A51 - Grenoble/Sisteron

Je ne suis pas un expert du tout mais j'emprunte quelques fois les ex-RN75 et RN85 en direction de Gap/Sisteron et je pense qu'avec ces 2 milliards d'euros on pourrait très bien jouer sur tous les tableaux: désenclavement du territoire, sécurisation des routes, amélioration des temps de parcours et "cerise sur le gâteau" rénovation de la "ligne des Alpes" sans avoir à construire cette A51. Voici mon plan:
- Privilégier la mise en 2x2 voies de l'ex-RN75 sans forcément la passer totalement en autoroute. En gros, rectifier les virages et faire des 2x2 voies là où c'est possible. Réaliser la déviation de Laragne-Montéglin et la relier à l'A51 soit plus au nord que l'actuel échangeur RN75/A51.
- Construire un tunnel entre la RN75 et la D994 au niveau de Veynes et aménager, sur cette dernière, des crénaux de dépassement jusqu'à Gap.

La RN75 est le trajet le plus court entre Grenoble et Sisteron. Avec le 2ème point, les Gapençais ne seraient pas oubliés et auraient un accès à Grenoble moyennant un petit détour.
La laison Nord-Sud étant fixée, passons aux "à côtés":
- Faire la déviation (en boulevard urbain) par l'ouest de Gap et la relier à la RN94 en direction de Chorges
- Prolonger l'A51 jusqu'à Chorges
- Aménager la RN85 et la considérer comme un trajet alternatif entre Grenoble et Gap. Concernant les aménagements, dévier La Mure et poursuivre en construisant un viaduc au dessus de la rivière qui se trouve au sud.

Ce matin en ouvrant mon journal de hier:

Dauphiné Libéré a écrit:

« Jean-Louis Borloo nous a vendus aux Verts. C'est clair, on a été une monnaie d'échange. C'est le triomphe des Verts et de la haute administration ». Le sénateur Pierre Bernard-Reymond, qui depuis 30 ans, se bat pour que les Hautes-Alpes soient desservies par une autoroute, analyse ainsi la remarque du ministre de l'aménagement du territoire, Michel Mercier, à propos de l'A51.

« Le Gouvernement, par la voix de M. Michel Mercier, a levé le voile sur ses intentions - que nous connaissions -, en ce qui concerne le projet de l'autoroute A51.
«Vues de Paris, les Hautes-Alpes sont une montagne à chèvres»

Je conteste totalement l'idée que ce projet poserait des problèmes insurmontables d'ordre technique, financier ou environnemental. Et ce n'est pas parce qu'un projet a rencontré beaucoup d'obstacles qu'il est un mauvais projet. C'est également une présentation tendancieuse que de prétendre que les Alpes du Sud n'ont que ce projet.

En fait, le Gouvernement, faisant fi de l'avenir des Alpes du Sud, a cédé pour des raisons strictement politiciennes à l'oukase des Verts qui ne veulent plus de grands travaux dans le massif alpin. Vues de Paris, les Hautes-Alpes sont une montagne à chèvres et doivent le rester. Et c'est le ministre issu d'une grande agglomération, Lyon, habitant une région Rhône-Alpes couverte d'autoroutes, qui est chargé de nous l'annoncer.

Mais il faut reconnaître que le Gouvernement peut prendre une telle décision parce qu'il a senti que les élus et la population n'avaient plus envie de se battre. C'est une grande responsabilité devant l'avenir. Les Alpes du Sud deviendront donc un grand parc de récréation, avec des emplois saisonniers, des salaires inférieurs à la moyenne nationale, des services publics difficiles à maintenir, une agriculture fragile, de moins en moins d'activités industrielles et la nécessité pour les jeunes de s'expatrier à l'étranger ou dans le "Grand Paris" ou les grandes métropoles ».

http://www.ledauphine.com/autoroute-a51 … cle=211834

On peut se gratter pour l'autoroute, d'accords ils nous l'annonce... mais d'une manière ...   



Anecdote: J'ai cherché l'article dans "Hautes-Alpes" et en fait il était dans " Haute provence" alors que c'est normalement "Hautes-Alpes" ou bien "Sud Isère" 

Une réunion pour relancer l’A 51 et la voir inscrite au Snit


Élus et socioprofessionnels des Hautes-Alpes et de l’Isère sont invités par le sénateur Pierre Bernard-Reymond et Fabrice Marchiol, maire de La Mure et conseil régional rhônalpin, à participer à une réunion, vendredi 10 septembre à La Mure, pour relancer le dossier de l’A 51, en voie d’être définitivement enterré par l’État.

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© Le Dauphiné Libéré

Avec une jolie photo du viaduc de Monestier...

Le Dauphiné Libérée a écrit:

Le dossier de l’A 51 relancé ?



L’A51, reliant Aix-en-Provence, Sisteron et Grenoble, sera-t-elle finalement achevée ? Le projet, que l’on avait cru un temps abandonné, semble être en tout cas relancé. En atteste un courrier du président du Conseil général de l’Isère, André Vallini, adressé aux entrepreneurs isérois : « Je viens de prendre l’initiative, soutenue par mes collègues présidents des conseils généraux des Hautes-Alpes, de la Drôme, des Alpes-de-Haute-Provence, de relancer l’achèvement de l’A51 », faisant ainsi allusion à une réunion discrète qui se serait tenue le 31 août 2012. Les trois élus vont même plus loin dans un courrier envoyé au ministre délégué chargé des Transports, Frédéric Cuvillier, puisqu’ils avancent des propositions pour débloquer le dossier.

© Le Dauphiné Libéré

Dernière modification par Stéphanois42 (07-11-2012 14:04:07)

A 51 : « Le ministre a donné son feu vert pour continuer la procédure »


L’unité. C’est la carte qu’ont voulu jouer les présidents de conseil général des Hautes-Alpes, Alpes-de-Haute-Provence et Isère, pour faire avancer le dossier de l’A 51.

Hier après-midi, en compagnie de la députée et du sénateur haut-alpins Karine Berger (PS) et Pierre Bernard-Reymond (centre droit), Jean-Yves Dusserre (UMP), Gilbert Sauvan (PS) et André Vallini (PS) ont rencontré à Paris le ministre délégué aux Transports, Frédéric Cuvillier, et son conseiller Olivier Rolin.


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© Le Dauphiné Libéré

Ils demandent que l’A51 soit prioritaire


Dans un courrier adressé hier au Premier ministre, les présidents des conseils généraux des Hautes-Alpes (Jean-Yves Dusserre, UMP), des Alpes-de-Haute-Provence (Gilbert Sauvan, PS) et de l’Isère (André Vallini, PS) interpellent Jean-Marc Ayrault au sujet de l’achèvement de l’autoroute A51. Ils lui demandent d’infléchir la décision de la commission Mobilité 21 qui a classé l’A51 dans les projets non prioritaires.

Pour les présidents des trois Départements alpins, reporter ce projet à plus de 30 ans n’est pas acceptable : « Il manque moins de 100 km pour achever un grand itinéraire qui irriguera l’ensemble du massif alpin et qui reliera le Nord de l’Europe, l’Allemagne et la Suisse à la Méditerranée, en évitant la vallée du Rhône totalement saturée. »

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© Le Dauphiné Libéré