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Les Orgues de Flandre - 67-107 avenue de Flandre, 14-24 rue Archereau, Paris XIX
Architecte : Martin S. Van Treek
Nombre d'appartements : 1950
Hauteur : 123, 108, 101 et 90m pour 38, 32, 30 et 25 étages
Le point de vue de l'architecte :
Ce grand ensemble de logements urbains a été dessiné avec le regard du piéton. Martin S. Van Treek a mis pour cela au point un petit instrument, le "relatoscope", qui est en fait une minuscule caméra ressemblant à un endoscope médical et permettant de se promener dans la maquette à l'échelle d'un piéton. L'imagerie informatique et la CAO n'existaient pas en 1973 .
"L'espace intérieur de l'îlot a été construit au fur et à mesure par cette méthode. c'est elle qui a donné l'idée de décaler les étages les uns par rapport aux autres, pour éviter une sensation d'étouffement à l'intérieur et, à l'extérieur, pour provoquer un sentiment de protection par des encorbellements."
Tour 1 (Prélude)
Tour 2
Tour 3 (Cantate)
Tour 4
http://eras.free.fr
Un autre point de vue, celui des Verts :
Le XIXe culmine ici, au 39e étage des Orgues de Flandre, un ensemble de logements sociaux nés de ce que le maire PS, Roger Madec, appelle l' «urbanisme irréfléchi» des années 1970. Seul le nom est joli. La cité compte, selon les Verts, parmi les cinq «balafres du visage parisien», les ados zonent et s'ennuient dans les halls d'immeubles sans âme.
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ahlala, les orgues des flandres...
Un cas intéressant : un ensemble qui aurait pu être prestigieux et qui finalement s'est transformé en zone. Je trouve ça dommage, j'avoue que je trouve les 4 tours originales, de plus les hauteurs différentes ainsi que les formes (malgré le style similaire) rendent le tout plus attractif de loin.
Je ne qualifierai pas cet ensemble de balafre, au pire de bouton qu'on peut soigner (désolé pour la "poésie").
Au final pour moi, c'est un peu une belle opportunité gachée.
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Oui, c'est vrai que le quartier est difficile. Mais architecturalement, ces tours ont quelque chose, c'est certain. En voilà qui meriteraient une bonne restructuration et mise en valeur, pour le bien-être des yeux, certes, mais aussi des habitants.
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Salut tt le monde!
Que dire... à part que j'y habite! hé oui
TT simplement que j'aime mon quartier et mes tours .
Ici à Riquet ( la station de métro), on est plutot fiers de nos tours. On la repère de loin et les vues depuis les sommets y sont magnifique ^__^. C vrai qu' il y a du "zonage" mais je ne pense pas que ça soit à cause de ces constructions. Il faut regarder autour car il n 'y a que des HLM, des ensembles d'immeubles dites "cité". De plus la mairie ne fait rien pour améliorer la vie de quartier . Juste quelques ravalements et mise en place de grilles pour séparer chaque cité ont été appliqués.
J'ai remarqué bcp d'étranger (anglais, allemand...) ces derniers tps y faire des tours avec leur appareil photo lol une nouvelle destination touristique? Qui sait? Alors n'hésitez pas à passer( il y a une jolie petite promenade en bas des tours si si =) .
cya
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Bienvenue à toi Van Molivann !
Très intéressant ! tu as un beau paysage depuis ta fenêtre ?
Tu peux nous parler de ton mode de vie si tu veux ici :
https://www.pss-archi.eu/forum/viewtopic.php?id=4203
En tout cas, si tu as des photos, pense à nous
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Romain Goupil a tourné un film très étrange au pied des Orgues de Flandre : "Une pure coïncidence", sorti en 2002.
C'est fait comme un documentaire, mais l'histoire est tellement énorme que j'ai du mal à y croire. Avec ses amis, Romain Goupil découvre qu'un bureau de change, installé au rez-de-chaussée de l'un des bâtiments des Orgues, abrite en fait une agence qui fait des faux papiers. Il monte une opération incroyable pour entrer dans le bureau de change la nuit, en passant par le parking souterrain qui donne sur l'avenue (plan-séquence remarquable). Il y a aussi des scènes de caméra cachée avec un landau dans le square...
Ce film, c'est un OVNI, comme les Orgues elles-mêmes. Est-ce un reportage ou bien une fiction tournée sur place ? J'ai vérifié un jour : le bureau de change n'existe pas. Mais peut-être existait-il à l'époque du tournage...
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Moi j'aime surtout le nom!!!!!
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moi aussi c'est sympa orgues de Flandre
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Il y a le canal juste a coté, le coin est sympa
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Le Moniteur, 14/08/2009
L'invention de la tour européenne (13/30) : les Orgues de Flandre (1976), Paris
Ce grand ensemble de 1.950 appartements, très impressionnant pour du logement, réunit des bâtiments R+15 en encorbellement sur l'avenue de Flandre, quatre tours en cœur de parcelle et d'autres bâtiments plus bas (école, maison de retraite, etc.). Maître d'œuvre : Martin Schulz Van Treeck.
[...]
http://www.lemoniteur.fr/157-realisatio … 1976-paris
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Une petite photo prise depuis le magnifique parc des Buttes Chaumont :
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La hauteur est bonne mais il faudrait franchement refaire la façade des immeubles (je trouve).
Dernière modification par Thethinker (17-07-2010 19:17:07)
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Il me semble avoir vu les tours en travaux, il y a 15 jours, depuis le TGV qui me ramenait d'Allemagne. Quelqu'un peut-il confirmer ?
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Oui, ils sont en travaux depuis septembre 2015 ^^
http://www.lemoniteur.fr/article/renova … e-33723259
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Lupus a écrit:
Il me semble avoir vu les tours en travaux, il y a 15 jours, depuis le TGV qui me ramenait d'Allemagne. Quelqu'un peut-il confirmer ?
Oh ? T'avais pas remarqué ? Ça fait un moment déjà.
Au fait, j'ai créché là-bas sur l'avenue de Flandre quand j'étais étudiant. Bon, c'est vrai qu'il y avait du deal de cannabis et de cocaïne pas loin, et des fois c'était un peu crainteux parce que les dealers règlent leurs problèmes de concurrence à grand renfort de violence.
Mais à part ça, c'est ma meilleure référence de l'intra-muros, parce que c'est plus moderne ! Je peux dire, ayant aussi habité boulevard Saint-Marcel dans le 5ème et rue Jules Chaplain dans le 6ème. Soit, ces quartiers sont d'apparence plus bourgeoise et plus paisible, quoique rue Chaplain, c'était le foutoir tous les soirs à cause des fêtards, mais le studio spacieux que j'ai eu dans le 19ème était de loin le plus confortable, pour le même prix !
C'est un très bon souvenir. Et toujours une belle affaire pour les étudiants studieux. Un gros potentiel dans le 19ème, selon mon expérience de l'arrondissement.
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Lupus a écrit:
Le commentaire de l'article est assez intéressant !
Le raisonnement est un peu simpliste.
Certes peut-être pas rentable immédiatement mais c'est écologique écologique, moins d'énergie pour la chauffer ça fait du bien à la planète.
Et puis à ce rythme ce n'est peut-être pas rentable financièrement aujourd'hui mais ça le deviendra.
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DKO a écrit:
Lupus a écrit:
Le commentaire de l'article est assez intéressant !
Le raisonnement est un peu simpliste.
Certes peut-être pas rentable immédiatement mais c'est écologique écologique, moins d'énergie pour la chauffer ça fait du bien à la planète.
Et puis à ce rythme ce n'est peut-être pas rentable financièrement aujourd'hui mais ça le deviendra.
Si l'amortissement financier se fait effectivement sur plus de 150 ans, il y a fort à parier que la rentabilité écologique soit très mauvaise aussi (le coût énergétique et en ressources de l'isolant, de son transport, du chantier, etc.).
Et puis il y a beaucoup d'investissements écologiques qui sont aussi rentables financièrement à plus court terme (une vingtaine d'année, c'est déjà très long). Je préférerai qu'on concentre d'abord les moyens sur ces investissements écologiques plus "rentables" économiquement, avant de perdre toute crédibilité en finançant des lubies rubis sur l'ongle...
Maintenant, il est aussi possible que le raisonnement à la louche fait en commentaire dans l'article comprenne de grosses erreurs, mais personne n'a pris la peine d'y répondre et de les relever... :-/
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Si l'amortissement est supérieur à la durée de vie du revêtement, alors on ne voit pas comment ça pourrait être rentable un jour... Si c'est 166 ans ou 83 ans comme l'indique l'auteur du commentaires, ça ne sera jamais "rentable".
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Le raisonnement me semble biaisé parce que l'argument est complètement biaisé à la base.
Cela illustre, et démontre jusqu'à l'absurde, la tendance observée depuis quelques années chez les architectes et maîtres d'oeuvre, de vendre leurs projets à l'aune de l'argument écologique.
Mais il n'en demeure pas moins que n'importe quel propriétaire d'immeuble sait très bien qu'à intervalles réguliers il devra engager des travaux de rénovation, ravalement ou couverture, y compris sans aucune recherche de gain énergétique.
En conséquence, il eut été intéressant (et pertinent) de comparer le coût de cette rénovation avec celui d'un ravalement standard. Si tant est que parler de ravalement standard ait un sens s'agissant d'un immeuble hors normes tant par sa hauteur que les matériaux utilisés à l'origine (carrelage).
C'est cette plus value, visant l'optimisation énergétique, et elle seule, qui permettrait de juger de la rentabilité de l'investissement.
Hors nous n'avons pas ce chiffre.
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Lavrendios, tu me coupes l'herbe sous le pied, j'allais dire exactement la même chose.
Sur le coût total des travaux, quelle est la part associée directement à l'isolant ? Sur un tel bâtiment, il y a fort à parier qu'une part important du coût total est liée aux moyens de mise en oeuvre, à la robustesse des matériaux de façade et systèmes d'attache (et aux surcoût liés aux normes IGH contraignantes), ...
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J'aime bien vous lire les amis car vos analyses sont souvent (trèsà plus poussées que des analyses simplistes que l'on retrouve ici ou la.
Je suis comme vous, voir même bien pire sur ces sujets écolos et d'économies d'éénergie ou de couts énergétiques...
Si on lance un ravalement sur l'argument écolo (économie d'énergie) à chaque fois qu'un nouvel isolant plus performant sort sur le marché alors ca ne sera jamais rentable vu que vous ferrez un ravalement tous les ans et en plus l'emprunte carbone sera...carbonisée à "surconsommer" du ravalement tous les ans.
Il faut donc juste faire un ravalement juste quant il y en a besoin et a la hauteur du besoin (coup de propre si traces nores... nouvel isolant si étanchéité plus assurée ect)...et uniquement au moment ou on fait le ravalement on peut choisir une "option" écolo ou non en fonction de la rentabilité ou non dans le temps
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