  • avenue des Magasins Généraux
  • avenue des Cultivateurs
  • rue du Mimosa
Statut

Détruit

Construction 1884
Démolition 2008
Fonction(s) Culture, Industrie, Commerces et activités

Données techniques

Niveaux R+2
Hauteur du toit estimée

≈10,00 m

À propos de cette fiche

Ajoutée par nyc971 le 16/06/2019
Dernière mise à jour par nyc971 le 12/09/2019
Maître(s) d'ouvrage
  • Icade - EMGP

L'ancien bâtiment 287 fut un à l'origie un entrepôt de briques rouges faisant partie intégrante des EMGP (Entrepôts et Magasins Généraux de Paris) construit en 1884 afin de stocker des pierres de taille et de la tôle. Dans les années 1990, cet entrepôt fut reconverti en un café baptisé "Le Rock'n'roll Café", qui devint un des lieux favoris des amateurs de rockabilly et des bikers. Puis en 2000, le chanteur et ancien animateur télé Jean-Luc Lahaye, reprit le bâtiment afin de le transformer à la fois en une discothèque et en un restaurant branchés, baptisé "Le 287". On dénombrait 2 500 places, ce qui fit de ce lieu le plus grand club de la proche banlieue parisienne.

Malheureusement, aux yeux d'Icade, le propriétaire du site des EMGP (devenu depuis le Parc des Portes de Paris), le 287 devint vite synonyme de descente aux enfers. Cela a débuté en avril 2002 lorsqu'une fusillade éclata devant la discothèque, ce qui a par conséquent amené une présence régulière des policiers issus des brigades des mœurs et des stupéfiants, mais aussi de l'inspection du travail. Puis, en 2003, Jean-Luc Lahaye, le propriétaire de la boîte de nuit, a été frappé d'une fermeture administrative de 6 mois pour trouble à l'ordre public, violences et infractions à la législation sur le travail et les débits de boisson.

Laurent de Gourcuff, qui gère le Régine's et Les Planches, deux cabarets parisiens, a tenté tant bien que mal, pendant 2 ans, de redynamiser le 287 en organisant une série d'évènements rassemblant un millier de jeunes les samedis après-midis. Cela a malheureusement généré de fortes nuisances dans les alentours, surtout du côté parisien, ce qui par conséquent conduit la préfecture de Seine-Saint-Denis à le sanctionner d'une fermeture administrative d'1 mois au début de 2007. S'estimant être victime d'un acharnement de l'État, il a été, lui aussi, contraint de jeter l'éponge, tout en affirmant que "cela arrange tout le monde qu'il n'y ait plus de discothèque".

C'est ainsi que le 287 fut condamné à la démolition qui s'est opérée durant l'été 2008. À sa place, Icade avait prévu au départ qu'un restaurant haut de gamme devait y être construit. On a proposé toutefois à la place un immeuble de 10 000 m² regroupant à la fois bureaux et entrepôt dont la construction devait débuter dès 2009. Ce dernier projet n'ayant toujours pas vu le jour, c'est un parking qui a provisoirement remplacé l'ancienne discothèque, de même que le bâtiment 286, démoli vers 2010. Mais en 2012, ce parking fût supprimé afin de clôturer le terrain pour laisser place à ce projet d'entrepôt-showroom qui ne verra finalement jamais le jour 1.

L'ancien bâtiment 287 faisait partie du secteur des Gardinoux (également appelé "Secteur des 200"), qui s'étend entre la rue des Fillettes et l'avenue Victor Hugo et qui est de loin, le plus vaste du site 2.



Notes et références

  1. Consulter cet article publié dans Le Parisien du 23 août 2008 La discothèque 287 a été rasée - Le Parisien, 23 août 2008 et également la fiche de L'entrepôt-Showroom sur PSS : L'Entrepôt-Showroom (Aubervilliers, France) - PSS.
  2. Consulter le document PDF du Diagnostic du Patrimoine d'Aubervilliers publié par l'organisme Patrimoine en Seine-Saint-Denis : Atlas du Patrimoine de Seine-Saint-Denis - Diagnostic patrimonial d'Aubervilliers.

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