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Lettre d'information de l'immobilier d'entreprise N° 133 - Mercredi 5 juillet 2006
PARIS : « LE PLAN DES HAUTEURS N’EST PAS FIGE A 37 METRES »
Invité du cycle des petits déjeuners débats de l’Association des directeurs immobiliers (ADI) au Cercle de l'union interalliée, Jean-Pierre Caffet, sénateur de Paris, adjoint au maire de Paris en charge de l’urbanisme et de l’architecture, a présenté le 20 juin 2006 devant un parterre d’une centaine de personnalités de l'immobilier d'entreprise, le plan local d’urbanisme nouvellement adopté. Occasion pour lui d’en rappeler les objectifs majeurs : qualité de la vie, reconquête de l’emploi, mixité sociale. Et surtout de souligner la perspective que le PLU ouvre pour l’avenir : « inscrire Paris au cœur de l’agglomération régionale ». De plus, Jean Pierre Caffet a souligné la souplesse et le caractère évolutif du règlement à ce sujet, il a notamment déclaré : « Le plan des hauteurs n’est pas figé à 37 mètres. Si l’opportunité de projets économiques le justifie, alors le plafond des 37 mètres pourra être dépassé par une modification du PLU ». (Photo Mairie de Paris)
Lire la synthèse de l’intervention de Jean-Pierre Caffet
http://www.businessimmo.info/_documents … 060620.pdf
http://www.businessimmo.info/index.php
PSS - Architecture, Urbanisme, Aménagement du territoire
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C'est ce que je dis toujours : le PLU est dérogatoire....
Heureux de l'entendre depuis l'institution, pour une fois
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Jean-Pierre Caffet, d'après cette synthèse, parle de "modification" au PLU et non de dérogation, ce qui paraît plus lourd. Une modification suppose une enquête publique et un débat du Conseil municipal.
D'autre part le Code de l'urbanisme, dans l'article qui définit le PLU précise que : "Les règles et servitudes définies par un plan local d'urbanisme ne peuvent faire l'objet d'aucune dérogation, à l'exception des adaptations mineures rendues nécessaires par la nature du sol, la configuration des parcelles ou le caractère des constructions avoisinantes." (http://admi.net/cgi-bin/adminet/article … p;a=L123-1)
Cela dit, les juristes sont toujours très forts pour trouver des sous-dispositions dérogatoires aux dispositions principales, mais je me demande tout de même quel type de procédure serait nécessaire, concrètement, pour construire une tour de 100 ou 200 m dans un quartier périphérique ? Cela serait-il possible sans un débat et un vote au Conseil municipal ?
Dérogation, modification... Un PLU reste simplement un document directeur qui n'est pas figé, disons. Merci pour la nuance, en tout cas, désormais je dirai que le PLU peut être modifié
Plus sérieusement, dans le cadre d'une création de ZAC, par exemple, il est possible de créer un COS (coef d'occupation au sol) spécifique. Il y a sinon quelques zones particulières dans le PLU qui ont, je pense, des règles différentes - ou qui préparent le terrain à ce genre de modification.
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http://facility-management.over-blog.com/ 11-08-2006
Une envie de Tours
Les gratte-ciel de Shangaï sont devenus un lieu de pèlerinage pour de nombreux responsables de collectivités ou de professionnels de l’immobilier. A Shangaï, comme à Dubaï, l’utilisation de nouveaux matériaux permet une architecture audacieuse et attrayante. Ces tours, du seul fait de leur silhouette et de leur rayonnement, suscitent l’enthousiasme. Au delà de leur apparence, ces bâtiments se révèlent aussi bien plus sobres, sur le plan énergétique, que ceux de la génération des années 1970 et 80. Un tel engouement est communicatif et gagne, en France, des Sem ou des municipalités. Boulogne-Billancourt, Issy-les-Moulineaux, Levallois, rivalisent en matière d’annonce de gestes architecturaux. Des édiles de la Mairie de Paris souhaiteraient également devenir acteurs de ce nouvel urbanisme : ils ont ainsi identifié, à la lisière de la capitale, plusieurs sites où pourraient émerger des bâtiments dépassant les 37 m actuellement autorisés. La Défense, bénéficiaire depuis quelques mois d’une reprise locative, se relance dans la bataille : la tour Granite de la Société Générale et le T1, de Lucia et de la Caisse de Dépôt du Québec seraient, dans ce contexte, les prémisses d’une ère nouvelle. Bernard Bled, directeur général de l’Epad, exerce un puissant lobbying pour faire valider, par le gouvernement, un scénario d’aménagement de 500 000 m2 de bureaux à construire ainsi que 300 000 m2 de réhabilitation. Plusieurs tours, dont l’une de 400 m, devraient redynamiser le premier quartier d’affaires européen et lui éviter, à court terme, une certaine obsolescence. Unibail, investisseur n°1 sur le site, adhère à cette politique et associerait la rénovation du Cnit à l’édification d’un IGH appelé à devenir un signal fort, ?vers l’étranger, de la région parisienne. La province n’est pas en reste. Dressé face à la Méditerranée, le nouveau siège de la CMA CGM, troisième groupe maritime mondial, symbolisera la renaissance de la cité phocéenne. Toujours sur Euroméditerranée, Constructa prévoit la réalisation d’un gratte-ciel dont le concepteur serait Jean Nouvel. A Lyon, la tour Oxygène, pour laquelle la Sncf a pris à bail 16 000 m2, participera au renouveau de La Part Dieu. L’engouement des utilisateurs et des institutionnels, pour ces monuments d’affaires, encourage les initiatives : la tour Oxygène, conçue par Arte Charpentier est acquise par Rodamco. La masse de capitaux, en recherche d’actifs, permet la concrétisation de plusieurs projets. L’opérateur espagnol Fadesa a pris position, à Levallois-Perret, sur des tours jumelles. La mixité des bâtiments est accueillie favorablement par les investisseurs : une partie hôtelière est ainsi inscrite dans le projet de Levallois. A Lyon, le socle d’Oxygène comprendra un centre commercial. Pour le moment, ces programmes n’ont pas pour vocation un remplissage en résidentiel. L’émergence de plusieurs IGH, dans la partie ouest de l’Ile-de-France, pourrait sensiblement accroître, en 2008-2010, l’offre de bureaux. De là à évoquer un futur déséquilibre, il n’y a qu’un pas. Il vaudrait mieux qu’un tel essor s’accompagne d’une croissance plus vigoureuse. Mais celle-ci ne se décréte pas.
http://facility-management.over-blog.co … 08965.html
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Une énième série d'articles sur la possible construction de tours dans Paris, dans Le Parisien du 28 septembre 2006 :
« Levons le tabou de la hauteur ! »
Le Parisien, le 28.09.06
IL NOURRIT le projet un peu fou de construire une tour écolo de... 246 m de haut dans le nouveau XIII e . Jacques Ferrier, qui a signé un certain nombre de bâtiments parisiens, dont les bâtiments RATP de Maraîchers, fait partie des nombreux architectes...
Une étude pour relancer le débat
Le Parisien, le 28.09.06
REMISE HIER à l'ensemble des participants de la « commission grande hauteur » comme base de travail, une étude de l'Atelier parisien d'urbanisme (Apur) conclut à la nécessité de revoir la question des immeubles de grande hauteur à Paris. Le document...
Delanoë ne renonce pas aux tours
Le Parisien, le 28.09.06
FAUT-IL construire des tours à Paris et déroger à la hauteur maximale autorisée dans la capitale ? On croyait le débat clos depuis juin, quand la majorité municipale de Bertrand Delanoë avait définitivement adopté, par le biais de son règlement...
Clés
Le Parisien, le 28.09.06
160. Nombre de tours dans Paris aujourd'hui. Elles sont surtout regroupées dans le XIII e (Olympiades) et le XV e (Front-de-Seine). 50. A partir de 50 m de haut, un bâtiment est considéré comme un immeuble de grande hauteur, quand il s'agit de...
Merci Ypsilon !
Le Moniteur, 28/09/2006
Le retour des tours à Paris à nouveau en débat
A partir d'une étude de l'Atelier parisien d'urbanisme (APUR), les élus parisiens planchent à nouveau sur la question de la hauteur des bâtiments dans la capitale.
La première réunion d'un groupe de travail, où sont représentés tous les groupes du conseil municipal, a eu lieu mercredi pour "échanger des points de vue", a-t-on appris jeudi à l'Hôtel de Ville.
L'étude de l'APUR, le bureau d'études de la Ville, a été remise mercredi aux membres du groupe de travail. Elle note qu'un "dépassement de la hauteur pourrait être envisagé".
Rappelons que le Plan local d'urbanisme (PLU) adopté définitivement en juin, n'a pas tout à fait clos le débat sur cette question épineuse.
Lors de cette adoption, le conseil de Paris avait prévu la création d'un groupe de travail pour examiner "la pertinence et les modalités d'analyse de la question des hauteurs", en termes de "formes urbaines, de condition de vie et de travail", ainsi que de "qualité architecturale et de consommation énergétique".
Le PLU limite la hauteur des bâtiments à 37 mètres, alors qu'en 2003 un questionnaire auprès des Parisiens avait montré leur hostilité massive aux tours.
Si un jour on veut construire des immeubles de plus de 37 mètres, il faudra une modification ponctuelle du PLU sur la zone concernée, par un vote du conseil de Paris, explique-t-on au cabinet de l'adjoint à l'urbanisme Jean-Pierre Caffet.
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enfin de bonnes nouvelles paris va peut etre reprendre la course à la hauteur qui sait?
en tous cas ça peut faire rever
ladefense a écrit:
enfin de bonnes nouvelles paris va peut etre reprendre la course à la hauteur qui sait?
en tous cas ça peut faire rever
Il y a de toute évidence, de la part de certains décideurs, une volonté de relancer le débat afin de préparer l'opinion à un retour des constructions de grande ou moyenne hauteur à Paris. Mais il serait sans doute un peu prématuré d'espérer un changement rapide de cap sur ce terrain électoralement miné.
Ce n'est pas question de rapidité...ce que je comprends mal en fait c'est le phénomène hypergreen...
tout Paris se l'arrache maintenant...dans un mois on va apprendre que Boulogne Bi la veut, que St Denis aussi...
Bref le statut fictif de la tour et son manque de terrain concret permettrait à la ville de Paris de proposer effectivement cette tour pour le XIIIe arr. ou ailleurs. Cela ferait sans doute moins peur... mais bon...
alalalala... je la veux cette tour n'importe où !
alalalala on est du même avis JP
Je post les liens des articles pour ceux qui aimerais les lire en entier:
Merci à Ypsilon pour les avoir trouvé et posté
Le Parisien, le 28.09.06
Delanoë ne renonce pas aux tours
FAUT-IL construire des tours à Paris et déroger à la hauteur maximale autorisée dans la capitale ? On croyait le débat clos depuis juin, quand la majorité municipale de Bertrand Delanoë avait définitivement adopté, par le biais de son règlement...
http://www.leparisien.com/home/maville/ … =265983152
Le Parisien, le 28.09.06
« Levons le tabou de la hauteur ! »
IL NOURRIT le projet un peu fou de construire une tour écolo de... 246 m de haut dans le nouveau XIII e . Jacques Ferrier, qui a signé un certain nombre de bâtiments parisiens, dont les bâtiments RATP de Maraîchers, fait partie des nombreux architectes...
http://www.leparisien.com/home/maville/ … =265983149
Le Parisien, le 28.09.06
Une étude pour relancer le débat
REMISE HIER à l'ensemble des participants de la « commission grande hauteur » comme base de travail, une étude de l'Atelier parisien d'urbanisme (Apur) conclut à la nécessité de revoir la question des immeubles de grande hauteur à Paris. Le document...
http://www.leparisien.com/home/maville/ … =265983153
Le Parisien, le 28.09.06
Clés
160. Nombre de tours dans Paris aujourd'hui. Elles sont surtout regroupées dans le XIII e (Olympiades) et le XV e (Front-de-Seine). 50. A partir de 50 m de haut, un bâtiment est considéré comme un immeuble de grande hauteur, quand...
http://www.leparisien.com/home/maville/ … =265983154
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20 minutes, 3/10/2006
A Paris, les projets de la Ville ont du mal à sortir de terre
20 Minutes | édition du 03.10.06
Paris, ville figée architecturalement ? Régulièrement attaqué sur le sujet, Bertrand Delanoë s'est délecté hier à la présentation du projet de Franck Gehry. « Quand je lisais dans la presse des papiers m'accusant de conservatisme, je rigolais. Mais je ne pouvais rien dévoiler ! » Belle façon de récupérer à son compte un projet entièrement privé !
Mais quid des projets de la Ville ? Bertrand Delanoë a rappelé hier la construction, pour 2012, d'un auditorium à la Cité de la musique à la Villette (19e), en partenariat avec l'Etat.
Pour le reste, l'équipe municipale renvoie régulièrement ses détracteurs sur un ouvrage, « Aménager Paris », pondu l'année dernière, et recensant trente-cinq opérations d'aménagement dans la capitale. Un catalogue où il est davantage question d'urbanisme que d'architecture. Mais entre le réaménagement des Halles (1er), qui tarde à commencer, les projets sur la ZAC-Rive gauche (13e) et aux Batignolles (17e), le potentiel existe.
Par ailleurs, Bertrand Delanoë n'a pas abandonné l'idée de construire des tours à la périphérie de Paris, malgré l'opposition des Verts, et d'une majorité de Parisiens. Lors du vote du plan local d'urbanisme (PLU) en juin dernier, il a été inscrit qu'aucun immeuble ne pourrait désormais dépasser les 37 mètres. Mais Bertrand Delanoë a prévenu qu'il n'avait pas dit son dernier mot, et qu'il espérait construire, « au cas par cas, des immeubles plus hauts », des « gestes architecturaux ». Quant à leur vocation, elle n'est pas encore connue. Le maire veut y voir de l'activité, les communistes, du logement.
Mickaël Bosredon et Magali Gruet
©2006 20 minutes
Les chiffres 105 km2 : la superficie de Paris, ce qui en fait l'une des plus petites capitales d'Europe. 20 437 habitants au km2, c'est la densité de Paris, contre 4 700 pour Londres. 940 hectares sont aujourd'hui concernés par des projets urbains à Paris, surtout dans des arrondissements de la périphérie. 40 hectares. C'est la superficie du terrain des Batignolles (17e), la plus grande surface disponible à Paris. Le quartier accueillera logements et bureaux.
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Tant qu'on y est, voici les lieux où sont pressentis des emplacements possibles pour une dérogation aux 37 mètres du PLU (des endroits où Delanoë pourrait donc implanter des tours). Rien de nouveau sous le soleil, le tout se situant contre le périphérique peu ou prou (avec entre parenthèses les hauteurs souhaitées) :
-> XIIème : Bercy-Poniatowski (>=100m)
-> XIIIème : Messéna-Bruneseau (>=100m)
-> XIIIème : Bédier-Porte d'Ivry (>=100m, =50m sur Bédier)
-> XIVème : Cité universitaire (=50m)
-> XVème : Paris Expo (=50m)
-> XVème : terrains militaires-Quai d'Issy (>=100m)
-> XVIème : porte d'Auteuil (>=100m)
-> XVIIème : Clichy-Batignolles (=50m)
-> XVIIème : porte de Saint-Ouen (=50m)
-> XVIIIème/XIXème : porte de la Chapelle-porte d'Aubervilliers-porte de la Villette (>=100m, =50m pour la Villette)
-> XIXème : Porte de Pantin (=50m)
-> XXème : porte de Bagnolet-porte de montreuil-porte de Vincennes (=50m, >=100 m pour Montreuil)
Il est a noté qu'une étude de l'atelier municipal d'urbanisme de Paris (APUR, voir post #88 de ce thread) a bien eu lieu, et que ces lieux proposés sont issus de cette étude. Les Communistes sont très favorables à cette évolution urbaine, et les Verts refusent d'en entendre parler, et ils proposent un référendum pour invalider ce type de projets.
Il est à noter également que l'architecte Jacques Ferrier, le concepteur d'Hypergreen, semble avoir proposé son projet de tout écologique pour le XIIIème arrondissement, sur PRG, avenue de France (le modèle de 246 mètres).
Il faut noter que Paris dispose actuellement de 160 immeubles dépassant 50 mètres.
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Le Monde, 27/11/2006
Urbanisme : les tours ressurgissent autour de Paris
LE MONDE | 27.11.06 | 14h40 • Mis à jour le 27.11.06 | 14h40
Les tours font une réapparition tonitruante, à Paris, ou plutôt dans son immédiate périphérie, en dépit de leur condamnation par la majorité municipale conduite par Bertrand Delanoë (PS). Vendredi 24 novembre, un jury international a choisi le lauréat d'un concours d'architecture lancé par le groupe foncier Unibail pour la construction d'une nouvelle tour à La Défense (Hauts-de-Seine).
Il ne s'agit pas d'une énième réplique de ce qui existe déjà, puisque le projet retenu, celui de l'Américain Thom Mayne, rivalise avec la tour Eiffel : il atteint les 300 mètres de hauteur. En outre, l'édifice offre une surface de près de 130 000 m2, soit près de la moitié des nouveaux objectifs (300 000 m2) définis par l''Etablissement public pour l'aménagement de la Défense (EPAD) dont la mission a été prolongée jusqu'en 2010 et qui est toujours présidé par Nicolas Sarkozy.
Celui-ci avait annoncé, le 25 juillet, un plan de relance de La Défense. "Il ne s'agit pas seulement d'éviter de perdre du terrain, il nous faut également continuer de faire la course en tête, face à des projets comme ceux de City Life à Milan, ou de Moscou City, ou encore des autres pôles tertiaires qui se développent rapidement, à Barcelone, à Madrid ou à Amsterdam", avait déclaré le président du conseil général des Hauts-de-Seine.
Le plan prévoit aussi la démolition, puis la reconstruction de dix-sept immeubles totalisant 150 000 m2, avec la possibilité d'augmenter leurs surfaces. Les nouveaux venus sont issus de consultations auprès d'un nombre très restreint d'architectes.
Fin octobre, le groupe d'assurances Generali a confié à l'agence française Valode et Pistre, devenue l'une des plus actives de France, une tour qui approche, elle aussi, les 300 mètres fatidiques (90 000 m2). Implantée sur l'axe principal de la Défense, à droite en venant de Paris, son dessin sera aisément reconnaissable. Gothique, avec ses cinq pics à faire rêver les montagnards, écolo-urbaine lorsqu'on l'observe de près, hautement technique enfin dans le détail de sa structure, elle peut rappeler sur un mode non répétitif les principes structurels des tours du World Trade Center.
Valode et Pistre, qui construisent par ailleurs, la tour dite T1 (185 mètres), non loin de la future tour d'Unibail n'avaient que quatre challengers dont Christian de Portzamparc, l'une des stars de l'architecture française qui construit déjà, un peu plus à l'ouest, derrière l'Arche, la tour dite "Granite" pour la Société générale.
HAUTE TABLE TRANSPARENTE
Le "quartier des affaires" n'est pas le seul territoire parisien à narguer la capitale et ses oukases. A Boulogne-Billancourt, Jean Nouvel qui concourrait aussi pour la Tour Unibail, est chargé d'élever sur les anciens terrains Renault une tour de 88 mètres, dont les dessins connus évoquent une haute table transparente, qui évoque une serre géante, sur plan carré, surmontée d'un toit à double pente. A Levallois, le chantier de deux tours est lancé. Clichy en met une en compétition. Aubervilliers s'apprête à suivre le mouvement. Issy-les-Moulineaux prévoit la construction ou la reconstruction de cinq tours et son maire, André Santini (UDF), aurait suavement glissé à M. Delanoë, en juin, l'encouragement suivant : "Tu vas voir, tes amis seront tellement jaloux de mes tours qu'ils te laisseront en construire."
Dans cette querelle, les enjeux architecturaux, économiques et financiers s'entremêlent. Et il devient difficile de les départager. Une chose est sûre, les tours sont devenues la bête noire d'une partie de la population parisienne et la terreur de l'équipe municipale en place. Mais si les Parisiens sont à ce point hostiles aux tours, c'est aussi que les modèles qu'ils ont vu ériger au XXe siècle, ont presque tous été des échecs à la fois urbains et architecturaux. A commencer par l'ingrate Tour Montparnasse qui dresse ses 180 mètres, devant la gare du même nom.
LA FORME ARCHITECTURALE
Ces échecs ont des causes multiples. C'est d'abord le résultat d'un défaut conceptuel que ne connaissent pas, par exemple, les grattes ciel américains. En France, à Paris notamment, les tours sont implantées comme des objets singuliers au lieu d'être intégrées à l'urbanisme. Le pied de ces véritables monuments est ainsi "vitrifié" et la vie urbaine a le plus grand mal à investir le no man's land ainsi défini. Ils sont parfois posés sur un système de dalles encore plus contraignant, à la sécurité incertaine, comme les médiocres constructions du Front de Seine ou celles du quartier Nationale dans le XIIIe arrondissement, dont on s'efforce de rénover l'environnement sans pouvoir en changer la nature.
Comme le rappelaient encore, jeudi 23 novembre, sur France Inter, deux des architectes les plus aimés des médias, Patrick Bouchain et Rudy Ricciotti, le rejet des tours, comme la "haine du béton", occultent des problèmes majeurs d'une ville comme Paris : ceux de la "densité urbaine" et de la "gestion du patrimoine bâti et des espaces libres".
Un autre débat, dont les immeubles de très grande hauteur sont encore au centre, porte sur la forme architecturale qui oppose les partisans d'un renouveau créatif à l'image des grandes capitales européennes (de Londres à Rome, de Madrid à Berlin via Bruxelles) à ceux d'un néoclassicisme "rétro", dans le prolongement des schémas haussmanniens dont les "écolos" sont souvent les héros.
Peut-être ébranlé par les arguments des professionnels, notamment ceux de l'architecte Yves Lion, le maire de Paris se déclare, avec prudence, favorable au principe de tours de faible hauteur en lisière du périphérique. Mais il doit composer avec les Verts de sa majorité municipale. Un test permettra de mesurer sa détermination : celui de la construction - ou non - d'une tour sur les terrains de l'héliport de Paris qui doit déménager ou restreindre son périmètre. Il est vrai qu'il est situé au delà du sacro-saint boulevard périphérique.
Frédéric Edelmann et Emmanuel de Roux
En récapitulant, outre Signal Unibail et Generali, des tours pressenties à :
- Clichy ;
- Aubervilliers ;
- à la place de l'héliport d'Issy (déjà plus ou moins connu sur ce forum).
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20 minutes, 28/11/2006
L'immobilier d'entreprise s'est mué en outil de travail
20 Minutes | édition du 28.11.06
Le plus important parc immobilier d'Europe est vieillissant. Souvent hérités des années 1970, les 47 millions de m2 de bureaux implantés en Ile-de-France ont parfois besoin d'un sérieux coup de jeune. C'est dans ce contexte ultra-favorable que s'ouvre demain le Salon des professionnels de l'immobilier d'entreprise (Simi), au Palais des Congrès de Paris. « Les entreprises ont un gros appétit pour les bureaux neufs ou remis à neuf », explique Renaud Diziain, chargé d'étude à l'Institut d'aménagement et d'urbanisme de l'Ile-de-France (Iaurif).
Question de confort. « Finis les salles de réunion exiguës, les bureaux cloisonnés et étriqués. Les entreprises veulent de l'open space et du haut débit. L'immobilier devient un outil de travail, avec un impact sur le travail de l'employé », analyse l'Iaurif. De fait, une enquête réalisée récemment par l'Observatoire de la qualité de vie au bureau montre que « la qualité de vie au travail » compte davantage aux yeux des salariés qu'« une bonne protection sociale ». Les employés veulent « se retrouver un peu chez eux », décrypte Jacques Bagge, directeur chez Jones Lang LaSalle, l'un des premiers acteurs sur le secteur.
Question de prestige aussi. « Malgré les contraintes liées à l'ancien bâti haussmannien, les entreprises installées dans le centre de Paris préfèrent investir dans des travaux de remise aux normes, plutôt que de déménager », précise Renaud Diziain.
Si la rénovation est plus rentable intra-muros, la création de bureaux ex nihilo reste privilégiée en petite et grande couronne. Ainsi, 3 millions de m2 de bureaux devraient sortir de terre dans les cinq à dix années à venir (voir l'infographie ci-contre). Principalement dans des « villages commerciaux », du type Val d'Europe dans l'Est ou Saint-Quentin-en-Yvelines dans l'Ouest, et aux portes de la capitale, en bout de ligne de métro. En plus d'être confortables et prestigieux, les bureaux de demain sont priés d'être accessibles.
Laure de Charette
©2006 20 minutes
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De l'appart au boulot en un clin d'oeil
20 Minutes | édition du 28.11.06
Descendra-t-on un jour du dixième au premier étage de son immeuble pour aller travailler ? Peut-être. A Londres, l'expérience vient d'être tentée. Sans grand succès faute d'investisseurs, mais des logements et des bureaux ont bien été construits au sein d'un même immeuble. En Ile-de-France, les conventions d'équilibre, signées il y a une dizaine d'années entre les communes et l'Etat, « montent en puissance », selon Renaud Diziain, de l'Institut d'aménagement et d'urbanisme de la région Ile-de-France. Ainsi, Courbevoie ou Issy-les-Moulineaux respectent le ratio prévu de 3 m2 de logement construits pour 1 m2 de bureau créé. « La cohabition entre habitat et bureaux devient nécessaire », estime l'Iaurif, pour des raisons de qualité de vie et de temps de transport.
L. d. C.
©2006 20 minutes
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20 minutes, 27/11/2006
Un plan pour relancer le quartier d’affaires
20Minutes.fr | 27.11.06 | 23h57
Presque cinquante ans après sa création, le quartier de La Défense a lancé son premier «plan de renouveau» le 25 juillet dernier. Rénovation, démolition et construction de tours, amélioration des transports en commun, réalisation d’un geste architectural fort… Ce plan affiche de très hautes ambitions pour le premier quartier d’affaires européen.
Un nouveau souffle. L’objectif est de relancer ce secteur, alors que la concurrence des autres grands quartiers d’affaires internationaux se fait de plus en plus forte. «Sur les cinq dernières années, Londres a attiré le quart des implantations de sièges sociaux et plate-formes tertiaires en Europe, contre seulement 5% pour l’Ile-de-France», affirme l’Etat. Pendant ce temps, La Défense serait menacée par un risque «d’abandon» de certaines zones à cause de la «faiblesse du parc immobilier actuel».
Une vaste opération de démolition-reconstruction. Selon un audit des 71 tours du quartier, mené par Ernst and Young, 17 tours, totalisant 650.000 mètres carrés, soit 20% du parc, «sont potentiellement hors marché», en raison de la présence d’amiante, de la taille des plateaux ou du niveau des prestations.
Ces tours «nécessitent au minimum des restructurations lourdes, et, bien plus vraisemblablement, des opérations de démolition-reconstruction.» Il sera possible d’augmenter la surface lors de la reconstruction. L’objectif est la «regénération» d’ici à 2013, «d’au moins la moitié de ces immeubles prioritaires, ce qui conduirait à engager la réalisation d’au moins 150.000 mètres carrés de nouvelles surfaces. »
Des tours neuves. La construction de tours neuves «pourra être autorisée», à concurrence de 300 000 mètres carrés, sur la période 2007-2013.
Renforcer le logement et développer les transports. «L’offre de logements sur le site et à proximité sera renforcée.» L’objectif est «d’engager la réalisation de 1400 nouveaux logements sur le site de La Défense, sur la période 2007-2013.» «Pour faciliter les liaisons avec les lieux d’habitation des salariés de La Défense», l’Etat souhaite le prolongement du RER E (Eole) jusqu’à La Défense, et même jusqu’à Versailles (Yvelines).
Mickaël Bosredon
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je pensais que quelqu'un avais relever l'erreur du journal Le Monde, mais bon, c'est vrai que sans internet, je me suis focaliser sur ce que j'avais comme truc matériel, c'est à dire, dés hier soir, le journal du monde et je leurs sors le carton rouge !!!!
cherchez l'erreur !!
A commencer par l'ingrate Tour Montparnasse qui dresse ses 180 mètres, devant la gare du même nom
lapsus révélateur, face à la tour phare, on n'a l'impression que rien n'a été construit depuis la tour Eiffel.
Visitez la partie de forum sur les villes d'Amérique latine :
- Santiago de Chile : http://www.paris-skyscrapers.fr/forum/v … 35&p=2
- Mexico City : http://www.paris-skyscrapers.fr/forum/v … 34&p=2
- Buenos Aires - Quartier Puerto Madero: http://www.paris-skyscrapers.fr/forum/v … p?id=30854
De toute facon meme sans réel technologie écologique, une tour est écologique puisqu'elle préserve les espaces verts en prenent le moins de place possible , et ca les soit disant écologistes ne l'ont pas compris, pour eux une maison écolo c'est une maison faite en matérieux verts, c'est bien beau comme ca mais si on comptabilise le nompre d'arbres abatus pour la construction de cette soit disant maison verte ainsi que le nombre d'arbres abatus pour libérer du terrain et qu'on les additionne au couts en travaux ( ca frolle le million d'euros parfois!) ca revient cher autant pour le porte feuille que pour les porte feuilles !!!
Une étude : Freaks Tower, Porte de Bagnolet à Paris (75)
...Caen Capitale
Argh !!!!!
Etude 'Périphériques' Wyno ?
C'est juste une étude ou est-ce un projet ?
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Les Freaks Towers de Périphériques étaient un projet pour la Chine et ne ressemblaient pas à ce projet... qui cultive en revanche un air de famille avec le projet des Tree Towers... des mêmes Périphériques
http://www.peripheriques-architectes.com/
*** Skyscraper Spirit Wonder Llama ***
MyNight a écrit:
Argh !!!!!
Etude 'Périphériques' Wyno ?![]()
Yes, j'ai pas compris dans le dossier de Cyberarchi que cela pourrait être un projet
...Caen Capitale
Bah honnêtement, là, en effet, je tombe des nues. Je connaissais le projet évoqué par Renard pour la Chine, mais c'est la première fois que je tombe sur cette transposition à Bagnolet !
Sur Cyberarchi :
http://www.cyberarchi.com/actus&dos … icle=10411
Le soupçon demeure que Périphériques ne serait qu'une très belle opération de communication, les deux sens du terme permettant de fait une ambiguïté. David Trottin et Anne-Françoise Jumeau semblent pourtant plus passionnés que machiavéliques et le fait est que cette confrontation à l'autre, "mise à nu et/ou combat de boxe", se révèle fructueuse. "On donne du grain à moudre aux jurys puisque nos projets sont passés au crible d'énormément d'esprits proposant ainsi des solutions les plus complètes possibles à tous les niveaux de lecture", assure Anne-Françoise Jumeau. "Nous prenons des risques parce que nous estimons qu'une pensée doit pouvoir être chahutée", dit-elle. Il y eu ainsi des moments "grisants" : "On surfait", dit-elle. Sept chantiers en 2005-2007, cinq concours en cours, Périphériques a le sens de la vague – "en ce moment on jongle" (ce qui explique l'absence de David Trottin au rendez-vous. NdR) -, même si Jakob&MacFarlane puis Louis Paillard ont depuis pris un autre chemin.
Je ne comprends pas en effet le rapport entre le texte et l'image que tu as dénichée, sauf à dire qu'il s'agit là de l'un des 'cinq concours en cours'. La légende la photo, 'Périphériques communique par le verbe et construit ses images', ne nous donne pas plus d'indice. Pour l'heure, restons donc extrêmement prudents, même si cette photo pourrait montrer qu'un concours d'archi a lieu dans cette zone de Bagnolet/Montreuil. Cela ne m'étonne qu'à moitié, car ça corrobore différents faits dans une lecture globale (couverture de la porte des Lilas, PLU de Paris et shéma directeur, etc...)
Merci pour la trouvaille en tout cas !
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En fait a bien y regarder elles sont sur la commune de Bagnolet et pas sur le térritoire de Paris, elles sont accolées au centre commercial!
...Caen Capitale
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