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Les Choux - Bât. G

Identifiant PSS #3180
Nom Les Choux - Bât. G
Noms alternatifs Les Épis de Maïs - Bât. G
Quartier Palais
Adresse(s)
  • 6, boulevard Pablo Picasso
Statut

Construit

Construction 1974
Fonction(s) Logements

Données techniques

Niveaux R+15
Hauteur du toit estimée

≈48,00 m

À propos de cette fiche

Ajoutée par Sinha le 08/07/2007
Dernière mise à jour par tertiaire le 24/08/2010
Architecte(s) / Maître(s) d'œuvre
Maître(s) d'ouvrage
  • OCIL
  • STIM Bâtir

Créteil est une ville dont l'urbanisation a été l'objet d'innovations architecturales dès la fin des années 1960. Avec la création du département du Val-de-Marne en 1964, Créteil devient la préfecture. Ainsi la ville se dote très rapidement d'équipements modernes pour accueillir à la fois ses citoyens mais aussi l'ensemble des administrations nécessaires pour un chef-lieu de département. La SEMAEC - société d'économie mixte d'aménagement et d'équipement de la ville de Créteil - est créée à cette occasion. 
Dès lors Créteil se dote d'un Hôtel de Ville moderne (1), d'un Tribunal (2), d'Archives départementales (3) et de biens d'autres équipements visant  à la structurer en tant que ville-préfecture.

L'arrivée de population s'accompagne aussi par la création de nombreux quartiers. Ce nouveau Créteil des années 1970 ne compte pas moins de 6000 logements supplémentaires.

C'est dans ce contexte-là que la ville de Créteil aménage 7 nouveaux quartiers dont le quartier du Palais désigné comme le quartier F. Le quartier du Palais regroupe près de 1900 logements (locatif et accession à la propriété) pour environ 5 500 habitants, un centre commercial de 45 commerces, et de nombreux équipements scolaires (dont une université), sportifs et administratifs,…etc.

A compter de 1969, sous la houlette de Francis Bouygues, l’EFB (Entreprise de Francis Bouygues devenue STIM Bâtir entre-temps pour prendre le nom par la suite de Bouygues Immobilier) élabore un programme de 600 logements en deux phases. La commande est claire : il s’agit de concevoir un quartier innovant qui rompe avec la monotonie orthogonale des barres et des tours dans les grands ensembles. C’est dans cette logique que l’architecte de l’opération Gérard Grandval va proposer 600 logements répartis sur 10 tours de 15 étages – soit 60 logements par tour. Mais l’élément le plus remarquable – valant à ces immeubles d’être labellisés patrimoine du XXe – provient de leurs formes. En effet, Gérard Grandval voulant rompre avec la banalité propose des encorbellements en forme de pétale. Ces immeubles - proches esthétiquement des tours Dominion à Chicago  (4) – sont uniques en France. 

Livrés en mai 1974, ces immeubles sont nommés « Les Epis de Maïs ». Le groupe d’habitations quant à lui est baptisé « Cité du 21ème siècle ». Néanmoins, la crise économique n’aidant pas, ces habitations - qui suscitent plus le scandale que la curiosité - rencontrent des difficultés pour se vendre. En février 1976, 300 logements restent à commercialiser. Une campagne publicitaire choc sur « les choux » pour relancer les ventes donnera définitivement ce nom à ces immeubles.
     
Formidables réalisations de par leur esthétique atypique, Gérard Grandval signe là l’œuvre majeure de sa carrière. Pourtant il regrette que « Les Choux » ne soient pas habillés par de la vigne vierge en façade. L’architecte souhaitait à l’origine planter des pieds de vigne vierge dans chaque encorbellement. Le promoteur jugeant que l’entretien serait trop onéreux à préférer faire sans (5).

En 2009 sort un film intitulé « Tellement proches »  utilisant principalement le quartier du palais comme décor.

MO : OCIL.
MOA : STIM Bâtir.
Entreprise générale : STIM Bâtir.


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(1) Voir cette réalisation sur PSS.

(2) Voir cette réalisation sur PSS.

(3) Voir cette réalisation sur PSS.

(4) Pour plus d’informations sur ces tours cliquez sur ce lien.

(5) Voir l’interview de Gérard Grandval dans cet article du Parisien.


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