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Résidence Les Rigondes - Immeuble Pollux

Identifiant PSS #3684
Nom Résidence Les Rigondes - Immeuble Pollux
Noms alternatifs Résidence Les Rigondes - Bât. 2, Résidence Les Rigondes - Tour Pollux
Adresse(s)
  • avenue de Stalingrad
Statut

Construit

Construction 1963
Fonction(s) Logements
Style architectural Mouvement moderne
Label(s)
  • Architecture contemporaine remarquable
  • Patrimoine du XXe siècle

Données techniques

Niveaux R+13
Hauteur du toit estimée

≈42,00 m

À propos de cette fiche

Ajoutée par Sinha le 01/08/2007
Dernière mise à jour par monmix le 31/10/2014
Architecte(s) / Maître(s) d'œuvre
Maître(s) d'ouvrage
  • Sarriane

L'ensemble de logements appelé les Rigondes a été construit entre 1962 et 1964 par l'architecte Jean Balladur, déjà auteur du siège de la Caisse Centrale de Réassurance (CCR) construit en 1957 sur la rue de la Victoire dans le 9e arrondissement de Paris. C'est d'ailleurs une des réalisations marquantes du début de sa carrière ainsi que des années 1950 et 60 en région parisienne.

Cet ensemble d'ILM (Immeubles à Loyer Moyen), situé dans le quartier Le Plateau dans le nord-est de Bagnolet, à la limite avec Romainville et avec Montreuil, regroupe 314 logements allant du F1 au F5 répartis dans quatre bâtiments portant tous des noms de constellations : deux barres de 13 et 17 étages nommées Castor et Pollux (objet de cette fiche), et deux barres de 4 étages nommées Aurore et Flore1. Tout comme les immeubles du quartier voisin des Malassis, les Rigondes se sont développées avec le chantier de l'autoroute A3 qui passe à proximité, afin de servir de porte d'entrée dans Paris intra-muros, une dizaine d'années avant l'édification des tours jumelles des Mercuriales à la porte de Bagnolet2.

Les F3 sont des duplex desservis par des coursives et formant des appartements traversants bénéficiant de grandes loggias de 2,50 sur 4 mètres. Les F5 (un par niveau, côté mur pignon sud) sont agrémentés d'un vaste balcon. Quant aux F1, ils se trouvent aux derniers étages des immeubles Castor et Pollux. Enfin, l'ensemble ILM regroupe également 14 ateliers d'artistes. Les toits-terrasses sont accessibles et dotés de séchoirs.

Il faut ajouter que cet ensemble de logements de gamme moyenne dispose également de cours de tennis et de commerces.

Sous l'assistance de Bernard Tostivint, Jean Balladur a choisi d'édifier les bâtiments en béton brut afin de les rendre monumentaux tout en y installant des mosaïques de grès cérame par endroits (sièges et locaux techniques au rez-de-chaussée). Très soigné, cet ensemble cerné de ferronnerie conçue par l'architecte est orné d'un bas-relief de béton qu'il a aussi vraisemblablement dessiné. Il faut également noter que les immeubles ont été construits sur pilotis, ce qui n'est pas sans rappeler la Cité Radieuse de Marseille3 construite par Le Corbusier entre 1948 et 1952 et chez qui d'ailleurs Balladur a fait un stage en 1945.

L'ensemble résidentiel est actuellement géré par la Sarriane, un bailleur social privé.

En 2008, l'ensemble résidentiel se voit offrir le label de « Patrimoine du XXe siècle » par le Ministère de la Culture, via la DRAC (Direction Régionale des Affaires et de la Culture) d'Île-de-France4.

L'immeuble Pollux est la barre de 13 étages de l'ensemble ILM. Des commerces se trouvent au pied de celle-ci.



Notes et références

  1. Voir les fiches des barres Castor, Aurore et Flore sur PSS.
  2. Voir les fiches des tours Mercuriales sur PSS : tour Levant et tour Ponant.
  3. Voir la fiche de la Cité Radieuse de Marseille sur PSS.
  4. Pour plus d'informations, consulter la fiche de la résidence Les Rigondes sur le site web de l'Atlas du patrimoine de la Seine-Saint-Denis.

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